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L’économie algérienne dans le rouge


Invité salimdz

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L’économie algérienne dans le rouge : L’Etat face à la crise

 

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L’Etat algérien va-t-il enfin pouvoir tordre le cou aux intérêts mafieux, ceux qui imposent à la collectivité nationale — en s’appuyant sur la formidable « puissance » de la bureaucratie, noyautée par des réseaux occultes — l’importation massive de denrées, produits en tout genre... qui auraient pu être, depuis déjà de longues années, fabriqués en Algérie ? La crise économique mondiale est à nos portes. Si notre système bancaire et financier n’a pas été touché « en raison du retard mis à le moderniser », le ralentissement des économies des pays développés, y compris celle de la Chine, porte un coup dur au marché de l’énergie. L’Opep est aujourd’hui incapable de défendre un prix de pétrole oscillant entre 60 et 80 dollars, à moins d’une très forte réduction de la production. Ce qui n’est pas du tout évident.

Le cycle d’un prix du pétrole élevé inauguré en 1999 s’achève. Les pays producteurs de pétrole vont devoir batailler fort pour empêcher un effondrement du marché du brut ; le scénario de 1986, avec un baril à 6 dollars, est encore dans tous les esprits. L’économie algérienne est, de nouveau, exposée à tous les périls. Tous les dangers. Le chef du gouvernement Ahmed Ouyahia a eu le courage d’avertir, le 25 juin dernier, lors du congrès du RND, du risque de voir le prix du pétrole passer en dessous des 60 dollars : « Tous les projets du pays seraient chimériques et sans lendemain. » Le président Bouteflika prend le relais le 26 juillet, face aux maires, en critiquant sévèrement les investisseurs étrangers qui font des bénéfices sur le dos de l’Algérie. L’aisance financière est un mythe. La cagnotte financière (140 milliards de dollars) risque d’être aspirée en quelques petites années. La fragilité légendaire de l’économie algérienne se vérifie encore une fois. Le coût social sera élevé, sans préjuger du reste... L’on se pose à nouveau cette question qui taraude continuellement les esprits : est-il normal que la facture alimentaire du pays soit encore à ce point élevée ? Pourquoi toutes ces importations de voitures qui coûtent très cher à la Banque centrale en termes de devises, et l’on apprend, au détours d’une déclaration de la vaillante Unop, que pas moins de 15 unités de médicaments sont fermées pour donner libre cours à l’importation. Qui profite de ces situations de rente si l’on exclut les firmes étrangères ? Depuis 1999, des dizaines de milliards de dinars ont été engloutis par l’agriculture, beaucoup d’argent a été détourné à cause d’une gestion aléatoire des fonds de développement de ce secteur. L’Etat est floué dans cette affaire ; nos importations de produits alimentaires (céréales, sucre, lait, huile, café, légumes secs...) n’ont cessé de gonfler, aggravées, il est vrai, par les augmentations des prix à l’échelle mondiale. Peu importe, les experts algériens (Mme Chaulet, Aït Amara, Bessa, Bedrani...) s’évertuent à longueur d’année, dans les colloques, à travers les colonnes de journaux... à tirer la sonnette d’alarme. Aucun répondant des pouvoirs publics. Ils prêchent dans le désert...

 

La rente impose ses schémas économiques et son mode opératoire pour l’agriculture. C’est le tout nouveau ministre de l’Agriculture, Rachid Benaïssa, dont la voix était étouffée jusque-là, qui vient d’admettre le danger d’une telle dépendance, au moment où la devise va se faire rare pour pouvoir satisfaire les besoins alimentaires des Algériens. Il ne s’agit pas de verser dans le catastrophisme, mais l’on risque, si l’Etat ne réagit pas avec célérité, avec les stratégies adéquates, de revivre des moments pénibles et franchement désastreux pour la population. Il est dans la capacité de notre pays d’amener, à moyen terme, un taux de couverture d’au moins 70% de nos besoins alimentaires par la production nationale. C’est avant tout une question de décision politique. Les pouvoirs publics doivent faire preuve de volontarisme. Une politique conséquente de soutien à la production nationale revêt un caractère extrêmement urgent. Si l’Etat n’agit pas en empruntant le bon chemin, celui de la rigueur, de la production, il ne faut pas s’étonner que l’on renoue avec l’emprunt extérieur dans 3 ou 4 années pour nourrir la population. C’est une perspective peu glorieuse pour l’Algérie et l’aveu d’une faillite économique... Il en est de même pour l’industrie, totalement laminée par l’informel, dans l’indifférence générale. La crise à nos portes doit être, au contraire, le motif de bousculer les certitudes, de remettre tout à plat, d’analyser les incohérences et de situer les dépendances et les responsabilités. L’Etat doit s’attaquer aux situations de rente si l’on veut, malgré notre pétrole, éviter le naufrage économique.

 

source : http://www.elwatan.com/L-economie-algerienne-dans-le

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D'après mes calculs, ainsi que ceux de mes collègues, nos importations étant presque à 100% libellées en euro, et avec la chute de ce dernier, même une baisse de 13% de nos exportations d'hydrocarbures (alors que les pseudo experts de la BEA tablent sur une hausse de 6%), permettraient de faire face à nos pseudo importations en hausse (alors que celles-ci sont essentiellement contrôlées par l'État ^^ ) !!!!

 

C'est super comique de lire les déclarations de nos experts et de notre cher ministre des finances !!

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bonsoir

quelle economie ??? tout est lié au petrole,nous on a que ça comme matiere grise

sans ce don du tout puissant,nous sommes rien

on exporte meme pas une aiguille,tot ou tard on fera naufrage et nous serons une epave que nul n'en voudrait

Modifié par haddadou
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    • Bonjour, ceux qui ont le problème de limitation du débit upload, avez vous régler le problème ou trouver une solution ? Merci 
    • Netflix « Cet appareil n'est pas pris en charge par l'application » Pour les appareils sous Android  je vous apporte la solution au problème Netflix en affichant le message d'erreur « Cet appareil n'est pas pris en charge par l'application », un problème lors de l'exécution de la version officielle de l'application Netflix téléchargée depuis son site. Il semble que Netflix veuille rendre la vie plus difficile à ses utilisateurs sur les appareils non certifiés et la plupart des TV-Box chinoises, une pratique qu'il pratique depuis sa création et cela ne nous surprend pas, mais il a une solution simple . L’erreur Netflix affichant « Cet appareil n'est pas pris en charge par l'application », est un problème lors de l'exécution de la version officielle de l'application Netflix téléchargée depuis son site. Il semble que Netflix veuille rendre la vie plus difficile à ses utilisateurs sur les appareils non certifiés et la plupart des TV-Box chinoises, une pratique qu'il pratique depuis sa création et cela ne nous surprend pas, mais il a une solution simple . Explication du problème :  Netflix n'offre la compatibilité officielle de son application et l'option de qualité HD que sur les appareils qui passent son approbation, cela implique que seules les grandes marques internationales ont accès à ces options. Netflix rend les choses un peu plus difficiles pour les utilisateurs d'appareils non certifiés en proposant sur son site officiel une application qui génère de nouveaux problèmes de compatibilité. Pour installer Netflix et éviter l'erreur «  Cet appareil n'est pas pris en charge par l'application  », suivez le point suivant du manuel. Solutions : Ceci est un contenu masqué, merci de Se connecter ou S’inscrire    
    • C'est ce que fait aussi Sonelgaz les branchements doivent passer par l'entrée principale de l'abonné pour une question juridique dans notre bureaucratie les factures font foi de justification de domicile. Mais si AT le fait  c'est incompréhensible.
    • @Gt3Dz bien...même si l'activation est probablement pour 2025....
    • Début des travaux rue Abou Nouas à Hydra.  
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