Solidarité «Net» !
Younès Djama
Entre «cyber-gérants», le courant passe très vite et même plus vite qu’on ne le pense. Et pour cause, au temps des nouvelles technologies dont ils détiennent un bout, cela s’avère n’être qu’un jeu d’enfants.
Quelques heures seulement après le début de la «campagne» dont font l’objet les cybercafés de la périphérie algéroise, Rouiba et Réghaïa en particulier, plusieurs «cybercafetiers» ont tenu à dénoncer cette fermeture. L’un d’eux tout en exprimant sa solidarité avec ses «collègues» victimes de cette mesure, affirme que «c'est le M. le wali, délégué de la daïra de Rouiba qui avait décidé que chaque cybercafé qui ne possède pas un permis d'exploitation (ou certificat de conformité), sera fermé pour un délai non déterminé. Une fois que ce dossier aura été constitué, une demande doit être adressée au wali délégué pour qu'une commission vienne vérifier et donner son accord (…). D'ici à là, plusieurs cybercafés se trouveront dans l'obligation de changer d'activité vu que le certificat de conformité délivré par l'APC est basé sur l'acte de propriété du local ; ce que la majorité des locaux de Reghaïa, bâtis sous forme de coopératives immobilières, n'ont pas». Et de conclure par une note de pessimisme que «l'ouverture n'est pas pour demain ». Un autre «sympathisant» accuse ouvertement les services d’Algérie Telecom d’être derrière cette campagne. «Tout cela c’est à cause de l'ouverture des cybercafés d'Algérie Telecom ; ils leur préparent le terrain, n'importe quoi
wellah ! (par Dieu) ».
Un autre enchaîne : « ils empêchent les jeunes d'avoir des activités lucratives légales. Ensuite, ils se posent des questions sur les harragas, les terroristes et les délinquants.» Un internaute abonde dans le même sens et tempête : «(…) après ils disent que le taux de chômage est élevé...».
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