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Les signaux corporels du mensonge


mouradski

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Les signaux corporels du mensonge

 

Le plus important, lorsqu’on cherche à détecter le mensonge, c’est de savoir reconnaître les signaux corporels caractéristiques de la tromperie.

Il faut savoir que mentir n’est pas un acte anodin. En général, proférer un mensonge provoque un certain malaise, voire du remord, et s’accompagne par conséquent de signaux corporels caractéristiques plus ou moins prononcés selon l’importance du mensonge, et l’entraînement du menteur. Pas besoin d’être un détecteur de mensonge pour reconnaitre ceux qui “ne savent pas mentir”.

S’il est facile de contrôler ses paroles, par exemple en répétant son texte à l’avance, il est plus complexe de maîtriser son langage corporel. Par conséquent, les signaux de tromperie sont à rechercher dans le langage du corps, sur le visage, dans les mouvements des mains et des pieds.

Voici un panel de ces signaux. Attention toutefois, il faut considérer ces éléments comme un ensemble, et non pas individuellement. Chaque élément en soi ne signifie pas qu’il y a mensonge. En revanche, si vous parvenez à détecter plusieurs de ces signaux chez votre interlocuteur, il y a de bonnes chances pour qu’il soit en train de vous raconter un bobard.

 

  • Autocontact de la main au visage : Lorsque nous discutons avec quelqu’un, il nous arrive de nous toucher le visage. Mais lorsque nous mentons, cette tendance augmente de façon spectaculaire. Le mouvement le plus courant est la main qui couvre la bouche, suivi de la main qui touche le nez. Avez vous déjà vu un enfant mentir ? Alors vous avez sûrement remarqué qu’il était trés mauvais menteur, et facilement repérable. Les enfants qui mentent ont souvent le réflexe de plaquer maladroitement la main sur la bouche, et c’est un geste bien trop évident pour être crédible.
    En grandissant, on apprend à être plus discret, mais le mouvement de base reste le même. La main s’élève, et gratte le coin de la bouche, ou frotte la lèvre supérieure, etc. Dans son livre La clé des gestes, Desmond Morris avance l’explication que le cerveau, qui éprouve de la gêne, donne l’ordre à la main de couvrir la bouche pour empêcher les paroles mensongères de sortir, et c’est pourquoi le mouvement est amorcé pour “museler” le menteur. Cela dit, ce mouvement n’empêche pas le mensonge d’être proféré, mais le geste est fait.
    Un autre grand classique est la main qui touche le nez. Souvent, le mouvement de la main pour toucher la bouche est amorcé, mais reste incomplet, et termine en grattement ou en frôlement du nez.
    Les autres gestes d’autocontact utilisés par les menteurs, quoique moins fréquemment, sont la main qui caresse le menton, qui passe dans les cheveux, qui frotte la joue, et qui caresse l’oreille.
    Si votre interlocuteur se gratte le menton, cela ne signifie pas forcément qu’il ment. Mais si vous observez une multiplication des autocontacts de ce type, vous savez qu’il faut faire attention.
  • Les trémoussements : Le menteur mal à l’aise affiche une tendance élevée au trémoussement et aux infimes changements de positions. Comme si son plus cher désir était de prendre la poudre d’escampette, il se dandine, passe d’une jambe à l’autre, remue sur sa chaise, bref, ne tient pas en place. Si votre interlocuteur gigote comme une anguille, soit il a une envie pressante, soit il vous cache quelque chose.
  • Les signaux du visage : Un menteur présente certaines incohérences faciales, il est victime de tics et de micro-expression. Ces mouvements trés légers sont quasiment invisibles à l’oeil nu, et il faut beaucoup d’entraînement pour arriver à les détecter. Ainsi, les muscles du visage se contractent trés légèrement, les pupilles se dilatent et se contractent, la fréquence de clignement des yeux augmente de manière significative, un rougissement apparait, etc. D’autres signaux sont plus facilement visibles. Un menteur a tendance à avaler sa salive plus souvent, et être victime de transpiration. La fréquence des sourires à également tendance à diminuer.
  • Les gestes des mains : Lorsque nous parlons normalement, nous soulignons naturellement nos propos par une gestuelle des mains. Mais lorsque nous mentons, nous avons tendance à diminuer les mouvements de nos mains le plus possible. Nous pouvons par exemple les glisser dans nos poches, nous asseoir dessus, les placer dans notre dos, les joindre et les laisser pendre, etc. Les mains peuvent également être révélatrice d’un état de tension interne, lorsqu’elles jouent avec un trousseau de clé dans un poche, ou lorsqu’elles présentent une activité fébrile.

Source : http://www.palsambleu.fr/detecter-le-mensonge/

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moi je connais wa7ad

yokhrot i3likoum wach i7ab et matemergoulouche

c'est un spécialiste khoroto, mais il n'aime pas mentir a la fin il te dis la vérité.

 

enta mlih yasser,

 

j'avais jugé que c'était pas nécessaire de mètre "Mode Déconne On" vu la taille de la déconne, c'est un objet autonome contenant toutes ces propriétés dont le bool Déconne.

 

ça ne demande pas beaucoup d'efforts neuronales pour savoir que quelqu'un déconne ou Yokhrotte, ça serait insulter l'intelligence des membres en pensant qu'ils n'ont pas compris que c'était pour rigoler, à bon entendeur.

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  • Messages

    • Je vais essayer sur mon pc et je te tiens au courant 
    • Merci @wosiris sur smartphone ça fonctionne aussi chez moi mais pas sur pc avec Firefox et Opera
    • Très mauvaise nouvelle les amis… Des chercheurs polonais viennent de péter la sécurité des eSIM et ça fait froid dans le dos puisqu’on parle de 2 milliards de puces compromises qui permettent de cloner votre carte SIM à distance. L’équipe de Security Explorations, un labo de recherche en sécurité basé en Pologne, vient en effet de publier leurs trouvailles et c’est pas joli joli puisqu’ils ont réussi à exploiter une vulnérabilité dans les puces eSIM de Kigen, un des plus gros fournisseurs du marché.   https://korben.info/esim-vulnerabilite-clonage-kigen-security-explorations/demo1.mp4   Ce qu’ils ont réussi à faire c’est à cloner complètement un profil eSIM d’Orange Pologne. Résultat, tous les appels et les SMS arrivaient sur leur téléphone pirate au lieu du téléphone légitime. Imaginez maintenant 2 secondes si ça vous arrive avec votre code de validation bancaire ou votre double authentification… Ce serait la grosse mierda, donc pensez toujours bien à passer par une app de double authentification plutôt qu’un SMS. Mais comment ils ont fait ? Alors accrochez-vous car c’est technique mais je vais essayer de vulgariser au max. Le problème vient d’une “confusion de type” dans l’implémentation Java Card d’Oracle. En gros, la machine virtuelle Java Card ne vérifie pas correctement le bytecode et ça permet d’exécuter du code malveillant. C’est un peu comme si un policier vérifiait juste que vous avez bien le permis, sans regarder si c’est vraiment la vôtre. https://korben.info/esim-vulnerabilite-clonage-kigen-security-explorations/demo2.mp4   D’ailleurs, c’est assez ironique parce qu’Oracle avait déjà été prévenu de ce type de vulnérabilité en 2019. À l’époque, ils avaient répondu que c’était juste des “préoccupations de sécurité” qui n’affectaient pas leur produit en production. Bah visiblement, si. Pour exploiter la faille, il faut d’abord un accès physique temporaire au téléphone cible. L’attaquant extrait alors une clé cryptographique qui lui permet ensuite d’installer une application Java Card malveillante. Et là, c’est open bar : extraction des profils eSIM, des clés d’authentification OPc, du champ AMF… Bref, tout ce qu’il faut pour cloner parfaitement la carte SIM. Mais le pire dans tout ça, c’est qu’une fois cette clé en poche, l’attaquant peut théoriquement faire ses manipulations à distance via le protocole SMS-PP OTA (Over-The-Air). En clair, plus besoin d’avoir le téléphone entre les mains, un simple SMS suffit. Les chercheurs ont même poussé le vice jusqu’à installer des backdoors indétectables sur les puces eSIM. Genre vraiment indétectables, même pour les opérateurs. Et cerise sur le gâteau, ils peuvent aussi “bricker” (rendre inutilisable) l’eSIM à distance si l’envie leur prend. Alors évidemment, Kigen n’est pas resté les bras croisés. Ils ont versé une récompense de 30 000 dollars aux chercheurs (ce qui est plutôt classe) et ont distribué des patches à “des millions” d’eSIM, mais bon, vu qu’on parle de 2 milliards de puces potentiellement affectées, y’a encore du boulot. La GSMA (l’association qui regroupe les opérateurs mobiles) a aussi réagi en mettant à jour les spécifications de sécurité et en fermant tous les profils de test utilisés par les chercheurs pour leurs expériences. Ce qui est vraiment inquiétant, c’est que cette vulnérabilité affecte des puces certifiées EAL4+… Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est censé être un niveau de sécurité béton, utilisé pour des trucs critiques, c’est à dire des puces Infineon SLC37 basées sur des processeurs ARM SecurCore SC300 32 bits. Du matos sérieux quoi. Et le pire, c’est que les chercheurs pensent que d’autres fabricants d’eSIM pourraient être vulnérables aux mêmes attaques. Ils se sont concentrés sur Kigen parce qu’il fallait bien commencer quelque part, mais vu que beaucoup utilisent la technologie Java Card d’Oracle… D’ailleurs, petite anecdote marrante (enfin, si on peut dire) : Kigen a évalué la vulnérabilité avec un score CVSS de 6.7 (moyen), alors que les chercheurs estiment qu’elle mérite un 9.1 (critique). C’est un peu comme dire qu’avoir une fuite de gaz dans votre maison, c’est “moyennement dangereux”. Pour les plus techniques d’entre vous, voici ce que les attaquants peuvent récupérer une fois l’eSIM compromise : Les profils eSIM complets de n’importe quel opérateur (AT&T, Vodafone, O2, Orange, China Mobile, T-Mobile…) Les clés secrètes OPc utilisées pour l’authentification réseau Le champ AMF (Authentication Management Field) Les certificats d’identité eUICC Et bien sûr, la possibilité de rediriger tous les appels et SMS Bon, avant que vous ne paniquiez complètement, quelques nuances s’imposent tout de même. D’abord, l’attaque nécessite quand même un accès physique initial au téléphone. C’est pas comme si n’importe qui pouvait cloner votre eSIM depuis son canapé (enfin, pas encore…). Ensuite, Kigen a déjà commencé à distribuer des correctifs donc si votre téléphone fait ses mises à jour régulièrement, vous devriez être protégé (en théorie) et puis normalement,la GSMA a pris des mesures pour éviter que ça se reproduise. Mais quand même, ça fait réfléchir car on nous vend l’eSIM comme LA solution d’avenir, plus sécurisée, plus pratique… et au final, ça se casse comme une vulgaire coquille de noix. D’ailleurs, si vous voulez creuser le sujet, Security Explorations a publié tous les détails techniques sur leur site. Et en attendant, qu’est-ce qu’on peut faire pour se protéger ? Bah pas grand-chose malheureusement. Garder son téléphone à jour, éviter de le prêter à des inconnus (surtout s’ils ont l’air de s’y connaître en Java Card), et croiser les doigts pour que votre opérateur ait appliqué les patches. Ah et petit conseil : si vous utilisez la double authentification par SMS pour des trucs sensibles (banque, crypto, etc.), c’est peut-être le moment de passer à une app d’authentification ou une clé physique. Parce que bon, si quelqu’un peut cloner votre SIM et recevoir vos SMS… Je vous conseille 2FAS comme app. Cette histoire nous rappelle une fois de plus que la sécurité absolue n’existe pas et que même sur les systèmes les plus certifiés, les plus vérifiés, il peut y avoir des failles et que souvent, ces failles viennent de trucs basiques qu’on a oublié de vérifier comme ici, une simple vérification de bytecode qui aurait pu éviter tout ça. En tout cas, chapeau à Security Explorations pour leur boulot c’est impressionnant ! Et n’oubliez pas, comme dit l’adade : “y’a pas de système sécurisé, il n’y a que des systèmes pas encore hackés”.   Source
    • J'essaye de faire des réclamations mais ils ne comprennent pas le problème, kifeh derto mon frr bah ils ont réglés le problème mdr
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