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Le secteur bancaire public a profité de sa présence à Expofinances 2010, organisé à la Safex, pour se rapprocher davantage des clients particuliers et des entreprises. Des formules spécifiques à l’adresse des promoteurs de projets dans le cadre des formules Ansej, CNAC et ANDI sont mises en avant avec des avantages variables. Mais l’offre la plus visible est celle relative au crédit immobilier. Les banques ont mis au point un ensemble de critères définissant le type de logement éligible à la bonification du taux d’intérêt, sa fourchette de prix ainsi que le tarif de référence applicable pour la détermination du taux de la bonification qui sera supporté par le Trésor public. La Banque extérieure d’Algérie (BEA) a dévoilé le système d’échange de données informatisées (EDI). Cette solution de e-banking, qui a fait l’objet d’une présentation détaillée, est destinée dans un premier temps aux entreprises pour effectuer leurs virements de salaires. Le principe des EDI, doté d’une architecture sécurisée, présente des critères de performance, de confidentialité et de sécurité. Il fera bénéficier la clientèle d’un système efficace et moderne pour les virements de salaires. Cette opération qui, dans une hiérarchie d’importance, place le traitement des virements de salaires comme première priorité, permet une diminution des erreurs et donc des litiges, une réduction des coûts grâce à l’absence de recours massifs à l’utilisation du support papier, une diminution de la durée de traitement des transactions, un meilleur suivi de la trésorerie interne et des flux financiers et une meilleure traçabilité de toutes les opérations, précise cette banque publique. La Satim a exposé pour vulgariser la monétique et promouvoir les moyens de paiement électroniques. Selon les statistiques fournies, le réseau monétique interbancaire actuel prend en charge les opérations de retrait sur 637 DAB/GAB répartis à travers le territoire national et ouverts à l’ensemble des porteurs de cartes de retrait. L’activité monétique est constituée de 17 institutions bancaires adhérant au réseau interbancaire, 550 000 porteurs de cartes, 14 000 transactions par jour en moyenne avec des pointes atteignant les 18 000 transactions par jour particulièrement en fin du mois. Les responsables de la Satim reconnaissent qu’il faut, comme pour toute technologie, passer par une courbe d’apprentissage. Les freins au développement de la monétique sont le faible taux de bancarisation avec seulement une agence pour 30 000 habitants, le faible pouvoir d’achat d’une certaine catégorie de la population qui constitue une part importante de la clientèle susceptible d’utiliser la carte bancaire et la préférence de certains commerçants pour les paiements en espèces. La suite...

Source Liberté