Aller au contenu
Règlement du forum ×

aghilas007

Membres
  • Compteur de contenus

    91
  • Inscription

Tout ce qui a été posté par aghilas007

  1. J'expose ici le texte d'une demande adressée par un salarié à un son supérieur sachant que j'ai déja adressé une demande en janvier sans réponse ? Lieu, le Date Monsieur : Nom et prénom Adresse A Monsieur le Président de la commission logement de ??????? (établissement). Objet : Lettre de rappel. Monsieur, Je vous écris pour faire suite à la lettre que je vous avais adressée le 23/01/2014 dernier, après deux mois d’attente, elle est toujours restée lettre morte. Comme ma première lettre est restée sans réponse, je dois en conclure que vous n’avez aucune intention de me régler mon problème de logement, ou par manque d’intérêt, ou vous n’avez pas accordé l’importante quelle mérite, ou vous ignorez éperdument mon cas, ou tout simplement, vous avez l’intention de gagner encore du temps en faveur de qui ? Je ne sais pas. Ou bien d’après mes connaissances sur les obligations de l'administration dans ses échanges avec les usagers que le silence gardé pendant deux mois par l'autorité administrative sur une demande vaut décision d'acceptation et non plus de refus. Je tiens toujours à ce que la réponse soit rendue écrite le plus vite possible en provoquant la réunion de la commission logement de l’établissement dans les plus urgent délais et de statuer définitivement sur le sort réservé à ce logement. Je porte à votre connaissance que ce logement est libre depuis décembre 2013, après avoir été restitué par le bénéficiaire, mais pour des raisons inconnues aucune décision n’a été prise par le directeur de l’établissement pour le confier à un autre salarié. Je crois devoir attirer votre attention que je suis entrain de payer un loyer cher inutilement sachant qu’un logement de fonction est libre. J’attache une grande importance à ce logement et une importance capitale car il va m’aider amplement dans l’accomplissement de ma mission dans les bonnes et meilleures conditions. Ajouter à cela que ce logement n’est pas habité depuis des années, alors le laisser encore dans cet état causera l’insalubrité des lieux et il va se dégradé encore davantage sans aucun entretien ce qui va chiffrer pour sa réhabilitation et sa restauration. Aux besoins, je m’empresserai de fournir tout renseignement qu’il vous plairait d’avoir. D’ici la, je vous prie d’agréer, Monsieur, mes sincères salutations. L’intéressé
  2. Rassure toi je viens juste de découvrir l’article, il me plait, je le partage, j'ai pas les moyens de vérifier l'information, apprendre ou à laisser ! salutations.
  3. La double trahison des Marocains qui gouvernent en Algérie LE CLAN d’oujda et les aventuriers des frontières 1-Où est le trésor du FLN historique ? 2-Où est le butin de TADHAMOUN du temps de Ben Bella ? 3-Qui a fusillé le regretté Colonel Chaabani ? 4-Qui a empoisonné Boumediene ? 5-Qui a assassiné Le jeune ministre des AE KHMISTI ? 6-Qui a piégé par deux fois Ben Yahya ? 7-La moitié de ces crimes furent tout simplement des règlements de compte entre d'anciens compagnons de combats. «Sommes-nous vraiment gouvernés par des algériens ?» Cette lancinante question, tout citoyen qui a eu affaire à l'administration, à la justice ou au pouvoir se l'est déjà posée à maintes reprises comme un éternel refrain. Au fil des générations depuis 1962, la rumeur publique a accusé tour à tour «hizb frança» (parti de la France), les DAF (déserteurs de l'armée française), les harkis et tous les services de renseignement réunis (Mossad, KGB, CIA, DGSE, etc.) de se cacher derrière la Sécurité Militaire (SM) le cœur du pouvoir algérien. Cette douteuse et malsaine impression que les dirigeants de l'Etat n'aiment ni l'Algérie, ni son peuple a toujours plané autour de la relation gouvernants-gouvernés. On a tous remarqué cette terrible malsaine habitude des membres de la nomenklatura qui, dès qu'ils n'occupent aucune fonction officielle, «fuient à l'étranger» dont ils ne consentent à revenir que pour occuper un nouveau poste. D'où les appellations de «mercenaires» ou de «coopérants» dont ils ont été affublés par les nombreux cadres algériens dont la promotion a été barrée ou sabotée par ces pontes du régime. Les Marocains du MALG de Boussouf La vérité vient enfin d'être révélée par un de ces hommes de l'ombre qui font et défont les institutions du pays selon leur bon vouloir. Le journal le Soir d'Algérie (1) a ouvert ses colonnes à son honorable correspondant Med Chafik Mesbah, ancien officier du DRS, qui a interviewé le colonel Ali Hamlat, ancien responsable des services techniques de la SM. D'après l'auteur, ce témoignage a été rédigé en 1999 sous le titre explicite : «Voilà comment sont nés les services secrets algériens», mais il ne le révèle que maintenant sans expliquer la raison de ce retard. Le colonel Hamlat lève donc «le voile sur cette première promotion des cadres de la Wilaya V, dont les membres ont, effectivement, constitué, pour la plupart, l'ossature du MALG». A la question «Sur le plan social, quelle était l'origine des membres de cette promotion Larbi Ben M'hidi?», Hamlat répond sans hésitation : «Tous étaient issus, en règle générale, de familles de réfugiés, de fonctionnaires au service du gouvernement marocain ou, accessoirement, de commerçants et d'agriculteurs établis au Maroc de longue date. La petite bourgeoisie, pour utiliser une formulation marxiste». Selon lui : «Le recensement effectué par l'Association des anciens du Malg a permis de situer à soixante-douze le nombre de stagiaires de cette promotion.» Leur directeur de stage Khelifa Laroussi, mystérieux adjoint du mystérieux Boussouf, et père du golden boy déchu Rafik Khalifa, leur avait décrété : «Vous êtes les futurs ministres de l'Algérie indépendante!» Selon les dires du colonel Hamlat, Boussouf leur avait déjà tracé les feuilles de route du contrôle du futur Etat algérien : «La première concernait la mission de contrôle au sein des unités de l'ALN. Ce contrôle était indispensable pour maîtriser l'évolution de la lutte armée et répondre aux exigences du combat et du commandement. D'autant que la qualité de l'encadrement militaire des unités était à parfaire au regard des faibles qualifications des moudjahidine de la première heure. La seconde se rapportait à la nécessité d'exploiter utilement la masse d'informations recueillies… par tout moyen disponible. En rapport avec les transmissions, mais aussi des informations recueillies auprès de prisonniers et toute autre source susceptible d'améliorer notre capital documentaire.» Le contraste du mode de vie des «malgaches» (*) reconnu par Hamlat est déjà significatif de la différence d'état d'esprit entre les moudjahidines de l'intérieur et les «planqués» de l'extérieur. «Ces lycéens et étudiants vivaient, au Maroc, dans des conditions de vie parfaitement pacifiques et heureuses. Des conditions qui étaient tout à fait déséquilibrées, cependant, par rapport à celles de leur peuple et de leurs frères étudiants qui mourraient en Algérie.» Le colonel Hamlat cite quelques noms connus de cette fameuse promotion des Marocains du MALG : Hadjadj Malika, Miri Rachida, Hamid Ghozali, Abdessmed Chellali, Berri Mustapha, Mohamed Semache, Kerzabi Smail, Abdallah Khalef (Kasdi Merbah), Abdelkader Khalef (Kamal), Mustapha Khalef (Kamel), Ali Tounsi (Ghaouti), Ahmed Zerhouni (Ferhat), Hadj Azzout (Nacer), Mohamed Laâla (Kaddour), Chérif ** (Djamel), Abdelaziz Maoui (Sadek), Noureddine Delleci (Rachid), Abdelhamid Temmar (Abdenour), Abdallah Arbaoui (Nehru), Hassen Bendjelti (Abderazak), Ahmed Bennai (Hassan), Sid-Ahmed Osman (R'zine), Abderrahim Settouti (Bouzid), Khelladi Mohamed (Tahar), Boualem Bessaïeh (Lamine), Mohamed Morsly (Abdelaziz). Hamlat cite aussi les noms de deux riches familles marocaines qui ont offert leurs maisons et leurs fermes pour abriter les stages du MALG. Il s'agit des familles Benyekhlef et Bouabdallah. L'un des fils Bouabdallah est actuellement le PDG d'Air Algérie. Le colonel Hamlat raconte l'engouement des jeunes marocains ou soi-disant «Algériens de longue date» qui ont rejoint les cellules du FLN disséminées à travers le Maroc. En fait, la plupart d'entre eux militaient déjà dans les cellules lycéennes du parti nationaliste marocain de l'Istiqlal de Allel El Fassi. Bo^^^^^ika était même responsable de la cellule de son lycée à Oujda. Leur transfert naturel dans les rangs du FLN a été facilité par l'esprit révolutionnaire maghrébin, l'idéal du réveil musulman contre le joug colonial et l'ambition de libérer la riche Algérie dont les colons avaient fait un eldorado. Il faut rappeler que cet engouement nationaliste en faveur de la guerre de libération existait aussi à travers tout le monde arabe. Au Liban, Irak, Syrie, Egypte, etc. des jeunes manifestaient dans les rues et voulaient s'enrôler dans les rangs de l'ALN. Ce phénomène existe encore de nos jours chez les jeunes musulmans qui se sont engagés en Afghanistan, Bosnie, Tchétchénie, Irak, etc. Il est connu que de nombreux européens et arabes ont combattu aux côtés des moudjahidines de l'ALN et du FLN. Ils n'en ont pas pour autant dissimulé leur origine, comme l'ont fait en masse les marocains recrutés par Boussouf dans l'objectif de prendre le pouvoir. Qui était vraiment Abdelhafid Boussouf ? En lisant l'interview, on ne peut s'empêcher de remarquer que M.C. Mesbah déroule «sous les paroles» du colonel Ali Hamlat toute une démonstration savante comme si Boussouf réfléchissait déjà en 1955 comme un stratège d'aujourd'hui qui avait tout prévu. La conception stratégique et futuriste de l'opération de formation, le professionnalisme de son organisation et son déroulement, «l'intuition psychologique» de Boussouf, la «profusion de moyens dont il a pu disposer au Maroc»… prête aujourd'hui à sourire. D'où donc Boussouf tenait-il ce professionnalisme et cette redoutable efficacité ? On est encore très étonné de ses choix très judicieux de collaborateurs professionnels, tous DAF, comme le «technocrate» Laroussi Khalifa, l'officier de transmission Omar Tellidji et le baroudeur Abdallah Arbaoui. Etait-il donc un «prophète» ou un génie de la formation et de l'organisation militaire ? Ou plutôt a-t-il été lui-même formé, encadré et coaché et par qui ? Pourquoi Boussouf a-t-il recruté ses stagiaires et agents uniquement au Maroc et n'a-t-il pas fait venir des volontaires de toutes les régions d'Algérie? Voilà les vraies questions que devrait poser aux autres et se poser à lui-même Chafik Mesbah dans le flot de sa phraséologie débridée. 50 ans et plusieurs assassinats et règlements de comptes après l'indépendance, il y en a assez de cette insupportable suffisance qui consiste pour les malgaches à faire passer Boussouf pour un génie supérieur aussi bien à toute la génération militante qui a généré le 1er Novembre, qu'à toute l'intelligentsia militaire française qui sortait d'une capitalisation militaire de plusieurs guerres. Sans oublier que les leaders de la guerre de libération tombaient comme des mouches sur dénonciation ou dans des embuscades ou sur des repérages de leurs appareils de transmission fournis par la logistique de Boussouf… quand ils n'étaient pas appelés au Maroc pour y être assassinés comme le regretté Abane Ramdane. Sans compter l'énigmatique détournement d'avion qui a neutralisé cinq dirigeants historiques de la révolution qui, à part Mostefa Lacheraf, ont connu des destins très douloureux dès leur libération. Tout cela dans une étonnante impunité, ou plutôt une tolérante protection dans un Maroc sous protectorat français. Les nombreux et illustres historiens français de la guerre d'Algérie n'ont pas abordé ces questions qui fâchent. Il appartient toujours aux historiens algériens de fouiller un peu mieux les méandres de notre histoire de libération… si on les laisse faire. La Sécurité Militaire sous contrôle des Marocains du MALG Pendant que les valeureux moudjahidines tombaient au champ d'honneur dans les maquis algériens, les «marocains du MALG» se formaient et s'entraînaient avec «l'armée des frontières». Dès la proclamation de l'indépendance le 5 juillet 1962, le clan d'Oujda fomente son premier coup d'Etat en destituant violemment le GPRA (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne) basé à Tunis et impose un authentique marocain à la tête de l'Etat. Ahmed ben Mahjoub ben Embarek dit Ben Bella est un marrakchi de père et de mère. Sa biographie officielle le fait naître à Maghnia, mais le culte du mensonge du pouvoir algérien est tel qu'il est permis d'en douter. Il a longtemps caché sa marocanité comme une tare avant de l'avouer publiquement. Une des impostures les plus cocasses des gouvernants algériens est à mettre à son actif. Lors de la guerre des sables de 1963 lancée par Hassan II, il s'était écrié : «Hagrouna el marrakchia!» Mais durant le court épisode Ben Bella, qui fut destitué par le coup d'Etat du 19 juin 1965, et à l'ombre de Boumediene qui était ministre de la défense, les marocains du MALG ont pris toutes les commandes de la Direction de la Sécurité Militaire en la structurant. Le directeur de la SM Kasdi Merbah, assassiné en 1993, a été présenté jusqu'à aujourd'hui comme un kabyle né à Beni Yenni et ayant vécu au Maroc. C'est un mensonge d'Etat. De son vrai nom, Abdallah Khalef, c'est un authentique marocain dont la famille est originaire et vit encore à Sidi Kacem. Il a étudié à Fès où il a connu ses futurs compagnons du MALG. Il a dirigé la SM depuis sa création en 1963 jusqu'à 1979. Son 1er adjoint, le colonel Nourredine Zerhouni dit Yazid est également un authentique marocain, ainsi que son frère Ferhat, également haut responsable à la SM. S'il y a bien une famille qui ne peut nier son origine marocaine, c'est la famille Zerhouni dont le nom vient du djebel Zerhoun accolé à la ville Moulay Idriss Zerhoun, située à 25 km de Meknès, devenue ville sainte depuis qu'elle abrite le sanctuaire du fondateur de la dynastie Idrisside, Idrîs Ier. Malgré l'évidence de son origine, Nourredine Zerhouni continue de mentir comme il respire. Dans un récent article biographique édulcoré et narcissique sur son parcours où il se vante d'avoir enrôlé en 1962 le sous-lieutenant d'artillerie Mohamed Mediene futur général Toufik, il décrit «une enfance tunisienne (il est né en 1937 à Tunis) et une adolescence marocaine (dans la région de Fès)». (2) Le journaliste d'origine marocaine comme son nom l'indique, Chérif Ouazani, a oublié que dans un précédent article laudateur, il avait écrit 10 ans plus tôt avec un certain Mohamed Sifaoui que «Zerhouni était né en 1938 au Maroc». (3) Zerhouni, bras droit de Kasdi Merbah, l'avait aidé à structurer la SM, dirigé la Direction du Renseignement extérieur (DRE), géré le contre-espionnage et créé le Service Action commandé par le sinistre Abdallah Benhamza. Ce tortionnaire, qui avait fait des aveux à la presse par la suite, était chargé de réprimer durement les opposants communistes et berbéristes. Kasdi Merbah, les frères Zerhouni, Ali Tounsi et tous les marocains formés par Boussouf et structurés dans la SM ont semé la terreur au sein de la population. Après l'éviction de Merbah, Zerhouni prend la tête de la SM de 1979 à 1982. A la suite de quoi, il fut nommé ambassadeur à Mexico puis Washington avant de prendre sa retraite en 1989. Après l'élection de Bo^^^^^ika en 1999, Zerhouni le rejoignit à la présidence avec l'ambition de devenir ministre de la défense. Face au refus catégorique des généraux d'avoir leur ancien patron comme chef, il s'octroya le ministère de l'intérieur. Cela fait maintenant 10 ans qu'il sème de nouveau la terreur dans toute l'Algérie et en particulier en Kabylie, région qu'il déteste particulièrement. Il est secondé pour cela par son compatriote le marocain Dahou Ould Kablia, né en 1933 à Tanger, qui est actuellement ministre des collectivités locales. Il est aussi le président de l'association des anciens du MALG et s'est révélé être un lamentable négationniste qui s'est permis récemment de nier l'aide arabe en la qualifiant de mythe. Zerhouni peut compter également sur son ami d'enfance Ali Tounsi, originaire lui aussi de la région Fès-Meknès, et qu'il a trouvé installé à la tête de la DGSN depuis 1995. Auparavant, le colonel Ali Tounsi faisait partie de l'équipe dirigeante des marocains de la SM en qualité de responsable de la sécurité de l'armée, avant d'être radié des effectifs pour délit d'homosexualité. Afin que les policiers de base ne sachent rien du passé de leur chef, le site de la DGSN ne mentionne absolument rien sur la biographie d'Ali Tounsi. Le culte du secret qui couvre le passé et le présent de la carrière des dirigeants militaires n'a pas permis aux journalistes, ni aux historiens de déceler leur véritable origine. Eux savent tout sur tous les algériens et les algériens ne savent rien sur eux. Plusieurs générations d'officiers de la SM ont fait des enquêtes d'habilitation sur les cadres de la Nation sans se rendre compte que leurs propres chefs n'étaient pas algériens. On citera à titre d'exemple le cas du général Salim Benabdallah dit Slim, «né en 1938 à l'Ouest». De la même génération que Zerhouni, il a occupé des fonctions stratégiques en qualité de Directeur des Relations Extérieures au MDN de 1990 à 1996. Cette structure du renseignement coiffe l'ensemble des attachés militaires affectés dans les ambassades algériennes. En 1999, Bo^^^^^ika lui confie la direction du protocole en voulant faire de lui le maître de la sécurité à la présidence en coiffant la direction de la sécurité et la protection présidentielle (DSPP). Le DRS l'en a empêché en maintenant à la présidence un autre «Marocain du MALG» le général Hassan Bendjelti dit Abderrezak, dont le «mensonge officiel» fait croire qu'il est le seul officier supérieur originaire du sud, en raison de son bronzage prononcé. On finira ce tableau par le plus illustre des marocains, le président de la république Abdelaziz Bo^^^^^ika, né à Oujda en 1937. Ancien ministre des affaires étrangères de 1963 à 1979, il a toujours menti sur ses origines marocaines. La biographie officielle le faisait naître à Tlemcen, notamment dans le document distribué aux membres de l'ONU, lorsqu'il fut élu président de l'assemblée générale en 1974. Ce n'est que récemment que l'imposture a été dévoilée sur sa naissance et sa vie à Oujda où vit encore une partie de sa famille. Le mensonge public continue à faire croire que son père serait originaire de Tlemcen ou d'Aïn-Temouchent. L'aura de l'immense chef d'Etat charismatique et populaire qu'était Houari Boumediene a ravalé toute cette faune d'espions et de diplomates au rang de fourmis travailleuses à son service et au service du pays. Son sens inné des équilibres du pouvoir et son nationalisme farouche a longtemps camouflé les réelles origines de son entourage sécuritaire et diplomatique passé maître dans l'art du mensonge et de la mystification. Après son décès en 1978 (par empoisonnement selon certaines révélations), les Marocains du MALG ont connu des flottements dans l'ombre du président Chadli Bendjedid, avant d'occuper en force le devant de la scène depuis l'élection de Bo^^^^^ika en 1999. L'affaire des «magistrats faussaires» Le système de cooptation des nominations en Algérie a introduit de nombreux marocains dans les rouages stratégiques de l'Etat. Un des plus célèbres est l'actuel directeur de cabinet de la présidence Moulay Mohamed Guendil El Meknessi qui n'aurait acquis la nationalité algérienne qu'en 1972. Avant d'être nommé à de si hautes responsabilités par Bo^^^^^ika, il a longtemps été la cheville ouvrière du ministère de l'intérieur dont il a grimpé tous les échelons (chef de daïra, wali, chef de cabinet, directeur, secrétaire général). Les «moins menteurs» de ces très hauts fonctionnaires d'origine marocaine font situer leur lieu de naissance à Tlemcen. Comme Tlemcen est une «sœur de Fès» dont les relations remontent à plusieurs siècles, avec des «mariages mixtes» entre les deux villes, la marocanité des Tlemcéniens est une évidence historique et géographique que seul le tracé frontalier colonial a pu brouiller virtuellement. Deux Algériens courageux ont essayé de lever une partie du voile de cette imposture historique imposée au peuple algérien : Benyoucef Mellouk et Abderrahmane Mahmoudi. Mellouk est une sorte de Don Quichotte algérien qui a révélé à ses supérieurs l'affaire des «magistrats faussaires» dès 1986. Alors qu'il était chef du service contentieux au ministère de la justice, il a découvert des anomalies dans le passé et la carrière de certains magistrats originaires du Maroc et en a déduit que les diplômes et attestations d'anciens moudjahidines figurant dans leurs dossiers étaient faux. Il détient toujours 132 dossiers et une liste de 328 noms d'imposteurs qu'aucun responsable algérien ne veut voir. Il a été jeté deux fois en prison. Abderrahmane Mahmoudi a quant à lui été le seul journaliste courageux qui a écouté Mellouk et rendu publique cette affaire en 1992, une très mauvaise année malheureusement. Mahmoudi fut d'abord jeté quelques mois en prison en même temps que Mellouk, puis placé sous contrôle judiciaire durant plusieurs années. Il fut contraint de fermer son journal l'hebdo Libéré après l'attaque d'un «commando terroriste» qui a mitraillé trois de ses employés dont son frère. Mahmoudi est décédé en février 2007 des suites d'un cancer foudroyant. Quant à Mellouk, il continue à vivre une insupportable pression psychologique en prêchant dans le désert de la presse algérienne et en frappant à des portes qui ne s'ouvrent jamais, surtout celle de la présidence. La double trahison des Marocains du MALG On comprend mieux maintenant l'impuissance et l'illégitimité de Bo^^^^^ika, Zerhouni, des ministres marocains et même des «Marocains du MALG» face à l'omnipotence de l'appareil du DRS. L'importation des réflexes makhzéniens et d'allégeance ont construit autour de la SM un système qui s'est auto-bloqué. (4) Seul un séisme de forte intensité dans une faille du système peut débloquer les faux rapports de force qui s'annulent. Cette faille s'appelle aujourd'hui le général Toufik qui a jeté le déshonneur et l'opprobre sur toute l'armée avec toutes les exactions ignobles qu'il a commises depuis 18 ans. Tout le monde attend qu'il démissionne ou qu'il se suicide après la révélation de l'énorme scandale de l'enlèvement et l'assassinat des moines de Tibhirine, comme tout soldat qui doit assumer seul l'infamie de ses actes. 50 ans après l'indépendance, on peut mesurer aujourd'hui les dégâts de la double trahison des Marocains du MALG à l'égard de leurs deux pays. Ils ont érigé un mur d'incompréhension et de camouflage entre les Algériens et les Marocains, deux facettes d'un même peuple. A tel point qu'il y a quelques malheureux kabyles qui se croient encore seuls au monde au fond de leur puits et ignore que le Maroc est peuplé d'authentiques berbères. Au lieu de revendiquer une illusoire «autonomie de la Kabylie», ils seraient plus inspirés d'aller rendre visite à leurs frères jumeaux du Maroc et de militer pour une «Union du Maghreb Berbère». Le mensonge, l'imposture et le maintien dans l'ignorance du peuple algérien est un crime de haute trahison. Mais la plus grave trahison qu'ont commis ces Marocains qui gouvernent en Algérie s'est faite et continue à se faire envers leur propre pays. Il ont d'abord commis le double crime des diasporas de 1975. Le soutien militaire et logistique au front Polisario a provoqué un exode massif de sahraouis vers Tindouf. A ce jour, près de 160.000 Sahraouis sont dispersés dans six camps de toile distants les uns des autres de plusieurs kilomètres en plein désert. Des Sahraouis naissent et grandissent dans ces camps et sont abrutis par la chaleur aride et une propagande d'un autre âge. Cela fait plus de 30 ans que ça dure sans aucun espoir de solution. Et cela fait aussi plus de 30 ans que le Polisario est toujours dirigé par le marrakchi Mohamed Abdelaziz, considéré par les Marocains comme un imposteur et un renégat. L'autre crime a été la déportation violente en 1975 de 40.000 familles marocaines (300.000 à 350.000 personnes) qui vivaient en Algérie et ont été expropriés de leurs biens. En référence à la Shoa juive, les marocains déportés appellent ce crime la Chouha de 1975, ce qui veut dire grande honte en dialecte marocain. Enfin une des hautes trahisons des Marocains au pouvoir à Alger est cette fermeture de la frontière terrestre depuis août 1994, qu'ils refusent toujours d'ouvrir malgré les demandes insistantes de leurs frères du Maroc. Le fils du général de Gaulle a rapporté dans son dernier livre «Mon père De Gaulle», une confidence lourde de sens faite par son père : «Nous avons laissé 140.000 harkis infiltrés dans les rangs de l'ALN». Etait-ce au nez et à la barbe du «génie» Boussouf et de ses «Marocains du MALG». Algerie est gouverne par les marocains ( boussouf,ben bella, bo^^^^,zerhouni ,ouled kablia,ali tounssi .Khelifa Laroussi.....etc ) L'origine de ces actes de propriétés est plus que douteux. Generalement ce sont des Marocains algeriens au sein de l'armée française qui avaient béneficie de previlleges de la part de la france pour service rendu à la mére patrie. Pour cette raison à l'indépendance du maroc en 1956 ces algeriens ont été exproprié de leur terre .Ces derniers étaient naturalisés français. On les avaient considéré comme des colons. Ces Marocains algeriens du MALG en 1962 ont fait main basse sur le rouages de l'Etat. En s'octroyant les ministeres , la sécurité militaire et le parti du FLN plustard ben belle est d'origine marocaine et il a été le premier président de notre chère patrie, oui bo^^^^, medeghri, kasdi, khemisti, ould kablia et la liste est longue sont tous d'origine marocaine et qui ont pris la nationalité algérienne et ont même changé leur noms pour d'autre comme feu le minstre abdelghani à l'indépendance il était un snp et il a pris le nom de abdelghani , les zarhouni, les harchaoui les zenasni les moulay et d'autres sont tous originaire soit de tanger , meknès, fès, marakech ou de oujda Moulay Mohammed Almknasi (zerhouni)", qui ne se produisait pas seulement sur l'Algérie natinalite année 1972, tous les Faisron à rester pauvres relations avec le Maroc, et la frontière entre les deux pays, fermée depuis août 1994, l'expulsion de 40 mille familles, un marocain en 1975 (environ 350 mille marocains) comme il l'a fait avec les Palestiniens, les ^^^^^^^^s (..) et de fournir un appui pour Boleezzario Ces marocaine règle de l'Algérie, le Maroc, engagé dans la trahison à l'encontre des intérêts de l'Algérie et le Maroc). Zerhouni est né au Maroc ainsi que son frere qui est colonel dans l'armée algerienne, sa soeur el mansouria est mariée à Benmoussa un ahfirien vivent à KENITRA. GHRIB l'ex ministre de l'industrie lourde en algerie est ahfirien. BELHAJ ex directeur du cabinet de boumediene est né à berkane et a vécu beaucoup à ahfir ( 19 km ) ou ses parents avaient des fermes et terrains agricoles. RAHHAL né à ahfir et ex ambassadeur de l'algerie. AIDOUNI ex ambassadeur au MALI et ailleurs né à AHFIR. CHERROUD ex coordinateur du parti FLN , Ahfirien. FAHIM ex haut responsable au ministere de l'education nationale, ahfirien. FKHIKHER Benamer, ex haut responsable au ministere de l'interieur, ahfirien. OULHASSI KOUDER, grand ecrivain, ahfirien. GAAMOUSSI Abdelwahab, ex haut responsable au ministere des finances ( douanes ), ahfirien. TOU Mohamed ex directeurs des souks el fallah. MOUKAHLI Med et LARBI ex cadres de l'armée allgerienne, ahfiriens. HAROUNI Abdelmajid, ex officier superieur, tué pendant la mutenerie de ZBIRI . Et d'autres plus ou moins importants les uns que les autres que je n'ai pas en tete. A leur tete si Bo^^^^^ika el ouejdi. Source anonyme(haut cadre de l'etat) Mohamed boukharouba dit Houari Boumedian qui a changé son nom est un Nadori Marocain de père et de mère... il n'a aucun diplome Source : http://forum.actudz.com/topic15832.html
  4. Hier soir, des centaines d’is^^^^^^^s importés de plusieurs wilaya du centre, autres que la Kabylie, ont prié sur la place Matoub Lounes. Des fonctionnaires de l’APC, de la wilaya, des hôpitaux et de la DTP sont mobilisés de force pour amplifier l’événement. C’est ainsi que des « amazighs » s’exprimant en arabe ont été exhibés pour tenter de contrecarrer la résistance kabyle. Même les citoyens nécessiteux qui rompent le jeûne dans les locaux du croissant rouge sont sommés de participer à l’outrage fait à la Kabylie, sous peine de ne pas dîner ce soir-là. Le forcing organisé par le DRS rappelle l’ère sinistre des « foutouhate » du conquérant arabe Okba ibn Nafaa, venus soumettre les fiers ancêtres amazighs. 14 siècles plus tard, la Kabylie résiste, encore et encore. Selon un policier Kabyle, 300 agents de sécurité civile, la plupart du DRS, étaient réquisitionnés pour protéger les salafistes. Notre source précise que 15 policiers Kabyles ont refusé d’appliquer les consignes de leurs supérieurs. Ils ont été désarmés sur place et seront présentés devant un conseil de discipline. Les pauvres risquent gros. Leur courage est à saluer », selon une source digne de foi est vérifiée. Ces mercenaires du dieu veulent islamiser une région connue pour avoir adopté une pratique de l’islam marquée par la tolérance et le respect de la liberté de conscience. Une vingtaine de pseudo-kabyles, payés pour la circonstance, ont défilé et scandé : Tizi Islamia, dans une place baptisé au nom de Matoub, celui qui les a toujours combattu. Même la distribution des aides alimentaires, effectuée d’habitude par les autorités durant la nuit destin « leilat El Qadr », a été reportée pour le lendemain, le jour du rassemblement des is^^^^^^^s sous le haut patronage de la DRS. Les aides alimentaires ne seront distribuées qu’aux seuls participants à la protestation islamique. Les nécessiteux ont subi un ignoble chantage : pour bénéficier de ces aides, ils devaient participer à cette mascarade ou bine ils ne dîneront pas. C’est ainsi qu’à la fin de la prière, ils ont été dirigés au parking de la mairie où a eu lieu la distribution des aides alimentaires. Cette agression contre le peuple kabyle et ses valeurs ancestrales confirme le caractère colonial du régime algérien qui a actionné le numéro 2 du terrorisme, Ali Ben Hadj.
  5. tu te présente chez Algérie TélécoN et tu demande verbalement à un opérateur, il te fait ressortir une facture, tu paie le montant, tu retourne chez l'opérateur, il configure quelque chose et mebrouk allik un débit d'escargot.
  6. Aujourd'hui, je n'y couperai pas. Je dois parler du ramadhan et de casse-croûte. Demain et, paraît-il, la manifestation est autorisée par la wilaya - ce qui est déjà une victoire en soi -, des citoyens de toutes les régions d'Algérie mais surtout de Kabylie, il ne faut pas rêver, se sont donné rendez-vous place Matoub-Lounès à Tizi-Ouzou. Ils viendront avec des paniers pique-nique, défier les autorités et les salafistes qui se sont alliés dans un formidable coït pour, au grand mépris de la Constitution votée par le peuple, persécuter, agresser et parfois, assassiner les Algériens qui continuent à oser prendre leurs distances avec l'Islam. Combien de fois, durant la période du ramadhan, alertés par leurs indics, ont-ils défoncé les portes des garages et des maisons pour débusquer les non-jeûneurs, ces apostats qu'on étripe sans retenue avant de les jeter en pâture à une opinion chauffée à blanc ? Qui ne se souvient de cette jeune fille humiliée, frappée, embastillée, livrée à la vindicte populaire parce que trouvée en possession de quelques exemplaires de la Bible ? Dans ce pays schizophrène et paranoïaque à la fois, tous ceux qui ne pensent pas en rang, comme dirait Léo Ferré, sont pris pour des harkas. Des traîtres à la nation et à Allah. Pas de liberté de conscience, pas de liberté d'opinion, pas de liberté de culte. Ce sont là des idées polluées et polluantes venues de l'Occident ennemi. De la France honnie. De l'Amérique cet asile du diable. Cette France où on va se soigner, avec l'argent du peuple, au moindre bobo. Cette Amérique où est planqué l'argent de Sonatrach et qui va profiter à quelques généraux et supplétifs, spécialistes en carambouilles. Pendant ce temps, en Algérie, les vendeurs à la sauvette continueront à être mieux rémunérés qu'un prof de fac ou un lumineux créateur... J'applaudis des deux mains l'appel de Tizi-Ouzou pour un rassemblement des non-jeûneurs. Cette action va dénoncer avec force l'intrusion de l'Etat dans la vie privée des gens. L'Islam est, certes, une religion d'Etat dit l'article 2 de la Constitution mais ce même texte dit que la liberté de culte est garantie. Alors, pourquoi ces appels au crime réitérés à chaque ramadhan contre ceux qui se revendiquent d'autres confessions ou de l'athéisme? "La révolution du sandwich" que vient de déclencher Tizi se veut une clameur puissante, forte, un hymne à la liberté de conscience. A toutes les libertés. Cela s'appelle de la résistance citoyenne. Tant qu'il y aura des gens pour braver le despote d'El Mouradia, sa police et ses alliés is^^^^^^^s, le pays restera debout. Bien sûr, on dira que ce n'est que la Kabylie, cette enclave française en Algérie qui frétille. Qu'à cela ne tienne ! La Kabylie sait ce qu'elle vaut. Elle sait ce qu'elle a fait pour ce pays. La Kabylie n'était pas noyée dans les reins des danseuses du ventre lorsque la guerre d'Algérie a été déclenchée en novembre 54. Elle était déjà au maquis dès les années 40. Lorsque les Français ont débarqué, en 1830, à Sidi-Ferruch, ils ont dû vite livrer bataille à Staouéli, avant la prise d'Alger. Les premiers coups de feu qu'ils ont essuyé sortaient des fusils de paysans kabyles descendus de leurs montagnes pour freiner leur avancée. Les Kabyles n'ont plus de leçons à recevoir. Ni du pouvoir qui a, avec une régularité de métronome, réprimé ou assassiné ses enfants, ni du peuple, définitivement acquis aux thèses des va-nu-pieds qui ont massacré 200 000 Algériens. Cet appel de Tizi Ouzou est une bénédiction, un appel d'air, une invitation au voyage vers ces aires de liberté qui font si peur aux putschistes qui ont rendu le pays exsangue. J'entends dire que la manifestation de ce samedi 3 août sera soutenue par les musulmans pratiquants de la région. Cela s'appelle de la tolérance, du savoir-vivre ensemble. Les manifestants de demain veulent du bien au pays. Dans leurs poches, il y aura leurs convictions et leur dernier relevé Ccp. On aura beau les fouiller au corps, on ne trouvera pas de Master Card. L'or de l'Algérie est à aller chercher du côté du Panama. La révolution du sandwich est en marche. Bon vent ! Méziane Ourad source : http://www.lematindz.net/news/12242-...en-marche.html
  7. L’appel d’offres pour la vente de trois licences de téléphonie mobile de troisième génération (3G) sera lancé jeudi 1er août, a indiqué ce mercredi 31 juillet l’Autorité de régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT). « Dans le cadre de l’introduction du haut débit mobile en Algérie, l’Autorité de régulation de la Poste et des Télécommunications, annonce que la date d’ouverture à la concurrence pour l’établissement et l’exploitation de réseaux publics de télécommunications mobiles de troisième génération (3G) est fixée au Jeudi 1er août 2013 », a précisé l’ARPT dans un communiqué obtenu par TSA. Dans son communiqué, l’ARPT précise que l’appel à concurrence est national et ouvert aux « opérateurs établis et exploitant un réseau de télécommunications mobiles en Algérie ». L’appel d’offres vise « l’octroi de trois licences d’établissement et d’exploitation de réseaux publics de télécommunications mobiles de troisième génération (3G) et de fourniture de services au public ». Le gendarme des télécoms précise que les opérateurs intéressés peuvent retirer le dossier d’appel à la concurrence entre « le dimanche 11 août 2013 et le Jeudi 15 août 2013 de 9h à 12h ». Le 23 juillet, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi, avait annoncé à TSA le lancement le 1er août de cet appel d’offres. Il avait ajouté que la mise en service de la 3G devrait se faire avant le 1er décembre. Annoncé à plusieurs reprises dans le passé, le lancement de l’appel d’offres pour l’octroi des licences de troisième génération mobile a, à chaque fois, été reporté. Le gouvernement avait justifié ces reports par son souhait de régler le dossier Djezzy avant de lancer les services de troisième génération. Mais les négociations sur le dossier trainent en longueur et les réseaux actuels des opérateurs donnent des signes de saturation du fait de l’utilisation de l’internet mobile. Le gouvernement chercherait également via ces reports à protéger Algérie Télécom, qui détient le monopole sur l’internet haut débit.
  8. كيف تحصلت ابنة رشيد بن عيسى وزير الفلاجة على شهادة دكتورة بيطري بدون اتمام جميع مراحلها الجامعية ، ولعلمكم فهي من إطارات الوزارة مديرة CNMA DIPLOMEE SANS AVOIR SUIVI SON CURSUS UNIVERSITAIRE : comment la fille de Rachid Benaissa est devenue Dr vétérinaire Elle est la fille du ministre. Elle n’a pas usé ses jupes sur les bancs des amphithéâtres pour obtenir son diplôme. La fonction de « Papa » vaut, pour elle, modules et bulletins de notes et, au final, un diplôme de docteur vétérinaire délivré par l’école nationale vétérinaire d’El Harrach et un poste de directrice à la caisse nationale de la mutualité agricole (CNMA). Avec 17 modules en dette, elle se voit délivré son diplôme. Retour sur le cursus universitaire de la fille à Papa. La demoiselle Benaissa Amel Hanna est inscrite en première année à l’ENV d’El Harrach en 1993. A l’époque, le Papa, l’actuel ministre de l’agriculture et du développement rural, Rachid Benaissa, était chef de cabinet au ministère de l’agriculture et de la pêche. Un poste qui profitera à sa fille fraîchement inscrite à l’université. Elle bénéficia d’une bourse d’étude, dans le cadre d’une convention qui venait juste d’être signée entre l’ENV d’ El Harrach et l’ENV de Toulouse. La fille du chef de cabinet du ministère de l’agriculture et de la pêche partit alors faire ses modules dans cette école de l’hexagone. La Convention, signée, coté ENV El Harrach, par l’ancien directeur Othmani Marabout Abdelmalek et coté ENV Toulouse par le Pr G. Vanverbeke, stipule que l’étudiante devait se réinscrire à chaque rentrée universitaire et que l’ENV de Toulouse envoie à l’ENV d’El Harrach les évaluations pédagogiques périodiques et annuelles de Melle Benaissa. En date du 2 novembre 1998, Othmani Marabout Abdelmalek, ancien directeur de l’ENV, s’inquiète de la situation pédagogique de l’étudiante. Dans un courrier envoyé au directeur général de l’ENV El Harrach, il note que Benaissa Amel Hanna était inscrite régulièrement en 2ème année pour l’année 1994/1995 et que sa situation est irrégulière pour les années 95/96, 96/97 et 97/98. Il ajoute que l’ENV n’a été destinataire que de deux bulletins de notes de l’étudiante, l’un en date du 12 juillet 95 et l’autre en date du 23 octobre de la même année. Othmani relève surtout que Benaissa Amel Hanna n’a pas renouvelé ses inscriptions, comme le stipule la convention citée plus haut. L’écrit reste lettre morte. Quatre années plus tard, soit le 14 août 2002, la directrice par intérim de l’ENV El Harrach, Mme Ababou Assia saisit le secrétariat général du MESR au sujet du cas Benaissa Amel Hanna. Elle note que « l’ENV d’Alger ne peut garantir à 100% que les résultats obtenus à l’ENV de Toulouse par Melle Benaissa Amel Hanna, c'est-à-dire la validation de la 1ère et 5éme année du cursus universitaire ». « Aucun document (attestation d’inscription, relevé de notes, PV de délibération du jury des différentes années passées à l’ENV de Toulouse) n’a été fourni ni annuellement ni à son retour et même jusqu’à présent à l’ENV d’Alger, conformément à la convention signée en 1994 » et enfin que « les documents en ma possession sont des fax ou des copies de fax dont certains ont transité par la direction des services vétérinaires du ministère de l’agriculture. Certains fax présentent des anomalies, comme le relevé récapitulatif de la situation de Mlle Beniassa, rédigés par M ; Nedjari. » Rien n’y fait. Melle Benaissa obtient tout de même son diplôme, signé par le directeur de l’ENV, Ghozlane El Ouardi. Le ministère de l’agriculture, à travers la chambre nationale d’agriculture, a su être reconnaissant envers ce dernier. En 2006, il est intégré dans une délégation se rendant en Sardaigne dans le cadre d’un projet de coopération de la filière lait avec le gouvernement régional de Sardaigne. C’était du 23 au 28 janvier 2006. Hamid Guerni
  9. Prix des carburants : Le gouvernement algérien hésite à franchir le pas. La situation est mûre pour une augmentation des prix des hydrocarbures en Algérie. Mais la situation politique n’y est pas favorable. Le gouvernement algérien a préparé le terrain, mais n’ose pas encore franchir le pas et annoncer une augmentation des prix du carburant. Pris entre une situation économique dévastatrice, en raison du niveau des prix très bas, et la crainte de perturber la paix sociale en cas d’augmentation des prix, le gouvernement tient un discours contradictoire, sans jamais oser passer à l’action. Pourtant, il peut bénéficier d’un large soutien à une éventuelle décision d’augmenter les prix. Experts, économistes, industriels et hommes politiques sont favorables à cette idée, qui réunit un large consensus, à l’exception de quelques députés. Les raisons de ce consensus sont multiples. La consommation a explosé, forçant l’Algérie à importer pour 2.8 milliards de dollars de carburants en 2012. La facture devrait encore augmenter cette année, avant de baisser progressivement, permettant à l’Algérie de devenir exportateur de produits raffinés vers 2017, lorsque les six nouvelles raffineries en projet entreront en production. Le niveau actuel des prix empêche de rationaliser la consommation, et de lancer une politique des transports cohérente. Le faible prix du carburant encourage fortement l’acquisition de véhicules particuliers (+9.56% au premier semestre) dans un pays qui affiche pourtant sa préférence pour les transports publics. Mais c’est surtout le trafic aux frontières qui pousse experts et hommes politiques à réclamer une hausse des prix. Le ministre de l’intérieur Daho Ould Kablia a déclaré, il y a une semaine, que 25% du carburant produit traversait clandestinement les frontières pour être revendu au Maroc, en Tunisie ou dans les pays du Sahel. Un immense trafic aux frontières Ces chiffres semblent to^^^^ois très exagérés. Ils semblent plutôt destinés à frapper les esprits, pour préparer éventuellement une augmentation des prix. Dans la foulée, le ministre de l’Energie, M. Youcef Yousfi, a déclaré que le trafic concerne 1.5 milliards de litres, pour un montant total d’un milliard d’euros. Cette estimation semble plus proche de la réalité, même si le trafic reste, par essence, difficile à évaluer avec précision. Ce volume suffirait, selon M. Yousfi, pour faire rouler 600.000 véhicules pendant une année, l’équivalent de tous les véhicules qui seront importés en Algérie en 2013. Le trafic à grande échelle a provoqué des pénuries dans les régions frontalières. Pendant de longues années, une sorte d’omerta entourait ce trafic, et un ancien haut responsable était allé jusqu’à dire que l’Algérie tolérait la contrebande comme « une forme de solidarité de l’Algérie avec les peuples voisins ». Depuis quelques semaines, la situation a complètement changé. Presse et hauts responsables en parlent abondamment, soulignant que l’Algérie importe une partie du carburant consommé, le revend à perte, pour le voir aussitôt franchir illégalement les frontières. Les walis des régions frontalière ont pris des décisions de rationnement de l’essence, et les différents services chargés de lutter contre la contrebande (gendarmerie, douane, garde-frontières) sont mobilisés, sous les projecteurs de la presse. « C’est une campagne destinée à préparer l’opinion à une augmentation des prix dans la prochaine loi de finances complémentaire », déclare un économiste à Maghreb Emergent. Hésitations Un député FLN estime to^^^^ois que « la décision n’a pas encore été prise ». Selon lui, « la situation est mûre, mais le gouvernement hésite encore ». De telles mesures « sont traditionnellement annoncées aux députés de manière informelle bien avant les débats à l’APN. Ce n’est pas encore le cas », dit-il. Pourtant, la solution la plus efficace pour lutter contre le trafic consiste à le rendre peu attractif. Autre difficulté qui empêche d’augmenter les prix, une telle décision nécessite l’existence d’un centre de décision en mesure de trancher sur des questions délicates. La maladie du président Abdelaziz Bo^^^^^ika, sa longue absence, et son incapacité à reprendre ses fonctions de manière efficiente laissent planer le doute sur l’aptitude du gouvernement à oser une telle décision et à en assumer les résultats. « Le gouvernement redoute une fronde sociale, notamment à cause de l’inévitable hausse du coût du transport qui va en résulter », selon un économiste. Mais plus que tout, le gouvernement, qui veut à tout prix préserver la paix sociale, ne veut prendre aucune décision qui risquerait de perturber la fin du troisième mandat du président Bo^^^^^ika. Ce qui risque de reporter la décision à l’après élection présidentielle.
  10. La confiscation de l’indépendance : « Vous vous comportez comme des cigognes au pays des grenouilles. Parce qu’il n’y a plus de peuple, mais une grosse foule qui vient coasser à vos pieds. » Confession du Général-major : « Je ne demande même pas pardon ». A mon compatriote algérien, que j’ai trahi, que j’ai volé, et dont j’ai compromis l’avenir, je fais cette confession, sur les crimes innommables que nous avons commis, mes pairs et moi. Ou devrais-je dire mes compères. Je suis appelé à quitter cette vie à très brève échéance. Mon identité sera connue après ma mort. Lorsque nous interrompîmes l’arrêt du processus électoral, en 1992, des hommes d’une grande rigueur intellectuelle, même s’ils étaient viscéralement opposés à l’islamisme, ont eu le courage d’aller à contre-courant de la psychose ambiante. Ils nous ont dénoncés sans nuances. Ils ont été trop rares malheureusement, et leurs voix ont été étouffées par les millions de lâches. Le complot qui fut la suite logique de l’interruption du processus électoral, en 1992 n’a été possible que parce que trop de consciences se sont tues. Il est difficile d’en expliquer les ressorts cachés qui l’ont animé, et ce qu’il en a résulté. Je ne m’approfondirais pas trop sur le sujet, et je me limiterai à en dire les vérités les plus cruciales, parce que le sujet est trop complexe pour être abordé d’une manière aussi superficielle que celle que je m’impose dans cette confession. Dans les dossiers qui seront bientôt rendus publics, se trouvent des informations très fouillés sur les évènements qui ont découlé de cet évènement, sur les pratiques de ceux qui l’ont piloté. Mais mes aveux, et tout ce que pourront entreprendre les Algériens pour se libérer n’auront de sens que si ce mouvement parvient à se situer dans un ensemble bien plus vaste que celui de notre seul pays. Sinon cela ne servirait à rien. Parce que le mal est bien plus diffus qu’on ne croit. Si les Algériens parviennent à se libérer, sans intégrer l’évidence que la cause de leur malheur est bien plus importante que le piètre régime qui les a colonisés, alors ils tomberont de Charybde en Scylla. Il importe, avant de revenir sur les pénibles circonstances qui ont plongé notre pays dans le malheur, qu’ils soient situés dans leur contexte, que les mécanismes qui les meuvent, et qui sont au cœur même de la nature humaine soient mis en lumière. On a souvent tendance, lorsqu’on stigmatise un régime prédateur, de faire comme s’il était la conséquence d’abus, et de dysfonctionnements endogènes. Et pour bien accentuer toute sa monstruosité, on s’évertue à le comparer aux démocraties occidentales. Pour toutes les âmes simples, il n’y a pas photo, comme on dit. D’un côté un régime atroce, une association de malfaiteurs, qui concentre entre ses mains l’ensemble des pouvoirs, qui opprime ses concitoyens et qui les dépouille, qui érige des façades d’Institutions, juste pour faire semblant, et de l’autre, des Etats démocratiques, avec de vraies élections, de vrais élus du peuple, un partage des pouvoirs entre de vraies Institutions, le respect des Droits de l’Homme, une presse libre, et tutti quanti. Dans la réalité, malheureusement, cette vision des choses procède d’une simplification à l’emporte-pièce, qui enferme les multitudes dans une impasse de l’esprit. L’Allégorie de la caverne de Platon est très significative à cet égard. Parce que les peuples se sont adaptés à la vie qu’ils subissent, où dont ils rêvent, jusqu’à être convaincus que c’est la seule possible qu’ils ont. Il ne vient pas à l’idée du plus grand nombre de chercher à comprendre ce qui est au delà du visible. Et si d’aventure quelqu’un cherchait à les convaincre qu’ils sont enchainés à une logique qui n’est pas la vie, et que leur vision de celle-ci n’est que partielle, il prêcherait dans le désert. On le traiterait de farfelu, ou de théoricien du complot. En fait, il n’y a pas un seul régime prédateur au monde qui aurait pu exister et prospérer s’il n’avait été aidé par ces mêmes démocraties occidentales à prendre le pouvoir ou à le garder. J’en sais quelque chose moi-même, puisque nous n’aurions jamais pu parvenir à nos fins sans la bénédiction de ces Puissances. Il existe entre elles et nous des relations très subtiles, souvent destinées à entretenir le change. Où il est de bon ton, pour nous, de ne pas rater une occasion pour les stigmatiser, de les traiter d’impérialistes, de leur demander de faire acte de repentance pour la colonisation, et pour elles, de nous rappeler à l’ordre, de temps à autre, de dénoncer certaines de nos pratiques les plus excessives, et de faire semblant de s’indigner pour des actes que nous avions commis, alors qu’ils savaient ce qui allait se passer avant même qu’il n’ait eu lieu. Ce fut le cas, par exemple lorsque nous avions interrompu le processus électoral, où lorsque nous fîmes assassiner le Président Boudiaf. Jamais nous ne serions passés à l’action, si nous n’avions eu le feu vert. Tacite ou implicite. C’est comme ça que ça se passe. Tous les régimes despotiques ne parviennent à prendre le pouvoir et le garder qu’avec la bénédiction active des puissances occidentales qui les contrôlent. Cette vérité est tellement évidente qu’elle en est devenue improbable. Ces dirigeants d’Etats qui se disent de Droit ont à notre endroit, et à celui de nos peuples, une attitude purement et exclusivement mercantile. Nous sommes pour eux des clients particulièrement fructueux, puisqu’en plus de leur permettre d’engranger de gros dividendes, nous leur sommes utiles en bien des choses. Nous alimentons secrètement leurs campagnes électorales, leurs comptes en Banque secrets, nous permettons à leurs clientèles de venir se servir chez nous, nous commandons à leurs cabinets d’experts privés des études de toute sorte, que nous leur payons grassement, et nous leur servons de pions pour leurs grandes parties d’échecs, dont les gains sont nos propres ressources naturelles. Tout est bon dans le mouton. Nous servons même à leurs politiques intérieures, à leur donner l’occasion d’agiter l’épouvantail de nos migrants, et nous leur permettons de montrer à leurs peuples qu’ils ne sont pas si mal lotis que ça, comparés aux nôtres. Les gens, de manière générale, sont convaincus que les oligarchies n’existent que dans nos pays. Rien de plus faux. Les vraies oligarchies, les vraies ploutocraties, les plus puissantes, puisqu’elles tiennent le monde entier sous leur coupe, et conduisent l’humanité entière à sa perte, sont dans le monde qu’on dit développé. Les sociétés occidentales sont conditionnées bien plus laborieusement que les nôtres. Enchaînées par des dynamiques de consommation dévastatrices, elles ne parviennent plus à discerner les évidences de la domination financière. Elles se croient vraiment libres, démocratiques, vivant dans des Etats de Droit, puissants et fondés sur des valeurs humanitaires. Et sans le savoir, sans même ressentir le besoin de se poser des questions pourtant lancinantes, ces sociétés ignorent qu’elles sont devenues des foules abruties par un besoin effréné de consommer plus, toujours plus, jusqu’à menacer d’épuiser les ressources de toute la planète, jusqu’à compromettre de façon irréversible l’avenir des générations futures. La notion même de progrès y est totalement dévoyée, puisque celui-ci ne répond plus à des besoins normaux, si je peux dire, mais à des besoins superficiels, artificiels, créés par la classe qui dirige le monde. C’est une course folle, et totalement imbécile, vers des victoires à la Pyrrhus, comme ce surarmement dont presque personne n’a vraiment idée, comme la massification du luxe inutile, le gaspillage de la nourriture, l’exploitation effrénée des hydrocarbures, des forêts, des mers. Les premières civilisations humaines sont nées il y a moins de 5000 ans, mais depuis, l’Homme n’a cessé de se fourvoyer dans des voies qui ne pouvaient mener qu’à des guerres, à des carnages, des bouleversements humains. Toutes ces civilisations se sont distinguées par une constante essentielle. Les hommes ou les groupes d’hommes qui ont pris le contrôle de leurs semblables n’ont trouvé qu’un seul moyen de se maintenir à leur tête : Celui qui leur permet d’exploiter d’autres hommes. Plus la multitude aurait de possibilités de voler, de coloniser, de réduire en esclavage, et de pressurer d’autres peuples, et plus elle aurait le sentiment d’avoir accédé à la grandeur, à la suprématie, à la supériorité. Et plus elle consommerait de biens, plus elle se satisferait de ses dirigeants. Avec le temps, et le peu de vrai développement qui se trouvait dans le faux progrès humain, les oligarchies ont conduit elles-mêmes des mouvements de société qui les ont habillées d’oripeaux démocratiques, et de professions de foi humanistes, sans en changer la véritable essence prédatrice. Des succédanés de démocraties sont nés, des monarchies se sont mises au goût du jour, des dictatures du prolétariat se sont substituées, juste un moment, aux aristocraties, avant de faire régner la terreur. Mais le substrat est resté le même. Tous ces systèmes sont restés des bidules entre les mains de profiteurs, et de manipulateurs. Avec le temps, elles se sont complexifiées à un tel point qu’elles en sont devenues presque automatiques. Elles en sont arrivées à fonctionner par elles-mêmes, quels que soient les individus qui les constituent. Mais un seul pouvoir, le seul vrai, celui de l’argent, les distinguera toutes. L’être humain a besoin de consommer quelques kilos de viande par an. Je me rappelle moi-même, quand j’étais enfant, que nous ne mangions de viande qu’une fois par semaine, en petite quantité. Mon père était pourtant dans une situation financière relativement aisée, dans notre petite dechra. Mais tout le monde trouvait indécent de consommer de la viande tous les jours. Les bêtes nous faisaient vivre parce qu’elles produisaient pour nous, leur lait, leurs œufs, leur laine, et même leurs excréments qui nous servaient de combustible. Aujourd’hui, dans les pays développés, la consommation de viande est d’environ 90 kg par individu et par an. Pour répondre à cette demande, désormais intransigeante, il existe, dans le seul domaine du bovin, un cheptel de près d’un milliard et demi de têtes, élevés dans des conditions qui feraient dégoûter de la viande ceux qui pourraient les voir. Un chiffre qui va sans doute doubler au cours des vingt prochaines années, avec la croissance des pays émergent. Plus de 60% des cultures céréalières sont destinées à leur alimentation. De quoi nourrir largement le milliard d’être humains qui souffre de la malnutrition. La production de cette alimentation du bétail bovin nécessite l’occupation de 80% des terres agricoles de la planète. En plus d’un volume effarant de la pêche qui finit en farine animale pour nourrir ce même bétail. Tout ce gâchis ne sert qu’à nourrir moins de 10% de la population mondiale. J’ai voulu te donner ces exemple, combien significatifs, pour te dire que ces occidentaux, tellement férus de beaux principes, et qui baignent dans leurs confortables convictions, ne savent pas, ou refusent de savoir, que pour ne pas se passer de leur Mac Do ou de leur rôti de veau, il faut sacrifier la vie d’un milliard de leurs semblables, qui ne connaissent même pas le goût de la viande, ni même celui de l’eau pure. Ils ne savent pas qu’au moment où ils dégustent leur viande quotidienne c’est leur frère humain qu’ils privent de sa pitance de blé, de maïs ou de soja. Et ce qui est encore plus stupide est qu’ils ne savent pas qu’ils n’ont pas besoin de toute cette viande, mais qu’ils ont été formatés pour l’acheter. Parce que c’est dans l’intérêt des oligarchies qui les manipulent. Parce que plus ils mangent de viande, et plus leurs oligarchies sont riches, et plus elles sont riches, plus elles sont puissantes. Et ce n’est là qu’un seul parmi les nombreux autres supports de ces oligarchies qui tiennent le monde. Eradication des grandes forêts, agriculture intensive, pêche intensive, industrie du médicament, de la semence, des ressources hydrocarbures, des minerais, de l’automobile, de l’armement, et la liste est encore très longue. L’Homme est resté un primitif qui s’ignore, au milieu d’une technologie de guerre des étoiles. Un homme préhistorique qui dispose des moyens technologiques pour éradiquer la vie sur terre, et qui ne sait même pas pourquoi il déploie des stratégies d’une infinie complexité pour avoir plus d’argent, et plus de pouvoir. Juste un besoin irrépressible. Un besoin inséminé. Connaître cet aspect des choses est impérieux pour les peuples qui luttent pour leur libération, parce qu’ils ne changeront rien à leurs situations s’ils ne s’impliquent pas dans un mouvement plus vaste, plus radical, qui nécessite l’engagement de l’humanité toute entière. Il est devenu urgent d’évacuer le prêt-à-penser, et de changer de mode de vie, si les hommes veulent conquérir le droit à la vraie vie. Sinon, dans l’absolu, leurs révolutions ne seraient qu’une incantation de circonstance, et même de la perte de temps, puisque le contexte qui a permis à leurs régimes de prendre le pouvoir restera le même, et que les mêmes fruits vénéneux continueront de pousser sur les mêmes buissons épineux. Seules une prise de conscience planétaire, et une union sacrée de tous les humains, où qu’ils se trouvent, et quel que soit leur niveau de vie, pourront sauver l’Homme de lui-même. J’en ai la profonde conviction. Ce ne sera pas facile. Parce que les hommes n’ont plus la capacité de penser par eux-mêmes, encore moins de penser aux générations futures. Seule une véritable révolution culturelle, et un nouveau socialisme, à visage humain cette fois-ci, pourraient ouvrir une nouvelle perspective à l’Homme. Un socialisme qui hâterait l’avènement d’un âge d’or pour toute l’humanité. Les adeptes de la bienpensance, lorsqu’ils te parlent des valeurs de la démocratie, insistent particulièrement sur certains mécanismes dont ils croient aux vertus absolues. Ils évoquent la séparation des pouvoirs, et oublient que celle-ci n’est que formelle. Le pouvoir législatif est composé de gens qui ont été désignés par les forces de l’argent, bien souvent. Le pouvoir exécutif, désigné dans les mêmes conditions, et redevable aux mêmes forces, prend garde à ne jamais sortir du cadre général qui lui a été imparti par celles-ci. Il influe fortement sur le Législatif et le Judiciaire, par des mécanismes savants qui lui permettent de mener la barque démocratie à sa convenance, ou plutôt à celle des vrais maîtres du jeu. Dans cette vaste mise en scène, où ne manquent ni les professions de foi démocratiques ni la musique qui va avec, tout le monde oublie de relever que le plus important des pouvoirs, le seul vrai et tout-puissant, celui de l’argent, n’est mentionné nulle part. Dans le savant échafaudage du mythe démocratique, on dit avoir consacré la séparation entre les pouvoirs législatifs, judiciaire et exécutif, mais personne n’a pensé, et pour cause, que le pouvoir financier n’est pas un serpent de mer. C’est cette entité, ô combien réelle, et ô combien englobante, qui décide des règles du jeu, et de la conduite à tenir dans la gestion des affaires publiques, des relations entre Etats, et des stratégies internationales qui sont mises en place en fonction des intérêts bien compris de la caste qui veille au grain. A une dimension planétaire. C’est précisément ce pouvoir là, qui est entre les mains d’une poignée d’hommes, que la révolution culturelle devra désigner aux peuples en ennemi qu’il faudra réduire. C’est pourquoi je crois que seul un vrai socialisme, embrassé par l’humanité entière, pourra s’approprier ce pouvoir immense, le neutraliser, le contrôler, et le mettre au service des peuples. Le jour où les peuples saisiront l’importance du pouvoir financier, et qu’ils en prendront totalement le contrôle, dans une vision non plus étriquée, de peuples qui se bouffent les uns les autres, mais de justice et d’équité, alors ils pourront s’atteler à construire un monde plus juste, débarrassé de ses vampires. J’entrevois donc la crise de notre pays depuis un angle qui dépasse largement ses frontières, mais je t’ai promis des explications, et je ne m’y dérobe pas. Avant même que le FIS ne soit officiellement reconnu, nous l’avions abondamment infiltré. Nous n’avions pas pu lui refuser l’accès à la scène politique, mais nous avons cherché à le contrôler avant même qu’il soit né, et nous y avons pleinement réussi. Lors des élections communales, en 1990, il avait réussi à prendre les deux tiers des communes, dans tout le pays. C’est ce que nous voulions. Nous l’y avions même aidé. Nous savions l’incompétence qui distingue ses élus, et l’inanité de leurs discours. Nous avons donc mis en place des mécanismes pour qu’ils se discréditent davantage aux yeux de la population. Nous avons réduit à leur plus simple expression les budgets alloués à leurs communes, nous pervertissions systématiquement toutes leurs entreprises, et nous faisions tout pour les inciter à recourir à la corruption, au clientélisme et au favoritisme. Les walis avaient reçu l’instruction de pousser les élus et leurs protégés à se servir, de fermer les yeux sur tous les privilèges indus qu’ils s’octroieraient. Nous n’eûmes pas à faire trop d’efforts. Les nouveaux élus, malgré leurs professions de foi, se montrèrent particulièrement gourmands. Les communes FIS étaient devenues, en l’espace de quelques mois seulement, des entités totalement ingérables. L’incompétence et l’opportunisme des élus is^^^^^^^s y a été pour beaucoup. Ils ont montré que derrière les discours moralistes se trouvaient des gens comme tout le monde, qui faisaient passer leurs intérêts personnels avant la chose publique. Les populations commençaient réellement à regretter leur choix. Au même moment, nous dotions les communes FLN de bien plus de moyens qu’ils n’en demandaient. Nous préparions ainsi un climat qui nous soit favorable pour les élections législatives qui devaient avoir lieu en décembre 1991. En plus des bâtons que nous avions mis dans les roues des communes FIS, nous avions chargé le gouvernement de mettre en place un mode de scrutin, et un découpage électoral qui devait assurer la défaite du FIS. Dans le même temps, au même moment où nous mettions une sourdine aux discours des leaders du FIS les plus raisonnables, nous amplifions ceux des Savonarole de tout poil, c’est le cas de le dire, qui annonçaient l’avènement d’une République théocratique, avec tout ce que cela suppose de châtiments corporels, de contraintes vestimentaires et autres épouvantails susceptibles de faire peur à ceux de nos compatriotes qui craignaient de perdre le peu de libertés qui leur restaient. Un leader du FIS avait déclaré que les Algériens devaient se préparer à changer leurs habitudes alimentaires et vestimentaires. Nous relayâmes cette opportune sortie, et nous l’amplifiâmes, jusqu’à créer une clameur publique. Le premier leader du FIS, porté par l’enthousiasme de ses fidèles, et questionné par un journaliste qui lui demandait s’il ne craignait pas, en cas de victoire du FIS, une fuite massive des élites algériennes, lui répondit que s’il le fallait, l’Algérie importerait des bateaux entiers de cadres et d’enseignants de tout le monde musulman, et que les cadres algériens qui menaçaient de partir n’avaient qu’à plier bagages, que ce serait un bon débarras. Nos médias, et particulièrement la presse que nous avions créée de toute pièce, mit beaucoup de zèle à relayer ce genre de déclarations, et même d’en rajouter. Nous pensions donc que la situation était mûre. Nous étions convaincus que les Algériens ne voteraient pas FIS. Parce que nous avions mesuré combien il s‘était déprécié à leurs yeux, et combien nous l’y avions aidé. Mais nous n’avions pas tenu compte du plus important. Que si les Algériens étaient déçus, voire effrayés par le FIS, ils l’étaient bien plus par nous. Ils nous exécraient tellement qu’ils auraient voté pour quiconque leur promettait de nous chasser, de nous juger, de nous dresser des gibets. Ils auraient voté pour le diable en personne, s’il pouvait les aider à se débarrasser de nous. Et c’est ce que le FIS leur promit. Ce fut donc un vote sanction. Mais le FIS tomba dans le même aveuglement que nous. Lui non plus ne comprit pas que la majorité des électeurs n’avait pas voté pour lui, mais contre nous. Et donc, malgré notre mode de scrutin, notre découpage électoral, notre action psychologique, le résultat des élections fut un coup de massue pour nous. Dès le premier tour, sur 231 sièges, le FIS en remporta 188, obtenant ainsi la majorité absolue à lui seul. Le FLN ne remporta que 15 sièges. C’est dire dans quelle considération on nous tenait. Ce fut le branle-bas de combat au sein du régime. Nos amis occidentaux qui nous avaient fait confiance, et que nous avions assuré que le FIS ne passerait pas ont même commencé à prendre langue avec certains leaders is^^^^^^^s. Ils voulaient rattraper leur erreur de jugement, et ne pas insulter l’avenir. Fort heureusement pour nous, ils se rendirent vite compte que les is^^^^^^^s étaient ingérables. Et ils décidèrent de continuer à miser sur nous. Ils nous le firent savoir, et nous sommèrent d’arrêter les frais, à n’importe quel prix. Le Chef de l’Etat, que nous avions consulté, pour connaitre ses intentions, déclara publiquement qu’il était disposé à cohabiter avec le FIS. Nous étions cernés de toute part, et nous ne savions plus que faire. Mais le FIS allait nous aider, et nous montrer le chemin. Enivré par sa victoire, il ne se contenait plus. Les plus modérés parmi ses leaders avaient senti que la situation risquait de se compliquer. Ils usaient de retenue dans leurs discours, promettant de tourner la page du passé, de n’inquiéter personne, de chercher à obtenir un large consensus. Ces politiciens is^^^^^^^s avisés et prudents contrarièrent considérablement ceux des nôtres qui voulaient opter pour une aventure, pour l’interruption du processus électoral. Les Savonarole du FIS allaient nous en donner l’occasion. Ils multipliaient les déclarations outrancières, les menaces ouvertes contre nous. Ils nous sommaient déjà de rembourser les fortunes que nous avions amassées. Ils placardaient sur les murs les listes de dirigeants qu’ils promettaient de juger. Un groupe restreint de chefs de l’Armée, dont j’étais, avait décidé de mettre un coup d’arrêt à la mésaventure. Nous avons battu le rappel de nos clientèles respectives, en agitant à tous l’épouvantail des potences qu’on commençait à dresser. Un large cercle d’officiers supérieurs nous rejoignit, quasiment tous les chefs importants de l’Armée. L’un des nôtres, un général-major, celui qui exerçait une grande influence sur le Chef de l’Etat, fut dépêché en France, pour confirmer son accord pour un éventuel coup de force. La France et les USA donnèrent le feu vert, en le mitigeant de recommandations qui se voulaient légalistes, juste pour la forme. Nous comprimes que tout ce qu’ils attendaient de nous est que nous ayons toute l’armée derrière nous. Nous retournâmes dès lors voir le Président, et nous l’acculâmes. Il devait choisir : annuler les élections ou partir. Il opta pour le départ. Il démissionna. Nous annonçâmes l’interruption de processus électoral et l’annulation des résultats. Contrairement à ce qu’ont affirmé de nombreux observateurs, nous avions donc la certitude, au départ, que le FIS ne l’emporterait pas. Sa victoire nous avait pris au dépourvu, et nous avons dû improviser. Mais nous allions vite nous rattraper. Au début de l’aventure qui commençait, nous ne cherchions qu’à sauver notre peau, nos familles, nos fortunes. A plus forte raison que dès l’annulation des élections fut annoncée, le FIS appela le peuple à résister, et à défendre son choix. Pendant quelques semaines, nous avions craint le pire, et nous avions fait procéder à des milliers d’arrestations préventives. Mais nous découvrîmes très vite, à notre grande satisfaction, que le peuple ne s’impliquerait pas. Il n’avait voté FIS que pour nous chasser. Il ne se sentait pas concerné par la suite des évènements. Cette passivité des Algériens nous encouragea à aller plus loin. Nous avons vite éprouvé la nécessité de contrôler tous les évènements, de ne pas les laisser nous déborder. Et ainsi, de fil en aiguille, nous avons mis en place un vaste plan, pour neutraliser le FIS, retourner les populations contre lui, faire peur aux opinions publiques internationales. Nous avons tout de suite prévu que l’insurrection était inévitable. Pour éviter qu’elle ne se prolonge dans le temps, nous avons opté pour une stratégie de provocation. Pour inciter les is^^^^^^^s à entrer en guerre. Plus vite, et plus massivement ils se décideraient, et plus vite nous nous pouvions les réduire. Nous avons averti nos partenaires étrangers que nous tablions sur cent mille morts environ. C’était le prix à payer, et nous étions prêts à l’assumer. Nous étions d’autant plus sereins que nous avions réussi à infiltrer les is^^^^^^^s de façon massive. Des centaines d’agents et d’indicateurs étaient en poste. Jusque dans les Etats majors du FIS. Nous entreprîmes de le faire sortir du terrain politique, et de le contraindre à la violence. Il tomba dans le panneau. Certains parmi ses militants commencèrent à rejoindre les maquis, d’autres à organiser des protestations de foule, après la prière du vendredi. Nous n’hésitions pas à faire tirer dans le tas. Pour affirmer notre détermination, et rendre l’engagement irréversible. Nous voulions plus de violence, pour en finir avec cette menace. Nous savions désormais que le peuple ne suivrait pas le FIS, mais nous avions décidé d’en finir avec lui de façon qui le discrédite définitivement aux yeux de la population. Nous n’avions pas imaginé que la situation se compliquerait jusqu’à faire autant de victimes. D’une certaine manière, nous n’avons pas été capables de gérer la situation que nous avions nous-mêmes créé, et qui nous a échappé. Comme je te l’ai dit précédemment, c’est nous qui avons créé l’insurrection is^^^^^^^ armée. Et c’est nous qui l’avons canalisé dans sa violence contre les populations civiles. Cette violence dura une douzaine d’années. Nous avions réussi à avoir un contrôle presque total sur les groupes terroristes. Au point où même leurs fetwas sortaient de nos services. Mais nous n’avions pas imaginé que le nombre de victimes puisse atteindre un tel niveau. Le président Bo^^^^^ika a été le premier à révéler un chiffre qui se rapproche un tant soit peu de la réalité. Il a parlé de 200 000 morts. Avant lui de quelques semaines, Ouyahia, le chef du gouvernement, un fidèle parmi les fidèles, qui fait montre de beaucoup de zèle à nous servir, parce qu’il rêve de devenir Président de la République, avait déclaré, en pleine conférence de presse, que le nombre de morts ne dépassait pas 35 000, tous imputables aux terroristes. Il fut donc contredit par le Chef de l’Etat. Mais malgré cela, ce dernier aussi ne donna pas le vrai chiffre, qui dépasse les 300 000 morts. En fait, Ouahala avait divisé par 10. Tout simplement. Cette violence que nous avions manipulée, de bout en bout, jusqu’à créer ou à infiltrer tous les groupes is^^^^^^^s armés, avait fait de nous les maîtres incontestés du pays. Il en fut de même de l’AQMI, que nous avons créé, et que nous avions réussi à faire adouber par El Qaeda. Voilà comment une dizaine de généraux constituèrent la junte qui devint maîtresse du pays. Elle n’est pas tombée du ciel. Ses membres les plus influents ont toujours fait partie du régime, depuis sa naissance, ou peu de temps après celle-ci. Nous avons concentré entre nos mains non pas l’essentiel du pouvoir, mais sa totalité. Plus personne ne bougeait une oreille. L’Algérie était devenue notre propriété, et celle de nos amis occidentaux. Puis celle de nos amis du Golfe, lorsque nous autorisâmes Bo^^^^^ika à devenir le Chef de l’Etat, après avoir accepté toutes nos conditions. Nous disposions de tout le pays selon notre bon plaisir, pour parler vrai. Nous avons mis en place une organisation d’une redoutable efficacité, une machine bien huilée. Nous décidions de tout, et les Institutions de façade que nous avions mises en place étaient pour nous autant de faire-valoir. Nous étions une junte d’une douzaine de généraux, plus ou moins importants, qui disposaient de tout le pays, à leur guise, avec droit de vie et de mort sur quiconque. Un droit seigneurial dont nous nous servons sans compter. Au premiers temps de la violence que nous avions déchainée, les ressources du pays n’étaient pas celles qui affluent aujourd’hui, depuis que le prix du baril a atteint des pics inespérés. Nous prenions donc ce que nous permettait la situation. Nous avons mis le pays en coupe réglée. Chacun de nous avait un monopole non-dit. L’un était Monsieur Blé, l’autre Monsieur Médicaments, et ainsi de suite. Les commissions pour les achats d’armement et d’équipements militaires étaient partagés entre nous tous. Les choses ont bien changé depuis, mais le régime est foncièrement le même. Les immenses réserves de change, que nous avons engrangé depuis que le pétrole a grimpé au plafond, près de mille milliards de dollars en une douzaine d’années, ont nécessité des réaménagements. Le pays était devenu beaucoup trop riche pour pouvoir être dirigé par un si petit groupe de gens. Nous avons dû élargir notre cercle. Aujourd’hui, nous avons admis à notre tête, mais sous des conditions très strictes, le Président Bo^^^^^ika. Il est notre pater familias. C’est lui qui distribue la rente. Il a cru nous diluer dans la masse, en nommant plus de cent cinquante Généraux, et des milliers d’officiers supérieurs. Il a cru les acheter en faisant remettre à chaque général nommé par lui une consistante enveloppe, et l’accès à de mirifiques privilèges. Il a réussi à grignoter de vrais espaces de décision, mais nous gardons le levier de commande, nous les Généraux du DRS, anciens, et nouveaux. Nous avons néanmoins dû accepter que la rente soit totalement gérée par les frères Bo^^^^. Leur rôle dans la nouvelle configuration est réellement décisif pour tout ce qui concerne la rente et les nominations. Autant dire l’essentiel. Nous avons été contraints, par le nouveau contexte, de permettre à de nouveaux venus d’accéder à notre cercle. Des dizaines de nouveaux barons, dont les milliardaires que nous avions nous-mêmes fabriqués, qui étaient nos prête-noms, nos courtiers, avant de voler de leurs propres ailes. Le clan présidentiel s’est révélé particulièrement vorace, et il enfourne des sommes colossales, qui se chiffrent en milliards de dollars. Mais nous n’en avons cure. Il y en a pour tout le monde, et tout le monde essaie de se ménager un avenir, loin du pays, pour le jour où il s’effondrera. De nombreux observateurs ne comprennent pas pourquoi l’Algérie n’est pas entrée dans la dynamique des printemps arabes. L’explication en est, à la fois, simple et compliquée. Simple parce que nous avons toujours brandi aux populations le retour aux années tragiques, en cas d’insurrection. Façon de leur dire que si elles bougent, nous les replongeons dans une autre décennie rouge, avec des centaines de milliers de morts. L’explication est compliquée, parce qu’il y a toute une palette de causes combinées. D’abord et surtout parce que nos amis occidentaux n’ont aucun intérêt, bien au contraire, à ce que les Algériens se révoltent. Ils auraient trop à perdre. Ensuite parce que nous nous sommes servis de cette faramineuse rente pétrolière et gazière, pour procéder à une corruption de masse. Nous avons dépensé des centaines de milliards de dollars pour nous ménager des alliés naturels au sein du peuple, puisque des pans entiers de la population sont devenus nos complices, à des niveaux divers. Ils ont accédé à des statuts et à des fortunes qu’ils n’auraient jamais espérées. Sur ce plan, Bo^^^^^ika est un génie. Il a fait du pays un immense bazar. Il dépense sans compter pour acheter du n’importe quoi, au point où tous les Maghrébins viennent aujourd’hui en Algérie s’approvisionner en produits de toute sorte. Les policiers, les gendarmes et les militaires ont bénéficié d’augmentations de salaire qui leur permettent de vivre dans l’aisance. Ils sont tous véhiculés, logés, pleins aux as. Ils tueraient père et mère si quelqu’un tentait de changer les choses. Et ils sont plus d’un demi-million. La nouvelle bourgeoisie, spécialisée exclusivement dans l’import-import, brasse un argent fou. Une nouvelle classe de riches est née, qui soutiendrait ce régime quel qu’en soit le prix. Des dizaines de milliers de jeunes chômeurs ont reçu des microcrédits dont ils savent qu’ils ne les rembourseront jamais. Et ainsi de suite. Il faut savoir que nous avons dépnesé 900 milliards de dollars en douze années. De quoi propulser n’importe quelle république bananière au rang de pays développé. Sauf chez nous. Plus à cause de l’incompétence que de la rapine. Le reste de la population, qui se débat dans des problèmes insolubles, est totalement neutralisé. Les mécontents ne peuvent plus bouger, parce que leurs propres compatriotes, tous ceux qui ont ramassé les miettes, leur barreraient la route. C’est là tout leur drame, et c’est cela le nouveau visage du régime. Nous en sommes là aujourd’hui ! La situation est gravissime, encore plus, à mon avis, que pendant les années de sang. Parce que la société algérienne est divisée maintenant, parce que c’est l’avenir de tout le pays qu’on tue, sous anesthésie générale. La décennie rouge avait été provoquée à la suite d’un conflit pour le pouvoir entre deux groupes. Dans les deux, il y avait autant de gens qui se battaient pour des convictions, que pour des considérations plus vénales. Personnellement, au commencement de mes errements, je m’étais persuadé que j’étais un vrai sauveur de la république, que j’empêchais des forces rétrogrades de prendre possession de mon pays. Je devins le glaive des convictions que je m’étais forgé, avant de devenir le tiroir-caisse de mon insatiable avidité. Ce fut un glissement imperceptible. De la main droite du sauveur que je croyais être, je fauchais les vies des terroristes que j’avais moi-même créés, et des victimes utiles que j’avais moi-même désignées, dans le même temps que ma main gauche fouillait dans la poche du pays. Les multitudes étaient là, à mes pieds, informes et dépersonnalisées, et je n’avais plus que le loisir de choisir qui je frapperais, et qui je détrousserais. Ce qui aurait dû m’inquiéter, et qui ne m’inquiéta pas, fut que sous la surface tourmentée et sanglante de mon propre être, les fonds étaient apaisés et froids, où nul remous ne se produisait. Je dormais d’un sommeil tranquille et serein, après des journées de mort et de rapine. Mon sentiment était que je faisais mon travail, ou plutôt que j’accomplissais une œuvre titanesque, qui devait être réalisée sans état d’âme. Les victimes de cette immense boucherie ne m’apparaissaient pas comme des êtres de chair et de sang. Juste de la matière à traiter, que je malaxais selon les exigences de l’heure. J’ai lu de nombreux témoignages sur la tragédie, des articles de presse, des révélations d’officiers qui se sont révoltés contre nous, et qui ont livré aux opinions publiques des détails particulièrement compromettants pour nous. Mais tout cela, malgré la gravité des faits rapportés, reste très parcellaire, en comparaison avec ce qui s’est réellement passé. Nul ne peut imaginer toute la violence que nous avons déchaînée, ni les atrocités dont se sont rendus coupables nos agents. Parce que c’est tout simplement inimaginable. Personne, de toute façon, avec toute la bonne volonté du monde, et même si le régime pouvait disparaître, ne pourra dire ce qui s’est perpétré. Tout simplement parce que nos secrets sont très bien gardés, que les centres de décision, pour tout ce qui concerne la gestion de la violence sont innombrables, et que nos agents les mieux renseignés ne savent pas ce que font leurs propres collègues, dans des cercles différents. Une sorte de cloisonnement du carnage. Ce que nous avons commis de crimes est bien plus grave que tout ce qui a été rapporté jusqu’à aujourd’hui, y compris par nos propres victimes. Mais il y a autre chose, qui occulte un pan important de cette tragédie. Une dimension d’une importance décisive, manque à tous les constats qui ont été rendus publics. Ils ont tous omis de dire que nous n’étions pas seuls. On a souvent tendance, dans ce genre de situations, à désigner les concepteurs, et les décideurs de telles pratiques comme étant les seuls responsables. C’est très loin d’être le cas. Il y a eu 350 000 morts, des centaines de milliers de personnes torturés avec la dernière sauvagerie, des dizaines de milliers d’exécutions sommaires, des milliers de personnes enlevées de chez-elles, où de la rue, un million de déplacés, des viols innombrables, des centaines d’infrastructures économiques dévastées. Est-ce nous, les quelques généraux, qui avons, de nos mains, commis ce nombre effarant d’atrocités ? Il ne faut pas être très perspicace pour comprendre qu’il a fallu un nombre tout aussi effarant d’exécutants. Tous issus de ce même peuple. L’exécutant de tels crimes, celui qui a torturé et tué de ses propres mains, qui a enlevé, et qui a séquestré des hommes et des femmes, avant de se livrer sur eux à l’innommable, et qui y met souvent beaucoup d’enthousiasme, est-il moins coupable que ses chefs ? Ne sait-on pas, ou feint-on d’ignorer que ces innombrables tueurs, tortionnaires, et violeurs, se sont impliqués dans ces crimes avec une ardeur qui confine au sadisme ? Bien souvent, ils n’attendaient pas de recevoir des ordres pour se livrer à leurs penchants morbides. Ils prenaient l’initiative, parfois jusqu’à monter de faux dossiers, pour des motifs qui n’avaient souvent rien à voir avec notre propre gestion du terrorisme. Ce sont donc des dizaines de milliers d’Algériens, au bas mot, et à tous les niveaux de la hiérarchie, qui ont directement usé de cette violence contre les populations. Ce sont des gens issus des couches populaires les plus défavorisées, bien souvent. Ils vivaient au sein du peuple, dont ils sont issus, avant de s’en détacher, et de devenir des personnes aisées, souvent considérées, presque toujours hadjis à répétition. Tous ces gens qui nous ont dénoncés n’ont pas dit assez fort que nombreux parmi nos compatriotes, viscéralement opposés à l’islamisme, ont béni, et salué, ces exactions comme autant d’actions salutaires. Ils se sont même spontanément mobilisés, pour nous faire rempart contre ceux qui nous accusaient, et ils ont même poussé leur zèle pour nos méthodes, jusqu’ à accuser de harkis et d’ennemis de l’Algérie quiconque osait seulement réclamer une enquête indépendante. Ils savaient tous, pourtant, que toutes nos casernes, nos brigades de gendarmerie, nos commissariats, les locaux du DRS, et autres maisons de l’ogre, étaient autant de centres de torture et d’exécution. Presque personne ne l’ignorait. Ceux-là se comptent en millions. Sans les uns et les autres, sans les exécutants des basses œuvres, sans ces thuriféraires enthousiastes, sans ces foules bêlantes, jamais nous n’aurions pu provoquer une telle tragédie. C’est une question que les Algériens devront se poser, s’ils veulent faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé. Je ne me cherche pas d’excuses, puisque j’assume publiquement ce que j’ai commis, ni ne cherche à diluer mes responsabilités en les dispersant sur un grand nombre de complices, mais il n’est pas moins vrai que nous n’aurions jamais pu commettre un si vaste carnage, et un tel pillage, si nous n’avions pas disposé de la complicité active d’un nombre prodigieux de personnes, et de la passivité, que je préfère ne pas qualifier, de presque tout le peuple algérien, les victimes exceptées. Et encore ! Je me rappelle bien de cette période où le FIS avait le vent en poupe. Il était à un doigt de prendre le pouvoir. Il a péché par excès d’assurance. Il se croyait porté aux nues par les millions de gens enthousiasmés, qui accourraient à ses appels, pour occuper la rue, pour crier ses slogans, marcher au pas de l’oie, en jouant aux soldats d’Allah, en vociférant « Ni Charte, ni Constitution, Allah a dit, le Prophète a dit ! » Les leaders du FIS étaient remontés à bloc. Leur chef, dans un discours mémorable, nous a même publiquement défié, et il nous a lancé son fameux : « Vos chars, nous les mangerons ! » Ils étaient bien naïfs, ces chefs is^^^^^^^s. Ils ne voyaient pas que les foules hystériques qui accouraient à leurs appels, et qui buvaient leurs paroles, ne les suivaient que parce qu’elles étaient convaincus que le FIS allait l’emporter. Lorsque les équilibres vacillèrent, pour enfin pencher de notre côté, ces multitudes disparurent comme par magie. Elles s’étaient évaporées. Les visages glabres revinrent à la mode. Le FIS découvrit l’ampleur de la défection, lorsqu’il vit que ses appels au peuple, pour descendre dans la rue, et défendre son choix électoral demeuraient sans écho. Les foules qui marchaient au pas de l’oie, et qui s’apprêtaient à manger du char au petit déjeuner, étaient aux abonnés absents. Le FIS était seul désormais, désespérément seul. Ses partisans braillards s’étaient brusquement détournés de lui. Parce qu’ils venaient de découvrir qu’il ne prendrait pas le pouvoir. C’est cela le grand drame de l’Algérie, je crois. Un peuple qui n’est est plus un. Un peuple qui s’est transformé en individus disparates, chacun pour soi, et chacun contre tous, sauf contre les plus forts. C’est la jungle, sans les règles de la jungle. J’ai rencontré un jour un grand Monsieur de Mascara, qui a participé à la guerre de libération du premier au dernier jour, et qui s’est retiré sans demander son reste, lorsque l’indépendance vint. Déçu par la tournure prise par les évènements après l’indépendance, il afficha sur son visage une mine amère et désabusée qui ne le quitta plus. Et tout grand baron que j’étais, moi qui fait trembler les hommes par ma seule présence, ou à la seule évocation de mon nom, il me regarda des pieds à la tête, en faisant une mine encore plus dégoutée. Comme nous parlions de choses et d’autres, il m’asséna cette terrible sentence : « Vous vous comportez comme des cigognes au pays des grenouilles. Parce qu’il n’y a plus de peuple, mais une grosse foule qui vient coasser à vos pieds. » Et il s’en alla, avec un mépris dans le regard, et jusqu’à la commissure des lèvres, qu’il portait comme un étendard. Si tous les Algériens avaient été faits de ce bois-là, l’Algérie n’aurait pas été ce qu’elle est aujourd’hui, et aucune junte, ni aucune force, n’auraient pu la ravaler au cloaque où elle patauge avec délice. J’aime aussi à évoquer le souvenir d’un autre homme, aujourd’hui décédé et tombé dans l’oubli. Le Docteur Mohamed-Lamine Debaghine. Il est mort dans l’ingratitude de ses compatriotes. Un homme exceptionnel, comme l’histoire n’en fait que quelques uns par génération, et qui pourtant à été jeté dans les oubliettes, sans que ses compatriotes n’aient pour lui ne serait-ce qu’une pensée. De tous les combattants de la liberté qui ont survécu à la guerre de libération, dont rares sont restés dignes de respect, et qui ont été, eux aussi enfouis sous les cendres de l’oubli, j’ai toujours eu une admiration infinie pour cet homme. Politicien de haute tenue, il a été de tous les combats, y compris au sein même du Parlement français, dont il a été un brillant député. Il a été le premier, dans les années 40, à prononcer le mot indépendance. Une hérésie pour l’époque, y compris pour le mouvement national. Médecin de formation, polyglotte et imprégné d’une immense culture, il avait le seul défaut de ne jamais céder à la médiocrité, et à la fourberie politicienne. Lorsque la guerre éclata, il se dévoua corps et âme pour la libération de son pays. Son engagement, et son intransigeance lui valurent des ennemis mortels, et il faillit être assassiné à plusieurs reprises, par les salonards et les embusqués de la révolution. Il portait à son peuple un amour passionné. Un jour, en plein public, il gifla violemment un notable local qui avait prononcé le mot populace. A l’indépendance, il a été nommé Ministre des Finances, dans le premier Gouvernement algérien. Il n’y fit pas long feu. Sa rigueur et son patriotisme pointilleux ne lui laisseront pas d’autre choix que de se plier à l’ignominie rampante, ou se résigner à la démission. Il se retira. Lui, le fils de Cherchell la maritime alla se réfugier dans la terrestre, et très terre à terre El Eulma, qu’il connaissait bien. Il y ouvrit un cabinet médical ; il s’y consacra à ses patients, et à de nombreuses activités de solidarité, au profit des nécessiteux. Mais la confiscation de l’indépendance, et la lente déchéance, qui allait pervertir tout ce pour quoi il s’était battu, l’incita à se recroqueviller encore plus sur lui-même, sur ses rêves d’une Algérie libérée. Il sortait de moins en moins de chez lui, puis en arriva à n’ouvrir son cabinet que lorsqu’il avait besoin de subvenir à ses modestes besoins. Il ne recevait plus personne, et ne sortait que pour aller faire quelques provisions, ou acheter des livres. Il était devenu une sorte d’ermite. Jusqu’à sa mort, dans l’anonymat le plus intégral. On m’a raconté qu’il avait fini par ne plus recevoir qui que ce soit, parce qu’il ne voulait pas parler du sujet qui lui faisait très mal. Il avait admis, en son for intérieur, que son peuple, ce peuple algérien qu’il avait tant aimé était devenu une foule ignoble. Il emporta sa désillusion avec lui, sans un seul murmure. On me rapporta aussi, qu’un autre de ces hommes vrais et forts, le Cheikh El Ibrahimi, devant une scène populaire qui l’avait choqué avait dit ceci : « Que dire d’un peuple qui s’attroupe au son d’une zorna et qu’une matraque de policier disperse comme autant de moutons ? » Malek Benabi, un intellectuel de haute volée, qui avait été frappé par la passivité de ses compatriotes, et leur penchant massif à se soumettre au plus fort, avait initié une théorie nouvelle, qui fit couler beaucoup d’encre, et qui lui valut d’être jeté en pâture à ces mêmes gens qu’il tentait de réveiller de leur indigne mollesse devant l’oppression. Il avait donc parlé de colonisabilité. Un concept qui n’était pas aussi nouveau qu’on le dit, en fait, puisque Frantz Fanon, avant lui, avait évoqué celui du complexe de dépendance. De façon concise, je crois que Benabi a pensé que les sociétés décadentes, en perdant leurs valeurs cardinales, deviennent des entités en état de déchéance structurelle qui agit comme un appel à l’oppression. C’est tellement vrai pour moi, qui suis bien placé pour savoir que c’est la mentalité de victime qui suscite l’avènement du bourreau. Une société attachée à sa liberté, à sa dignité, et qui a la conscience de sa force, de son état, dispose d’une capacité inconditionnée à se révolter contre l’abus. Elle ne peut pas être dominée par une quelconque entité, qu’elle soit étrangère ou qu’elle émane d’elle-même. Une société qui contient en elle ces ferments indicibles et inaltérables de la dignité et de la solidarité, ne peut accepter, par un état d’esprit ambiant, que quiconque soit broyé injustement par ceux qui gèrent la Cité, ni que quiconque puisse se servir de la force qu’elle lui confère, pour capter à son profit, et celui de son clan, les pouvoirs qui sont entre ses mains. Si par malheur, la société ne réagit pas à la pénétration insidieuse d’une combinaison d’abus successifs, qui sont devenus autant de codes-barres de cette même société, autant d’attributs systémiques, alors cette société n’est plus un peuple, mais une foule nombreuse. C’est cela que je voulais dire, en plus d’avouer mes crimes. Et c’est cela qui fera que rien ne changera, si ce peuple ne fait rien pour se secouer de l’ignoble compromission dans laquelle il se vautre. Y-a-t-il plus significatif, pour toutes ces gens qui se réclament de l’Islam, et qui s’avilissent dans la soumission à des malfaiteurs, que cette citation du Coran ? : Dieu ne changera rien à l’état d’un peuple, s’il ne fait rien pour le changer lui-même ! L’origine vraie, du mal que ce peuple subit, n’est pas dans la nature du régime qui l’opprime, mais en lui-même. Dans ses propres abjections, dans ses lâchetés, dans l’égoïsme des individus qui le composent. N’as-tu pas observé comme les Algériens, à chaque fois qu’ils constatent un abus ont tous une seule phrase à la bouche : « C’est un peuple ça ? » Tous disent la même chose de tous. Et chacun croit qu’étant seul, au milieu d’indifférents et de lâches, il ne peut rien faire. As-tu vu comment nait au sein du peuple, lors de matches importants de football, cette adhésion enthousiaste des foules ? Je me rappelle des matches qui ont opposé l’équipe algérienne à celle d’Egypte, lors des éliminatoires pour la coupe du monde de 2009. Hormis l’allégresse des premiers jours d’indépendance, je n’ai jamais observé dans notre pays une telle allégresse, et une telle communion, autour d’un quelconque évènement. Un vent de nationalisme exacerbé a soufflé sur tout le pays. Je voyais des gens rivés devant leur télévision, littéralement en transes. Un enthousiasme sans nu autre pareil, où le tortionnaire et sa victime, le riche et le pauvre, les hommes et les femmes, les enfants et les personnes âgées, les pauvres et les riches, les Berbères et les Arabes, les gens de l’est et de l’ouest, du nord et du sud, et tous les gens qui campent habituellement dans des clivages de toute sorte, vibraient à l’unisson à ces moments où leur équipe jouait contre l’Egypte. Ils s’étaient fondus en elle. Ils la portaient aux nues lorsqu’elle brillait, et la vitupéraient d’un seul et même cri, lorsqu’elle déméritait. Lorsqu’elle gagna enfin, des millions de gens, y compris des femmes, parmi les plus réservées, investirent la rue, pour hurler leur joie. Je regardais le deuxième match, dans mon salon, en compagnie de plusieurs autres barons du régime qui s’étaient invités chez moi pour la circonstance. Et moi, qui devrais normalement me méfier de ces retrouvailles des Algériens les uns avec les autres, je me surpris moi-même à gambader comme un chevreau dans mon salon. Nous étions tous tombés dans les bras les uns des autres, et nous dansions une sorte de farandole pour débiles mentaux. Je m’étais dit que si les Algériens avaient pu être portés par un même sentiment d’appartenance commune, pour des questions autrement plus graves, qui les concernent, et qui sont au cœur de leur destin, s’ils pouvaient se mobiliser de la même façon qu’ils l’avaient fait pour un match de football, ils n’en seraient pas là aujourd’hui. Je ne veux pas faire dans le simplisme, ni dans l’angélisme, mais j’aime à imaginer ce que serait la situation des Algériens s’ils pouvaient s’enthousiasmer, pour la vie publique, comme ils le font pour un match. Le premier impact en serait que la haute délinquance, dans le sens où elle consiste à violer les lois qu’on a soi-même mises en place, en deviendrait marginale. Ceux qui la pratiquent s’en cacheraient, ils en auraient honte. Et elle ne serait plus ce qu’elle est aujourd’hui, pourvu qu’elle se drape des hautes charges de ses adeptes, où qu’elle se pare de galons. Elle serait regardée comme elle est réellement. Un voleur qui use de ses fonctions pour voler des milliards serait plus stigmatisé que quelqu’un qui vole pour survivre. Les plus méritants parmi les citoyens seraient considérés, tandis que les voyous galonnés seraient décriés, dénoncés, avilis. Ceux qui prétendent à des charges électives se seraient investis de plus de responsabilité que d’honneurs et de privilèges, et ceux qui les élisent ne craindraient pas de leur demander des comptes, dans un sursaut au moins égal à celui qui les a fait vibrer pour un match. Mais ce n’est malheureusement pas comme ça que ça se passe. Les foules continueront à s’enflammer pour un match, et passeront toujours à côté de leurs vrais devoirs d’hommes et de citoyens. C’est bien pour cela qu’un régime comme le mien existe, et non pas le contraire. C’est la lâcheté des peuples qui appelle à l’avènement des despotes. Aucun despote, ni aucune force au monde, ne peut opprimer un peuple lucide, digne et fier. J’ai été un vriminel odieux, un rapace, un pillard, mais je n’ai jamais rencontré dans le regard de mes compatriotes que bienveillance, admiration, voire même soumission. Plus je me vautrai dans l’ignoble, et plus j’étais respecté. Comme si les gens qui s’aplatissaient devant ma grandeur cherchaient à me dire que j’étais dans le vrai, dans la seule attitude digne de respect. Au moment où ils écrasent les gens dignes de leur mépris. Je continue à ce jour à me poser les mêmes questions. Qu’est-ce qui fait ainsi s’unir tout un peuple pour un match de football ? Et pourquoi est-il dans la plus totale incapacité d’entrer dans une même adhésion pour son propre devenir ? Quels sont ces ressorts cachés, qui dressent tout un peuple dans un même engagement, dans une identification commune, à une couleur de maillot ? Et pourquoi les mêmes mécanismes n’ont pas les mêmes effets pour des motivations supérieures ? C’est réellement une énigme pour moi. Je constate seulement que les peuples amollis, qui se complaisent dans l’ornière, sont incapables d’élans libérateurs et spontanés, d’une même intensité que pour un match de football. Il faut croire que les ressources du chauvinisme étriqué sont bien plus mobilisatrices que les aspirations à la dignité. Les peuples comme le nôtre sont affectés par un mal profond. Ils ont été dépouillés du génie, et du courage qui fonde les nations. Si par miracle pouvait survenir un évènement qui libèrerait en un tournemain le peuple algérien de ses despotes, crois-tu que ce pays pourrait se relever enfin, se prendre en charge et marcher vers un destin démocratique ? Assurément non ! Il surgirait tout aussitôt de son propre sein un autre groupe qui prendrait le pouvoir, qui ferait des discours ronflants et patriotards, puis qui se hâterait de mettre en place d’autres façades institutionnelles, pour reprendre l’histoire où elle s’était interrompue. Un clou chasserait l’autre, et ce serait rebelote. Sans l’ombre d’un doute. Kadhafi et ses amis, lorsqu’ils avaient déposé l’ancien monarque, ont déclaré qu’ils voulaient libérer le peuple libyen de la servitude, et lui permettre d’accéder à la place qu’il mérite, dans le concert des nations, comme on dit dans ce genre de circonstances. Ces putschistes étaient peut-être de bonne foi au début. Mais l’état mental, moral, civique et culturel dans lequel se trouvait la société libyenne est devenu, tout naturellement, le terreau propice à un nouveau despotisme. La mentalité de victime a suscité l’avènement du bourreau, celle de peuple soumis et abêti à suscité l’émergence de l’oppresseur. Kadhafi a fini par prendre la totalité du pouvoir, et il a enfoncé les Libyens dans les abysses de la déchéance humaine. Dans un état infiniment plus dégradant que sous la monarchie. Or, il est survenu dans la situation de ce peuple un évènement inespéré. Non pas un miracle, mais un concours de circonstances, dont les petits calculs de forces supranationales qui avaient décidé de changer la configuration politique du pays. Il en a résulté que le despote a fini lynché par ce même peuple qu’il avait transformé en brutes épaisses. Après quarante deux années d’oppression. Dans leur immense majorité les Libyens ont exulté. Ils croyaient la liberté, dont la majeure partie de la population n’avait même pas la notion la plus élémentaire, enfin reconquise, gagnée de haute lutte. Ce ne fut pas le cas. Loin s’en faut ! Parce que l’essentiel n’y était pas. Parce que ce peuple demeure ce que le régime Kadhafi en a fait. Une ruche désertée de ses abeilles. Et de cet esprit insaisissable qui la fonde. Aujourd’hui, en Lybie, c’est une lutte féroce entre diverses mouvances, pour la conquête du pouvoir. Les uns se servent de l’islam, les autres de la démocratie, d’autres enfin du régionalisme. Mais toutes convergent vers un même but : Prendre le contrôle sur la multitude, au mieux pour un idéal qui n’a pas les moyens de ses ambitions. Et il est tout à fait plausible qu’il existe au sein de ces forces qui s’affrontent des gens sincères. Mais parce qu’ils ne se meuvent pas dans un esprit de ruche, ils changeront avec la prise et l’exercice du pouvoir. Ils seront incités, peut-être à leur propre insu, par une soumission de leur propre peuple, à devenir des despotes. L’absence de conscience collective crée les conditions qui changent la situation par une autre, identique, ou pire. Je crois personnellement, et je ne le redirais jamais assez, que pour ce qui concerne notre pays, le salut ne peut venir que d’un bouleversement culturel. Il faudrait, pour mettre fin à cette ruine sociale systémique, que de jeunes leaders puissent provoquer une lame de fond, qui aille lever des aspirations oubliées, des fonds envasés de notre conscience collective. Comme ce fut le cas au lendemain de l’indépendance. Mais la première chose à entreprendre, avant même que de songer à nourrir les gens, est de cultiver l’esprit de la ruche au sein du peuple, à lui faire sentir qu’il peut être porté par une aspiration collective à la dignité, que nul ne lui fait de cadeau, que ce pays est le sien, qu’il en est le maître incontestable, et qu’il est lui-même comptable de ce qui adviendra à son pays, en bien comme en mal, de la même manière qu’il a sa part de responsabilité dans tout ce qui advient sur toute la surface du globe. Si ce déclic se produit, s’il se trouve suffisamment de gens jeunes, sincères et intransigeants pour prendre la direction de la révolution, car c’en serait une, il faudrait entreprendre alors le grand ménage culturel, élever le niveau civique et politique des citoyens, leur inculquer suffisamment de connaissances, et de conscience, pour qu’ils se sentent investis d’une responsabilité collective autant qu’elle sera individuelle. Pour parler simple, c’est d’une thérapie laborieuse de groupe, étendue à tout un peuple, qu’il sera question. Il ne s’agira rien de moins que de ressusciter ce qui est mort en ces foules hébétées. Pour qu’elles soient habitées par ces enthousiasmes collectifs et admirables, non pas pour un match contre l’Egypte, mais pour s’élever et se maintenir au rang d’hommes et de femmes dignes. A ce moment là, et seulement à ce moment là, les Algériens pourront peut-être entreprendre la longue et périlleuse route du changement, parce qu’ils seront forts de leur peuple, qu’ils seront tenus les uns aux autres par un ciment que nul ne peut défaire. Ceux qui émergeront à leur tête les serviront, plutôt qu’ils ne pencheront à se sustenter sur leur dos. Il naîtra en leur sein l’aspiration qui fonde les peuples, celle de la dignité humaine, de la solidarité, dans un destin commun. Il ne fait pas de doute, dans mon esprit, que les Algériens ne sont pas prêts, qu’ils sont incapables de se libérer, et encore moins de fonder un Etat réellement démocratique. Ils sont dans le même état que la plupart des peuples dans le monde, dans une situation pire ou meilleure, mais tout aussi grave. Comme en Libye, des circonstances diverses pourraient provoquer des soulèvements, voire une véritable insurrection. Mais les lendemains n’en seront malheureusement pas plus prometteurs. Pour les raisons que j’ai tenté d’expliquer, et même si les gens qui tiennent ce pays sous leur domination pouvaient en être chassés demain, jusqu’au dernier, ceux qui appellent au changement et à l’avènement d’un Etat de Droit ne devraient pas se réjouir trop vite, parce que le problème, le vrai, celui qu’il faudra absolument résoudre, ne se trouve pas dans la nature du régime, ni même dans la nuisance de ses membres, mais dans l’apathie de la société, dans son incapacité à créer une cohésion, des valeurs communes à tous, sans aucune exception. Seule une renaissance culturelle et civique pourrait permettre à ce peuple de ne pas mourir, d’envisager son destin sous un autre angle, se préparer à la grande aventure humaine qui l’attend. Si de grandes civilisations et des nations autrement plus solides, fondées sur des valeurs éprouvées, ont été éclipsées par la marche de l’histoire, et qu’elles ont disparu, pourquoi un pays comme le nôtre, qui n’est plus rien d’autre qu’un territoire peuplé de foules disparates, prises en otage par une médiocratie prédatrice, pourrait-il survivre à tant de défis ? Comment un pays qui n’est pas capable de produire la moindre richesse, si ce n’est celle que les autres extraient pour lui, de son propre sous-sol, pourrait-il rester tel qu’il est, en ces temps terribles qui ont vu la disparition de tant de vieilles nations ? Les uns pourraient me rétorquer, comme ils l’affirment dans leurs discours, et dans leurs projets de société, que l’islam est la solution. D’autres que le salut ne vient que de la laïcité, et d’autres enfin que du fédéralisme, sur la base des appartenances ethniques. Je crois que toutes ces panacées, et d’autres encore, même si elles sont radicalement appliquées au problème, ne resteront, dans le meilleur des cas, que des placebos. Elles dureraient ce que durera l’euphorie, ou la démagogie, de leurs adeptes respectifs. En l’état, de toute façon, ces projets de société, même s’ils pouvaient représenter une alternative à ce qui existe n’ont que peu de chances de s’imposer sur le terrain, dans ce pays qui ne se cherche même pas. En Algérie, le risque d’entrer dans un cycle d’affrontement est très grand. Nous avons réussi à créer autour de nous, en cercles concentriques, des catégories nombreuses de la population. Nous en avons fait des alliés naturels. Des complices ! Ils sont des millions de gens à profiter de notre organisation. Tous mangent au râtelier, plus ou moins. Depuis ceux qui gagnent des milliards de dollars jusqu’à ceux qui ont reçu une part du gâteau, et qui continuent d’espérer des miettes. Sans oublier le demi-million de membres des forces de sécurité, dont nous avons augmenté les salaires, et que nous avons gavé de privilèges. Tous ces gens rallieront massivement le régime, leur pater familias. Dans leur esprit, la vraie vie est celle qu’ils ont la chance de vivre. Ils ont été conditionnés de telle façon qu’ils ne peuvent apprécier le luxe de leur résidence que s’ils savent que des gens nichent dans des taudis. Le bonheur que leur procure leur argent vient de satisfactions mauvaises. Ils sont rassurés de savoir qu’ils se sont libérés de la misère et de l’incertitude des lendemains, mais pour cela ils ont besoin de sentir que les autres n’y ont pas réussi. Qu’ils sont toujours dans le caniveau. Ce sentiment odieux a élu domicile dans le cœur de ces millions de profiteurs. Ils s’opposeront de toutes leurs forces à la révolution. Ils seront du côté du manche. Il sera très difficile pour les révolutionnaires de ne pas se laisser entraîner dans la violence, parce que tout sera fait pour les y contraindre. Mais il y a un facteur que le régime craint et appréhende plus que tout. La mobilisation de la jeunesse par le biais des réseaux sociaux. Ce n’est pas pour rien que le DRS et la DGSN ont mis en place des équipes d’informaticiens, dont le seul boulot consiste à parasiter l’action des opposants politiques qui tentent de se faire entendre via le net. Les gens du régime qui infestent la toile se comptent en milliers. Ils se présentent sous de multiples facettes, hommes, femmes, is^^^^^^^s, progressistes, berbéristes, et j’en passe. Ils sont plus vrais que nature, puisque de toute façon ils sont des agents éprouvés, qui ont déjà fait leurs preuves. C’est pour cela que la conquête des réseaux sociaux est primordiale. Si les opposants parviennent à s’y organiser, et à convaincre la jeunesse qu’ils sont parasités par des agents du régime, alors le régime aura raison d’avoir peur. Les Algériens disposent aujourd’hui de la possibilité de communiquer entre eux. Le problème de la distance n’existe plus, ni celui des autorisations de se réunir. Les nouvelles technologies de l’information permettent à chacun de se téléporter dans n’importe quel endroit du globe, de diffuser un scoop, de le recevoir avant qu’il soit annoncé par la presse ordinaire, de faire des conférences avec plusieurs personnes en même temps, chacune dans son coin du pays ou de la diaspora. Cet outil, s’il est bien utilisé, servira la révolution d’une façon aussi efficace qu’elle sera fulgurante. Le peuple algérien est une foule conditionnée pour fonctionner comme elle le fait présentement. Elle pense comme on le lui dicte. Elle est pétrie de valeurs à l’emporte-pièce. Elle a des besoins qu’on lui a injectés. Elle marche toujours du côté qu’on lui indique, et adopte les attitudes moutonnières les plus hallucinantes qu’on lui bidouille. « Jich, chaab, maak ya flène… » On lui a suggéré de marcher sur la tête, et elle l’a fait sans se poser plus de questions, puisqu’elle dévaste son propre pays, et qu’elle assiste sans broncher à l’irrémédiable compromission de son propre avenir, celui des générations futures. Ce ne sera que par une vraie refondation culturelle, entreprise par une jeunesse progressiste et déterminée, dans une nouvelle configuration des esprits, que les révolutionnaires algériens pourront libérer leur pays. Ils ne pourront pas se libérer s’ils croient qu’il leur suffira de chasser le régime actuel. Un autre régime, tout aussi prédateur, même s’il semblera différent, surgirait tout aussitôt de leur propre sein. Les deux conditions pour la libération totale se cristalliseront bientôt : La prise de conscience et l’union des esclaves. Ce sont les hommes et des femmes libres, seront à l’avant-garde de leur société, que viendra le changement. Cette avant-garde aura forcément des convictions humanistes, parce que ce sera la seule voie de salut. Ce ne sera pas une idéologie, ni une mouvance religieuse, ni un dogme qu’on aura imprégné de discours dialectiques, ni même une idée à la mode, mais un chemin dans lequel on s’engage par nécessité absolue, pour une question de vie ou de mort, qui sera d’autant plus évident qu’il mènera les hommes vers des lendemains meilleurs pour tous. La société algérienne ne discerne pas encore le vrai du faux. Une élite, mais une élite composée de millions d’hommes et de femmes, l’éveillera bientôt à sa propre dignité, à la compréhension des mécanismes qui la maintiennent dans un état de servitude, au nom de valeurs tronquées, de postulats truquées. La libération du pays est à portée de main, de la même manière que l’irrémédiable disparition de la nation sera inéluctable si rien n’est entrepris pour chasser ce régime, et refonder la nation, sur les valeurs de ceux qui l’ont libérée, qui ont été assassinés par ce régime, qui ont été pourchassés, réduits au silence, ou encore pire, comme ce fut malheureusement le cas de nombreux authentiques révolutionnaires, achetés à vil prix, pour servir de façade honorable à des embusqués et des crapules qui ont mis tout le pas sous le boisseau, qui ont en fait leur propriété privée. Pour ma part, je reconnais, haut et clair, que j’ai fait partie de cette mafiocratie qu’est le régime algérien, que j’ai eu une immense responsabilité dans les carnages et la dévastation qui ont eu lieu durant la décennie rouge, et au pillage des ressources qui continue à ce jour de se commettre, à une échelle que personne ne pourra imaginer. Nous avons fait un massacre, de centaines de milliers de personnes, nous avons volé des centaines de milliards de dollars, que nous avons placés à l’étranger, que nous jouons dans des fonds d’investissements spéculatifs, que nous plaçons dans des paradis fiscaux. Nous avons irrémédiablement corrompu l’âme algérienne, nous avons laminé toutes les valeurs ancestrales de ce peuple. Nous sommes des criminels de la pire espèce, et tous ceux qui nous servent, qui nous défendent, contre les hommes et les femmes d’honneur qui nous dénoncent, sont autant de traîtres à la nation. Ils sont encore plus détestables, et plus exécrables que le plus nocif parmi nous. Parce qu’ils sont notre meilleur paravent, celui qui nous permet de vampiriser tout un peuple à huis-clos. Je reste anonyme pour le moment. Bientôt paraîtront de nombreux dossiers, avec des détails qui surprendront l’humanité entière. Je regrette mes crimes. Je ne demande même pas pardon, parce que mes crimes sont impardonnables. De toutes les façons, l’inéluctable est à ma porte. Je dois bientôt comparaître devant le juge suprême. Puisse cette confession plaider pour moi.
  11. Vaut mieux acheter un bon café et un morceau Quelblouz apres l'ftour ! c'est mieux ! ou les données à un mendiant au coin d'un boulevard ! une clé qui n'affiche même pas la page google !
  12. 51e anniversaire de l’indépendance confisquée de l’Algérie [h=2]La ville de Tizi Wezzu envahie par les services de sécurité.[/h]Pourtant l’évènement ne revêt pas un cachet particulier. Il s’agit simplement de la fête d’indépendance comme les 50 qui ont précédé l’année 2013. On se demande pourquoi tant de mobilisation ? S’agit-il d’intimidations envers la Kabylie ? Ou bien ont-ils peur de quelques choses ? Nul ne le sait. Du jamais vu à la ville des Genêts. Des milliers de policiers ont envahi depuis mercredi soir cette ville, la plus importante en Kabylie. Elle est cernée de toutes parts par les policiers. Les moindres coins et recoins sont occupés par des grappes d’hommes en bleu. Aucun endroit, carrefours, édifices institutionnels, jardins publics, arrêts aux stations de bus, placettes, maison de la culture et stade, n’est épargné. Personne ne sait pourquoi ils ont mobilisé tant d’éléments de services de sécurité en Kabylie. Même les agents de la garde républicains sont acheminés en convois depuis ce matin d’Alger. Des centres de formations professionnelles, des établissements scolaires sont réquisitionnés pour leurs hébergements. Des écoles et des annexes de formations professionnelles sont devenues des casernes. Des policiers en tenues civiles sont omniprésents. Dans des cafés, dans des bars et autres lieux publics, des services de sécurité en civile reconnaissable facilement tiennent la garde et épient les moindres mouvements des citoyens. « Sravès sont partout aujourd’hui. On a beaucoup de clients inhabituels », nous déclara barman à Tizi Wezzu ce matin. Pourtant l’évènement ne revêt pas un cachet particulier. Il s’agit simplement de la fête d’indépendance comme les 50 qui ont précédé l’année 2013. On se demande pourquoi tant de mobilisation ? S’agit-il d’intimidations envers la Kabylie ? Ou bien ont-ils peur de quelques choses ? Nul ne le sait. To^^^^ois, la population de la ville a boudé les festivités officielles de la mascarade de la maison de la culture de Tizi Wezzu et de celle du Wali. C’est une première depuis les évènements de la Kabylie du printemps noir. Les habitants de Tizi Wezzu ont préféré passer leur week-end dans les plages, loin des brouhahas du pouvoir et de ses relais. source : http://www.tamurt.info/la-ville-de-tizi-wezzu-envahie-par-les-services-de-securite,4274.html?lang=fr
  13. consulte le site ouedkniss.com y a tout !
  14. je poste ici le lien pour télécharger le nouveau logiciel ZTE_Connector V2.5.0 pour les modem WLL http://www.mediafire.com/?me4wh1mkin3uecb
  15. WLL ici en Algérie, c'est du luxe, il faut courir pour avoir un PDSN ici en ALGERIE, tjrs le problème : "Désolé Monsieur, WLL est saturé"
  16. ALGERIE Télécom le seul et l'unique choix !!!! et le pire choix !
  17. inutile de l'avoir même s'il vous l'offre gratuitement, Wellah est une arnaque grand échelle. ou-va l’internet en Algérie ?
  18. [h=3]L'Algérie est classée 152ème dans le rapport Doing Business 2013 mesurant la réglementation des affaires dans 185 économies mondiales, publié le 23 octobre par la Banque mondiale et la Société financière internationale (SFI). Dévissant ainsi de 2 places par rapport à 2012.[/h]Sur les 19 pays de la région MENA (Middle East-North Africa / Moyen Orient - Afrique du Nord), l'Algérie se classe à la dernière place pour le raccordement au réseau électrique, à la dernière place pour l'enregistrement des titres de propriété et toujours à la dernière place au niveau du payement des impôts, 170ème au niveau mondial avec 72% de taxation sur les bénéfices. Dans le volet entrepreneuriat, pour démarrer une activité, l'Algérie se situe à la 16ème place, aux coté de Djibouti (19ème), de la Cisjordanie et Gaza, (18ème) et de l'Iraq (17ème). L'Algérie se place à la 156ème place au niveau mondial. Pour le commerce transfrontalier, l'Algérie se classe à la 17ème position, juste devant l'Iran (18ème) et l'Iraq 19ème), 129ème rang au niveau mondial. Pour l'octroi de permis de construire, l'Algérie est à la 138ème place. Pour les facilités d'y faire des affaires, l'Algérie se classe au 152ème rang des 185 pays concernés par l'étude, alors que la Tunisie est 50ème et le Maroc 97ème. Singapour arrive en tête du classement de ce 10ème rapport Doing Business sur la facilité de faire des affaires pour la septième année consécutive. La liste du top 10 comprend aussi la RAS de Hong Kong, Chine, la Nouvelle-Zélande, les États-Unis, le Danemark, la Norvège, la Grande Bretagne, La Corée du Sud, la Géorgie et l'Australie. source : http://www.siwel.info/Rapport-Doing-Business-2013-l-Algerie-derniere-dans-la-region-MENA_a4168.html
  19. svp j'arrive pas a telecharger les sujets de l'informatique !!! quelqu'un a un autre lien ????
  20. Le système de gouvernance algérien est pyramidale, ca doit venir du haut (minstere) vers le bas (Wilaya, daira et commune) et non pas l'inverse, on ose parler d'initiative ! ça me fait marrer ?. rassure toi c'est un projet juste pour bouffer de l'argent a la fin pour enfanter un petit oeuf (un site statique de présentation qui ne servira a rien pour les citoyens). peut être il est exigé par la masion RENAULT qui va implanter son usine labas!!!!!
  21. Pourquoi seulement Oran ? et non pas les 48 wilayas que compte la république ?
  22. Aghilas est un MEC. la source : http://www.siwel.info/Une-femme-cadre-dans-un-ministere-en-a-fait-la-confidence-le-poisson-peche-en-Algerie-serait-toxique_a3997.html
×
×
  • Créer...