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Ahmed Ouyahia : l’économie se porte mal


Invité salimdz

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Invité salimdz

Ahmed Ouyahia : l’économie se porte mal

 

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L’économie nationale est en panne ! Ce vieux constat, bien connu des Algériens, émane cette fois-ci de Ahmed Ouyahia, fraîchement nommé pour la troisième fois chef du gouvernement. « Notre pays est toujours gravement dépendant des seules recettes du pétrole, y compris pour garantir notre alimentation importée », soulignait-il hier à Alger dans son discours à la cérémonie d’ouverture des travaux du 3e congrès de son parti, le RND. Louant les progrès accomplis au plan économique et social, le secrétaire général (réélu hier) du RND se demande si l’Algérie est à l’abri d’un nouveau krach économique semblable à celui vécu dans les années 1990 et qui a nécessité, à ses yeux, un « humiliant rééchelonnement » de la dette. « Est-ce à dire que tout va bien ? Et à dire que l’Algérie s’est enfin libérée d’une dépendance économique excessive envers l’extérieur ? Est-ce à dire qu’elle a libéré ses citoyens de la dépendance envers l’aide de l’Etat ? Est-ce à dire que tous nos compatriotes sont heureux dans leur quotidien et rassurés sur leur avenir ? La réponse est assurément non », conclut-il, insistant sur le fait qu’il y a des jeunes Algériens, acculés par le désespoir, qui sont contraints au suicide à travers les mers et que la criminalité et les maux sociaux se propagent à travers le pays, jusque dans les villages les plus reculés.

Cela, souligne-t-il encore, pendant que certains sont attelés à accumuler des richesses mal acquises. M. Ouyahia considère la bureaucratie comme un véritable frein au développement économique.

 

Elle est pesante, dit-il, ne s’adapte toujours pas aux réformes pour se mettre efficacement au service du citoyen et elle ne réalise pas encore la nécessité cruciale de faciliter l’investissement, pour la création de richesses et surtout d’emplois si nécessaires, face au poids pesant du chômage sur la société et notamment sur les jeunes. » Loin de pointer du doigt tel ou tel responsable. Il estime que l’amélioration de cette situation ne peut dépendre d’un homme seul, félicitant au passage le président Bouteflika « pour avoir, selon lui, interpellé la société au sursaut salvateur qui exige le concours de tous ».

« Anarchie et surenchère »

Il se dit que le gouvernement à lui seul ne pourrait pas changer le cours des choses. « Une crise de société ne se dépasse réellement qu’avec le concours de tous », indique-t-il, affirmant que « les crises sont cycliques si leurs leçons ne sont pas réellement assimilées ». S’étalant sur le sujet, Ahmed Ouyahia se dit convaincu que « l’Algérie n’avancera pas avec d’un côté ceux qui travaillent et de l’autre ceux qui se confinent dans la seule critique », « elle ne se redressera pas avec d’un côté ceux qui souffrent et de l’autre ceux qui s’enrichissent indûment », « elle ne se construira pas en comptant seulement sur l’apport de l’Etat, sur des droits à réclamer sans devoirs à assumer ». Elle ne peut progresser « dans l’anarchie et dans la surenchère » ni se construire « avec l’ignorance des compétences locales au profit de schémas conçus par d’autres, de l’extérieur, pour servir d’abord leurs propres intérêts ».

 

Sans détours ! Avec insistance, il appelle les Algériens à dépasser « les débats idéologiques ». « Ni le repli sur le passé, ni encore moins le renoncement à notre identité par mimétisme, ni la course dogmatique vers l’ouverture économique, ni encore mieux le populisme, n’apporteront de réponses à nos problèmes », lance-t-il à l’adresse de l’assistance. Pour lui, l’illusion est de ne pas reconnaître aujourd’hui que sans le pétrole, notre nourriture quotidienne ne pourrait être assurée, car elle dépend de coûteuses importations, et que même les salaires des fonctionnaires ne pourraient être versés par l’Etat.

 

Tout en soulignant clairement la fragilité de l’économie nationale, il appelle à rompre avec « le mythe de l’aisance financière » et à réaliser que si le prix du pétrole passe en dessous de la barre des 60 dollars tous les projets du pays seraient chimériques et sans lendemain. Le nouveau chef du gouvernement est allé jusqu’à presque remettre en cause toute la politique actuelle du gouvernement qui consiste à dépenser l’argent du pétrole, et ce, en disant que « la bonne gouvernance ne consiste pas seulement à dépenser les recettes du pétrole ».

 

Mais elle est « une régulation efficace et honnête au service des citoyens et des producteurs et une application ferme de la loi pour tous et au bénéfice de tous ». « Le bien-être des uns ne peut avoir de sens sans une stabilité sociale garantie par un bien-être partagé », soutient-il, dénonçant ceux qui bâtissent leurs richesses au détriment de l’économie nationale et par voie de fraudes diverses. Il souligne enfin que l’ennemi mortel de l’Algérie n’est pas le terrorisme, mais plutôt « l’insouciance, la médiocrité ainsi que les égoïsmes individuels qui prennent le dessus sur la collectivité, sur nous-mêmes, sur notre patrie ».

 

source : http://www.elwatan.com/Ahmed-Ouyahia-l-economie-se-porte

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Bonjour,

des maires renvoyes aux banc des ecoles et surement que belkhadem ex_dernier ministre va revenir a son premier poste a savoir comme instituteur post independance et la esperant qu'il formera de veritables maires et que les eleves depasseront leur maitre. .et comme notre wazir nomme " jamais 2 sans 3 " a surement fait des stages de perfectionnement chez notre petit Manitou,alors on va voir ce que va pondre de nouveau ce wazir ,encore inconnu de nous.

Mais disons le carrement ALLAH ISTHAR.

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    • Et même si l’allocation de voyage passe à 750€, la demande sur les devises reste importante et ne va pas changer radicalement la donne. 
    • J’aurais toujours des doutes jusqu’à la dernière minute car elle constitue un vrai boulet pour l’état.    pour ceux qui vont en profiter , je vous conseille de voir cette courte vidéo sur les conditions car vous pouvez même passer par la case: PRISON. , oui الدار الباردة.  Ci-dessous le lien pour les conditions d’utilisation de cette allocation    https://www.facebook.com/share/r/14DirwAKoGd/?mibextid=wwXIfr
    • ceci a deja eté dit il y a 3 mois par la presse mais ce n'est que maintenant que c'est visible sur le terrain... Algérie Poste a annoncé, ce dimanche 20 juillet 2025, la mise en circulation d’un nouveau modèle de la carte Edahabia Classic. Selon les informations publiées sur les réseaux sociaux d’Algérie Poste, la nouvelle carte présente un nouveau design. Elle sera délivrée à partir du 20 juillet 2025. Sa durée de validité est désormais de quatre ans. Le coût de la carte est fixé à 350 dinars tous les deux ans. Cette carte permet d’accéder aux différents services financiers numériques proposés par Algérie Poste. Les clients peuvent en faire la demande dès maintenant. Aucune précision supplémentaire n’a été donnée sur les éventuelles nouvelles fonctionnalités.
    • article de presse de matin :  Le lancement officiel de l’allocation touristique a entraîné une baisse de l’euro face au dinar algérien sur le marché parallèle. Ce lundi 21 juillet, au Square Port-Saïd à Alger, l’euro s’échangeait à 256 dinars. Il s’agit d’une baisse importante par rapport à son pic de 265 dinars atteint en ce même mois de juillet. Le dollar américain a lui aussi reculé, atteignant 224 dinars. Depuis le 20 juillet, les banques algériennes ont commencé à appliquer l’allocation touristique pour les citoyens se rendant à l’étranger. Les adultes peuvent recevoir jusqu’à 750 euros ou son équivalent en autre devise, tandis que les mineurs peuvent bénéficier de 300 euros. Une famille composée de deux adultes et deux enfants de plus de 12 ans peut ainsi obtenir jusqu’à 2100 euros. Le taux appliqué dans les banques, en tenant compte des frais et commissions, est de 159,17 dinars pour un euro. Cet écart avec le marché noir reste important.
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