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Les Salles de Jeux Contraintes de laisser Place à internet et aux Smartphones !!


Hicham

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Les propriétaires contraints de baisser rideau et de vendre le matériel Internet et smartphones sonnent le glas des salles de jeux

 

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Il y a quelques années, les enfants faisaient la queue pour prendre place devant l’écran magique où ils pouvaient s’adonner à plusieurs types de jeux (PlayStation, des parties de boxe, des bagarres d’animaux sauvages ; etc.). Les salles des jeux étaient le principal espace de divertissement des bambins et l’investissement dans ce créneau attirait de nombreux commerçants.

 

Dans la même ville, on trouvait plusieurs locaux « équipés » de ce matériel et une rude concurrence était engagée concernant l’acquisition de machines « plus performantes » afin de tirer le maximum de bénéfices. Le décor importait peu, puisque même dans des garages dépourvus de peinture, les enfants affluaient en masse, notamment pendant les vacances scolaires ou les week-ends. To^^^^ois, l’apparition des TIC et leur généralisation ont mis à mort ce commerce autrefois juteux.

 

En effet, face à l’ouverture « accélérée » de plusieurs cybercafés et l’acquisition de téléphones portables par l’écrasante majorité des enfants en bas âge, le recours aux salles de jeux a pris de l’eau ! L’agonie de cette activité ludique a commencé depuis le début des années 2000 et sa mort programmée avance à grands pas. Aujourd’hui, le nombre de salles encore en activité au niveau d’une ville se compte sur les doigts de la main, la majorité des « professionnels » ayant baissé rideau et tentent de céder le matériel et changer complètement d’activité. « Je reçois au maximum une trentaine d’enfants par jour ces derniers mois, alors que leur nombre dépassait les 300 quotidiennement il y a de cela quelques années. C’est à partir de 2007 que j’ai commencé à comprendre que ces jeux n’allaient pas tarder à disparaître, puisque même des parents qui avaient l’habitude d’accompagner leurs enfants ici me disaient que ces derniers préfèrent jouer sur Internet ou sur leur téléphone », avoue Samir, propriétaire d’une salle de jeux au centre-ville de Bouira, sur un ton d’amertume.

 

Notre interlocuteur tente de « tourner la page » avec le minimum de pertes possibles. « J’ai fait plusieurs annonces de vente de ce matériel avec des prix très abordables, mais pour l’instant je n’ai reçu aucune réaction. Mon objectif est de récupérer au moins une petite somme me permettant d’acheter une dizaine de micro-ordinateurs pour ouvrir un cybercafé. Ce qui m’a choqué c’est que plusieurs internautes m’ont suggéré de brûler ces machines dépassées par le temps, en réaction à l’annonce de vente que j’ai posté sur plusieurs sites spécialisés ! », déplore-t-il. Et ce ne sont pas seulement les enfants des grandes villes qui ont tourné le dos aux jeux « traditionnels », mais ce créneau compte ces derniers jours même dans les petites localités rurales. A Ath Imghour, dans la commune de Boghni (Tizi Ouzou), l’unique salle de jeux existante dans ce village depuis plusieurs années a fermé ses portes il y a plus de trois mois. Saïd, le propriétaire du local, l’a transformé carrément en un magasin d’alimentation générale ! « Internet et la téléphonie mobile ont tué mon activité. J’ai résisté près de deux ans avec une moyenne de 20 à 30 clients par jour, ensuite j’ai décidé de ranger les machines et réaménager le local. En vendant des produits alimentaires, je peux gagner ma vie décemment », souligne-t-il. Après que toutes les tentatives de vente du matériel eurent échoué, Saïd veut actuellement les céder à quelqu’un qui veuille les exploiter avec un partage de gains. Il s’avère que cette option n’a pas trouvé preneur. « Les gens ont tous compris que ces les jours de ces jeux classiques sont finis. Ce n’est pas grave quand même, puisque j’ai déjà fait de bonnes recettes. Chaque chose a son temps », tente de se consoler notre interlocuteur.

 

Des jeux modernes et à domicile…

 

Les enfants qui possèdent une connexion à Internet ADSL, ou même avec les prestations offertes par les opérateurs de la téléphonie mobile n’ont, certes, pas besoin de s’« encombrer » dans les salles de jeux. Les parents préfèrent également mettre à disposition de leur progéniture tous les moyens nécessaires pour se divertir pleinement sans être contraints de sortir. « Aujourd’hui, il n’y a aucune raison qui oblige l’enfant à aller se divertir dans une salle généralement malpropre et non-climatisée. Nous avons la connexion internet à la maison et cela donne l’occasion à ces petits de pratiquer plusieurs types de jeu à même de développer leur capacités intellectuelles », affirment des parents interrogés sur le sujet. « Un micro-ordinateur est actuellement à la portée de tous et même quand on n’a pas la connexion à domicile, on peut acheter des CD spécifiques pour les jeux. Et puis, même les dernières générations des téléphones portables et les tablettes numériques sont dotés de tout ce qu’il faut dans ce sens », poursuivent nos interlocuteurs. Ce changement de « mœurs » est bien ressenti par les rares propriétaires de salles de jeux encore en activité. « Certains enfants encore au cycle primaire viennent me demander si j’ai l’intention d’introduire les nouveaux jeux parus tout récemment. Ils me surprennent vraiment de leurs connaissances dans ce domaine, mais je leur réponds qu’il m’est impossible de satisfaire leur requête. D’autres bambins me suggèrent carrément de changer ces outils par des ordinateurs ! Tout a changé et il est temps que je change d’activité moi aussi », avoue ce quinquagénaire qui dit exercer dans ce créneau depuis plus de vingt ans.

 

« Nous voulons avancer au rythme des technologies »

 

Plusieurs enfants affirment qu’ils n’accordent aucune importance aux salles de jeux, préférant les activités de divertissement proposées sur la Toile ou celles existantes dans les téléphones portables. « A quoi servirait-il de s’asseoir sur une chaise devant un grand écran pour conduire une voiture ou jouer aux combats ? Ça, c’est du passé, c’est complètement démodé ! Les nouveaux jeux sur le Net sont beaucoup plus intéressants et en plus nous voulons avancer comme tous les enfants des pays développés », répondent, unanimement, des bambins interrogés sur la question. « On est en 2013 quand même ! Si on pratique des jeux du siècle dernier, cela veut dire que nous sommes inutiles. Dieu merci, il y a tous les moyens nécessaires pour nous mettre au diapason des dernières évolutions enregistrées dans les TIC », lancent d’autres enfants à Bouira. Conscients de la nécessité de s’accrocher aux développements technologiques, les enfants algériens sont devenus exigeants même en matière de divertissement, ce qui constitue, selon les observateurs, un bon signe pour l’avenir. « Les nouveaux outils de loisirs proposés par certains sites web où dans des CD réalisés par des spécialistes en psychopédagogie sont très utiles pour nos enfants. D’ailleurs, cet attachement à tout ce qui est nouveau nous laisse optimiste quant à une bonne croissance du quotient intellectuel de ces enfants, à condition, bien sûr, que les parents veillent à surveiller le comportement de leurs enfants », souligne le docteur Sadaoui Hamid, psychologue spécialisé en sciences de l’éducation. La technologie avance à grands pas et ceux qui ont longtemps tiré profit d’outils classiques sont donc appelés, eux aussi, à « se mettre à la page »…


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Le temps des babyfoot et des parties de billard, des playstations avec les fameux MORTAL Kombat et pro évolution soccer sont révolus, maintenant nos jeunes préferent se bourrer les cheuveus de gels toxiques et de pantalons tailles basses"rabi afina" et draguer toute ame qui respire, les smartphones et internet chez nous n'ont pas la meme signification et utilité comme a l'étrangé chez nous c'est pour jouer et frimer.

Pour les jeux interactifs c'est du blaspheme chez nous, aya entre nous avez vous jamais vu des gosses de chez nous jouer au monopoly ou au scrabble meme sur réseau!!!

Salutations.

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    • Deja en 2005 ! il y a VINGT ANS   le décret exécutif 05-442 du 14 novembre 2005 (JO n° 75 du 20 novembre 2005) pris en application de l'article 6 de la « grande » loi 05-01 du 6 février 2005 (JO n° 11 du 9 février 2005) relative à la « prévention et à la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme ».exige que tout paiement d'une dépense quelconque, dont le montant excédera cinquante mille dinars algériens (50 000 DA) ne pourra plus s'effectuer en espèces. Et dès lors que ce seuil sera atteint, le règlement devra impérativement intervenir par chèque, virement, carte de paiement, prélèvement, lettre de change, billet à ordre ou tout autre mode de paiement scriptural.  
    • Djezzy franchit une nouvelle étape dans sa transformation digitale en annonçant le lancement officiel de son service DJEZZY Cloud.   Djezzy a lancé sa solution Cloud, ici   Djezzy Cloud  une infrastructure sécurisée, performante et évolutive, conçue pour répondre aux besoins des entreprises algériennes en matière de digitalisation. Offrant des ressources informatiques flexibles et adaptées, ce service ambitionne de renforcer la compétitivité des entreprises en leur garantissant une connectivité fiable et une gestion optimisée de leurs données.   Les produits de djezzy cloud integrent le Service de Compute élastique , Adresses IP élastiques , Service de stockage d’objets, Service de détection des menaces et la Cloud Surveillance .     Dans le cadre de sa stratégie numérique, Djezzy a également aménagé un espace technologique dédié à l’innovation et à la collaboration dans son nouveau bâtiment à Dar El Beida. Cet espace permet aux entreprises et partenaires de découvrir les dernières avancées en matière de digitalisation et de connectivité, développées par les équipes techniques de l’opérateur.   D'appres nos sources, le cloud de djezzy est basé sur le plateforme du geant chinois iSOFTSTONE qu on peut voire en test ici   DJEZZY CLOUD .  🙂      wasssalam      
    • les stokage se fera toutalemet dans le cloud local de l operateur lui meme   par exemple pour DJEZZY :        la :  Djezzy Cloud            
    • (Agence Ecofin) - La 5G continue de s’étendre en Afrique. Selon l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA), elle devrait représenter 17% des connexions sur le continent à l’horizon 2030. L’Algérie compte se mettre à niveau dès cette année. L’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE) d’Algérie a lancé le jeudi 29 mai un appel d’offres pour attribuer des licences d’exploitation de l’Internet de 5e génération (5G). Selon les termes de son communiqué, trois licences seront accordées aux opérateurs déjà détenteurs d’une autorisation pour les réseaux mobiles, à savoir Mobilis, Djezzy et Ooredoo. L’objectif est d’amorcer le déploiement commercial de la 5G dans le pays tout en garantissant une mise en concurrence équitable entre les acteurs en place. L’ARPCE compte encadrer le lancement de cette technologie pour éviter les déséquilibres de marché, assurer la qualité de service et répondre à la demande croissante en connectivité à haut débit. « Les opérateurs intéressés doivent retirer le dossier d'appel d'offres auprès du siège de l'Autorité de régulation des postes et télécommunications, moyennant le paiement d'un montant de 1 million de dinars algériens [environ 7500 USD, Ndlr], par virement sur le compte de l'Autorité de régulation des postes et des télécommunications » indique le régulateur. Cette annonce fait suite à la déclaration en avril dernier du ministre de la Poste et des Télécommunications, Sid Ali Zerrouki, qui indiquait à la radio que les préparatifs techniques sont en cours pour permettre l’introduction de la 5G au second semestre 2025. Dans la foulée, Mobilis, le leader du marché algérien de la téléphonie mobile avec 43,70% de parts devant Djezzy (30,86%) et Ooredoo (25,44%), a annoncé avoir effectué des tests de la 5G à son siège à Alger. À terme, la 5G devrait permettre l’émergence de nouveaux services dans des secteurs comme la santé, l’industrie, la logistique ou encore l’éducation. Elle est également appelée à jouer un rôle structurant dans la transition numérique de l’économie algérienne. Les résultats du processus sont attendus dans les prochaines semaines. Ils permettront de connaître les conditions d’entrée de cette technologie sur le marché national, ainsi que les engagements des opérateurs en matière de couverture, d’investissements et de qualité de service.
    • un agrement et de la paperasse encore et encore....pour passer au numerique...biensur
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