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Grogne dans les instituts universitaires : Les étudiants dénoncent


AZstyle

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un peu d'info sur ces photos svp , ou ça , quand et pourquoi ect...

la reponse est:

La police disperse violemment un sit-in d’étudiants à Alger : « Ils nous massacrent...»

 

Des étudiants ont été violentés dimanche soir par la police antiémeute, devant le siège du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, à Ben Akoun, sur les hauteurs d’Alger. « Informez l'opinion publique. Ils sont entrain de nous bastonner », témoigne, l'un des étudiants, contacté par DNA. Depuis jeudi 17 février, des centaines d'étudiants organisent un sit-in devant le ministère pour réclamer l'annulation des dispositions d'un décret présidentiel rendant équivalent le diplôme d'ingénieur d'Etat avec le master professionnel

 

suite :

http://dna-algerie.com/politique/42-interieure/1388-la-police-disperse-violemment-un-sit-in-detudiants-a-alger-l-ils-nous-massacrentr.html

 

Des affrontements opposent policiers et étudiants, depuis le début de la matinée de ce lundi 21 février, à proximité du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Plusieurs étudiants ont été blessés, selon des témoins sur place. Hier dans l’après-midi, au moins 20 étudiants ont été blessés dans des affrontements avec la police.

Insatisfaits des résultats de la dernière rencontre avec la tutelle, ils étaient des milliers d’étudiants à avoir fait le déplacement, ce lundi matin, à Ben Aknoun pour observer un sit-in devant le département de Rachid Haraoubia. Ils réclament, encore une fois, l’abrogation du décret présidentiel 10-315 relatif à la grille indiciaire des fonctionnaires.

 

Les protestataires ont été bloqués par les forces de l’ordre déployées sur les lieux. Des cordons de sécurités ont été mis en place tôt le matin. Actuellement la route menant vers le ministère est complètement fermée à la circulation par les étudiants.

 

 

El Watan le 21.02.11 | 11h10

Les forces de l’ordre ont violemment passé à tabac des étudiants grévistes venus manifester pacifiquement à Ben Aknoun devant le ministère de l’Enseignement Supérieur. Plusieurs étudiants ont été grièvement blessés et au moins trois d’entre eux ont été transférés à l’hôpital pour des soins intensifs. Choqués par cette répression qu’ils qualifient « d’ordurière », les étudiants promettent de poursuivre leur mouvement de contestation jusqu’au bout.

 

En dépit de la répression policière, pas moins de quatre mille étudiants, selon les estimations des délégués, ont réussi à passer outre le dispositif des forces de l’ordre pour marcher jusqu’au siège du ministère de l’Enseignement Supérieur et se rassembler pacifiquement devant ses portes.

 

Cependant, au moins cinq blessés ont été déplorés parmi les étudiants, signalent des délégués d’étudiants que nous avons joint par téléphone. « Nous avons transféré trois de nos camarades à l’hôpital. Ils souffraient de plusieurs blessures », explique Karima, déléguée à l’école supérieure d’informatique (ESI).

 

« Depuis la matinée, des barrières de la police nous ont empêchés de marcher jusqu’au ministère de l’Enseignement Supérieur. Mais lorsqu’on a coupé la route, les policiers ont compris que nous étions vraiment déterminés à tenir notre rassemblement. Dés lors, ils ont relâché leur dispositif », précise encore notre interlocutrice.

 

Pour rappel, les forces de l’ordre ont tenté lundi matin de disperser par la force plusieurs centaines d’étudiants protestataires à Ben Aknou, au niveau du siège du ministère de l’Enseignement Supérieur. Les étudiants qui ont décidé de reconduire leur mouvement de protestation ont démontré fermement leur détermination à se rassembler devant le département de Harrouabia. Mais les policiers, mobilisés en nombre, ont empêché ce nouveau sit-in. Ils n’ont pas hésité également à recourir à la matraque pour effrayer et terrifier les étudiants.

 

To^^^^ois, révoltés par la présence de cet arsenal répressif, plusieurs centaines d’étudiants ont tenté de forcer le cordon de sécurité mis en place au niveau du siège du ministère de l’Enseigmenet Supérieur. Des « Casques Bleus » et des « CRS » se sont installés tôt la matinée devant le département de Harrouabia pour empêcher une nouvelle manifestation de colère des étudiants grévistes.

 

Par conséquent, quelques affrontements ont éclaté entre les forces de l’ordre et des centaines d’étudiants qui réclament haut et fort leur droit à manifester pacifiquement. Repoussés et malmenés par les services de sécurité, ces étudiants ont décidé ainsi de bloquer la route qui mène vers le ministère de l’Enseignement Supérieur.

 

« Nous resterons ici jusqu’à l’aboutissement de notre combat. La matraque et la répression ne vont pas nous effrayer. On ne se laissera pas faire comme ça. On se battra jusqu’au bout », s’écrient des étudiants que nous avons joint par téléphone. Ces derniers ont confirmé que les foules estudiantines scandent en ce moment des slogans contre le régime.

 

« Pouvoir Assassin ! » ont lancé, en effet, ces étudiants grévistes qui ne comprennent pas pourquoi on les a réprimés alors qu’ils ne tenaient « qu’un rassemblement pacifique » !

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ils inventent un nouveau truc , pour les LMD , après 3ans , t'as pas une licence, mais une graduation BAC+3 , après classement , t'accède à licence+ avec une année en plus CAD 4ans , en résumé : une grande riposte est prévue à travers tout le territoire nationale contre cette réforme , soyez avec nous :)

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Entre le système classique et le LMD : observations et interrogations

par Abou-Bekr Nabil

On se pose tous la question sur ce qui caractérise le système LMD et ce qui le distingue du système classique. La question ne vise pas à comparer les fondements et philosophies des deux systèmes, question qu'on devait se poser au moment des réflexions (qui n'ont jamais eu lieu) avant la mise en place du nouveau système.

 

On vise plutôt à comparer les deux systèmes tels qu'ils sont appliqués dans notre environnement. Cette comparaison est d'autant plus accessible que les deux systèmes vivent encore côte à côte dans nos espaces pédagogiques.

 

Première observation : La charge horaire hebdomadaire dans le système LMD est environ 50% de moins que celle de l'ancien système (de l'ordre de 24 heures/semaine pour un parcours LMD contre 36 heures environ dans l'ancien système). Le nouveau système laisse donc beaucoup de temps libre aux étudiants, car il se base sur une participation très active de l'étudiant à sa propre formation à travers beaucoup de travail personnel (projets, exposés, etc.).

 

1ère interrogation : l'étudiant algérien, produit d'un système éducatif défaillant, est-il en mesure de participer à sa propre formation et de gérer son parcours ?

 

2ème interrogation : notre environnement offre t-il les moyens pour une telle démarche ? (bibliothèques avec leurs contenus et leurs modes de fonctionnement, centres internet et espaces de travail dans les établissements et les résidences universitaires, etc.).

 

3ème interrogation : Les enseignants (et j'en fais partie) sont-ils prêts à changer d'approche et de méthodes pédagogiques pour s'adapter à l'esprit du nouveau système ? Ont-ils été sensibilisés et formés pour cela ?

 

Deuxième observation : Dans la majorité des cas, les contenus des licences et masters ne sont autres que les programmes du système classique avec des volumes horaires très réduits, ce qui fait de ces parcours des espèces de formations accélérées avec, paradoxalement, beaucoup de temps libre pour l'étudiant.

 

4ème interrogation : Les contenus et objectifs des programmes sont-ils adaptés aux volumes horaires calculés sur la base de 14 semaines par semestre qui ne sont que très rarement réalisées ?

 

5ème interrogation : Les contenus de ces formations ont-ils été réfléchis en fonction des besoins socio-économiques de chaque région et en partenariat avec les utilisateurs potentiels ?

 

Troisième observation : L'orientation précoce de l'étudiant. En effet l'étudiant du LMD est orienté vers une filière donnée de façon quasi-définitive en 3ème année (niveau licence). Cette orientation dépend du nombre de places pédagogiques disponibles. En france, par exemple, même le niveau M1 (1ère année de master) est souvent considéré comme un tronc commun de plusieurs filières, et la spécialisation ne se fait véritablement qu'au niveau M2.

 

6ème interrogation : Est-ce que l'étudiant en LMD choisit véritablement son parcours de formation, ou est ce qu'il continue à être orienté malgrés lui, comme dans le système classique ?

 

7ème interrogation : Si l'étudiant fait une erreur dans son choix, dans quelle mesure peut-il changer d'orientation, et dans quelle mesure le système de passerelles, principe de base du système LMD, est-il efficace et opérationnel ?

 

Quatrième observation : Le parcours licence professionnelle est constitué de deux années où la formation est axée essentiellement sur les sciences fondamentales (maths, physique, chimie). La spécialisation n'intervient qu'en dernière année de formation. Contrairement à l'ancien système (cycle court DEUA), où la formation de la spécialité en question couvrait les trois années. C'est le cas aussi de la licence professionnelle en france qui recrute des étudiants titulaires de diplômes Bac+2 professionnels (diplômés des instituts universitaires de technologie notamment).

 

8ème interrogation : Peut-on former un professionnel opérationnel dans un domaine donné (chef de chantier de bâtiment, par exemple) en une seule année de formation ?

 

9ème interrogation : Y a-t-il un intérêt à suivre deux années de formation en sciences fondamentales pour déboucher sur une telle formation ?

 

Cinquième observation : On ne fait pratiquement plus de distinction entre le master professionnel et le master académique. Ce dernier qui permet l'accès au doctorat (D du LMD) ne contient presque pas d'initiation à la recherche. Contrairement à l'ancien système qui disposait d'un palier très important, en l'occurrence le magister, permettant à l'étudiant, d'une part, de passer progressivement d'une formation de graduation au monde de la recherche, et d'autre part, d'acquérir des compétences pédagogiques lui permettant, après l'obtention du magister, d'entamer une carrière d'enseignant chercheur.

 

10ème interrogation : Le titulaire d'un master est-il en mesure d'aborder directement une recherche dans le cadre d'un doctorat sans passer par un palier d'initiation à la recherche ?

 

11ème interrogation : Le titulaire d'un master est-il en mesure d'occuper la fonction d'enseignant chercheur et de se mettre de l'autre côté des bancs sur lesquels il était assis une année auparavant ? (allusion faite au decret du 13 décembre 2010).

 

Finalement, l'université algérienne se doit de se demander ce qu'elle a gagné en adoptant le système LMD. Certes, une lisibilité de nos diplômes au niveau international… Mais, ce système nous a-t-il permis d'améliorer la qualité de la formation ? La formation de master est-elle meilleure que la formation d'ingénieur ? C'est à travers ces questions et toutes celles posées dans cet article qu'on pourra dire si l'application du système LMD en algérie a été une réussite ou un échec…

 

Essayer de comparer le master au magister (cf. decret du 13 décembre 2010), en plus du fait que comparer l'incomparable est une aberration, c'est peut être aussi une façon de se voiler la face et passer à côté de toutes les questions qu'on doit avoir le courage de poser si on veut sincèrement une université meilleure !

 

*Professeur en Génie Civil Université de Tlemcen

 

 

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    • Le wifi 7, de son petit nom 802.11be, a été présenté en 2018 et sa standardisation est lancée en  mai 2024. Toutefois, les contours de cette norme et les technologies associées sont tous connus depuis le premier brouillon. La principale évolution avec le Wifi 7 concerne le débit maximal théorique que la norme peut désormais gérer : 46 Gb/s, une valeur importante qui est multipliée par 4,8 par rapport au wifi 6 et 6E . Pour atteindre un tel débit, le wifi 7 joue sur la largeur des bandes de fréquences, la modulation du signal et le nombre de flux gérés. Actuellement, le wifi 6 peut gérer huit flux de données, ce qui correspond au nombre d’antennes dont sont dotés les routeurs les plus performants. Le wifi 7 voit le nombre de flux doubler pour atteindre 16 flux. Si nous devions faire une analogie, cette quantité de flux s’apparente à celle d’autoroutes disponibles pour les camions de déménagement. Ils peuvent donc déménager plus de domiciles vers plus de destinations. À l’augmentation du nombre de flux gérés s’ajoute le passage d’une modulation de fréquence en quadrature (QAM) de 1024 (10 bits de données possibles) à une modulation de 4096 (12 bits). En découle une performance de débit brute de 20 %. Reprenons notre déménagement et imaginez que l’intérieur de vos cartons est mieux rangé et peut donc contenir plus d'objets. C’est ainsi que le débit brut du wifi est multiplié par 2 x 1,2 x 2, soit x4,8. Le wifi 6 ayant un débit maximal théorique de 9,6 Gb/s, les évolutions de la norme permettent à la version 7 de passer à 46 Gb/s. Pour nos PC portables et smartphones, le débit maximal actuel en wifi 6 est de 2,4 Gb/s. La transition au wifi 7 ne portera celui-ci qu’à 5,8 Gb/s puisque les terminaux ne sont équipés “que” de deux flux. Il ne profite donc que du passage à 320 MHz (x2) et de la modulation de fréquence de 4096-QAM (x1,2), le nombre de flux étant inchangé. D'après des tests en réalité les débits maximaux atteints sont de l’ordre de 1,7 Gb/s réel en wifi 6 avec un PC portable, soit des transferts tournant autour de 210 Mo/s. On peut donc supposer que le wifi 7 sur PC portable permettra d’atteindre 4 Gb/s réels, soit un débit de 500 Mo/s. Autre grosse nouveauté du wifi 7 : le MLO (Multi-Link Operations). Il s’agit de l’agrégation de bandes de fréquences. Actuellement, quand un smartphone est connecté sur une bande de fréquences, il peut éventuellement changer de bande si la connexion (débit, latence, etc.) est mauvaise. Avec le MLO introduit par le wifi 7, au lieu de changer de bande, l’appareil pourra se connecter à plusieurs bandes simultanément (agrégation) pour contourner une éventuelle saturation. L'ensemble des nouveautés du wifi 7 est applicable aux bandes de fréquences de 2,4 GHz, 5 GHz et la toute récente bande de 6 GHz introduite par le wifi 6E. Évidemment, comme toutes les normes wifi précédentes, le wifi 7 est rétrocompatible. Un smartphone doté du wifi 7 pourra se connecter à une borne wifi équipée d'une norme inférieure et inversement, sans toutefois profiter des avancées du wifi 7. Source: lesnumeriques.com
    • Ils utilisent des répéteurs Wifi comme ça ce fait déjà  dans les cités universitaires . La différence par rapport au Wifi 6,5 et 4 réside dans le débit maximal atteignable. Sur  un canal Wifi 7 (46 Gbit/s) la latence est nulle ou presque et le débit qui peut atteindre de 5 fois plus .Le Wifi  6 et 6E permet 9,6Gbit/s en théorie. En Algérie le débit max est 3,8 fois moins que ce qu' offre le Wifi 7  d'où l'inutilité de ce dernier pour le moment .
    • Ils ne sont même pas fichus d'ajouter un bouton pour l'inscription.
    • la CNR ameliore ses services numeriques...meme si malheureusement ca arrive deja TROP tard https://www.algerie360.com/retraite-simplifiee-la-cnr-lance-un-nouveau-service-pour-tous-les-assures/
    • Pendant ce temps AT installe des réseaux locaux avec des répartiteurs Wifi 7 dont la portée n'excède pas quelques dizaines de mètres  et se vante d'avoir introduit cette technologie en Afrique . Vidéo sur l'installation de ce réseau à l'hotel aurassi 
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