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Algérie : Promesse pour une université dans le « top 500 »


Invité salimdz

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Algérie : Promesse pour une université dans le « top 500 »

 

6 septembre 2011

 

arton2020.jpg

 

Pourquoi les universités algériennes sont à la traîne dans le classement mondial Shanghai ? Ce classement établi, depuis 2003, par l’université chinoise de Jiao-Tong de Shanghai se base notamment sur le nombre de publications dans deux revues scientifiques et le nombre de prix Nobel attribués aux étudiants et aux équipes pédagogiques.

 

La première faculté algérienne à figurer dans le classement Shanghai, cette année, vient à la 3200ème place contre le 3509e rang, l’année dernière. Elle est loin derrière la première université américaine du Caire (Egypte), qui occupe la 466e place. « Nous avons lancé des réformes. Nous récolterons les fruits à moyen terme et non pas à court terme. Dans cinq ans, les université algériennes figureront dans le top 500 de Shanghai », a promis, hier, le professeur Hafid Aourag, directeur de la recherche scientifique et du développement technologique. Ce responsable, qui était l’invité de la radio chaîne 3, estime que le classement des universités algériennes n’est pas aussi mauvais que le pensent certains. « Sur 12 000 universités du monde, la première université algérienne figure à la 3200e position alors que l’an dernier elle est classée à la 3500ème place, ce qui montre qu’un progrès a été fait ».

 

Le professeur Aourag souligne que « le classement se base non pas sur l’enseignement proprement dit mais sur la recherche ». « Aucun indicateur n’est basé sur la qualité pédagogique », note-t-il. Pour lui, « il faut aller lentement et sûrement. » « Un travail de recherche nécessite 3 à 4 années. Il faut donc attendre quelques années encore pour voir les résultats de nos réformes », affirme- t-il. « La nouvelle stratégie vise désormais à accroître la visibilité du travail de nos universités et chercheurs », prône le directeur de la recherche. Aux yeux de ce responsable, « beaucoup de travaux de nos chercheurs et universitaires ne sont pas visibles ». Cap donc sur la mise en place d’instruments de communication efficaces. « Pour ce faire, nous avons décidé d’améliorer la gestion des pages web de nos universités.

 

Nous avons conclu un partenariat avec le consortium Thomson Reuters », révèle M. Aourag. Thomson Reuters publie chaque année le Journal Citation Reports, compilant des informations sur les revues scientifiques. Aussi, un portail web est en projet pour y mettre toute la production de nos universitaires. Pour améliorer la communication, une cyber-infrastructure sera mise en place à travers le réseau ARN. L’Algérie compte 880 laboratoires de recherche qui comptabilisaient, en 2010, 23 119 publications internationales. Mais ce qui compte le plus dans le classement Shanghai, c’est le nombre de publications éditées dans une revue britannique, notamment Nature, ou américaine, Science Magazine. Aucune mention non plus sur le nombre d’articles indexés dans l’analyse bibliométrique de la base de données internationale Scopus de Elsevier. Il ne suffit pas de publier, encore faut-il le faire sur des canaux numériques reconnus mondialement. Premier critère d’adaptation : mieux vaut publier en anglais. Les universités anglophones seraient favorisées. Les revues francophones ne seraient pas mieux prises en compte. M. Aourag trouve « inopportun » la stratégie adoptée par l’Arabie Saoudite basée sur le recrutement des chercheurs étrangers détenteurs de prix Nobel qu’elle paye à forte devise. Les autorités de ce royaume payent chèrement également les auteurs de publications qui citeraient les universités saoudiennes dans leurs publications pour glaner des places dans le classement Shanghai. « Une telle stratégie n’améliore pas le savoir du pays », estime M. Aourag. L’Arabie Saoudite alloue jusqu’à 70 000 dollars de prime d’encouragement à tout chercheur saoudien qui publierait dans le Web of science.

 

Les universités algériennes ont donc un gros travail de communication à faire pour rendre visibles les travaux qui seront menés dans le cadre des projets prévus par les 34 programmes nationaux de recherche. Autre point à améliorer : l’attractivité de nos universités. Pour cela, des bourses sont prévues pour attirer les chercheurs et thésards algériens établis à l’étranger. L’Algérie ne compte que 18 000 chercheurs. « Avec un tel effectif réduit, on ne peut pas rivaliser avec les autres pays. Il faut mobiliser le maximum de chercheurs », soutient le directeur de la recherche. « Le nombre d’enseignants à l’université du Caire équivaut à celui de toutes les universités algériennes », souligne M. Aourag. Pour faire faire face à cette carence en ressources humaines, la direction de la recherche scientifique annonce un plan visant à recruter 3000 chercheurs d’ici à 2012. L’objectif du secteur de la recherche, qui est doté de 100 milliards de dinars de budget quinquennal, vise l’implication de plus de 28 000 enseignants- chercheurs aux côtés de 4500 chercheurs permanents à l’horizon 2012. M. Aourag annonce également la mise en place du statut de « post doctorant » destiné aux détenteurs d’un doctorat qui n’ont pas été recrutés. Il révèle aussi l’institution, dès 2012, d’un prix du président de la République pour la science et la technologie. Une récompense de 5 millions de dinars sera accordée à la meilleure publication scientifique. La direction de la recherche instaure également une incitation à la production scientifique sous forme d’une prime d’encouragement. Le professeur Aourag annonce, enfin, la possibilité aux jeunes de créer leur propre laboratoire de recherche.

 

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Les universités algériennes sont le numéro dans les mensonges et la vente des sujets des examens et des professeurs incompétents vous trouvez des professeurs qu'ils étaient en lycée et maintenant sont dans l’université ils ont eu leurs MASTER lool avec 30 millions et doctorat avec 80 millions et tout le monde connaissent ça alors je les dis débarrassez les universités de ces BAGGARRA et en suite on parle sur le développement des universités et le classement !!!

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Moi en sortant de la FAC j'ai dû poser la question à mes amis: Croyez-vous que vous êtes plus instruit en sortant de la FAC, et la réponse est unanime: NON.

ensuite j'ai fait une petite formation de rien du tout à l'INSIM qui n'est d'ailleurs pas la meilleure école, mais c'est fou ce que j'ai appris chez eux et ça me sert toujours.

 

Comme l'a dit Slown, c'est pour avoir un diplôme car c'est nécessaire pour l'avenir de chacun.

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Moi en sortant de la FAC j'ai dû poser la question à mes amis: Croyez-vous que vous êtes plus instruit en sortant de la FAC, et la réponse est unanime: NON.

ensuite j'ai fait une petite formation de rien du tout à l'INSIM qui n'est d'ailleurs pas la meilleure école, mais c'est fou ce que j'ai appris chez eux et ça me sert toujours.

 

Comme l'a dit Slown, c'est pour avoir un diplôme car c'est nécessaire pour l'avenir de chacun.

 

Moi si, mais ça a été plus un désir personnel.

Et je ne sais pas comment 'est pour les autres facs, mais à bbz et polytech et autres facs scientifiques, elles arrivent à changer les bacheliers en bien, elle récupéré pas tout les étudiants mais ça arrive à en changer (en mentalité et en instruction) beaucoup.

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Le seul moyen de le faire est de se donner les moyens en rapatriant tous les chercheurs Algériens qui sont dans les grandes Fac du monde, ces professeurs ont un gros carnet d'adresse d'imminents scientifiques et pourront le faire jouer pour la bonne cause :) Pousser des étudiant à publier dans les grandes conférences, développer des idées, cohabiter avec l'industrie même s'il n'existe pas encore. On a des professeurs à Harvard, au MIT, dans presque tous les établissements prestigieux de ce monde, l'Algérie a les moyens financiers des les faire venir mais elle ne le fera jamais car comme l'a déjà dit un de nos ministres "Eta3lim laissa Kita3 Mountij" pour justifier la non augmentation des profs.

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Le seul moyen de le faire est de se donner les moyens en rapatriant tous les chercheurs Algériens qui sont dans les grandes Fac du monde, ces professeurs ont un gros carnet d'adresse d'imminents scientifiques et pourront le faire jouer pour la bonne cause :) Pousser des étudiant à publier dans les grandes conférences, développer des idées, cohabiter avec l'industrie même s'il n'existe pas encore. On a des professeurs à Harvard, au MIT, dans presque tous les établissements prestigieux de ce monde, l'Algérie a les moyens financiers des les faire venir mais elle ne le fera jamais car comme l'a déjà dit un de nos ministres "Eta3lim laissa Kita3 Mountij" pour justifier la non augmentation des profs.

Faut aussi se dire que beaucoup de ce profs ne reviendront pas en Algérie même si on leurs demandait...et des fois, c'est bien plus à cause de la société qu'à cause du régime en place.

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Deux choses , les profs ne sont pas encore au niveau

et les étudiants sont en général des feignasses pas possible , ils n'admettent pas que l'univérsité repose principalement sur le travail individuel et la recherche !

 

Je suis d'accord avec toi, mais les choses ne peuvent pas se dégrader toutes seules.

C'est un laisser aller de nos autorités qui ont conduit à ce désastre. Ils auraient dû travailler plus au lieu de penser à se remplir les poches et de profiter des avantages que leur donne leur postes.

 

Mais bon, apparemment tout ce merdier leur profite donc..

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le problème il devient recrurent .. comment ?

 

les meilleurs étudiants partent a l'étranger (c'est leur droit) ou ils sont recruté par des boites intéressantes ou moins intéressantes (Rizk min 3indi allah) ... mais qui restent faire

 

la recherche dans nos universités ?

 

moi ce que j'ai comme un constat de mes jours dans l'univ algérienne est que :

 

si tu as une formation de merde (dsl pour le terme , pas pour tout le monde on le sais)

 

et apres tu deviendra un prof (ça devient trop facile c'est jours ci non ?) médiocre... car tu étaient un étudiant médiocre et tu va former des nouveaux étudiants avec quel bagage

 

scientifique, pédagogique ?

 

ça devient un cycle vicieux .

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    • Très mauvaise nouvelle les amis… Des chercheurs polonais viennent de péter la sécurité des eSIM et ça fait froid dans le dos puisqu’on parle de 2 milliards de puces compromises qui permettent de cloner votre carte SIM à distance. L’équipe de Security Explorations, un labo de recherche en sécurité basé en Pologne, vient en effet de publier leurs trouvailles et c’est pas joli joli puisqu’ils ont réussi à exploiter une vulnérabilité dans les puces eSIM de Kigen, un des plus gros fournisseurs du marché.   https://korben.info/esim-vulnerabilite-clonage-kigen-security-explorations/demo1.mp4   Ce qu’ils ont réussi à faire c’est à cloner complètement un profil eSIM d’Orange Pologne. Résultat, tous les appels et les SMS arrivaient sur leur téléphone pirate au lieu du téléphone légitime. Imaginez maintenant 2 secondes si ça vous arrive avec votre code de validation bancaire ou votre double authentification… Ce serait la grosse mierda, donc pensez toujours bien à passer par une app de double authentification plutôt qu’un SMS. Mais comment ils ont fait ? Alors accrochez-vous car c’est technique mais je vais essayer de vulgariser au max. Le problème vient d’une “confusion de type” dans l’implémentation Java Card d’Oracle. En gros, la machine virtuelle Java Card ne vérifie pas correctement le bytecode et ça permet d’exécuter du code malveillant. C’est un peu comme si un policier vérifiait juste que vous avez bien le permis, sans regarder si c’est vraiment la vôtre. https://korben.info/esim-vulnerabilite-clonage-kigen-security-explorations/demo2.mp4   D’ailleurs, c’est assez ironique parce qu’Oracle avait déjà été prévenu de ce type de vulnérabilité en 2019. À l’époque, ils avaient répondu que c’était juste des “préoccupations de sécurité” qui n’affectaient pas leur produit en production. Bah visiblement, si. Pour exploiter la faille, il faut d’abord un accès physique temporaire au téléphone cible. L’attaquant extrait alors une clé cryptographique qui lui permet ensuite d’installer une application Java Card malveillante. Et là, c’est open bar : extraction des profils eSIM, des clés d’authentification OPc, du champ AMF… Bref, tout ce qu’il faut pour cloner parfaitement la carte SIM. Mais le pire dans tout ça, c’est qu’une fois cette clé en poche, l’attaquant peut théoriquement faire ses manipulations à distance via le protocole SMS-PP OTA (Over-The-Air). En clair, plus besoin d’avoir le téléphone entre les mains, un simple SMS suffit. Les chercheurs ont même poussé le vice jusqu’à installer des backdoors indétectables sur les puces eSIM. Genre vraiment indétectables, même pour les opérateurs. Et cerise sur le gâteau, ils peuvent aussi “bricker” (rendre inutilisable) l’eSIM à distance si l’envie leur prend. Alors évidemment, Kigen n’est pas resté les bras croisés. Ils ont versé une récompense de 30 000 dollars aux chercheurs (ce qui est plutôt classe) et ont distribué des patches à “des millions” d’eSIM, mais bon, vu qu’on parle de 2 milliards de puces potentiellement affectées, y’a encore du boulot. La GSMA (l’association qui regroupe les opérateurs mobiles) a aussi réagi en mettant à jour les spécifications de sécurité et en fermant tous les profils de test utilisés par les chercheurs pour leurs expériences. Ce qui est vraiment inquiétant, c’est que cette vulnérabilité affecte des puces certifiées EAL4+… Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est censé être un niveau de sécurité béton, utilisé pour des trucs critiques, c’est à dire des puces Infineon SLC37 basées sur des processeurs ARM SecurCore SC300 32 bits. Du matos sérieux quoi. Et le pire, c’est que les chercheurs pensent que d’autres fabricants d’eSIM pourraient être vulnérables aux mêmes attaques. Ils se sont concentrés sur Kigen parce qu’il fallait bien commencer quelque part, mais vu que beaucoup utilisent la technologie Java Card d’Oracle… D’ailleurs, petite anecdote marrante (enfin, si on peut dire) : Kigen a évalué la vulnérabilité avec un score CVSS de 6.7 (moyen), alors que les chercheurs estiment qu’elle mérite un 9.1 (critique). C’est un peu comme dire qu’avoir une fuite de gaz dans votre maison, c’est “moyennement dangereux”. Pour les plus techniques d’entre vous, voici ce que les attaquants peuvent récupérer une fois l’eSIM compromise : Les profils eSIM complets de n’importe quel opérateur (AT&T, Vodafone, O2, Orange, China Mobile, T-Mobile…) Les clés secrètes OPc utilisées pour l’authentification réseau Le champ AMF (Authentication Management Field) Les certificats d’identité eUICC Et bien sûr, la possibilité de rediriger tous les appels et SMS Bon, avant que vous ne paniquiez complètement, quelques nuances s’imposent tout de même. D’abord, l’attaque nécessite quand même un accès physique initial au téléphone. C’est pas comme si n’importe qui pouvait cloner votre eSIM depuis son canapé (enfin, pas encore…). Ensuite, Kigen a déjà commencé à distribuer des correctifs donc si votre téléphone fait ses mises à jour régulièrement, vous devriez être protégé (en théorie) et puis normalement,la GSMA a pris des mesures pour éviter que ça se reproduise. Mais quand même, ça fait réfléchir car on nous vend l’eSIM comme LA solution d’avenir, plus sécurisée, plus pratique… et au final, ça se casse comme une vulgaire coquille de noix. D’ailleurs, si vous voulez creuser le sujet, Security Explorations a publié tous les détails techniques sur leur site. Et en attendant, qu’est-ce qu’on peut faire pour se protéger ? Bah pas grand-chose malheureusement. Garder son téléphone à jour, éviter de le prêter à des inconnus (surtout s’ils ont l’air de s’y connaître en Java Card), et croiser les doigts pour que votre opérateur ait appliqué les patches. Ah et petit conseil : si vous utilisez la double authentification par SMS pour des trucs sensibles (banque, crypto, etc.), c’est peut-être le moment de passer à une app d’authentification ou une clé physique. Parce que bon, si quelqu’un peut cloner votre SIM et recevoir vos SMS… Je vous conseille 2FAS comme app. Cette histoire nous rappelle une fois de plus que la sécurité absolue n’existe pas et que même sur les systèmes les plus certifiés, les plus vérifiés, il peut y avoir des failles et que souvent, ces failles viennent de trucs basiques qu’on a oublié de vérifier comme ici, une simple vérification de bytecode qui aurait pu éviter tout ça. En tout cas, chapeau à Security Explorations pour leur boulot c’est impressionnant ! Et n’oubliez pas, comme dit l’adade : “y’a pas de système sécurisé, il n’y a que des systèmes pas encore hackés”.   Source
    • J'essaye de faire des réclamations mais ils ne comprennent pas le problème, kifeh derto mon frr bah ils ont réglés le problème mdr
    • Salam ; Pouvez me confirmer si le moteur de recherche duckduckgo fonctionne ou pas chez vous. Je n'y accede que par vpn .
    • Mettez en place des serveurs web les gars, ça va augmenter et diversifier le contenu algérien sur la toile.
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