Aller au contenu
Règlement du forum ×

algérien_dz

Utilisateurs Bannis
  • Compteur de contenus

    1 508
  • Inscription

  • Jours gagnés

    2

Tout ce qui a été posté par algérien_dz

  1. Plutôt original ce mod, non ? Bon utiliser cette merveilleuse console pour mettre du Vista dedans, ça peut choquer, mais moi je dis que c’est quand même impressionnant. Il ne reste donc de cette console que le boitier, pour le reste on a une carte mère MSI, un processeur Core Duo T5500, un disque dur de 80 Go et même 2 ports USB en façade à la place des ports pour manettes.
  2. Accusés d’offense à l’Islam, des prévenus témoignent : «Chacun est libre de jeûner ou pas. » «Notre affaire n’a absolument rien à avoir avec les mœurs. Nous avons été jugés pour atteinte aux préceptes de l’Islam». C’est ce que ont tenu à préciser de prime abord la majorité des prévenus dans l’affaire dite des «non jeûneurs» d’Ighzer Amokrane (40 kms à l'ouest de Bejaia) qui se sont retrouvés embarqués par la police pour avoir fumé une cigarette ou bu un café un jour de ramadhan. Lire également : Les dix « non-jeûneurs » arrêtés à Ighzer Amokrane jugés lundi devant tribunal d'Akbou Akbou, 6 septembre. Arrêtés le 31 août et accusés d'offense à l'islam, ils se présentent aujourd'hui devant le tribunal pour y être jugés. Même s’ils comparaissent librement, exception faite de Chikaoui Arab, propriétaire du local où s’est opérée l’arrestation et qui a été placé sous mandat de dépôt, ils sont arrivés menottés au tribunal. Seul Abderrahmane S. a refusé catégoriquement que les policiers lui passent les menottes aux poignets pour être présenté devant le juge. Les représentants de la loi ont fini par céder devant son obstination à s’éviter cette énième humiliation. «J’étais prêt à tout pour ne pas me retrouver les mains liées par des menottes comme un vulgaire criminel », dira-t-il. Embarassée, la justice reporte le procès Alignés sagement devant le prétoire, têtes baissées et mains derrière le dos, ils ont entendu la juge prononcer le renvoi de leur procès au 8 novembre prochain pour complément d’enquête et reconvocation des deux prévenus absents. Chikaoui Arab, quant à lui, bénéficie de la liberté provisoire. Me Benkadoum, un des avocats des prévenus reconnaît que les charges retenues l’ensemble des prévenus avaient effectivement trait à ce fameux article 144 bis 2 du code pénal traitant des atteintes aux préceptes de l’Islam. En réalité le renvoi du procès de deux mois entiers dénote une certaine gêne de la justice, embarrassée par la médiatisation de l’affaire et le début de mobilisation de l’opinion publique autour des prévenus. Traités comme des criminels « C’est le hogra ! Nous avons été humiliés le jour de notre arrestation, explique Y.A. Traités comme des criminels, nous avons été parqués dans le fourgon de la police pendant deux heures, exposés au regard de la foule et des passants. Les gens nous regardaient comme des bêtes de cirque. » Un autre prévu qui préféré gardé l’anonymat précise qu’il était que de passage dans les parages de cet immeuble avant d’être interpellé par les policiers. Le 31 août, les services de la police ont cerné l’immeuble des « 100 locaux » à Ighzer Amokrane avant d’embarquer tous ceux qui se trouvaient à l’intérieur ou aux alentours. Sur les onze personnes arrêtées, une seule a été libérée lorsque, après vérification des pièces d’identité, il s’est avéré qu’il s’agissait d’un mineur. « Je suis un citoyen ordinaire, dit Abderrahmane. Je travaille et je ne fais pas carême. Ce jour là, je suis rentré au bloc pour fumer une cigarette loin des regards indiscrets. J’avais déjà déjeuné et je voulais juste griller une cigarette. Lorsque la police est arrivée, c’est vrai que je suis monté sur le toit mais c’était juste pour éviter les problèmes. » Tous reconnaissent cependant que l’immeuble est mal fréquenté. Il sert de refuge pour ceux qui veulent fumer un joint ou pour les couples qui cherchent un coin discret. « Ils voulaient nous forcer à admettre qu’il tenait clandestinement un café et une gargote » Dans cet immeuble neuf et quasiment vide, Chikoui Arab y tient une sorte de gargote. Le jour, il y reçoit ses amis, rideau baissé. La nuit, il vend des sandwichs et des grillades sur le trottoir. Selon son frère que nous avons rencontré devant le tribunal, le lieu sert parfois de dortoir pour Arab. Ayant eu déjà maille à faire avec la justice dans une autre affaire, ce dernier tente ainsi de trouver un gagne pain. Son frère ajoute qu’Arab envisageait d’ouvrir officiellement sa gargote après le ramadhan une fois qu’il aurait régularisé ses papiers vis-à-vis du fisc et de l’administration. C’est lui qui était la principale cible de la police qui le soupçonnait d’avoir transformé son local en lieu de stupre et de drogue. Fausse information ? Mauvais tuyaux ? Les jeunes arrêtés en sa compagnie tiennent tous à témoigner que les policiers voulaient qu’ils le chargent au maximum. «Ils voulaient nous forcer à admettre qu’il tenait clandestinement un café et une gargote et qu’il y avait une fille à l’intérieur. Ils cherchaient à ce qu’on lui mette tout sur le dos », confie Medoune Massi, un des prévenus. « Et puis, chacun est libre de jeûner ou pas » « Vous savez, en tout cas, si on avait été condamnés ou mis en prison, nos amis et les gens de notre village étaient prêts à déclencher des émeutes et à fermer la RN 26 », dit l’un des mis en cause. « Il y a partout des restaurants et des cafés ouverts, ici à Akbou, à Ighzer Amokrane et partout ailleurs. Je peux vous en montrer par dizaines. Alors, pourquoi nous ? Et puis, chacun est libre de jeûner ou pas. Le carême est une affaire privée. C’est une affaire entre moi et Dieu », ajoute un autre. Libres mais en sursis, ils devront revenir devant le juge le 8 novembre prochain. En attendant, la mobilisation s’organise. (Photo DNA : Medah Amar et Medoune Massi, deux des prévenus dans l'affaire des non jeûneurs d'Ighzer Amokrane, tiennent à témoigner à visage découvert devant le tribunal d'Akbou.) _______________________________________________________________________________________________ Said Salhi, responsable du bureau de la LADDH à Bejaia « L’article 144 bis 2 du code pénal ouvre la vois à tous les excès » DNA : Votre réaction au report de ce procès ? Said Salhi : La LADDH se félicite de cette première victoire obtenue grâce à l’éveil et à la mobilisation des médias et de l’opinion publique. Le report du procès au 8 novembre prochain nous permettra de préparer la défense et d’organiser la solidarité citoyenne. Des contacts ont été pris avec les prévenus pour les accompagner et les assister dans leur défense. C'est la deuxième fois en ce mois de ramadhan que des citoyens qui n'observent pas le jeûne sont arrêtés par la police et traduits devant le juge, que vous inspire ces faits ? Nous constatons une certaine duplicité entre le discours de nos gouvernants et ses pratiques. Il y a un discours de façade destiné à la consommation étrangère, et des pratiques d’une autre ère qui prennent à contre pied les aspirations des algériennes et algériens à une Algérie prospère et moderne. Cela exprime en fait l’incohérence du système politique Algérien qui entache bien l’ordre judiciaire et exécutif. L’Algérie officielle qui se presse d’ailleurs à ratifier tous les instruments internationaux relatifs aux droits de l’Homme, pour se vanter devant les instances onusiennes et l’opinion internationale d’être un pays qui a consenti un grand effort dans l’amélioration de la situation des droits humains, est rattrapée par sa nature qui la contredit quotidiennement. En fait, dès qu’il s’agit des libertés individuelles, on assiste à une réaction hystérique des gardiens du temple en connivence avec l’islamisme politique qui a scellé par ailleurs son allégeance au pouvoir. Le recours à la force est tenu en mode de gestion, au lieu d’être en phase avec les réalités de la société algérienne, riche de sa pluralité culturelle, linguistique et religieuse. La répression des non jeûneurs ou de toute manifestation, autre que la religion de « l’Etat » n’est pas un fait nouveau et isolé chez nous, on se rappelle bien du cas de Habiba de Tiaret, du saccage d’une église à Tizi Ouzou, de l’arrestation des émigrés à Alger pour non observation du carême et cela sur fonds de campagne, menée curieusement même par des ministres d’Etat et relayé par des réseaux d’extrémistes dans la société. Qu'avez-vous entrepris dès que cette affaire a éclaté? La LADDH, bureau de Bejaia, s’est informée des circonstances de cette affaire et s’est manifestée par l’alerte de l’Opinion et la mobilisation de la population et des militants autours du procès. Dans ce procès on rappelle au gouvernement son devoir de respecter la loi fondamentale notamment l’article 36 consacrant le droit de conscience et de se conformer à ses engagements internationaux, spécialement les conventions et pactes relatifs aux droits de l’homme qu’il a ratifié. L’article 144 bis 2 du code pénal qui sert d’alibi pour inculper les personnes, est confus et se prête à toutes les interprétations par la justice et ouvre par conséquent la voie à tous les excès des services de sécurité, un article qu’il faut amender ou pourquoi pas abroger tout simplement. La LADHH compte-t-elle s'impliquer davantage dans la défense des citoyens arrêtés? La LADDH à une vocation de défense de toutes les citoyennes et citoyens victimes de violations d’où qu’ils viennent, son mandat est d’alerter l’opinion à chaque fois que le droit est bafoué. Dès l’instant qu’on est saisi par une victime où son proche, on tente, avec nos moyens de bord, d’apporter notre concours, conseil, orientation et plaidoyer et d’organiser une riposte citoyenne. Il est vrai que nos moyens sont limités et que face aux violations massives et quotidiennes des droits humains, notre apport est parfois insignifiant, pour cela nous invitons à chaque fois les citoyennes et citoyens de s’impliquer eux même, pour s’informer, se protéger et revendiquer leurs droits, seule garantie pour imposer un état de droit et une véritable démocratie. C’est dans cet esprit nous avons ouvert un centre de documentation et d’informations aux droits de l’Homme CDDH en 2007 à Bejaia en appui à la maison des droits de l’Homme et du citoyen de Tizi ouzou MDHC où nous disposons des formations et de sensibilisation au profit des défenseurs et des droits humains et membres de la société civile, des cellules d’écoute et d’orientation juridique et psychologique travaillent depuis une année sur les territoires de la wilaya de Bejaia et de Tizi ouzou et ce partenariat avec les associations locales avec l’appui de la commission européenne, le CISP, les différents bailleurs de fonds et ONGs internationales. Propos recueillis par Arezki Said Source: http://www.dna-algerie.com/
  3. Tiens http://rapidshare.com/files/416673531/Driver.rar @HEDDI: Autant pour moi, je n'avais pas bien lu le poste ci-haut.
  4. est-ce que le pack est protégé par un copyright ?
  5. y a-t-il quelqu'un d'autre pour nous confirmer les dires de l'auteur du topic ?
  6. ENQUÊTE. Quand Khalifa déboursait 3,2 millions pour le compte du président Bo*****ika aux Etats-Unis. Un escroc certes, mais un escroc que les autorités n’ont pas hésité à solliciter officiellement pour financer des opérations de lobbying pour le compte de l’Etat algérien. Alors que la bataille judiciaire pour l’extradition de l’ancien milliardaire algérien, Rafik Khalifa, connait un nouveau rebondissement, DNA a enquêté sur les relations qui liaient le Groupe Khalifa avec le gouvernement algérien à l’époque où Khalifa était encore le fleuron de l’économie algérienne. Dans ces relations « incestueuses » qui liaient Khalifa et les officiels algériens, il y a un gros contrat. Lire également : Rafik Khalifa, numéro d’écrou TP719, fait appel. Son extradition vers Alger est loin d'être gagnée. 3,2 millions de dollars. C’est la somme que le groupe Khalifa avait déboursé dans le courant de l’année 2002 afin de financer des opérations de lobbying aux Etats-Unis pour le compte de la présidence algérienne. Si les faits ne sont pas inédits, ils ont été partiellement divulgués en octobre 2003 par deux quotidiens algériens (L’Expression et Le Matin), en revanche, DNA a pu obtenir de nouveaux documents qui attestent que khalifa a versé 3,2 millions au cabinet de lobbying et de consulting américain GoodWorks International, LLC. Deux virements de 3,2 millions de dollars La signature du contrat s’est déroulée à Washington le 19 juillet 2002 en présence de l’ancien ambassadeur d’Algérie aux Etats-Unis, Driss Djazaïri. Intitulé « Representation Agreement », le document a été signé par Rafik Abdelmoumen Khalifa au nom de la « République algérienne démocratique et populaire », et par Carlton Masters, représentant les intérêts du cabinet GoodWorkss International, LLC. Basé à Atlanta, GoodWorks a été créé en 1996 par Andrew Young, ancien maire d’Atlanta et ex-ambassadeur américain aux Nations–Unies, ainsi que par Carlton A. Masters et Hamilton Jordan. Ci-dessus, les deux virements de 3 millions et de 200 000 million de dollars effectués pour le compte de GoodWorks Les faits remontent à l’année 2002, à l’époque où Khalifa, patron du groupe éponyme, était au faîte de sa gloire. Propriétaire d’une pharmacie à Alger que lui avait léguée son père, Laroussi Khalifa, ancien ministre dans le gouvernement d’Ahmed BenBella, Rafik Khalifa est devenu au début des années 2000 le plus important entrepreneur privé en Algérie. Banque, transport aérien, BTP, communication, le groupe Khalifa est un mastodonte qui brasse des milliards et emploie quelques 15 000 personnes. Incontournable dans le monde des affaires et des médias en Algérie, le jeune homme s'est imposé comme un personnage hautement fréquentable. Ministres, militaires, chefs d'entreprises, journalistes, patrons de journaux, présidents de clubs, députés, chanteurs, tout ce que le pays comptait comme élite accourait vers lui. En plus d’avoir embauché fils et filles de ministres, d’ambassadeurs, de hauts gradés de l’armée ; en plus d’avoir fait bénéficier hommes et femmes issus du sérail de ses largesses (prêts bancaires, cartes de crédit, logements et villas, billets d’avion gratuits sur les lignes de Khalifa Airways, la compagnie du groupe), Rafik Khalifa ne rechignait pas à mettre la main à la poche pour financer des projets économiques ainsi que des activités relevant de la sphère diplomatiques pour le compte des autorités algériennes. L'argent de Khalifa coulait à flot et il en faisait profiter presque tout le monde. Y compris la présidence de la République. Rafik khalifa : « C'est Bo*****ika en personne qui m'a sollicité » C’est ainsi que dans le courant de l’année 2002, Rafik khalifa est sollicité par la présidence de la République pour monter une opération de lobbying aux Etats-Unis. Objectif : faire en sorte que le président Bo*****ika et les représentants de l’Etat puissent disposer d'entrées directes dans les milieux de la politique et des affaires aux States. Qui a demandé à Rafik Khalifa d’entreprendre une telle entreprise ? Le président Bo*****ika en personne, soutient Khalifa. Au cours d’une entrevue de l’auteur avec Rafik Khalifa à Londres en novembre 2003, l’ex-milliardaire, réfugié à Londres en mars 2003, a confirmé la sollicitation du chef de l’Etat algérien. « C’est Bo*****ika en personne qui m’a demandé en 2002 de l’aider à monter des opérations de lobbying aux Etats-Unis », a affirmé Khalifa à l’auteur. Il a également ajouté, au cours de la même entrevue qui s’est déroulée à son domicile dans un quartier huppé de Londres, avoir entrepris d’autres opérations de lobbying, ailleurs qu’aux Etats-Unis. Pressé d'en dire davantage, Khalifa s'est gardé de donner des précisions sur leur nature, encore moins sur les montants engagés dans le cadre de ces missions. 3,2 millions de dollars, le jackpot pour GoodWorks Une fois l’accord scellé entre Rafik Khalifa et les services de la présidence, un cabinet américain est donc contacté afin de mettre en branle cette opération. Rafik Khalifa ayant peu, ou plutôt franchement aucune expérience du monde de lobbying aux Etats-Unis, on imagine bien que ce sont d’autres parties qui se sont chargées de prospecter le marché américain. Qui ? L’ambassade algérienne à Washington ? Le réseau de l’ex-ministre de l’Energie, Chakib Khelil, un homme plutôt bien introduit au sein du milieu pétrolier américain ? On ne saura le dire. Toujours est-il que c’est le cabinet GoodWorks International, LLC qui a obtenu le marché. Pourquoi lui ? C'est que GoodWorks a cette particularité d’avoir comme clients de nombreux Etats et gouvernements d’Afrique et des Caraïbes. L’autre particularité de ce cabinet est qu'il est très lié avec l’ancien Secrétaire d’Etat américain, Collin Powell. Une autre particularité, et non des moindres, c'est qu'il possède dans son portefeuille des compagnies comme Chevron, Coca-Cola et Halliburton, la multinationale dont l'ex-Vice président américain, Dick Cheney, était un des actionnaires. Bref, GoodWorks offre le profil idéal pour permettre aux officiels algériens d’avoir l’oreille de l’Establishment américain. Tous les détails des opérations existent auprès du liquidateur de Khalifa, Moncef Badsi L’affaire est conclue en l’espace de quelques mois. Si bien que le 19 juillet 2002, GoodWorks International et Rafik Khalifa signent un contrat d’agrément. Selon des documents que DNA (Voir documents) a pu obtenir, le groupe Khalifa a effectué deux virements par Swift pour GoodWorks International, LLC. Le premier est de l’ordre de 3 millions de dollars, effectué au nom de l'ordonnateur Kebache Ghazi, oncle de Rafik Khalifa et numéro deux du groupe Khalifa (aujourd’hui réfugié en France et condamné à 20 ans de réclusion par le tribunal de Blida en 2007 dans le cadre du procès Khalifa). Le second est de 200 000 dollars, effectué au nom de l'ordonnateur Khalifa Aiways. Les détails de ces versements existent au niveau du service de la liquidation du groupe Khalifa, service dirigé par le liquidateur Moncef Badsi. Les documents qui font preuve Dans deux documents rendus public par le département de la Justice américain (http://www.justice.gov/criminal/fara/reports/December31-2002.pdf) en décembre 2002, on peut constater que GoodWorks a déclaré avoir contracté une relation de travail avec le groupe Khalifa pour au moins deux prestations de service. Pour la première, le montant est de 137, 056, 46 dollars, pour la seconde la somme n’est pas spécifiée (Voir documents). Rafik Khalifa, condamné à la réclusion à perpétuité par le tribunal de Blida en mars 2007, a toujours soutenu que la chute de son groupe en 2003 a été sciemment provoquée par les autorités algériennes. Bien qu’il n’ait jamais avancé des preuves formelles, Rafik Khalifa avait à maintes reprises accusé directement le président algérien d’être à l’origine de la faillite du groupe qu’il dirigeait entre 1998 et 2003. Réfugié à Londres le 03 mars 2003, Rafik Khalifa fait aujourd’hui l’objet d’une bataille judiciaire autour de son éventuelle extradition en Algérie. _____________________________________________________________________ Verbatim : Les termes du contrat qui liait le Groupe Khalifa à GoodWoorks International, LLC Au terme de ce faramineux contrat signé en juillet 2002 par Rafik Khalifa au nom de l’Etat algérien, GoodWorks s’est engagé notamment « à servir fidèlement le gouvernement algérien en consacrant le temps et les efforts nécessaires pour la représentation de l'Algérie aux Etats-Unis, (…) à mener toutes les activités destinées à promouvoir l'image de l'Algérie sur le plan législatif, exécutif et des affaires.» Le cabinet s’est également engagé à organiser « des rencontres entre le gouvernement Bo*****ika et des personnalités-clés de l'Administration américaine au niveau exécutif et législatif, mettre en place et soutenir un processus d'évolution de comportement et de politique envers l'Algérie, à travailler avec différents groupes à Washington pour entreprendre des actions en faveur de l'Algérie, à rehausser l'image de l'Algérie aux Etats-Unis en contrôlant soigneusement les informations des médias sur l'Algérie et en neutralisant les informations négatives par leur transformation en informations positives.» La mission de GoodWorks International a consisté aussi à « rehausser l'image de l'Algérie aux plans national et international dans le but de rehausser la place de l'Algérie, associée à celle des Etats-Unis, sur la scène mondiale. (..) à assister l'ambassadeur d'Algérie et le personnel de l'ambassade en prodiguant toute l'aide nécessaire aux bonnes relations publiques et à la législation.» Cet engagement inclut « d'éventuels témoignages, des briefings, correspondances aux membres du Congrès, éditoriaux, articles d'opinion et différents articles de presse.» Source
  7. L’ancien président algérien (1962-1965), Ahmed Ben Bella, 94 ans, est la première personnalité à bénéficier d’une villa avec piscine dans la nouvelle résidence d’Etat du Club des Pins, station balnéaire située à 25 kms à l’ouest d’Alger. L’ex-président, renversé par un coup d’Etat le 19 juin 1965, peut profiter des privilèges de cette résidence ultra moderne, ultra sécurisé qui compte 53 villas de haut standing. Erigée sur des domaines agricoles et construite par une entreprise chinoise, mitoyenne de l’autre résidence du Club des Pins, réservée aux privilégiés du régime algérien, cette nouvelle résidence protégée par de hauts murs est d’un luxe inouï. Les meubles et la décoration, par exemple, ont été assurés par une société italienne, Castelli S.p.a (maison fondée en 1877). A l’heure actuelle, Ben Bella est le seule locataire de résidence, les autres villas n’ayant pas encore été attribuées. Ce n’est pas le premier privilège auquel a droit l’ex-président de la République qui a longtemps vécu en Suisse avant de revenir au pays à la faveur de l’ouverture politique de 1989. L’année dernière, Ahmed Ben Bella et son épouse, Zohra Sellami, décédée en mars 2010, avait été pris en charge pendant plusieurs mois dans un hôtel de luxe, situé non loin de la place de la Concorde, à Paris. Vue aérienne de la nouvelle résidence d'Etat du Club des Pins, construite par des Chinois et érigée sur des terres agricoles Source
  8. L’affaire de Belaïz Jr. tourne au ridicule, tout le monde s’étant cassé la gueule dans des tentatives mesquines de récupération que l’on veut prolifiques. Reprenons depuis le début. Il y a quelques jours, le blog «Algérie-Politique» dévoile déjà l’information selon laquelle le fils du ministre de la Justice «serait placé sous contrôle judiciaire à Oran pour une affaire de contrat avec Naftal ». Tout le monde médiatique l’ignore, chacun pour ses raisons*, jusqu’à ce que «El Watan» envoie sa journaliste «vedette» Salima Tlemçani fouiner dans les dédales du Parquet d’Oran. La papier tombe et est publié par «El Watan» le lundi 19 juillet 2010. Panique en la demeure. L’information se propage telle une traînée de poudre sur le Net. Ceux qui, quelques jours auparavant, avaient boudé les révélations du blog «Algérie-Politique» se retrouvent dépassés par les événements et cherchent à rattraper ce «ratage» qui n’en est pas un. La gravité des détails rapportés par «El Watan» engagent tout de suite les relais du Sérail, ou plutôt d’un de ses clans. En premier lieu, on aura eu droit à une tentative de sauvetage de l’honneur de toute la famille Belaïz en rapportant que le fils était en fait impliqué dans un scandale financier dans le sillage des affaires concernant la Sonatrach. Peut-être que dans la perception de ces gens, il était moins scandaleux pour un Garde des Sceaux de voir son fils tomber comme «affairiste» que comme «narcotrafiquant»?! La réaction finit pas se radicaliser et le procureur général d’Oran réagit avec une rapidité étonnante, «démentant» l’implication, «de près ou de loin», du fils du ministre de la Justice dans une quelconque affaire ou enquête. Un communiqué est rédigé et adressé à toutes les rédactions du pays. On appelle ça une attaque préventive, au cas où il y aurait des aventureux insoucieux qui voudraient relayer l’information publier la veille par «El Watan». Le lendemain, c’est-à-dire mardi 20 juillet 2010, on aura eu droit à une surmédiatisation d’une affaire judiciaire mais dans le sens contraire, c’est-à-dire celui du poil et du démenti. Tous les journaux algériens se sont soudains transformés en des canaux de désaveu alors que la règle de base du journalisme veut qu’on n’utilise jamais des phrases à la forme négative. Toute la corporation vole au secours du fils Belaïz comme elle l’avait si bien fait pour le fils Ataïlia. Personne n’a pris la peine de mentionner que le procureur général d’Oran prenait tous les Algériens pour des imbéciles en leur disant qu’il s’agissait d’un cas d’«homonyme», c’est-à-dire un gars impliqué dans une affaire de drogue qui porte le même nom que le fils du ministre de la Justice, Belaïz, le même prénom, Djamel, et qui né dans la même ville que lui, mais qui n’est pas lui. C’est un synonyme ça ! Pendant ce temps, le principal concerné n’a pas jugé utile de réagir ne serait-ce qu’au moyen d’un communiqué. Pourquoi le fraierait-il, puisque tant d’autres sont là pour le faire… Drôle de pays! Khalil Mehdi Source
  9. Le ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et des Communications, Moussa Benhamadi, affirme que les dossiers de la société égyptienne Orascom Telecom Algérie « Djezzy », et l’entreprise algérienne privée Eepad respectivement en litige avec le gouvernement algérien et le Algérie Telecom, sont toujours à l’examen par des experts. Il est à rappeler que la société Orascom Telecom , est en litige avec gouvernement algérien pour avoir tenté de vendre sa filiale Djezzy à un groupe étranger en violation de la législation algérienne et sous le coup d’un redressement fiscal de plus de 600 millions d’euros. Quant à la société Eepad en litige avec Algérie Telecom pour n’avoir pas honoré ses dettes estimées à 3.5 milliards de dinars, le dossier est, selon le ministre, toujours à l’étude et sera transmis au conseil d’administration d’AT qui tranchera. Benhammadi estime par ailleurs inacceptable le fait que le conseil d’administration de l’autorité de régulation des Télécommunications n’ait pas siégé depuis plus d’un mois, et assure qu’un nouveau conseil sera mis en place dans les prochains jours pour reprendre la situation en main.
  10. Les habitants refusent d’être relogés en dehors d’Alger : Emeutes dans le quartier de Bab-El-Oued Des échauffourées ont éclaté dans la soirée du mardi 20 juillet dans le quartier de Bab-el-Oued, à Alger, a constaté un journaliste de DNA sur place. Ces échauffourées se sont poursuivies dans la matinée du mercredi 21 juillet. Les axes routiers menant vers Bouzaréah, sur les hauteurs de la capitale ainsi que vers Bab El –Oued, ont été coupés à la circulation. D’importants renforts de la police anti-émeute ont été dépêchés sur les lieux. Notre reporter fait état de l’arrestation de quatre manifestants. Des sources policières indiquent à DNA sous couvert d'anonymat que le quartier est totalement bouclé et qu'une dizaine de policiers ont été blessés, dont certains grièvement. La colère est vite montée chez les habitants des bidonvilles de « la Carrière Jobert » et « Climat de France » sur les hauteurs du rond point « Triolet », à l'entrée de Bab El Oued, suite à des tentatives des autorités de déplacer les familles pour les reloger à Bentalha, à Birtouta et aux Eucalyptus, à une trentaine de kilomètres à l’est d’Alger. Les affrontements entre les jeunes des quartiers et les forces de l'ordre ont éclaté mardi soir vers 22 heures lorsque les forces de l'ordre ont tenté de déloger les habitants. Des bandes de jeunes armés de sabres, de couteaux et de barres de fer ont déferlé dans les rues pour saccager voitures, vitres de magasins et édifices publics. Le garage du concessionnaire Renault a été saccagé et les voitures qui s’y trouvaient ont été brulées. Ce mercredi 21 juillet, les émeutes se sont étendues à d'autres endroits de Bab-El-Oued, l’un des quartiers les plus populaires et les plus pauvres de la capitale. On signale des affrontements sporadiques entre jeunes et membres des forces de l'ordre. En janvier dernier, le même quartier a connu des « nuits blanches » pendant plusieurs jours en raison d’affrontements entre bandes rivales. « La carrière Jobert » qui surplombe la ville, date de l’époque coloniale. Depuis des décennies, des familles s’y sont installées en construisant des baraques de fortune au point ou le quartier est devenu un bidonville au cœur de la capitale. Ce sont ces baraquements que les autorités souhaitent raser en proposant aux habitants de les reloger en dehors d’Alger. Ce qui n’a pas été du goût de certains jeunes habitants. Source
  11. Non ce n'est qu'un bug, toutes les adresses e-mail sont à droite. N'oublie pas de remplacer les [AT] par @
  12. Président Directeur Général M. M.BENHAMADI benhamadi[AT]algerietelecom.dz Conseiller M.Y. AMEROUALI amerouali[AT]algerietelecom.dz Conseillère Mme.H.ATIF hatif[AT]algerietelecom.dz Conseiller M. D. BOUDAH boudah[AT]algerietelecom.dz Conseiller M. M. MISSOUMI missoumi[AT]algerietelecom.dz Conseiller M. M. EL-HADJ el-hadj[AT]algerietelecom.dz Chargé de mission M.A.MATI mati[AT]algerietelecom.dz Chargé de mission M.Y.MEZIANE meziane[AT]algerietelecom.dz Chargé de mission M.R.NEDJAR nedjar[AT]algerietelecom.dz Chargé de mission M.A.BACHA bacha[AT]algerietelecom.dz Chargé de mission M.B.SOLTANI soltani[AT]algerietelecom.dz Division Développement des Réseaux des Télécommunications M.A. BELGHITH belghith[AT]algerietelecom.dz Division de l'AUDIT M. D. TANEM tanem[AT]algerietelecom.dz Division Marketing et actions commerciales M. H. TIBERMACINE tibermacine[AT]algerietelecom.dz Direction d'Interconnexion M. FOUDAD foudad[AT]algerietelecom.dz Direction Réseau commercial et de Promotion M. A. MOUSSAOUI moussaoui[AT]algerietelecom.dz Direction des Grands Comptes M. M. YAICI yaici[AT]algerietelecom.dz Direction réseaux de base M. A. DOUZIDIA douzidia[AT]algerietelecom.dz Direction des Ressources Humaines M.A. GHEMRI ghemri[AT]algerietelecom.dz Direction de l’Administration Générale et de la Logistique M. M.BENKAHLA benkahlal[AT]algerietelecom.dz Direction des Finances et de la Comptabilité M.B. AFFADJENE affadjene[AT]algerietelecom.dz Direction des Reseaux de Transport M. M. LOUNIS lounis[AT]algerietelecom.dz Direction de l’Energie et de l’Environnement M. K. CHIKHOUNE chikhoune[AT]algerietelecom.dz (chikhoune[AT]algerietecom.dz) Direction des réseaux d'acces M. S. DERRADJI derradji[AT]algerietelecom.dz Direction Facturation et Recouvrement M. B. HADJADJ hadjadj[AT]algerietelecom.dz Direction des Réseaux et Offres Intégrés M. H. ALLAHOUM allahoum[AT]algerietelecom.dz Direction Etudes et Programmes M. H.TEBANI tebani[AT]algerietelecom.dz Direction des systemes informatiques M. A.TOUATI touati[AT]algerietelecom.dz Direction Strategie et Veille Technologique M. M. AKLI akli[AT]algerietelecom.dz Direction d'etudes d'ingeneries M. A. MEZINE mezine[AT]algerietelecom.dz Inspection Generale M.A. LAFI lafi[AT]algerietelecom.dz Direction de la Communication M. A. MEZIANI zianide[AT]algerietelecom.dz DC ATHIR Mme.A. MADANI madani[AT]algerietelecom.dz DC FTTX M. M. HACHELAF hachelaf[AT]algerietelecom.dz DP nouvelle ville M. M. FELLAHI fellahi[AT]algerietelecom.dz DP IDT M. H. REMAKI remaki[AT]algerietelecom.dz
  13. Le fils du ministre algérien de la Justice, Tayeb Belaïz, a été récemment inculpé pour trafic de drogue et blanchiment d'argent et placé sous contrôle judiciaire, a affirmé aujourd'hui le quotidien El Watan citant des sources proches du dossier. Aucun responsable du ministère contacté par l'AFP n'a pu être joint pour confirmer ou infirmer ces informations. Le fils du ministre "aurait été cité par un trafiquant de drogue arrêté par les services de sécurité" dans la région d'Oran, dans l'ouest du pays, qui "aurait révélé que l'argent de la drogue transitait par le compte du fils du ministre avant d'être blanchi dans des opérations d'achats de biens immobiliers, fonciers et autres", écrit El Watan. Une vérification des comptes bancaires du fils du ministre auraient mis au jour "des sommes extrêmement importantes" dont il n'a pu justifier l'origine, ajoute le journal. Source
  14. algérien_dz

    Quelques photos

    Erreurs commises avec photoshop:
  15. 1 La stratégie de la diversion image: création de Laurent Courau Elément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l'attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d'informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s'intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l'économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l'attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » (extrait de "Armes silencieuses pour guerres tranquilles") 2 Créer des problèmes, puis offrir des solutions Cette méthode est aussi appelée "problème-réaction-solution". On crée d'abord un problème, une "situation" prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu'on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore: créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics. 3 La stratégie du dégradé Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l'appliquer progressivement, en "dégradé", sur une durée de 10 ans. C'est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n'assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution si ils avaient été appliqués brutalement. 4 La stratégie du différé Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme "douloureuse mais nécessaire", en obtenant l'accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d'accepter un sacrifice futur qu'un sacrifice immédiat. D'abord parce que l'effort n'est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que "tout ira mieux demain" et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s'habituer à l'idée du changement et l'accepter avec résignation lorsque le moment sera venu. Exemple récent: le passage à l'Euro et la perte de la souveraineté monétaire et économique ont été acceptés par les pays Européens en 1994-95 pour une application en 2001. Autre exemple: les accords multilatéraux du FTAA que les USA ont imposé en 2001 aux pays du continent américain pourtant réticents, en concédant une application différée à 2005. 5 S'adresser au public comme à des enfants en bas-age La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Exemple typique: la campagne TV française pour le passage à l'Euro ("les jours euro"). Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi? "Si on s'adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d'une personne de 12 ans." (cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles") 6 Faire appel à l'émotionnel plutôt qu'à la réflexion Faire appel à l'émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l'analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l'utilisation du registre émotionnel permet d'ouvrir la porte d'accès à l'inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements... 7 Maintenir le public dans l'ignorance et la bêtise Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. "La qualité de l'éducation donnée aux classes inférieures doit être de la plus pauvre sorte, de telle sorte que le fossé de l'ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures." (cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles") 8 Encourager le public à se complaire dans la médiocrité Encourager le public à trouver "cool" le fait d'être bête, vulgaire, et inculte... 9 Remplacer la révolte par la culpabilité photo: Henri Cartier-Bresson Faire croire à l'individu qu'il est seul responsable de son malheur, à cause de l'insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l'individu s'auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l'un des effets est l'inhibition de l'action. Et sans action, pas de révolution!... 10 Connaître les individus mieux qu'ils ne se connaissent eux-mêmes Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le "système" est parvenu à une connaissance avancée de l'être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l'individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.
  16. Les autorités algériennes ont-elles conclu des contrats frauduleux avec des entreprises indiennes pour l’importation de viande indienne congelée et désossée ? Cette viande importée est-elle propre à la consommation ? De sérieux doutes planent non seulement sur la manière dont ces contrats ont été passés avec des Indiens mais également sur la qualité de cette viande destinée à la consommation pour le mois de ramadan prochain. Dans son édition datée du mercredi 14 juillet, le journal El Watan révèle que l’Algérie vient de conclure plusieurs marchés pour l’importation de la viande indienne congelée et désossée. Ces marchés négociés avec deux états indiens portent sur la fourniture de plusieurs milliers de tonnes. Une partie de ces contrats a été signée par la Sotracov, l’organisme public chargé de l’importation de viande, et une autre partie a été conclue par des opérateurs privés. Faute d’avoir pu conclure à temps les négociations engagées avec les fournisseurs habituels de l’Algérie, à savoir le Brésil et l’Argentine, les responsables de la Sotracov ont fait pression sur le ministère de l’Agriculture pour ouvrir l’Inde, une destination maudite. Des contrats signés avec une célérité qui laisse perplexe S’il est vrai que la tonne de viande indienne est de 200 dollars moins chère que celle en provenance du Brésil et de l’Argentine, celle-ci est interdite d’entrée en Europe et aux États-Unis en raison de problèmes sanitaires aussi graves que récurrents. La viande indienne, entre autres, connue pour être infestée par le sarcocyste, un dangereux parasite qui infeste les animaux. Les deux contrats qui ont été jusqu’à présent signés par la Sotracov portent sur la fourniture globale de près de 3000 tonnes. Du côté du privé, un seul contrat a été signé par un opérateur privé qui aurait, selon El Watan, déjà bénéficié de l’exclusivité lors de l’ouverture du marché de la viande fraîche du Brésil. Le journal révèle également que le marché de l’Inde a été ouvert en un temps record. Les indiens sont arrivés aux alentour du 06 mai avant de signer le contrat le 18 du même mois. Soit, à peine une dizaine de jours de pourparlers. La rapidité et la célérité avec lesquelles ont été signés ces contrats ouvrent la voie au doute et à la suspicion dans la mesure ou habituellement il faut trois à quatre mois de négociations serrées pour l’ouverture du marché à un pays. Pis encore, contrairement à ce qui s’est passé avec la Soudan lorsque cette piste a été évoquée, au mois d’avril 2010, avec une certaine insistance par les autorités algériennes, aucune délégation de vétérinaires ne s’est rendue sur les lieux de l’achat de cette importante quantité de viande pour effectuer une visite d’inspection des abattoirs retenus. Comme l’exige la réglementation algérienne. De la viande de buffle et non de la viande bovine L’autre grande arnaque dénoncée par El Watan dans le dossier de la viande indienne concerne la nature même de cette marchandise que l’on veut faire passer pour de la viande bovine alors qu’il s’agit du buffalo indien connu sous le nom scientifique de « buffalo babulis ». L’un des fournisseurs indiens, Allanassons Limited, maison créée depuis 1865, basée à Mumbai (Etat du Maharashtra), indique sur son site internet (http://www.allana.com/corp/index.html ) qu’elle produit et exporte de la viande de buffle congelée et désossée. Selon le même site internet, la viande commercialisée depuis 1969 par cette compagnie, est certifiée « hallal ». Le groupe se targue d’être le premier producteur et exportateur mondial de viande de buffle congelée sous le label « hallal ». Il s’agit donc bel et bien de viande de buffle et non de viande bovine. L’enquête de notre confrère révèle également que depuis que les Algériens ont investi le marché indien, ils ont fait flamber le cours de la viande qui est passée de 2650 dollars à 3150 dollars la tonne. La raison en est que les autorités algériennes, au lieu de négocier par leurs propres moyens, s’attachent les services de traders qui prennent au passage leurs commissions qui se répercutent sur le prix que paie le consommateur au final. Interrogé sur l’importation de viande indienne, le ministre de l’Agriculture, M. Rachid Benaissa, a préféré botter en touche : « Je ne sais pas. C’est vous qui le dites », a-t-il répondu. Pour sa part, le ministre du commerce, M. Mustapha Benbada, a déploré l’inexistence de contrôle à priori, c’est à l’extérieur. Exit le Brésil et l’Argentine, l’Inde fait son entrée sur le marché algérien Afin de faire face aux besoins accrus de consommateurs algériens au cours du mois de ramadan prochain (août-septembre), les autorités algériennes avaient annoncé un programme d’importation de quelque 5000 tonnes de viande. Intervenant sur le sujet sur les ondes de la radio nationale chaine III, le directeur de la régulation au niveau du ministère du Commerce, Abdelhamid Zbiri, indiquait le 22 mai 2010 que « l’importation de la viande ovine fraîche se fera à partir des pays habituels, à savoir le Brésil, l’Argentine ou la Nouvelle Zélande». To****ois, ce responsable avait précisé « les importateurs privés sont libres d’importer la viande fraîche d’ou ils veulent dans le respect de la réglementation imposée par le ministère de l’Agriculture». Les propos du directeur de la régulation du ministère du Commerce intervenaient alors que les premiers contrats ont été déjà signés avec les Indiens. Comment un haut responsable du ministère fait-il croire que l’Algérie allait s’approvisionner chez les fournisseurs habituels, le Brésil et l’Argentine, alors que des commandes ont été déjà passées auprès de nouveaux fournisseurs, à savoir les Indiens ? Y’a-t-il tromperie sur la marchandise ? Y-a-t-il une collusion d’intérêts entre les importateurs algériens, celui relevant du secteur public, les deux opérateurs privés, et les deux fournisseurs indiens ? Source
  17. Quatorze membres de deux familles ont trouvé la mort en Algérie et onze ont été blessés dans l'accident du véhicule tout terrain qui les transportait, dans la nuit de mardi à mercredi dans le sud du pays, selon un nouveau bilan de la protection civile. Un précédent bilan faisait état de douze morts mais deux des treize blessés ont succombé à leurs blessures, a indiqué la même source à l'agence APS. Neuf membres des deux familles ont été tués sur le coup et cinq ont succombé à leurs blessures, après évacuation vers les structures sanitaires les plus proches, selon la même source. L'accident s'est produit entre Hassi Lefhal et El Menea, à 180 km au sud de Ghardaia, ville située aux portes du désert à 600 km au sud d'Alger. Le véhicule tout-terrain transportant les deux familles dont des femmes et des enfants en provenance du sud a dérapé dans un virage avant d’effectuer plusieurs tonneaux, a précisé la même source, citée par l'agence APS. Source
  18. Mobilis ne diffusera plus les résultats des épreuves du BAC et du BEM par SMS. Lundi soir, le ministre de l’Education nationale, Boubkeur Benbouzid, a tiré à boulets rouges sur l’opérateur public de téléphonie mobile, à l’origine d’un scandale lié à la diffusion de faux résultats du bac 2010. Des candidats ont été donnés gagnants par l’opérateur alors qu’en réalité, ils ont échoué aux épreuves. Aucune explication technique convaincante n’a été avancée pour justifier ce bug. A la suite de ce scandale, Boubkeur Benbouzid a décidé de rompre le contrat avec Mobilis. «L’expérience avec Mobilis s’est avérée infructueuse. C’est pour cela que j’ai décidé d’arrêter le travail avec eux. A partir de l’année prochaine, les résultats seront connus à travers Internet et affichés dans les établissements. Pas de recours à n’importe quel autre support», a déclaré M. Benbouzid, lundi soir, en marge d’une cérémonie organisée en l’honneur des meilleurs bacheliers de l’édition 2010. «L’année prochaine, Mobilis n’aura pas le droit de faire ce qu’elle a fait cette année…Je ne vais plus travailler avec eux ni avec personne», a-t-il ajouté. Mobilis, filiale mobile d’Algérie Télécom, avait acquis depuis quelques années auprès du ministère de l’Education nationale l’exclusivité d’annoncer les résultats des épreuves du BAC et du BEM via SMS. Le candidat envoyait un SMS surtaxé à l’opérateur avec son nom, prénom et numéro d’immatriculation. Il recevait par retour de SMS son résultat au BAC ou au BEM ainsi que sa moyenne. Une opération très juteuse pour l’opérateur mobile. Mais en donnant de fausses informations à de nombreux candidats, Mobilis a provoqué une vive polémique entre les parents d’élèves et le ministère de l’Education nationale. L’opérateur public vient ainsi de perdre un gros marché. Mais aucun de ses concurrents, Djezzy et Nedjma, ne devrait le récupérer. Pour les prochaines éditions, les résultats seront connus à travers Internet et affichés dans les établissements scolaires, a décidé Boubkeur Benbouzid. Un retour aux bonnes anciennes méthodes, plus fiables. Source
  19. Brûler le drapeau national sur le sol de la patrie et brandir celui de la France n’est pas fréquent en Algérie. Et la répression est alors sans pitié. La justice algérienne a ainsi condamné 18 jeunes à des peines de deux à huit ans de prison et à une amende d’un million de dinars (10 Source
  20. Un site répertorie tous les chercheurs algériens, détenteurs de brevets, établis à l’étranger ou en Algérie Si les cerveaux algériens s’en vont à l’étranger, c’est parce qu’ils sont mieux payés et reconnus. La preuve : les entreprises étrangères, surtout américaines, s’arrachent les génies qui mettent leurs inventions en ligne pour leur proposer des contrats en or. Quand vous filmez avec votre téléphone portable, vous ne vous demandez pas qui a bien pu inventer une aussi petite caméra. Eh bien c’est un Algérien ! Il s’appelle Belkacem Haba. Comme d’autres petits ou grands génies algériens, il met en ligne ses inventions sur http://www.algerianinventors.org, un site qu’il a bien sûr, lui-même, créé. Maintenant, il habite en Californie… Car les entreprises étrangères, surtout américaines, surveillent de près toutes ses inventions. Pourquoi ? Imaginez que vous inventez un logiciel. Une entreprise vous recrute alors et vous fait signer un contrat stipulant qu’en une année, par exemple, vous aurez à fournir 10 idées qui feront l’objet d’un dépôt de brevet. Elle met ainsi la main sur un cerveau qui lui permettra de s’enrichir, en l’occurrence vous, et vous donne pour cela des milliers de dollars. Le plus performant des Algériens en la matière, Belkacem Haba, détient ainsi pas moins de… 188 brevets d’invention dans le domaine de l’électronique, essentiellement aux Etats-Unis et au Japon. Et son site, http://www.algerianinventors.org, vise à répertorier tous les chercheurs algériens, détenteurs de brevets, établis à l’étranger ou en Algérie. Objectif : créer une communauté. Résultat des courses : 405 noms d’inventeurs, détenteurs de 2021 brevets dans différentes disciplines scientifiques. Le taux de femmes algériennes détenant des brevets d’invention est de 14%. « algerianinventors.org a été lancé en novembre 2007 par un petit groupe d’Algériens résidant en Californie. Ces derniers ne sont affiliés à aucun organisme ou association, précise-t-il. Ils ont pensé qu’un tel site pourrait être utile à la communauté algérienne vivant à travers le monde en mettant en évidence la contribution d’un grand nombre d’inventeurs algériens qui restent pourtant totalement inconnus. » Veille stratégique Une initiative qui n’est pas du goût de tout le monde. Certains accusent les créateurs du site de veille stratégique. « Ce type d’organisation est fait pour voler les compétences algériennes pour le compte d’autres pays. Et ce soudain intérêt des Algériens installés aux Etats-Unis (juste après l’Algerian start-up initiative) ne m’inspire pas confiance, il y a anguille sous roche », nous a déclaré Karim, un blogueur. D’autres, en revanche, s’enthousiasment face à de telles initiatives, c’est le cas de Djamel Dib, directeur d’Ok Prod. « Je trouve cette initiative admirable, après l’initiative ASI (Algerian start-up initiative), c’est la seconde fois qu’un groupe d’Algériens résidant aux USA fait un geste pour nous,et je ne peux que me réjouir de ça. » Toujours est-il que le site n’est pas le seul à faire la promotion des chercheurs algériens. L’Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI) a mis en ligne sur son site (http://www.inapi.org/accueil/), les différentes étapes pour breveter une idée ou déposer une marque. De quoi orienter l’inventeur au mieux. A condition d’être très nationaliste, car il faut compter 15 000 DA pour déposer une marque et 30 000 DA pour déposer un brevet. Aux Etats-Unis, cela revient au moins cent fois moins cher. Algerianinventors.org contient la façon de procéder pour breveter une invention aux Etats-Unis, mais aussi en Algérie, de quoi donner de l’espoir à tous ces chercheurs exilés et qui veulent pourtant contribuer d’une manière ou d’une autre à aider leur pays d’origine. « Il faut d’abord mettre en contact les Algériens installés à l’étranger et ceux vivant en Algérie et s’inspirer de la méthode adoptée par les Chinois et les Japonais, déclarait Haba à It mag, il y a quelques mois. « Les gouvernements de ces deux pays ont demandé à leurs ressortissants vivant à l’étranger et ayant créé des entreprises de mettre en place des filiales dans leur pays d’origine. C’est une manière de tirer profit des compétences vivant à l’étranger sans pour autant qu’ils soient obligés de revenir de façon définitive dans leur pays. » Source
×
×
  • Créer...