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Des météorologues parlent de l’hiver le plus chaud depuis 1972,Les pluies se font rar


Invité salimdz

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Des météorologues parlent de l’hiver le plus chaud depuis 1972,Les pluies se font rares

 

Mercredi 25 janvier à 20:36

 

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Le mercure actuel affiche des températures supérieures à la moyenne saisonnière. C’est l’hiver le plus chaud depuis 1972 qui risque de durer encore quelques jours, selon des météorologues. Cette situation se répercute négativement sur l’agriculture et l’irrigation des cultures.

 

On constate une mercuriale supérieure à la normale avec un taux d’inflation des fruits et légumes de plus de 4% et dont la qualité laisse fortement à désirer étant donné la conjoncture actuelle, selon l’Office national des statistiques. Les climatologues sont unanimes sur la question : «Les mauvaises conditions climatiques ont engendré un retard de maturité des fruits et des légumes et leur mauvaise qualité imputée au manque d’eau».

 

Etant donné que les vergers ne sont pas suffisamment irrigués, les cultures se sont développées dans de mauvaises conditions. Au niveau du Centre de météorologie d’Alger, Bachir Hamadache, climatologue, nous explique : «Cette hausse est due au changement climatique.» Selon lui, les hivers doux et les étés de plus en plus chauds sont la conséquence d’un déséquilibre météorologiques qui va en s’aggravant avec les usines de plus en plus polluantes et l’augmentation des déchets carboniques. Il annonce, toùtefois, de la pluie pour dimanche et qui durera quelques jours.

 

Cependant, ces pluies ne sont pas diluviennes et ne pourront pas approvisionner l’ensemble des barrages à l’échelle nationale et contribuer suffisamment à l’irrigation des cultures. Pour sa part, le directeur de la distribution des ressources en eau au ministère de la tutelle, Messaoud Terra, explique : «Cela risque d’aller en s’aggravant étant donné que certains barrages dans les régions de l’ouest du pays sont dans un état critique et dont les capacités doivent être reconstituées chaque année.»

 

Le représentant du ministère s’est voulu rassurant en disant, hier, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, que la situation est tout de même «maîtrisable» pour l’eau potable étant donné que les ressources sont diverses (barrage, dessalement d’eau de mer, nappe souterraine…). Pour pallier à l’insuffisance en matière d’irrigation, des quotas ont été attribués à certaines régions et plus spécialement dans l’ouest du pays qui pourrait maintenir la situation plus ou moins stable.

 

Le problème qui se pose, c’est pour l’été prochain, et selon le directeur des ressources en eau : «Les pouvoirs public ne pourront pas satisfaire toutes les demandes.» Ces projections restent toùtefois assez précoces étant donné qu’on est au mois de janvier seulement et qu’il pleut énormément en février et mars. Tout reste encore possible pour remédier à la situation actuelle.

L’alimentation en eau potable est maîtrisable dans le Grand Alger

 

La Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (Seeal) rassure la population sur la disponibilité de l’eau potable dans les foyers du Grand Alger et dit avoir pris des mesures pour que la baisse de la pluviométrie n’ait pas d’impacts négatifs sur les populations. A ce propos, au niveau du ministère des Ressources en eau, un comité se réunit tous les mois pour étudier l’état de la distribution en eau dans les foyers et les conditions dans lesquelles se déroulent les irrigations des cultures.

 

Lors de ces rencontres mensuelles, les participants trouvent des alternatives à la pénurie et proposent des solutions pour remédier aux manques hydriques. M. Terra rassure à ce sujet : «Au cas où les réserves en eau superficielles sont insuffisantes, les agriculteurs pourront pallier à ce manque en remettant à profit leurs forages». Le directeur des ressources en eau lance un appel à tous les cultivateurs pour faire face à la situation en faisant attention aux consommations superflues et en se préparant à d’éventuelles carences en utilisant des puits qui s’alimentent des nappes phréatiques.

 

«Notre stratégie est de mobiliser la ressource en réalisant et diversifiant les barrages, en continuant le dessalement d’eau de mer et en creusant davantage de forages pour bénéficier des réserves sous-souterraines, pour pouvoir livrer l’eau à la population quelle que soit la situation», précise-t-il. S’agissant des coupures d’eau dans certaines régions de la capitale et dans les villes de l’intérieur, M. Terra explique que «ce sont des coupures programmées dans le cadre de la maintenance, d’essais et de réglage des installations nouvellement conçues justement pour mettre un terme à la pénurie en eau potable».

 

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