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Tout ce qui a été posté par AZstyle

  1. AZstyle

    MArketiva

    moi je veux les deux j'attends , merci d'avance a vous tous
  2. au lieu de nous faire dans notre propre pays des endroit touristique pour nous (pour commencer), le Mr s'inquiète pour nous trouver un pays pour nous accueillir en vacances, que c'est aimable de sa part, vraiment ! c'est touchant. il faut aussi lui dire que la majorité de sa population (honnête) n'a pas les moyens de partir en vacances.
  3. 1-ne croyez vous pas que ces état jouent les surpris aussi ? ou jamais la France ou autres n'ont été au pieds des USA ? ne vous inquiétez pas on suis l'actu et pas celle des media de masse, celle alternative aussi. 2-Vous pensez vraiment qu'une telle "révolution" puisse exploser et surtout réussir avec la seul volonté de "démocratie" des peuples ? ça c'est la version qu'on aux autres peuples, du rêve. une peur de la dictature durant des années pour pas dire des décennies, s'estompe en quelque jours comme par magie ? les peuples se réveillent oui, mais ils se font surtout réveiller, et endormir selon la nécessité. Citations : «Agitez le peuple avant de s'en servir» Charles-Maurice de Talleyrand «Le meilleur moyen de renverser un gouvernement, c'est d'en faire partie.» Charles-Maurice de Talleyrand je comprends que l'envie de soulèvement des peuples et que le sentiment de révolte puisse pousser les gens, mais si ya jamais une étincelle de la part de gens puissants (interne ou externe peu importe) et que ces mêmes gens veillent à la non utilisation de l'extincteur sur le petit foyer de départ du feu, ça ne marchera jamais il faut veiller à l'embrasement puis laisser le peuple finir le travail et à la fin reprendre le contrôle en leur donnant un sentiments de satisfactions au début certes. Deux exemples : Tunisie, Égypte Libye : étincelle spontanée sponsorisée + pas d'extincteur = changement. mais est-il bénéfique pour le peuple lui même ou pour les sponsors avant tout ? Algérie Maroc : étincelle Spontanée non sponsorisée + Extincteur = Stagnation. maléfique pour le peuple lui même ou pour les anciens dirigeants et leurs alliés? ça c'est les plans dans la théorie dans la réalité ça marche pas toujours comme ça. Selon la conscience du peuple, il se fera voler sa révolution ou non, oui la Tunisie et l'Egypte se battent encore mais le type course change ce n'est plus un sprint pour virer le président le plus vite possible, c'est devenu de l'endurance, le peuple à il le courage de manifester des mois et des mois ?? de se faire toujours médiatisé et supporté des mois et des mois ??? justement a gangrène du gouvernement mal amputé, compte sur l'essoufflement pour reprendre son contrôle total. je souhaite a ces deux peuples beaucoup de courage car là le combat le plus rude commence. c'est combat dans l'ombre. les médias aiment la violence et le choque c'est ce qui est vendeur. des manifestations pacifique a longueur de mois finiront par lasser et ne plus être supportés, et seront seul a prendre leurs destin en mains. je leur souhaite de tout cœur un bon courage.
  4. contre contre analyse : 1-qui les reproche ? les journaux ^^^^ ou français ? les services secret français ou europeens ? ne croyez vous pas que ces services/journeau peuvent jouer le Mr surpris pour donner plus de crédibilité à la "spontanéité" des ces "révolutions" ? 2-pour les monarchies c'est juste un leurre, un dérapage contrôlé et un simple rappel à ces Royaumes qu'il sont eux aussi "jetable" si besoin est. Rien de plus tout rentrera dans l'ordre dans quelques jours.
  5. on te rase et hop plus de barbe, 2 min avec tondeuse et c réglé l'excuse saute, si c'était vrai tu penses pas que nous serions tous devenu barbu
  6. oui obligatoire, sauf dans des cas si tu as la chance on ferme les yeux.
  7. si tu as des preuves claires exactes et surtout fiable ( pas le chourik et nahar) du 22.02.2011 je suis preneur. jusqu'a preuve de ça je ne croirai pas en des promesses pleines d'amalgames. Merci bien
  8. on appel ça un jeune ? et de plus si on attend 30 ans pour débuter une carrière professionnelle "en règle" car on a finalement la fameuse carte 5 ou 6ans ( + ou moins) après avoir fini nos études quand est-ce que on acquière l'expérience nécessaire et le fond nécessaire pour avancer de la vie à 45-50 ans ? ils attendent qu'on applaudissent ça ? Pour les autres, la fameuse rumeur 1987 il faut être diplômé avant 2007 = diplômé à 20ans = impossible = tout les "vrais bon" diplômes Bac+3 et plus n y échapperont pas = tout les racailles non diplômés exempté du service militaire= bravo c'est exactement la même chose que l'an dernier avec les 1986 diplômés en 2006 = impossible = ......je répète pas c'est lamentable idem pour 85 > 2005 et certainement l'an prochain les 88 > 2008 ....
  9. je dirai qu'elle sera comme a l'accoutumé et elle couvrira la manifestation, pour la simple raison que c pas un millier de Qataris qui va a lui seul renverser le pouvoir, elle va le couvrir pour le mettre dans sa poche lui aussi. comme ça elle sera le lien entre le pouvoir qui la couvre et elle qui couvre le petit "peuple".
  10. pouvez-vous développer et argumenter vos propos fort intéressants ?
  11. très bien moi aussi je pense la même chose et je l'ai dis dès la première page . j'arrête d'intervenir sauf sur le titre du sujet, car ca sort en HS salutations
  12. petite mise a jour entre 2001 - 2011 : 1/10 ans de terrorisme pas de sortie après 17h00 même dans la capitale. /10 ans d'aggressions de crimes , t'es libre de sortir après 17h00 même dans la capitale au risque de te faire agresser et en bonus c'est valable a toute heure du jour et de la nuit. 2/des milliards de dettes/ des milliards de bénéfices, somme nous devenu plus riche pour autant ? au contraire la vie coté financier est plus dure 3/pas de logement pour les algériens. / y'a til maint des logements pour les Algériens ? 2 millions de logements en plus peut être? vous y croyez ? 4/le profit de cette période (terrorisme) des milliards volés...etc / les profits volés ont ils été retrouvés par le sauveur et justicier, des personnes on été jugés ?
  13. j'ai des questions pour vous si vous le permettez. n'est-ce pas la France qui leur vendait les armes ? >>>>>>>>>>>>>>> (1) et sa vous satisfait le faite qu'on se sert de la famille kadafi un dictateur et enfoiré de première durant des année et qu'on lui bloque l'entrée en Europe ? vous voulez pas pénaliser aussi leurs collaborateurs (européens entre autres) d'hier et bourreaux d'aujourd'hui ? ça vous semble logique que c'est eux qui crée le chaos en instaurant des dictatures et des pillage organisé pour leurs pays et certainement a leurs profits personnels ? et que ces même personnes font tomber des têtes bouc émissaires après s'être servis d'eux (kadafi )après et se font applaudir ? de quel droit ils font la pluie et le beau temps dans le monde ? et de quel droit il font la police (partial bien sure) mondial ? *****************************
  14. oui les algériens sont trop facile à manipuler, des sujet éternels et assuré: régionalisme, kabylie, islam, la France...ect ect
  15. Grand Moyen-Orient, Guerres ou Paix ? Plaidoyer pour une révolution arabe 24 février 2011 Article en PDF : Journaliste et militant politique en Algérie, Hocine Belalloufi a signé en 2008 un essai « prémonitoire » autour de l’actualité d’une nouvelle révolution arabe, que vient spectaculairement remettre au goût du jour les événements en cours en Tunisie, au Yémen et en Egypte. En même temps que cette impopularité croissante des régimes arabes corrompus et autoritaires, la recrudescence des agressions impérialistes dans la région du « Grand Moyen-Orient » (GMO) (guerre du Liban en 2006, l’invasion de Gaza fin 2008), le retour à une forme de domination directe (Afghanistan, Irak), la poursuite de la colonisation en Palestine ainsi que les menaces à l’encontre des régimes jugés « récalcitrants » (Iran, Syrie) remettent à l’ordre du jour la nécessité d’une résistance de tous les peuples de cette région. L’auteur pose d’emblée ce qui constituera la problématique de son ouvrage : « confrontés à l’agression américaine qui entend ramener la région à l’ère tribale, que doivent faire les peuples du GMO ?1 », et met aussitôt le lecteur en garde contre l’idée (simpliste) que l’alternative qui s’offrirait à ces peuples se limiterait à un choix entre la voie dite « moderniste » incarnée par les régimes dictatoriaux ou celle des « is^^^^^^^s » et de leur « aventurisme ethniciste ». Pour l’auteur, « ces deux voies ont beau s’opposer sur de nombreux points, elles n’offrent aucune perspective de libération réelle aux peuples de la région ». L’idée qui traversera constamment le livre est qu’une autre alternative est possible. En prenant au sérieux le projet américain de GMO – contrairement à l’attitude qui prévaut chez de nombreuses personnes en France, qui n’y voyaient que l’expression du verbiage de G.W. Bush et de son administration néoconservatrice – l’auteur estime que la résistance acharnée que provoque ce projet réactive objectivement la perspective d’une « nouvelle révolution arabe ». Guerre du Liban de l’été 2006 : leçons politiques et raisons d’une victoire Cette « 6e guerre israélo-arabe » présente un grand intérêt stratégique : le succès de la résistance libanaise a permis de jeter « les bases d’une stratégie alternative à celle des régimes arabes et des is^^^^^^^s – qui s’attaquent tous deux à leurs peuples ». Pour autant, de nombreuses questions ont surgi au sein du camp « démocratique » et anti-impérialiste dans le monde arabe et au-delà (Europe, Etats-Unis) au sujet de la résistance libanaise et de sa principale force politique, le Hezbollah. Ce dernier est-il un « parti is^^^^^^^ » ? La résistance libanaise est-elle « is^^^^^^^ » ? Quelle attitude les forces progressistes et anti-impérialistes doivent-elles adopter face à cette résistance et face au « parti de Dieu » ? L’auteur répondra tour à tour à ces questions en s’attardant sur la troisième, qui présente pour lui un enjeu stratégique majeur. S’il qualifie le Hezbollah de parti islamo-nationaliste, la résistance libanaise n’en devient pas pour autant is^^^^^^^ car « le caractère politique de la résistance libanaise découle (…) de l’objet même de son combat et non de la nature de sa direction ou de sa composante sociale majoritaire ». En s’opposant à l’invasion et aux incessantes agressions israéliennes, ainsi qu’aux projets des puissances impérialistes (principalement américaine, française et européenne), « la résistance libanaise possède un caractère national et anti-impérialiste ». Les raisons de la victoire de la résistance libanaise – dont nombre de forces politiques arabes feraient bien de s’inspirer – sont, selon H. Belalloufi, dues a) à la justesse de l’orientation de cette résistance, b) à l’habileté politique du Hezbollah (dont le discours est resté constamment et exclusivement politique), c) à la volonté des masses libanaises, d) au côté relativement « démocratique » du régime libanais ainsi qu’à la faiblesse de celui-ci. Bien qu’entamée sur le plan militaire contre Israël, la bataille sur le plan interne se fera sur le terrain politique, opposant le camp pro-impérialiste du bloc du 14 Mars à celui de l’opposition (dont le Hezbollah est l’un des éléments majeurs). La capacité de cette opposition « à être candidate au pouvoir sur un programme national, démocratique et social sera déterminante pour l’avenir du pays du Cèdre et de son peuple ». Contre les éradicateurs précoces de tous bords L’auteur revient au passage sur le « prisme algérien » adopté par de nombreux « progressistes » – spécialement en France – qui consiste à assimiler le FIS au Hezbollah et à ainsi qualifier la résistance libanaise de confessionnelle. Les conséquences d’une telle assimilation sont désastreuses, car « en refusant de prendre parti pour la résistance libanaise sous prétexte qu’elle serait is^^^^^^^, [certaines anti-is^^^^^^^s, démocrates ou non] renvoient dos à dos le colonisateur et le colonisé, le fort et le faible. Ils aident ainsi indirectement l’agresseur en privant l’agressé de leur soutien ». La même assimilation est opérée entre le FIS et la résistance « islamique » palestinienne du Hamas et du Djihad islamique, deux organisations qui sont des « composantes du mouvement de libération nationale », contrairement au FIS qui est un « parti fasciste », qui n’a pas hésité à retourner ses armes contre son propre peuple. S’il nous semble pertinent de rappeler les différences profondes de nature entre les organisations précitées et le FIS, qualifier ce dernier de « parti fasciste » nous semble problématique, dans la mesure même où le fascisme renvoie précisément à une forme de gouvernement qui cherche à résoudre par la force et la violence une crise profonde et structurelle d’une économie capitaliste avancée. Or, tel n’était assurément pas le cas de l’Algérie de la fin des années 80 et du début des années 90. La question de l’union étant centrale pour les forces progressistes, il convient de mener la réflexion en évitant les visions unilatérales consistant à « refuser l’unité d’action avec les forces is^^^^^^^s libanaises ou palestiniennes qui combattent réellement Israël et l’impérialisme sous prétexte qu’ailleurs, ou en d’autres circonstances politiques, l’islamisme représente l’ennemi principal du peuple », ou à « ignorer le caractère d’ennemi de l’islamisme » sous prétexte que l’ennemi principal est Israël ou l’impérialisme. L’auteur estime donc nécessaire de combattre idéologiquement et politiquement – de façon certes secondaire, mais permanente – les idées fausses et dangereuses des « partis is^^^^^^^s », et de s’organiser de façon indépendante, voire de se défendre lorsque l’on est attaqué par eux. Sur ce point précis, l’utilisation un peu trop vague par H. Belalloufi du terme d’« islamisme », participe elle-même à cette entreprise – qu’il dénonce pourtant – de confusion des esprits en cours en Europe et aux Etats-Unis, où le terme est uniformément utilisé pour désigner des formations politiques n’ayant que très peu à voir les unes avec les autres. Plus encore, tout ce qui a trait de près ou de loin à l’Islam finit par être qualifié d’« is^^^^^^^ », terme dont la connotation est immédiatement péjorative en France, par exemple, étant donné le surinvestissement idéologique dont fait l’objet cette religion. Crise de la domination impérialiste du GMO ? Comme nous l’avons déjà souligné, l’auteur prend au sérieux le projet américain de remodelage du GMO, qui sous couvert de lutte contre le « terrorisme », entend imposer une pax americana en écrasant les régimes jugés récalcitrants ainsi que les mouvements politiques opposés à Washington et à son allié israélien. Citant la fameuse phrase de Lénine pour qui l’impérialisme est bien le temps des guerres et des révolutions, H. Belalloufi place ce concept d’impérialisme au cœur de son analyse politique de la région ; avec les Etats-Unis à sa tête, l’Union Européenne, Israël et la quasi-totalité des régimes arabes, le camp impérialiste, en dépit des contradictions qui le traversent, considère le régime iranien comme son principal ennemi. Bien qu’il n’existe pas à ce jour d’alternative crédible à leur domination, les composantes de ce camp impérialiste seraient entrées en crise. Parmi d’autres facteurs, la résistance libanaise lors de la « 6e guerre israélo-arabe » aurait entrainé un affaiblissement des régimes arabes pro-impérialistes, qui « se sont ainsi démasqués aux yeux de leurs propres opinions publiques qui ont pu constater que ce qui manquait le plus à leurs dirigeants, pour résister victorieusement à l’armée israélienne et lui infliger des pertes sérieuses, ce n’étaient pas des armes ou une prétendue suprématie aérienne, mais la volonté politique, arme que l’on trouve pourtant en abondance au sein des masses arabes ». Malgré le maintien d’une posture offensive et en raison même de celle-ci, les bases mêmes de la domination impérialiste dans la région – et celle des régimes arabes en premier lieu – se trouvent sapées, élargissant ainsi le spectre des résistances. Luttes de libération nationale et luttes démocratiques et sociales Les trois fondements de la nouvelle révolution arabe sont constitués par 1) l’alliance existante entre le sionisme et l’impérialisme, qui fait d’Israël le premier et principal pilier de la domination impérialiste dans la région, 2) le retour à une forme de domination militaire directe, comme le montrent les occupations de l’Afghanistan et de l’Irak, et enfin par 3) le triomphe des régimes réactionnaires arabes. A propos de ces derniers, l’auteur relève à juste titre que leur caractère autoritaire présente l’avantage de conférer « spontanément aux luttes sociales une dimension politique, ce qui constitue un puissant facteur de conscientisation des masses ». En effet, toute revendication sociale, même minimale (par exemple contre la "vie chère") se transforme en revendications contre le manque de libertés (d'expression, d'association, syndicale etc.) et par conséquent en critique du régime en place et de ceux qui en sont à la tête. Les différentes formes de domination impérialiste (directe ou via des bourgeoisies compradores locales), ainsi que les menaces qui pèsent sur certains régimes impliquent une diversité des formes de résistance des peuples de la région. Luttes de libération nationale et luttes démocratiques et sociales participent donc toutes deux à la résistance à la domination impérialiste dans la région. Revenant sur la situation particulière des trois Etats dits « voyous » - Soudan, Syrie et Iran – H. Belalloufi relève que ce dernier est « celui qui s’oppose le plus systématiquement à la politique des Etats-Unis et de l’Union européenne dans la région », faisant de Téhéran le « verrou politique et militaire ultime que les impérialistes voudraient voir sauter afin d’asseoir définitivement leur domination sur la région ». A l’instar de ce qui a été dit précédemment au sujet du Hezbollah, l’auteur n’ignore pas les questions que ne manque pas de soulever – notamment en France – la qualification du régime iranien de réactionnaire et d’anti-impérialiste. A l’appui des travaux de Lénine et Trotsky, H. Belalloufi rappelle qu’anticapitalisme et anti-impérialisme sont loin d’être synonymes et « des forces petite-bourgeoises, voire bourgeoises peuvent, dans certaines conjonctures historiques, s’opposer à l’impérialisme tout en défendant le capitalisme ou, plus exactement, pour mieux le défendre dans leur pays ». Le débat en cours sur l’attitude à adopter face au régime iranien doit donc éviter le double écueil de ne prendre en considération que le côté réactionnaire de ce régime et d’oublier par là même son opposition à l’impérialisme, à Israël et aux Etats arabes pro-impérialistes, ou à l’inverse d’occulter totalement le caractère antipopulaire du régime iranien, pour ne souligner que son opposition à l’ennemi principal qu’est l’impérialisme. Dialectiques de la nouvelle révolution arabe L’ancienne stratégie de la révolution arabe, élaborée par l’aile gauche de la résistance palestinienne, privilégiait l’option d’une guerre populaire de longue durée contre l’Etat ^^^^^^^^, afin de tirer avantage du nombre d’habitants et de la profondeur géographique du monde arabe. Une telle stratégie eut pour conséquence de menacer « directement les régimes arabes pro-impérialistes (Jordanie, Liban…), mais aussi les régimes progressistes (Egypte, Syrie…) qui préféraient passer un compromis avec Israël et l’impérialisme plutôt que d’assumer jusqu’à ses ultimes conséquences un affrontement avec eux ». En cherchant à faire coïncider l’agenda de la révolution arabe avec son propre calendrier, et en privilégiant excessivement le combat armé au détriment du combat politique et social, la stratégie adoptée par la révolution palestinienne conduisit à un échec. Pour autant, l’auteur concède que « dans les conditions où elle se trouvait objectivement placée, la résistance palestinienne pouvait difficilement adopter une autre stratégie que celle de la guerre populaire prolongée par laquelle elle concrétisait l’interaction subjective de la révolution palestinienne et de la révolution arabe, dont le fondement objectif reposait sur l’alliance de l’impérialisme, du sionisme et de la réaction arabe ». Mais alors qu’elle semblait durablement bloquée, la poursuite de la colonisation de la Palestine, le triomphe des bourgeoisies réactionnaires arabes et le retour à une domination directe de l’impérialisme vont créer les conditions d’une renaissance de la révolution arabe. Il s’agit dès lors de prendre la mesure des échecs passés et du nouveau contexte historique. Centralité de la révolution palestinienne Elle est induite par les relations mêmes existant entre l’impérialisme et le sionisme : « toute la politique régionale des grandes puissances mondiales, à commencer par celle des Etats-Unis, repose sur le primat absolu de la sécurité d’Israël et le caractère indiscutable de la domination de cet Etat colonial, raciste et expansionniste ». L’Afghanistan et l’Irak sont certes occupés à l’heure actuelle, mais cette occupation revêt un caractère provisoire et n’est pas conçue pour le long terme, contrairement à ce qui se produit en Palestine. S’agissant de la question de savoir sur quelle proportion du territoire de la Palestine mandataire devait porter la libération, l’auteur estime que ce sont « Israël et son parrain américain qui rendent possible, à long terme, la libération de toute la Palestine ». Parmi les principaux facteurs qui tendent vers une telle perspective, se trouvent l’incapacité de la « démocratie israélienne » à intégrer en son sein les citoyens « Arabes israéliens », le refus obstiné d’Israël de voir érigé un Etat palestinien réellement indépendant et de restituer les terres conquises au détriment de la Syrie et du Liban, ainsi que le soutien inconditionnel apporté à Israël par les « grandes puissances » et le retour de celles-ci à une politique de domination directe ou de menaces d’intervention militaire. A ne vouloir rien céder, l’auteur estime qu’Israël court le risque de tout perdre. N’ignorant ni l’extrême déséquilibre des forces en présence, ni le reflux d’une conscience anti-impérialiste dans le monde arabe et ailleurs, H. Belalloufi reproche aux défaitistes arabes de mettre constamment en avant le caractère irréversible de la colonisation de la Palestine. Il estime à juste titre que toute l’expérience historique milite contre un tel défaitisme car « la colonisation ne devient irréversible que si et seulement l’un des deux aspects de la contradiction colonisateur-colonisé est éliminé ». Caractère inégal et combiné de la nouvelle révolution arabe Comme l’ancienne, la nouvelle révolution arabe a pour principal ennemi le système de domination impérialiste. Mais les peuples du GMO se trouvent également confrontés à des « ennemis secondaires » presque aussi redoutables : les régimes et forces politiques menacés par l’impérialisme, qui tout en lui résistant, oppriment parallèlement leurs peuples. Face à eux, « il convient d’éviter soigneusement toute approche unilatérale qui ne prendrait pas en considération le caractère contradictoire de ces régimes » et d’adopter en conséquence une politique dialectique. La nouvelle révolution arabe possède donc un caractère national et anti-impérialiste, qui fait que « son programme politique – programme de mobilisation et non projet de société – ne vise pas la destruction du capitalisme, l’abolition de l’exploitation et de la propriété privée des moyens de production ». Mettre uniquement en avant les revendications du socialisme et du pouvoir ouvrier constitue donc un déni de la réalité, celle de l’oppression impérialiste. H. Belalloufi invite néanmoins à rompre avec le nationalisme arabe qui renverrait à l’image d’une « nation arabe » mythique ou aurait régné l’unité et la prospérité avant que le colonialisme n’advienne. Ce dernier, en étant le « vecteur d’un capitalisme qui bouleversa les sociétés arabes et engendra des résistances sociales et politiques en leur sein, créa les conditions matérielles de l’émergence d’Etas-nations modernes et renforça la formation de consciences nationales différenciées n’ayant rien d’artificiel ». L’auteur en conclut donc que « confrontés au même système de domination impérialiste, les peuples de la région n’ont pas besoin d’une perspective d’unification nationale dans le cadre d’un seul et même Etat pour constater que leurs luttes sont interdépendantes ». Malgré cette interdépendance, le caractère inégal et combiné de la domination impérialiste « exclut d’emblée, au stade actuel de la confrontation, tout type de stratégie globale et uniforme du genre de la guerre populaire prolongée ». Parallèlement, « les Palestiniens n’ont pas à attendre de changements préalables dans l’ensemble du monde arabe pour déterminer le contenu, les formes et les rythmes de leur combat ». Cinquante ans après le mouvement de décolonisation, le GMO est aujourd’hui mûre pour une nouvelle tentative de libération ! Source : www.contretemps.eu
  16. [Vidéo] Entretien avec Michel Collon : "L’Algérie sera punie si elle n’ouvre pas ses richesses aux multinationales" http://www.youtube.com/watch?v=EVldAmqSAtQ&feature=player_embedded#at=202 http://www.youtube.com/watch?v=f1GchmQSjQg&feature=player_embedded Michel Collon est journaliste et écrivain belge. Analyste des médias, il anime avec le collectif Investig’Action le site d’information alternative michelcollon.info. Il a notamment analysé les stratégies de guerre et de désinformation : Attention, médias !, Bush le cyclone et Les 7 péchés d’Hugo Chavez.
  17. Maghreb, la patte mondialiste se confirme 22 février 2011 18:30 Par Cain Marchenoir Qu’on se comprenne bien : loin de nous l’idée de soutenir des dictateurs ayant traité leur population comme des moins que rien. On ne vous cache d’ailleurs pas que c’est avec un certain plaisir que nous verrons Kadhafi fuir la queue entre les jambes (pour autant que cela arrive). Néanmoins, si la finalité de ces révolutions consiste à mettre au pouvoir des pantins du mondialisme, nous ne pensons pas que les populations locales y gagneront au change. C’est plutôt le contraire d’ailleurs. Partout où les mondialistes ont agi de la sorte, les populations dégustent au final. De plus, il nous semble important de faire émerger la vérité, de ne pas laisser nos médias continuer à raconter n’importe quoi. La question du Maghreb est bien plus complexe que ce qu’on nous présente : derrière ces révolutions spontanées et démocratiques, ça sent la merde mondialiste à plein nez. En Egypte, la publication d’un document classé top secret envoyé de l’ambassade US sur place à Washington confirme le soutien des États-Unis ont soutenu aux émeutiers. Comme par hasard, aucun de nos médias si respectueux des codes de déontologie journalistiques et adeptes d’un journalisme d’investigation et doté d’un esprit critique si développé, n’en a parlé. Après tout, une lutte pour la liberté et la démocratie c’est quand même plus porteur dans l’opinion publique que l’aveu d’une nouvelle crapulerie meurtrière des mondialistes. Le document relève en outre que les Égyptiens vont devoir se doter d’une démocratie parlementaire et que par conséquent il faut revisiter la constitution du pays. On omet tout autant de nous dire qu’il se murmure de façon de plus en plus insistante sur le oueb que la clique à Soros se trouve à l’origine des organisations travaillant à fournir des propositions pour cette nouvelle constitution. Pour ce qu’il en est de la Tunisie également, rien n’est dû au hasard. Ni d’ailleurs aux simples aspirations légitimes de démocratie qu’ont les contestataires. Là aussi, on retrouve très clairement la patte de Soros et consorts. Le mécanisme semble avoir été le suivant : dans un premier temps, le WikiLeaks de Julian Assange aurait jeté de l’huile sur le feu par des révélations concernant le train de vie innommable de la cour à Ben Ali. Certes jusqu’ici, tout ceci peut paraître normal, le peuple a le droit de savoir, mais il n’empêche qu’on commence de plus en plus à douter des intentions véritables de la bande à Assange. Ce d’autant plus qu’il semblerait que WikiLeaks compte dans ses principaux soutiens les tristement célèbres Rothschild et l’inévitable George Soros. En parallèle avec cette salve qui peut paraître anodine, les principaux spéculateurs de Wall Street se sont acharnés à rendre les prix des denrées alimentaires exorbitants. Est-il nécessaire de rappeler que Soros est lui-même un de ces principaux spéculateurs? Inutile également de vous dire que lorsque vous n’avez plus à bouffer et qu’on vous met sous le nez que vos dirigeants s’empiffrent dans de luxueux palais, un léger sentiment de contestation s’installe. Une fois cela accompli, il ne restait plus qu’à la clique mondialiste de faire comme ils ont fait partout où des révolutions colorées ont eu lieu (voir également ce très intéressant documentaire), en encourageant financièrement, moralement et logistiquement les révolutionnaires à passer à l’acte. Pour être plus sûrs encore de la réussite du plan, les Etats-Unis auraient en outre également contacté l’armée tunisienne pour lui donner feu vert en vue de renverser le régime. Dans le cas de la Libye, si on a encore aucune certitude, il semble que le déroulement des opérations suive à merveille celui des deux pays que nous venons de citer. Il est donc peu probable que l’enflure Soros et ses accolytes n’aient pas là aussi contribué activement à déchainer les passions populaires. D’ailleurs, le fils du baiseur de chameaux Saif-Al-Islam a déjà montré du doigt une intervention étrangère comme étant responsable de la boucherie qui se déroule actuellement dans le pays. L’ambitieuse crapule milliardaire n’a cependant pas concentré son activisme uniquement sur la région du Maghreb ces temps-ci: Soros est en effet très actif dans la tentative de déstabilisation de la Côte d’Ivoire en soutenant intensément le musulman Ouattara contre le chrétien Gbagbo. La liste peut vraisemblablement encore être allongée (Yémen), nous verrons cela dans les futurs développements qui pourraient se passer (en Algérie ou au Maroc notamment), mais on peut d’or et déjà constater que : -Ce qui se passe actuellement au Maghreb n’a rien de spontané et que nous sommes totalement fous lorsque nous nous réjouissons du fait qu’un tyran puisse tomber : demain, quelqu’un de pire peut tout à fait prendre les commandes. -Des régimes mis en place par les États-Unis n’ont aujourd’hui plus leur faveur pour une raison ou pour une autre. Ce qui nous fait dire soit qu’il existe plusieurs forces divergentes et mondialisantes dans les coulisses américaines, soit que ce n’est pas parce que quelqu’un satisfait aujourd’hui aux exigences de ces vandales qu’il sera toujours demain en état de grâce. Notez bien que les deux options peuvent tout à fait s’additionner. -Ces forces mondialistes sont prêtes à passer n’importe quel pacte avec le diable : alors que l’Islam semble être un rempart contre l’avènement du petit gris que les mondialistes recherchent de toutes leurs forces, ils sont malgré tout prêts à faire des alliances de circonstances avec celui-ci. -L’agenda mondialiste semble montrer un certain empressement. On peut maintenant comprendre pourquoi sous nos latitudes également le conseil fédéral et autres carpettes semblent aussi pressé de nous faire entrer par la force dans l’Union européenne. -Notre conseil fédéral suit à la lettre les injonctions des crapules mondialisantes. Comment expliquer sinon le subit gel des avoirs de ces dictateurs qu’on a laissé tranquille durant de nombreuses années? Mais à vrai dire, ça, vous le saviez déjà… source
  18. non au contraire il vont prendre en otage les bi nationaux et leur dire que même leur pays d'origine n'en veut plus, pourquoi nous devrions les garder ? ce sera un atout de plus dans leur politique anti immigration. mais ces décision ne sont pas faites pour le peuple, c'est juste pour les gens du gouvernement, et pour ça je suis d'accord.
  19. oui il a été officiellement levé, mais je vous répète que c'est juste le titre qui saute le contenu non.
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