Modérateurs laliche Posté(e) le 25 mai Modérateurs Share Posté(e) le 25 mai (modifié) Après les VPN , Les FAI , les résolveurs DNS l'Europe s'attaque au protocole IPFS . Sous prétexte de protéger les droits d'auteur les sites qui utilisent ce protocole comme ceux des archivistes, des ONG, des chercheurs,Bitorrent ou encore des projets open source comme Wikipédia, afin de stocker et de partager des fichiers de manière résiliente, sans dépendre d’un serveur central sont considérés comme des outils facilitant le piratage. À titre d'information, ces passerelles permettent d’accéder aux contenus IPFS via un simple navigateur, sans installer de client, ce qui facilite leur diffusion à grande échelle. La plupart de ces contenus circulent donc via des infrastructures accessibles à toutes et tous, sans pour autant nécessiter une réelle compréhension du protocole. Une accessibilité qui, selon Bruxelles, suffit à faire d’IPFS une « menace émergente » en matière de piratage. Mais faut-il pour autant condamner la technologie elle-même ? C’est toute la question. L’IPFS, par nature, ne fait pas la différence entre un livre scientifique tombé dans le domaine public et une copie illégale d’un manuel scolaire.Il se contente de distribuer ce qu’on y ajoute. Le protocole IPFS est un outil neutre, dont les usages dépendent entièrement de ses utilisateurs et utilisatrices. Le problème n’est donc pas IPFS en soi, mais ce que certains en font. Faut-il ajouter l'Europe à la liste des pays ennemis de l'internet ? La question se pose. Modifié le 25 mai par laliche Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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