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Ziari enterre le projet de loi sur la criminalisation du colonialisme et évoque une révision de la constitution

 

Le président de l’APN, Abdelaziz Ziari, ne s’est pas contenté, hier, d’ouvrir le débat sur la révision constitutionnelle

dont les contours restent à préciser, il s’est permis de faire des annonces, pour le moins, déroutantes. à commencer

par sa position tranchée concernant le projet de loi criminalisant le colonialisme.

 

Contrairement au Premier ministre, qui avait quand même laissé planer le doute, histoire de sauver les apparences, Abdelaziz Ziari est, lui, catégorique : le projet de loi portant sur la criminalisation du colonialisme “n'est pas inscrit à l'ordre du jour de la session actuelle ni probablement pour la session qui suit”, liant cette décision à des considérations “diplomatiques, internationales et juridiques”. Invité de la Radio nationale, Ziari a souligné, dans ce cadre, qu'un texte juridique relatif à cette question demande “beaucoup de réflexion” et pose également un “certain nombre de problèmes qui doivent être résolus”.

Il a rappelé que l'Algérie reste “ferme sur sa position” et exige du colonisateur français de “reconnaître ses crimes commis dans ses anciennes colonies, en particulier l'Algérie”. On a l’impression que c’est le patron de l’Exécutif qui parle et non le président de l’Assemblée populaire nationale, dont une partie des députés de sa formation, le FLN, a initié le projet de loi.

Il est vrai que, depuis l’annonce de ce projet de loi et des réactions suscitées en France, notamment les dérives de Bernard Kouchner, beaucoup de choses se sont faites, souvent dans la discrétion.

La France a fini par désigner un “Monsieur Algérie” en la personne de l’ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, mais c’est surtout l’actualité chaude, faite de prise d’otages français dans le Sahel et de toute la stratégie de lutte antiterroriste dont il est question. Paris et Alger ont tout intérêt à coopérer étroitement sur ce dossier, au risque de recevoir, tous les deux, les retours de flammes. Le président de l’APN a également remis au goût du jour la révision de la Constitution. Abdelaziz Ziari a déclaré : “La Constitution a besoin d'une révision car elle était faite dans des conditions de difficultés énormes que le pays a connues”, ajoutant que le président de la République est la seule personne qui peut engager le processus de la révision. Cette sortie du troisième homme dans la hiérarchie du pouvoir algérien n’est ni fortuite ni gratuite. Le président de la chambre basse du Parlement ne parle pas pour sa personne, n’exprime pas un point de vue partisan, même si le FLN de Belkhadem a émis le vœu, lors de la dernière campagne pour la révision constitutionnelle, d’une révision en profondeur de la Constitution après la présidentielle de 2009. Non, M. Ziari parle en connaissance de cause et a dû recevoir le feu vert, pour ne pas dire instruction, d’en haut, pour en parler dans des médias publics (radio nationale, repris intégralement par l’APS).

C’est, donc, une annonce à prendre très au sérieux, même s’il ne s’agit, présentement, que d’un ballon-sonde. L’on murmure que cette révision serait aussi urgente que celle ayant permis au président Abdelaziz Bo^^^^^ika de briguer un troisième mandat. Le projet de révision constitutionnelle, selon certaines indiscrétions, comporterait la suppression du Conseil de la nation. La chambre haute du Parlement n’aurait plus sa raison d’être et le président Bo^^^^^ika n’a jamais caché son avis sur ce sujet. Mais il serait, surtout, question de la création d’un poste de vice-président. Ce dernier s’impose présentement, en raison de l’état de santé du chef de l’état. To^^^^ois, l’on ignore si ce vice-président serait un colistier, c’est-à-dire élu, au même titre que le président, par suffrage universel, ou carrément désigné par le président de la République ou par le Parlement.

Le président de l’APN ne s’est pas contenté de ces deux annonces, puisqu’il a balayé d’un revers de la main l’idée de la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur la corruption, estimant que la lutte contre ce phénomène n’étant pas la mission d’une Assemblée nationale.

“La commission d'enquête sur la corruption c'est quelque chose de très sérieux. Il faut que ça soit voté en plénière, et la commission ne doit pas comprendre les personnes qui ont demandé l'enquête”, a-t-il expliqué. Encore une annonce qui laisse beaucoup de points d’interrogation, d’autant plus que l’APN avait, par le passé, instauré des commissions d’enquête, certes sur commande et certes sans jamais rendre publics leurs résultats, mais ce refus catégorique du président de l’Assemblée ressemble à une sorte de volonté des pouvoirs publics de ne plus vouloir évoquer le terme corruption, comme si le phénomène appartenait au passé.

Il y a comme une impression que l’on veuille calmer le jeu, surtout après la tempête suscitée par le scandale de la Sonatrach, qui n’a toujours pas livré tous ses secrets. On ne veut pas que ça aille plus loin.

En tout état de cause, la sortie médiatique de Abdelaziz Ziari marque la véritable rentrée politique. Les jours à venir vont certainement permettre de clarifier davantage les visées d’une nouvelle révision constitutionnelle.

 

Source : http://www.liberte-algerie.com/

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