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abitaf

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Messages posté(e)s par abitaf

  1. Titre Original : 이산 / Yi San

    Autres Titres : Yi San - King Jeong Jo / Lee San, Wind of the Palace

    Genre : Historique

    Épisodes : 77

    Pays : Corée

    Année : 2007

     

    Ce drama relate la vie du roi Jeong Jo, 22e Monarque de la Dynastie Joseon, dont on se souvient dans l’Histoire Coréenne comme étant l’un des plus grands Rois de Corée. Il aimait le peuple et il régnait pour le bien des roturiers.

    Quand il avait 11 ans, le Père de Yi San fut condamné à mort pour trahison par son grand-père, le Roi. Son Père, le Prince Héritier, fut enfermé dans un coffre à riz. Aidé par Sung Song Yeon, une servante et Park Dae Su un apprenti eunuque, il alla en secret et contre les ordres du Roi délivrer à manger à son Père. Ayant échappé de justesse aux Gardes Royaux qui les poursuivaient, les 3 devinrent amis et se jurèrent de s’aider pour toujours.

  2. - Terminaftor

    - Hrrira Potter

    - Souviens toi de Ramdane dernier..

    - Autant en emporte le ventre

    - No hrira for old man

    - 28 days later... L3id

    - Syam and the city

    - 127 heurs...sans hamoud !

    - Toy Ftory

    - Pour le meilleur et pour le beghrir

    - Ramdageddon

    - mseMen in black

    - Le temps d'un bourek

    - Maman, j'ai raté le s7our

    - Pirates des Raïb

    - Le seigneur des gâteaux

    - les trois Desserts

     

    et enfin Maman j'ai Encore raté Le s7our !

    et Blanche neige et les sept petits pains

    • Like 8
  3. Akhenaton:

     

    Tu sais, on vit dans la télé,

    Le globe s'est fêlé,

    Ils servent de l'emballé mais en vrai c'est la mêlé

    On s'prend à espérer des choses simples

    Mais leur fabrique à peur s'est mise en branle

    Tout ça pour les dérégler

    cris sans cicatrices, terreur dans la matrice

    Ils disent qu'une vie de plus à New York Paris Londres ou Madrid

    Alors c'est comme ça une échelle dans la peine

    On aime ces catastrophes quand des gens manquent à l'appel

    Surtout s'ils nous ressemble, on les film à la morgue,

    Et nous dans les sofas content d’échapper à la mort,

    Il reste dans les cœurs l'anomalie appelée peur

    Et grâce à ça de toute part ils ont recours à la force,

    C'est une révolution, cette fois elle est de droite

    Voilà pourquoi le chantage à l'emploi dans pleins de boîtes

    Voilà pourquoi ils veulent à tout prix implanter la croix

    Et face à la télé souvent on les croit dans leur droit,

    Ils disent c’est humanitaire

    Mais ils niquent les mers et la terre pour chaque écart c'est la guerre

    Si le quotidien est précaire,

    C'est qu'ils nous dressent à être délétères et se contenter de joies éphémères

    Si l'Afrique est en colère, c'est parce que les trusts la pillent

    Seuls les généraux corrompus coopèrent et jouent des vies au poker

    Est-ce que la rancœur et le désir d'revanche est tout ce qu'on leur a offert?

    On parle du droit des femmes quand leurs maris les frappent,

    Avec des clichés religieux sortis tout droit des fables

    Comme ci ici elles étaient bien depuis le Moyen-Âge

    Mais c'est en 46 que c'est ouverte une nouvelle page

    Maintenant elles nous valent, on dit dans les ouvrages

    Pourquoi elles touchent moins de pognon à compétences égales?

    Pourquoi elles seraient moins faites pour êtres responsables ?

    Alors qu'elles nous ont tous torché le cul nu dans le sable

    On force sur la boisson, parie sur les canassons

    Mais la réalité c'est qu'ils nous font bouffer du poison

    Et dans l'hôtel du bonheur beaucoup font la valise,

    L' espoir tué par des fanatiques libéralistes

    Pas de bombes S.A.L , ni de grosses salves

    La stratégie est simple ils exploitent et ils affament

    Quand on les voit à la télé ces cons ont l'air affables

    Mais le monde est à genoux quand ces bandits sont dix à table

    Des comptes sous faux noms ils prétendent agir au nom de la liberté

    Mais c'est la monarchie du pognon

    La France et les States par factions interposées

    Se livre une guerre en Afrique, et tu veux rester posé?

    Freedom par-ci démocratie par-là

    Mais j'ai mater sous la table et j'ai vu que c'était que des palabres

    La vrai mafia non la cherche pas en Calabre ni dans ce bled

    Où dans les quartiers pauvres à quarante ans on tombe malade

    A fumer du mauvais tabac et manger de la merde

    Où le xanax fait un tabac avec l'alcool fort

    Les rues deviennent des grosses forges

    Et le métal y est commun monté sur grosses crosses

    La violence au quotidien de tant de gosses pauvres

    Et moi j'attends l'apocalypse après cette apostrophe

    J'en ai marre de tous ces mensonges qu'ils colportent

    Pour les servir , dans de nombreux cas il y a mort d'homme

    Tous terroristes j'entend leurs théories

    Venter le sacrifice pour des principes c'est horrible

    Les mômes survivent nourris à l'eau et au riz

    Pendant que leur pouf se baladent à Aspen ou St Morritz

    La flore crame la faune canne

    Dit : c'était des barbus qui lâché l'agent orange sur le nord Vietnam ?

    Non c'était les boys mais qui peut m'indiquer la justesse d'une cause

    En partant de là chacun écrit ses droits

    Désolé je trouve aucune excuse à Hiroshima

    On peint l'histoire comme on colorie vite une image

    Et peut importe qui se fait tuer chaque fois je le vit mal

    On croit en nos gendarmes qui servent et nous protègent

    Du moins, est ce au Rwanda quand ils jouent du lance rocket?

    Pour placer le pantin qui conviendra a la France

    Une casserole de plus au ministère de la défense

    Il se crêpe le chignon au fond ils sont ignobles

    Sur la conscience des députés y en a plus d'un million

    "Quand ils font les aiguilles nos politiques ont des chignoles"

    Défilent sur des chars le 14 , ils se bignolent au son de la marseillaise

    Et d'une imagerie guerrière qu'ils veulent tranquillement refiler aux élèves de leur appart dans le 16

    On voit un tableau différent : ils disent croire en dieu mais croit en ce qu'ils possèdent

    Ils trouvent même pas un corps dans les ruines du world-trade mais sortent des débris le passeport de Mohamed

    Je peux plus exprimer combien on trouve ça grotesque

    Tu comprends pourquoi "ça le désire" dans les bibliothèques

    Au collège de le vie ils jouent les profs d'histoire

    Et abreuvent le quotidien de milles sornettes illusoires

    On a battis une forteresse on l'a nommé alamut

    Coincé physiquement entre garde à vue et garde à vous

    Compte tenu de la pression patriotique j'admire les gens de gauche en Israël , en Amérique

    est ce qu'on vaut mieux en France

    désolé si j'insiste mais regardons nous franchement,

    on est aussi raciste, ensuite on vend de la liberté au marché public,

    ^^^^^^ le drame avec les valeurs de la république.

    La république, elle passe ces week-end en régate

    puis se prostitue de toutes part pour un airbus ou une frégate,

    elle exécute dans une grotte des opposants canaques

    et mange à table avec des gars style Giancanna

    puis explose le rainbow warriors

    et dessine les frontières du tiers monde à la terrasse du Mariot,

    sponsorisent les fanatiques aux 4 coins du monde,

    les entraînent aux combats et manipuler les bombes

    le collier casse, ces cons échappent à tous contrôles

    et quand ils mordent la main du maître alors on crie aux monstres.

    ils discutent notre futur autour d'un pichet

    pour notre sécurité zarma, ils veulent nous ficher.

    C’est la france de derrière les stores

    et j'en ai marre de me faire gruger

    par des tronche de dispenser de sport.

    je me bat pas pour la porche mais pour un meilleur monde

    avec mes petits bras

    Souvent à cette époque ou la terreur gronde

    ou la frayeur monte, je travaille sur moi chaque seconde

    pour être un meilleur homme.

    On vit en ces temps où dans un taudis de Paris.

    36 gosses meurent brûlés vifs quand les demandes en HLM dorment

    depuis des années dans les archives

    alors que des employés de la mairie en obtiennent avec terrasse et parking

    t'appelle pas ça du racisme

    après ils pleurent quand perdu on revient aux racines.

    ils ont caricaturés nos discours radicaux

    et l'on résumé par wesh wesh ou yo yo !

    Nous complexé, si peu sûr de soi,

    on s'interpelle entre nous, comme rital, rebeu ou renoi.

    Chaque jour, la grande ville resserre l'étreinte

    et tu peux voir les noms des nôtres évaporés écrits sur des trains.

    Ma vie, un mic, une mix-tape, loin des ambitions

    de ce qui sera élu président en 2007

    j'adore ce moment où il dévoile le minois

    de qui devra tailler des pipes monumentales au chinois.

    à défaut d'argent ^^^^^^, donnons du temps,

    dans nos bouches le mot liberté devient insultant

    car c'est les soldats qui le portent et non plus le vent

    comme si le monde était rempli de cruel sultan.

    Mécontent des schémas qu'on nous propose, je cultive maintenant

    les roses dans mon microcosme.

    Mesure les dégâts minimes que mon micro cause.

    Ca ne peut qu'aller mieux alors j’attends la fin de leur monde…

  4. Paroles La Fin de leur Monde

     

    Regarde ma terre en pleure

    Mais les choses ici prennent une telle ampleur

    Les fils partent avant les pères, y a trop de mères en sueur

    Quand les fusils de la bêtise chantent le même air en cœur

    Le mangeur d’âme à chaque repas s’abreuve de nos rancœurs

    Je l’entends toutes les nuits, las des fantômes qui la hantent,

    Las de leurs complaintes,tellement que des fois elle en tremble

    Par le sang de la haine, constamment ensemencée,au pas cadencé, Quand ce dernier chasse le vent hors des plaines

    Rien n’a changé depuis, où je vis, ^^^^s, Catholiques,

    Musulmans, noirs ou blancs, fermez vos gueules, vous faites bien trop de bruit

    Comme ces orages dont l'eau se mêle à nos larmes,

    Et leurs chocs sur le sol aride dont l’uranium à voler l’âme

    Je veux pas d’une ville aux cimetières plus grand que la surface habitable

    Même si paraît que de l'autre coté tout est plus calme, plus stable

    Je veux pas qu’après le jour J, les survivants survivent sous le néon,

    Trop proches du néant, car le soleil les prive de rayons

    Les artères pleines d’amer comme un caddy au Géant,

    On charge, on charge, à la sortie c’est tout dans les dents

    J’crois que c’est dans l’ère du temps, chacun cherche son bouque émissaire

    Ouais, d’une simple vie ratée à l’envoi d’une bombe nucléaire

    L’amour manque d’air dans leur monde, nous on suffoque, tout ce qu’on supporte,

    Ca pressurise, et c’est les psys qui vont exorciser,

    Que quelqu’un me dise,si j’ai des chances de voir enfin la paix exigée.

    Qu’un jour les abrutis s’instruisent,

    Perché sur ma plume, j’attends c’ moment observe ce bordel

    De petites flammes montées au ciel, pour elle j’ai saigné ce gospel

    "Héra" se barre à tire d'ailes; las de la sève qu’on tire d’elle

    On clame tous ce qu’on l'aime, mais aucun de nous n’est fidèle

    Jalousie et convoitise, se roulent de grosses pelles

    Quand les problèmes viennent, on règle ça à coup de grosses pêches

    Et pendant ce temps là, certains amassent des sous par grosses bennes

    Devine qui est ce qui creuse mais avec des plus grosses pelles

    Quand est ce qu’on y arrive, là où le bonheur désaltère

    Mon futur se construit, sans cris, sans mecs à terre,

    Ni de centrale en fuite rien sur le compteur Gegere

    Et finalement conscient qu’ici, on est que locataire

    Tu parle d’une location, regarde un peu ce qu’on en a fait

    Quand le vieux fera l’état des lieux, on fera une croix sur la caution

    On aurait du le rendre comme on nous l’a donné,

    Clean, sans taches, et innocent comme un nouveau né,

    Seulement les nôtres meurent de faim en Afrique

    Et y a pas assez de fric pour eux

    Alors la dalle faudra la tempérer

    Les hommes tombent sous les rafales racistes,

    Mais on peut rien pour eux,

    Alors les balles faudra les éviter

    Le cul devant la télé, occupé à rêver,

    le doigt poser sur la commande, on se sent exister

    On râle, on gueule, on vote, espérant que ça va changer

    Mais dresse tes barricades et tu les verra tous hésiter

    Garni d’incompréhension et de stèles géantes,

    Le globe rêve de compassion et de bourgeons renaissant sur ses branches

    Les mêmes qu’on laissera crever un soir de décembre, dans le silence,

    Juste un bout de carton pour s’étendre,

    Tout le monde à ses chances, de quelle planète vient celui qu’à dit ça ?

    Un homme politique, je crois, live de Bora Bora

    Pendant que les foyers subissent, façon tora tora,

    Mais bon c’est bien trop bas, alors forcément il ne nous voit pas

    Parole et paroles et paroles, ils ont promis monts et merveilles,

    Mais les merveilles se sont envolées,

    Il reste que des monts, mais c'est raide à grimper

    Et au sommet, y a que des démons en costumes cendrés

    Et en bas, c’est les jeux du cirque, César Avé

    Parce qu’on va se faire bouffer par des fauves qu’ils ont dressés

    On note une sévère chute de sang sur la map, une montée d’air noir

    Un jour on payera cher pour une bouffée d’air pur

    Ici c’est chacun sa culture, chacun son racisme

    Seulement sur fond blanc, c’est le noir qui reste la meilleure cible

    Les temps changent c’est sur, mais y a toujours des irascibles

    Ils ont le bonjour d’Henry, d'Arron, Mormeck ou Zinédine

    A l’heure où les gens dînent,

    Y en a encore trop cherchent, pour eux pas de 8 pièces, ils crèchent au parking

    Tout le monde s’en indigne,

    Ca dévalue le quartier, ça effraye mémé,

    Et on sait bien ce que mémé va voter

    Du haut de leurs tours de biz’, droites comme la tour de Pise

    Jumelles sur le pif, ils fractionnent, divisent à leur guise

    On s’étonne ensuite que ça finisse en fratricide

    Car tout ce qui compte c’est de gonfler les commandes de missiles

    Vive la démocratie, celle qui brandie la matraque, face à des pacifistes,

    T’es pas d’accord, on te frappe,

    Multirécidivistes : c'est jamais ceux là qu'on traque

    Ils vivent en haut des listes et mettent leurs tronches sur les tractes

    Ce monde agonise, vu ce qu’on y fait, c’était prévisible

    Comme la goutte sur le front, dès que la merde se profile

    Mais la peur atrophie les cœurs, peur de tout ce qu’on connaît pas

    Alors on se barde de préjugés débiles

    De partout les extrêmes dominent, en prime time,

    A chaque fois qu’ils déciment une famille

    Et bien avant ces régions où sévie la famine

    Image trop crue pour un beauf devant sa viande trop cuite

    Lui qui croyait que l’euro ferait beaucoup d’heureux,

    Pour les vacances faudra attendre un peu ou gagner aux jeux

    Mais là c’est pas trop l’heure, demain très tôt y a le taffe

    Comprend ce monde va trop vite, aucune chance qu’on le rattrape

    Sur la route des principes, ils ont mis des pièges à Loups,

    Des gilets dynamites, et des skeud y en a un peu partout

    Faudra faire gaffe aux mines, aux puits d’où la mort s’écoule

    Il a beau être vif, mais à la longue il évitera pas tout

    Et un de ces quatre il finira par tomber,

    J’espère qu’il y a aura quelqu’un pour aider le prochain à se relever

    J’espère qu’il sera pas comme le notre, aigri et crever

    Et j’espère surtout que celui-là essayera pas de se faire sauter

  5. Paroles La Fin de leur Monde

     

    Regarde ma terre en pleure

    Mais les choses ici prennent une telle ampleur

    Les fils partent avant les pères, y a trop de mères en sueur

    Quand les fusils de la bêtise chantent le même air en cœur

    Le mangeur d’âme à chaque repas s’abreuve de nos rancœurs

    Je l’entends toutes les nuits, las des fantômes qui la hantent,

    Las de leurs complaintes,tellement que des fois elle en tremble

    Par le sang de la haine, constamment ensemencée,au pas cadencé, Quand ce dernier chasse le vent hors des plaines

    Rien n’a changé depuis, où je vis, ^^^^s, Catholiques,

    Musulmans, noirs ou blancs, fermez vos gueules, vous faites bien trop de bruit

    Comme ces orages dont l'eau se mêle à nos larmes,

    Et leurs chocs sur le sol aride dont l’uranium à voler l’âme

    Je veux pas d’une ville aux cimetières plus grand que la surface habitable

    Même si paraît que de l'autre coté tout est plus calme, plus stable

    Je veux pas qu’après le jour J, les survivants survivent sous le néon,

    Trop proches du néant, car le soleil les prive de rayons

    Les artères pleines d’amer comme un caddy au Géant,

    On charge, on charge, à la sortie c’est tout dans les dents

    J’crois que c’est dans l’ère du temps, chacun cherche son bouque émissaire

    Ouais, d’une simple vie ratée à l’envoi d’une bombe nucléaire

    L’amour manque d’air dans leur monde, nous on suffoque, tout ce qu’on supporte,

    Ca pressurise, et c’est les psys qui vont exorciser,

    Que quelqu’un me dise,si j’ai des chances de voir enfin la paix exigée.

    Qu’un jour les abrutis s’instruisent,

    Perché sur ma plume, j’attends c’ moment observe ce bordel

    De petites flammes montées au ciel, pour elle j’ai saigné ce gospel

    "Héra" se barre à tire d'ailes; las de la sève qu’on tire d’elle

    On clame tous ce qu’on l'aime, mais aucun de nous n’est fidèle

    Jalousie et convoitise, se roulent de grosses pelles

    Quand les problèmes viennent, on règle ça à coup de grosses pêches

    Et pendant ce temps là, certains amassent des sous par grosses bennes

    Devine qui est ce qui creuse mais avec des plus grosses pelles

    Quand est ce qu’on y arrive, là où le bonheur désaltère

    Mon futur se construit, sans cris, sans mecs à terre,

    Ni de centrale en fuite rien sur le compteur Gegere

    Et finalement conscient qu’ici, on est que locataire

    Tu parle d’une location, regarde un peu ce qu’on en a fait

    Quand le vieux fera l’état des lieux, on fera une croix sur la caution

    On aurait du le rendre comme on nous l’a donné,

    Clean, sans taches, et innocent comme un nouveau né,

    Seulement les nôtres meurent de faim en Afrique

    Et y a pas assez de fric pour eux

    Alors la dalle faudra la tempérer

    Les hommes tombent sous les rafales racistes,

    Mais on peut rien pour eux,

    Alors les balles faudra les éviter

    Le cul devant la télé, occupé à rêver,

    le doigt poser sur la commande, on se sent exister

    On râle, on gueule, on vote, espérant que ça va changer

    Mais dresse tes barricades et tu les verra tous hésiter

    Garni d’incompréhension et de stèles géantes,

    Le globe rêve de compassion et de bourgeons renaissant sur ses branches

    Les mêmes qu’on laissera crever un soir de décembre, dans le silence,

    Juste un bout de carton pour s’étendre,

    Tout le monde à ses chances, de quelle planète vient celui qu’à dit ça ?

    Un homme politique, je crois, live de Bora Bora

    Pendant que les foyers subissent, façon tora tora,

    Mais bon c’est bien trop bas, alors forcément il ne nous voit pas

    Parole et paroles et paroles, ils ont promis monts et merveilles,

    Mais les merveilles se sont envolées,

    Il reste que des monts, mais c'est raide à grimper

    Et au sommet, y a que des démons en costumes cendrés

    Et en bas, c’est les jeux du cirque, César Avé

    Parce qu’on va se faire bouffer par des fauves qu’ils ont dressés

    On note une sévère chute de sang sur la map, une montée d’air noir

    Un jour on payera cher pour une bouffée d’air pur

    Ici c’est chacun sa culture, chacun son racisme

    Seulement sur fond blanc, c’est le noir qui reste la meilleure cible

    Les temps changent c’est sur, mais y a toujours des irascibles

    Ils ont le bonjour d’Henry, d'Arron, Mormeck ou Zinédine

    A l’heure où les gens dînent,

    Y en a encore trop cherchent, pour eux pas de 8 pièces, ils crèchent au parking

    Tout le monde s’en indigne,

    Ca dévalue le quartier, ça effraye mémé,

    Et on sait bien ce que mémé va voter

    Du haut de leurs tours de biz’, droites comme la tour de Pise

    Jumelles sur le pif, ils fractionnent, divisent à leur guise

    On s’étonne ensuite que ça finisse en fratricide

    Car tout ce qui compte c’est de gonfler les commandes de missiles

    Vive la démocratie, celle qui brandie la matraque, face à des pacifistes,

    T’es pas d’accord, on te frappe,

    Multirécidivistes : c'est jamais ceux là qu'on traque

    Ils vivent en haut des listes et mettent leurs tronches sur les tractes

    Ce monde agonise, vu ce qu’on y fait, c’était prévisible

    Comme la goutte sur le front, dès que la merde se profile

    Mais la peur atrophie les cœurs, peur de tout ce qu’on connaît pas

    Alors on se barde de préjugés débiles

    De partout les extrêmes dominent, en prime time,

    A chaque fois qu’ils déciment une famille

    Et bien avant ces régions où sévie la famine

    Image trop crue pour un beauf devant sa viande trop cuite

    Lui qui croyait que l’euro ferait beaucoup d’heureux,

    Pour les vacances faudra attendre un peu ou gagner aux jeux

    Mais là c’est pas trop l’heure, demain très tôt y a le taffe

    Comprend ce monde va trop vite, aucune chance qu’on le rattrape

    Sur la route des principes, ils ont mis des pièges à Loups,

    Des gilets dynamites, et des skeud y en a un peu partout

    Faudra faire gaffe aux mines, aux puits d’où la mort s’écoule

    Il a beau être vif, mais à la longue il évitera pas tout

    Et un de ces quatre il finira par tomber,

    J’espère qu’il y a aura quelqu’un pour aider le prochain à se relever

    J’espère qu’il sera pas comme le notre, aigri et crever

    Et j’espère surtout que celui-là essayera pas de se faire sauter

  6. Dieudonné se revendique comme athée. Il a critiqué les religions catholique, musulmane et juive dans ses spectacles (Les religieux m’énervent ou La fine équipe du 11) ; il s’est également moqué des athées dans son sketch La secte du rien (dans Dépôt de bilan). Dieudonné se présente comme un universaliste républicain et dit défendre l’égalité.

  7. Cher est le bonheur car pieuse est la piste

    A quoi bon être roi quand on est riche et triste?

    Les âmes s’évaporent loin de la terre

    Le temps s’écoule, les palais s’écroulent, deviennent poussière

     

    (Akhenaton, Promethée, 1995)

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