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titeuf15

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Tout ce qui a été posté par titeuf15

  1. titeuf15

    Test de Q.I

    Bonjour .. moi aussi j'ai trouvé.
  2. Bonjour tout le monde. Beiiin ... toujours pas de solution. En mode bridge il marche bien (malgré des difficultés à se connecter) ... Des propositions, suggestions ?
  3. J'ai ces codes d'erreurs par exemple quand je veux établir une connexion en mode Bridge : Et il y en a d'autres.
  4. Re-bonjour. Merci de vos réponses. @ RacNet ... oui c'est vrai. Mais en mode routeur je n'ai pas à faire de serveur. M'enfin. @ Havoc .. merci pour ta réponse. En configurant le modem, il me propose deux types d'encapsulation : - LLC / SNAP-BRIDGING - VC / MUX Lequel je dois choisir ? par défaut c'est le LLC qui est sélectionné. Et je te rejoins quand tu dis qu'il doit y avoir un problème d'authentification .. car même en mode bridge .. il est très difficile qu'il se connecte et je vois différents codes d'erreur.
  5. Merci pour la réponse. Mais ... il est plus intéressant pour moi en mode routeur .. car j'ai plusieurs PC. ce qui est étonnant ... c'est qu'à la maison de mes parents j'ai fais la même chose, le même matériel et je n'ai pas ce problème : la connexion marche à merveille.
  6. Bonjour les Zamiches. J'ai acheté dernièrement un MODEM ROUTEUR WIFI de marque D-LINK 2640U. J'ai Fawri et donc mis à la retraite anticipée mon HUAWEI T880. J'ai configuré le D-LINK en mode routeur pour bénéficier du RJ45 avec mon PC de bureau et du WIFI pour mon portable. Les deux premiers jours, il marchait parfaitement ... après celà ... quand je l'allume ... je n'ai aucune connexion :confused: (le voyant internet ne s'allume pas). Le voyant LAN s'allume et le voyant DSL s'allume aussi .. mais je n'ai aucune activité internet. Rien .. il ne veut rien savoir. Dès fois après 1/4 d'heure il se remet en marche ... et des fois .. après beaucoup de tripotages dans sa configuration qu'il me donne accès à internet. Des fois aussi ... il me signale que le nom et mot de passe de ma connexion sont erronés. Bref ... une fois la connexion revenue ... tout baigne. Je sent comme si c'est un problème d'identification avec le FAI. Euh oui .. autre chose ... j'ai beau utiliser le bouton reset pour le re-initialiser .. mais il veut pas marcher. Pour ce faire il me faut entrer dans sa configuration. PS : quand je branche mon vieux et fidèle MT880 ... juste le temps d'initialisation et ça fonctionne parfaitement. Merci de m'aider.
  7. titeuf15

    6300 ou w880i ?

    Excellent portable e W595 ... s'il est dans ton budget, n'hésite pas une seule seconde. Si tu tombes sur W595 S (exclusivité ORANGE) il est plus beau que le W595. Sinon ils sont identiques.
  8. Dans les 14000 DA neuf sinon moins. Moi j'ai acheté le mien il y a 6 ou 7 mois à 16000 DA.
  9. Bonjour. Pour la série C de Sony Ericsson .. faites gaffe avec les cartes mémoire chinoises (celles à 700 DA justement) .. il ne les accepte pas et risque de se bloquer. Je possède un C510 et ma soeur un C902 ... et tous deux bloquent lorsqu'on leur introduit des CM pas d'origine. Mieux vaut en acheter une vraie M2. Voilà .. vous êtes avisés. Bonne chance.
  10. :eek: Numéros de BUS ... BOF je pense que tu viens de blasphémer :p:p:p .. Sinon ... c'est pour quand le RDV de Constantine ??? )
  11. Aaah dommage. Si jamais tu auras l'occasion de venir à Constantine durant ton séjour en Algérie, fais moi signe BOF ... tu gouteras à la gastronomie Constantinoise . Saha Likoum.
  12. Bonjour. Beeiin .. avec toutes ces exigences ... ça va être difficile de te trouver un portable ... en plus ton budget est limite limite Hmmm ... voyons. Le K850 que tu as trouvé est un excellent portable .. malheureusement sans WIFI. Dans la même gamme de prix il y a le C902 sans WIFI aussi .. mais la gamme C est meilleure que la gamme K (parce que c'est un Cybershot et Walkman en même temps). Pour avoir le WIFI tu peux monter jusqu'au C905 .. mais le prix est beaucoup plus élevé. Coté NOKIA ... le portable que je te conseille est le E65 (WIFI) ... vraiment un petit bijou et très solide (seul inconvénient pour toi : il est coulissant). Il y a le E71 aussi ... formidable Smartphone avec WIFI et clavier QWERTY (mais + de 20000 ... bien plus hihihihiihi). Il y en a un que je possède .. mais c'est un écran tactile .. mais crois moi .. c'est un excellent portable ... je l'ai adoré (moi qui d'habitude ne possède que les SE) ... il s'agit du 5530 EXPRESS MUSIC avec WIFI ... je ne sais pas combien il coute en Algérie. Il y a aussi l'Express Music 5630 avec Wifi. Voilà ... tu peux voir les caractéristiques ainsi que les tests (si disponibles) de pratiquement tous les portables dans ce site : http://www.topmobile.org/ Bonne chance.
  13. Merci. Il faut quand même préciser que ça sera sur France2 à 22h55 ce soir.
  14. titeuf15

    6300 ou w880i ?

    Ya khouya ... si tu veux un portable qui possède la qualité photo et le son du K800, en même temps la solidité et la finesse du 6300 ... touuuut ça tu le trouveras dans le C510 :D:D. Crois moi mon ami, le K800 est trop grand et grossier. Certes, tu as un bon APN, mais en face tu as un GROS portable peu pratique et qui présente l'inconvénient du joystick qui lâche vite. Pour le prix ... je pense qu'il fait dans les 13 .. 14000. Allah issehel
  15. titeuf15

    6300 ou w880i ?

    Ya khouya le K800 est un cybershot ... donc son APN est de meilleure facture, mais attention au joystick qui risque de déconner un jour ou l'autre (c'est un problème récurrent chez Sony comme chez Nokia). Le 6300 est un bon portable, mis son problème le plus connu c'est la charge batterie (2 jours au plus si tu n'utilises que très peu ton portable ... 1 jour si tu forces un peu). Le W880 je l'avais et c'est un excellent portable. Mon conseil .. dans la même gamme de prix ... cherche le Sony Ericsson C510 et crois moi tu en seras satisfait (la série C c'est un Cybershot et Walkman en même temps).
  16. +1 .. Moi aussi j'ai fais la même chose. Certes, j'ai eu un pincement au coeur en résiliant mon contrat et ainsi perdre mon numéro vieux de 5 ans .. mais bon .. il fallait le faire puisque Djezzy ne m'apporte aucun avantage.
  17. Merci à vous les gars ... merci. Ça c'est très utile comme informations.
  18. Que concluez vous ? Mais rien bien sûr. Il n’y a que vous qui pouvez conclure, en fonction de vos objectifs personnels, de votre acceptation du risque lié à la grippe ou de celui lié au vaccin. Vous avez ci-dessus les éléments qui vous permettent de prendre une décision pour vous ou vos proches. Elle sera toujours personnelle et unique. Sachez que, quelle que soit votre décision, la probabilité que vous soyez confronté à des conséquences graves liées à un mauvais choix est infime. Et si le doute vous hante encore, allez voir votre médecin pour en discuter, mais sachez qu’il ne pourra pas décider à votre place. Encore une fois c’est à vous de prendre cette décision. Conflits d’intérêts de l’auteur : je n’ai aucun lien l’intérêt personnel et n’ai jamais touché de rémunération de l’industrie des vaccins. Mon épouse travaille chez Sanofi mais hors vaccins. Notez que cette déclaration, obligatoire, est rarement faite par les médecins experts qui s’expriment sur les vaccins contre la grippe. Voilà ... c'est fini. Vous pouvez lire directement le message du docteur dans son site (et plusieurs autres) ici :http://www.atoute.org/n/article134.html Bonne chance à tout le monde.
  19. Que penser du vaccin pandémique et de ses adjuvants ? En Europe, un élément perturbe le débat sur les questions précédentes : la composition du vaccin pandémique utilisé pour la campagne de vaccination de masse 2009. Comme nous l’avons vu, il a été fabriqué en suivant un protocole industriel et administratif accéléré destiné à la grippe H5N1 dite grippe aviaire. C’est à dire une situation d’urgence majeure face à un virus dont la mortalité aurait été de 30% (et non de 0,01%). Le vaccin a été "dopé" avec un corps gras, le squalène pour accélérer sa fabrication. On sait que ce squalène favorise aussi les réactions locales douloureuses et les réactions générales comme la fièvre ou les courbatures. En revanche, aucun accident grave ne lui a été imputé avec certitude. Un doute persiste sur son effet déclenchant pour des maladies auto-immunes. Malgré un recul assez important sur son emploi, les données sont peu probantes car il a été essentiellement administré à des personnes âgées en institution. On commence à disposer de données canadiennes qui montrent une fréquence d’accidents graves (dont des décès) de 1/250.000 vaccinés par un vaccin au squalène proche du PANDEMRIX. Des données anglaises récentes vont dans ce sens. Au USA, le vaccin pandémique ne contient pas de squalène. Il est identique, à la souche virale près, au vaccin saisonnier. En France, les flacons multidoses utilisés pour la vaccination pandémique de masse contiennent un conservateur dérivé du mercure, le thiomersal. Nous ne savons pas actuellement si ce produit peut poser des problèmes. Si c’est le cas, ils sont suffisamment rares pour ne pas avoir été mis en évidence dans les études réalisées par le passé. L’agence du médicament française avait néanmoins recommandé en 2000 de ne plus l’utiliser http://www.afssaps.fr/Infos-de-secu... mais encore une fois, ce vaccin a été fabriqué dans le cadre d’une procédure d’urgence "Grippe aviaire H5N1" dont la forte mortalité rendait secondaire les considérations sur les conservateurs. Cette procédure paraît a posteriori injustifiée pour le virus H1N1, mais il est toujours plus facile d’avoir raison a posteriori. Ces adjuvants et conservateurs sont actuellement considérés comme sûrs par les autorités sanitaires, mais pas par les fabricants qui ont demandé contractuellement à être libérés de leur responsabilité en cas de problème. Il serait plus cohérent pour convaincre le public que les fabricants renoncent à cette clause de protection et partagent ainsi leur confiance dans leur produit. Le squalène, responsable d’un plus grand nombre d’effets indésirables modérés, faciliterait en revanche une immunité plus solide, notamment contre les premiers virus mutants qui commencent à apparaître et qui ne sont que faiblement différents du A/H1N1 2009 initial. Cet "élargissement" de l’immunité avec les vaccins adjuvés au squalène est plausible mais demande à être confirmée. Il existe au moins un cas de sclérose en plaques survenu dans les jours ayant suivi l’administration d’un vaccin au squalène (Pandemrix). Ces inconnues ne facilitent pas le choix de ceux qui penchent pour la vaccination. Il pourrait leur paraitre tentant d’attendre vaccin sans adjuvant, mais c’est maintenant que le risque de contamination est le plus élevé. Un élément ne penche pas en faveur du vaccin pandémique : la pandémie est bien lancée en France et commence à décroître. Il n’est habituellement pas recommandé de se vacciner en plein pic épidémique car l’immunité met au moins 15 jours à s’installer. Il est probablement bien tard pour se vacciner actuellement. La survenue d’un deuxième pic début 2010, un moment envisagée, devient improbable : nous sommes déjà dans le deuxième pic, le premier étant survenu en septembre. Plus l’épidémie s’estompe, plus l’intérêt du vaccin devient hypothétique. Enfin, il faut préciser que la vaccination d’un sujet ayant déjà contracté la nouvelle grippe H1N1 sans s’en rendre compte n’expose à aucun risque connu. Copies d’écran de Google Flutrends réalisées le 9 décembre 2009. Notez l’intensité très variable des épidémies par rapport à celles des années précédentes en fonction des pays. L’épidémie française est entrée en phase de décroissance. Une autre donnée fiable est le rapport hebdomadaire de l’activité du service d’urgences médicales SOS Médecins. Le graphique ci-dessous montre que nous avons commencé la décroissance.
  20. Quels sont les risques de la vaccination antigrippale ? Les vaccins antigrippaux traditionnels (saisonniers) contiennent de l’eau, des sels minéraux anodins et des virus grippaux tués ou fragmentés. Cette eau peut contenir des résidus du milieu de culture des virus grippaux et notamment des antibiotiques, du formaldéhyde et des protéines de poulet. Ces résidus sont présents en quantité infimes et ne posent de problème qu’en cas d’allergie. Vendus en pharmacie en seringue unidose, les vaccins saisonniers ne contiennent habituellement pas d’adjuvant métalliques ni de conservateur (squalène, aluminium, mercure), sauf le Gripguard® qui contient du squalène. Ces vaccins ne contiennent pas non plus de virus vivant. Il est difficile de connaître cette composition précise car elle ne figure pas clairement sur la notice des vaccins. Du fait d’une procédure de recueil des effets indésirables déficiente [5], les effets secondaires de ces vaccins ne sont pas parfaitement connus et sont souvent sous-estimés pour les plus bénins d’entre eux (douleurs, courbatures, fièvre). Les accidents graves sont tellement rares qu’il est impossible de les quantifier, même approximativement [6]. Voici l’information officielle française (Agence du médicament) sur les effets indésirables du vaccin saisonnier sans conservateur ni adjuvant : En pratique, la lecture d’une telle liste a un effet repoussant, mais globalement, les accidents graves avec le vaccin grippal saisonnier sont exceptionnels alors que les inconvénients bénins sont fréquents. Il est très difficile d’apprécier ce qui est réellement dû au vaccin. La réflexion sur le vaccin saisonnier est importante, car comme nous l’avons déjà vu, la seule question est de savoir si l’on va démarrer à vie une vaccination annuelle contre la grippe, et non de savoir si l’on va seulement faire le vaccin pandémique transitoire contre la nouvelle grippe A. Seule exception : les femmes enceintes et les nourrissons pour lesquels une vaccination ponctuelle est envisageable ; ces deux populations bénéficient d’un vaccin sans adjuvant au squalène. Nous n’avons aucune information sur les risques associés à l’injection annuelle du vaccin antigrippal saisonnier pendant une vie entière. Rien ne permet d’affirmer ni d’exclure que ces injections répétées soient anodines. Contracter la grippe assure une immunité bien plus forte que celle apportée par le vaccin. Il ne peut être affirmé ni exclu que cette meilleure immunité naturelle constituera un avantage en cas d’épidémie future par un virus agressif dérivé du virus A/H1N1 2009. Il y a un effet altruiste dans la vaccination : elle diminue la probabilité de transmettre le virus et participe à la réduction de l’intensité de l’épidémie. Pour une personne bien portante, il faut donc mettre en balance le risque d’une grippe tous les 15 ans (et ses éventuelles complications) avec les risques associés à un vaccin annuel, sachant que l’efficacité du vaccin est habituellement de 50% (il diminue par deux la probabilité de contracter la grippe, mais ne protège pas à 100% comme d’autres vaccins.) Il est clair qu’en terme de mortalité par exemple, le risque lié au vaccin est très nettement inférieur à celui lié à la grippe. Néanmoins, sur 15 ans cela se joue à quelques points par million. Lorsque l’on atteint des niveaux de risque aussi bas à titre individuel, il est légitime de s’interroger sur l’intérêt de la recherche du "risque zéro". Nous nous exposons quotidiennement à des risques beaucoup plus importants. La vaccination saisonnière annuelle chez le bien-portant est donc un choix personnel. Il n’y a pas de règle car il n’y a pas de conduite évidente. Chacun en fonction de son acceptation ou non d’un risque infime dans un sens ou dans l’autre fera son choix pour lui ou ses enfants. Le seul argument collectif pour l’incitation à la vaccination serait d’étaler dans la durée les cas de grippe grave afin d’éviter la surcharge des services de réanimation. Une telle justification aurait peut-être été mieux entendue par le public.
  21. La question qui vient ensuite est logiquement : "Quels sont les risques de la grippe ?" Les risques liés à la grippe sont connus. Ce qui ne l’est pas avec précision, c’est leur fréquence. ll y a tout d’abord le risque d’être cloué au lit pendant plusieurs jours avec fièvre, toux, courbatures et maux de tête. L’épuisement se poursuit par une fatigue importante pendant une semaine après la guérison. En moyenne, on fait une grippe de ce type tous les 15 ans. Certaines personnes ne "font jamais la grippe". Cela veut sans doute dire que chez elles, les symptômes sont très atténués au point qu’elles ne les remarquent pas (les études scientifiques évaluent à 30% le nombre de grippes qui ne donnent pas ou peu de symptômes [2]). D’autres sont plus sensibles et vont être atteints plus souvent. Ce chiffre d’une grippe A tous les 15 ans est une moyenne. Il y a également le risque indirect de transmettre cette maladie à des proches ou à des personnes fragiles que l’on côtoie. Il y a ensuite les complications, dont la fréquence n’est pas connue avec précision : 1) La pneumonie bactérienne est la principale complication de la grippe en terme de fréquence. Elle touche plus souvent des personnes qui ont une maladie préexistante (diabète, sida,bronchite chronique...) mais aussi celles qui oublient que le repos est indispensable pendant une grippe... Personne ne connaît le pourcentage de grippés qui contractent une pneumonie, le chiffre se situe probablement entre 1/10 et 1/100 des grippés [3]. Cette pneumonie se guérit très bien avec des antibiotiques courants mais peut emporter une personne très fragile : vieillard, insuffisant respiratoire, grand cardiaque ou autre porteur d’une maladie grave. 2) Le Syndrome de Détresse Respiratoire Aigu Sévère (SDRAS) est une complication rare, grave et particulière de la grippe. Il s’agit d’une pneumonie qui n’est pas due à une bactérie, mais au virus lui-même. Cette complication peut toucher n’importe qui, jeune, vieux, sujet en bonne santé le plus souvent. Elle est très rare, touchant probablement entre 1/100.000 et 1/1.000.000 des grippés. Elle est mortelle dans un nombre de cas compris entre 1/10 et 1/2 selon la gravité initiale, on parle alors de mortalité directe de la grippe. En cas de guérison, des séquelles pulmonaires graves peuvent persister. Le SDRAS porte parfois le nom de grippe fulminante ou de grippe maligne. 3) Les complications neurologiques : essentiellement le syndrome de Guillain Barré. Celui-ci est de gravité variable et guérit le plus souvent tout seul et sans séquelles. Les troubles vont d’un simple fourmillement passager à une rarissime paralysie définitive. Il n’est pas spécifique de la grippe et peut être déclenché par de nombreux facteurs, y compris la vaccination. La grippe peut aussi provoquer des encéphalites, rarissimes elles aussi. La fréquence des atteintes neurologiques graves (non réversibles) est tellement basse qu’elle est inconnue, probablement entre 1/100.000 et 1/1000.000 des grippés. Il est très difficile d’apprécier ce qui est réellement dû à la grippe. 4) Le décès est bien sûr une complication à part entière, quelle qu’en soit la cause. C’est une des données les moins mal connues car le décès est un élément qui est toujours déclaré, documenté, et qui peut faire l’objet d’enquêtes. Pour autant, aussi incroyable que cela puisse paraître, personne ne connaît le nombre exact de décès dus à la grippe en France. Un bilan institutionnel sur la saison 2004-2005 (rapport INVS déjà cité) apporte néanmoins des données intéressantes : nous n’avons pas le chiffre absolu de décès, mais au moins pouvons nous connaître le rapport entre les décès et les cas de grippe estimé par un réseau de surveillance fiable. Fig 1 Comparaison de la mortalité grippale et du nombre de cas de grippes lors de l’épidémie 2004-2005, permettant d’évaluer la mortalité globale à environ 1/10.000 source INVS. Attention, il ne s’agit pas de la mortalité totale mais de celle de 22 départements pilotes. Ce rapport est de l’ordre de 1/10.000 (fig 1). Il rejoint les chiffres constatés en Nouvelle-Zélande [4] pendant l’épidémie hivernale due au nouveau virus. L’analyse détaillée de ces décès en France sur un échantillon de 22 départements montre qu’il s’agit essentiellement de personnes très âgées (fig 2). Fig 2 : Age des patients décédés de la grippe lors de la surveillance de la grippe 2004-2005 sur 22 départements. Le décès des personnes jeunes grippées est plutôt dans la fourchette 1/100.000 à 1/1000.000 et est souvent associé à une maladie préexistante. Cela correspond aux constatations faites par les médecins généralistes : rares sont ceux qui ont été confrontés à un décès par grippe chez une personne jeune et en bonne santé pendant l’ensemble de leur carrière. Du fait du nombre de grippés qui développent peu ou pas de symptômes et qui ne sont pas comptabilisés, on peut estimer que le taux de décès chez les personnes bien portantes atteintes par une grippe symptomatique ou non est de l’ordre de 1/500.000. Les chiffres récents de mortalité, provenant de pays où l’épidémie est importante (USA), sont compatibles avec cette estimation. Néanmoins, les données des épidémies précédentes concernent le virus H3N2, majoritaire ces dernières années. Il devient probable au fil du temps que la mortalité chez le sujet jeune est supérieure avec le virus H1N1 ; cette caractéristique est suggérée par l’expérience actuelle des réanimateurs confrontés à un nombre inhabituel de sujets jeunes avec une atteinte respiratoire sévère. Il faut donc considérer un fourchette plus large pour la mortalité qui pourrait atteindre dans le pire des cas 1/100.000 chez l’enfant et l’adulte en bonne santé. Néanmoins, dans la mesure ou cette grippe touche peut-être dix fois plus de jeunes que les autres années (car ils ne sont pas immunisés), il est normal et attendu que les cas graves et les décès chez les jeunes soient dix fois plus nombreux. Cela ne veut pas dire que le nouveau virus H1N1 est forcément plus agressif que l’ancien H1N1. Nous avons des chiffres américains qui montrent qu’il y a 4 fois plus de décès d’enfants que les autres années. En pratique, la probabilité de mourir de la grippe ou de garder des séquelles pulmonaires ou neurologiques graves pour un enfant de plus de un an ou un adulte de moins de 65 ans et en bonne santé est sans doute comprise entre 1/100.000 et 1/500.000. Personne ne pourra être plus précis avant longtemps et il est peu probable que la réalité soit en dehors de cette fourchette. Globalement chez les personnes en bonne santé, la grippe expose à un risque fort d’incapacité transitoire et de toux pénible, un risque faible de complication réversible, et un risque infime de décès. Le risque de décès par la grippe pour un enfant ou un adulte bien portant est par exemple inférieur à celui consistant à circuler à vélo en ville, très inférieur à celui de rouler à moto. Il est d’un ordre de grandeur comparable à celui auquel vous expose un long voyage en voiture. Pour prendre une autre comparaison : vous avez moins de chance de mourir de la grippe cette année que de gagner les 6 numéros du loto en jouant une grille à 12 euros une fois par semaine. Pour les personnes présentant une maladie ou un état (grossesse, premiers mois du nourrisson) favorisant les complications, seule une consultation personnalisée permet d’estimer un éventuel sur-risque avec sécurité. Néanmoins l’excès de risque est souvent surestimé par le public. Par exemple, la femme enceinte présente un excès de risque de décès qui ne dépasse par un facteur 5 d’après les études disponibles. Une femme enceinte en bonne santé qui contracte la grippe a donc environ 49.999 chances sur 50.000 de ne pas mourir. Il est dommage qu’en déconnectant la vaccination du médecin de famille ou du pédiatre, la campagne vaccinale ait rendu plus difficile le contact et le dialogue pour les patients à risque. En dehors de l’isolement total, le seul moyen de se protéger partiellement mais durablement de la grippe avec une efficacité prouvée scientifiquement est la vaccination. D’autres méthodes existent mais les preuves de leur efficacité sont mal établies. Cela ne veut pas dire qu’elles ne sont pas efficaces mais que cette efficacité n’est pas démontrée par les méthodes scientifiques couramment admises.
  22. Trop tard pour intégrer ce virus dans le vaccin saisonnier En avril 2009, il était malheureusement trop tard pour intégrer ce nouveau virus dans le vaccin saisonnier dont la production était déjà lancée. Certains gouvernements, français notamment, ont alors décidé dès le début de l’été d’appliquer à ce nouveau virus A/H1N1 la procédure d’urgence créée pour le "méchantissime" A/H5N1 aviaire. Malgré les nouvelles rassurantes de l’hémisphère sud, il était semble-t-il trop tard en août pour reculer. La campagne de vaccination massive par le vaccin dit "pandémique", c’est à dire contenant le nouveau virus H1N1 et "dopé" au squalène a été mise en place avec les remous que l’on sait. Nous allons maintenant aborder un chose très importante et peu connue : l’alternative n’est pas de vous vacciner ou non cette année contre la nouvelle grippe A/H1N1, mais de savoir si vous voulez vous vacciner contre la grippe en général. En effet, la nouvelle grippe A/H1N1 ne diffère pas significativement par sa gravité de sa "mère" l’ancienne grippe A/H1N1 qui circule en Europe depuis 1918, et qui est intégrée dans les vaccins saisonniers. La seule différence est que les adultes jeunes sont dans leur grande majorité dépourvus d’anticorps contre cette nouvelle grippe A, car elle n’a pas beaucoup circulé récemment. On croit souvent qu’il suffit de se vacciner contre cette nouvelle grippe A pour être tranquille pour longtemps. Il n’en est rien. Comme tous les virus grippaux, comme l’ancien A/H1N1, celui de la nouvelle grippe A/H1N1 va muter (on dit "glisser") progressivement et les personnes vaccinées souhaitant rester protégées contre la grippe A/H1N1 devront mettre à jour cette vaccination tous les ans jusqu’à la fin de leurs jours. Une vaccination ponctuelle en 2009 ne ferait que reculer leur contagion de quelques années. Lorsque le nouveau virus H1N1 mutera, ce qui est normal et a déjà commencé, ses "descendants" pourront être plus dangereux, ou au contraire plus bénins que leur "père". En pratique, ces mutations limitées et progressives changent rarement la dangerosité du virus initial de manière significative, contrairement aux mutations importantes et brutales qui caractérisent les grandes pandémies. Nous n’avons, au 2 décembre, aucune preuve de la naissance d’un mutant plus virulent qui changerait la réflexion sur la vaccination. Le principal impact de ces mutations minimes concerne la sensibilité au vaccin ou aux antiviraux qu’elles ont tendance à diminuer. Dès l’année prochaine, le nouveau virus H1N1 mexicain sera intégré dans le vaccin saisonnier comme l’est déjà son parent H1N1 espagnol et son cousin H3N2 asiatique. Une personne souhaitant se protéger de la grippe A se vaccinera obligatoirement tous les ans. Il y aura donc un vaccin "2 en 1" (ou plutôt 4 en 1 : ancien A/H1N1, nouveau A/H1N1, A/H3N2, B). Hors quelques cas, le choix est "tous les ans", ou "jamais" Le choix est donc le suivant, il n’y en pas d’autre : Je me vaccine cette année puis tous les ans contre la grippe car je ne veux pas prendre de risque vis-à-vis de cette maladie et j’accepte les risques des vaccins. Je suis prêt à prendre le risque d’attraper la grippe (tous les 15 ans en moyenne) avec les risques qui vont avec et je ne me vaccine jamais contre cette maladie. À ce choix personnel peut s’ajouter le souhait altruiste de ne pas contaminer les autres et de participer à l’étalement de l’épidémie dans le temps (en l’absence de vaccination massive et annuelle de la population, ils seront de toute façon contaminés un jour ou l’autre). Les arguments personnels et altruistes en faveur du vaccin doivent être tempérés par la faible efficacité du vaccin : . le vaccin diminue la probabilité de la contagion mais ne l’annule pas. Le vaccin ne permet pas d’annuler les risques liés à la grippe, mais de les diminuer. Le fait que la question soit souvent mal posée explique pourquoi il y a tant de divergences dans les avis et recommandations. Le problème n’est pas lié à cette nouvelle vaccination (en dehors des questionnements sur ses excipients que nous aborderons plus loin) mais au principe même de la vaccination régulière contre la grippe. Il n’y a bien sûr aucun danger spécifique à se vacciner cette année et à ne pas renouveler le vaccin ultérieurement. C’est simplement illogique puisque la grippe A/H1N1 n’a aucune raison d’être moins dangereuse dans trois ou cinq ans que cette année.
  23. Un bref historique pour bien comprendre le contexte Le virus de la grippe n’est pas un virus stable, comme celui de la rougeole ou des oreillons. Il change (mute) légèrement tous les ans, c’est pourquoi les personnes souhaitant se vacciner contre la grippe doivent renouveler l’injection annuellement. Ce n’est pas un rappel, mais une revaccination : la composition du vaccin change tous les ans en fonction des mutations des virus. C’est aussi pourquoi nous pouvons avoir la grippe plusieurs fois dans notre vie : après une grippe, nous ne sommes protégés que pendant une durée limitée, tant que nos anticorps parviennent à neutraliser le virus qui n’a pas encore trop changé. En moyenne, une grippe génére des anticorps efficaces pendant une quinzaine d’années. Une épidémie comme celle que nous vivons en 2009 apparaît quand la mutation d’un virus de la grippe est soudaine et importante. Nous ne sommes plus protégés par les anticorps que nous avons fabriqués lors d’une infection ancienne. Une grande partie de la population va contracter cette nouvelle grippe, généralement l’année de son apparition, parfois l’année suivante, parfois de façon inapparente. Cela donne pendant un ou deux ans une épidémie hivernale spectaculaire. La contamination est favorisée par l’inhalation d’air froid après contact avec le virus. C’est pour cela que les épidémies surviennent surtout l’hiver. Le vaccin contre la grippe saisonnière est préparé près d’un an à l’avance en mélangeant les souches de virus en circulation. L’OMS et les industriels espèrent "viser juste" et obtenir un vaccin efficace pour l’hiver suivant. Ce n’est pas toujours le cas, la prévision étant un art difficile. Mais dans l’ensemble, l’efficacité du vaccin contre la grippe saisonnière est modeste : entre 25 et 60% selon les sources. Dans un rapport récent, elle est en France d’environ 60% chez les jeunes et de 40% chez les personnes âgées [1]. C’est à dire que la vaccination diminue environ par deux le risque de contracter la grippe. Les virus de la grippe A, utilisés pour fabriquer le vaccin saisonnier, proviennent de la souche H1N1 dérivée de la grippe espagnole de 1918 et de la souche H3N2 dérivée de la grippe de Hong Kong de 1968 ; le vaccin contient également une souche de grippe B, moins virulente, que nous laisserons de côté. Le virus A/H1N1 n’est donc pas un nouveau-venu dans le monde de la grippe car il dérive d’une souche ancienne déjà présente depuis plus de 30 ans dans le vaccin saisonnier. En 2004, un nouveau virus A est apparu : le virus H5N1 d’origine aviaire (oiseau). Il avait deux caractéristiques : une dangerosité extrême avec plus de 30% de mortalité (contre 0,01% pour la grippe A saisonnière comme nous allons le voir) et heureusement une très faible contagiosité pour l’homme. Par sécurité et à juste titre, une procédure grippe aviaire a été mise en place en 2005 dans de nombreux pays : stockage massif de masques, de gants, de médicaments antiviraux plan de production accéléré pour la fabrication de vaccins en cas de pandémie : démarches d’enregistrement raccourcies et surtout, ajout d’un adjuvant, le squalène. Ce produit huileux renforce la stimulation immunitaire et permet de produire beaucoup plus de doses de vaccin dans un temps réduit. Encore une fois, on agitait le spectre d’une grippe mortelle à 30% et ces compromis paraissaient acceptables pour gagner quelques semaines correspondant à des centaines de milliers de vies sauvées. Une grippe aviaire tuant un malade sur trois aurait été une catastrophe mondiale absolue autorisant des procédures d’exception. En mars 2009, une épidémie de grippe A est apparue au Mexique, due à une mutation importante du virus A/H1N1. Mutation importante donc faible immunité générale de la population et épidémie massive. Ce virus a touché surtout les jeunes, car les personnes plus âgées avaient déjà contracté d’autres grippes de la famille H1N1. Malgré la mutation importante ayant créé le nouveau virus, ces personnes de plus de 65 ans étaient immunisées partiellement contre le nouveau virus H1N1 du fait de sa parenté avec les anciens H1N1. Les épidémies de grippe récentes étaient surtout causées par un autre virus A : le virus H3N2. Après un moment de panique, il est apparu au début de l’été que ce virus était certes très contagieux, mais finalement peu agressif. Pas plus que le virus H1N1 habituel. Ce qui était inhabituel en revanche, mais logique, c’était le nombre de personnes, jeunes notamment, touchées par la grippe.
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