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La mauvaise qualité des produits fait rage


Invité salimdz

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Virée dans le monde des boutiques d’informatique

La mauvaise qualité des produits fait rage

 

dimanche 1er juin 2008 par Mohamed Guemari

 

Le secteur informatique en Algérie est en pleine expansion. De nombreuses entreprises privées se sont ainsi lancées dans le montage, l’assemblage et la vente de matériel informatique, ainsi que dans le développement de logiciels et la formation des utilisateurs. L’entreprise publique ENSI (Entreprise Nationale des Systèmes d’Information) qui dominait le secteur dans les années 1980 a perdu son monopole au profit d’opérateurs privés. L’informatique reste cependant une activité commerciale et non industrielle en Algérie. Le marché national repose sur la vente d’équipements assemblés et de consommables. Il n’existe pas de véritable industrie manufacturière capable de proposer des produits algériens, à part l’oranais Alfatron mais ça c’est une autre histoire.

 

La plupart des opérateurs procèdent soit à l’importation du matériel monté à l’étranger qu’ils distribuent sur le marché local, soit assemblent eux-mêmes les pièces détachées et kits qu’ils importent. les chiffres sont un gros problèmes, à croire qu’elles s’arrêtent à la frontière. On estime, le nombre de stations de travail pour 2007 à environ 170 à 180.000 en Algérie, sachant que le marché des particuliers représente moins de 20 %. Le volume des importations pour 2009 s’élèvera à environ 200 000 ordinateurs par an si et seulement si Ousratic 2.0 se met en mouvement. Ce que l’on remarque de prime abord, c’est que la majorité des boutiquiers s’alimente en produits de mauvaise qualité et à faible coût chez des fabricants asiatiques. Néanmoins, certains revendeurs proposent des ordinateurs de marque importés d’Europe et plus particulièrement de France. Malgré l’inexistence d’un fabricant implanté en Algérie, les fournisseurs locaux continuent à approvisionner le marché avec toutes les contraintes rencontrées, soit par les retards douaniers d’acheminement des équipements (une période qui peut durer plus de 6 mois), soit par les taxes douanières imposées et la non disponibilité des crédits bancaires qui pénalisent les opérateurs économiques. De plus, la distribution n’est pas véritablement structurée en Algérie. Pour les produits informatiques, elle est assurée par un certain nombre de petits revendeurs indépendants. Il n’existe pas de grande distribution en Algérie de type super hypermarché et GMS. Avec un taux de pénétration situé à 12%, l’Algérie est un pays peu informatisé. Certaines contraintes expliquent cette situation. Les droits de douane sont importants et les sociétés de développement de logiciels informatiques ne sont pas soutenues. Le prix officiel du microordinateur est élevé (l’équivalent de 4 mois de salaire) bien que ce problème semble se résorber via le secteur informel. Malgré ces contraintes, des signes prouvent que le secteur s’active. Afin d’aborder ce sujet, il faut tenir compte de deux principes intégrés dans les mentalités algériennes : le prix est l’élément essentiel et l’acquisition du dernier modèle semble primer sur l’utilisation de la machine. Le secteur de l’informatique se clochardise Très rares sont les détaillants ou revendeurs qui proposent des équipements de marques authentiques importés d’Europe ou des sociétés mères. Même si celles-ci fabriquent leurs matériels dans les quatre coins du monde en raison de la main-d’œuvre à moindre coût, elles ne proposent pas souvent du matériel informatique de bonne qualité. Et même les fournisseurs algériens ou importateurs ne sont pas en reste, dont beaucoup ne sont pas officiels. Comme nous l’a confirmé ce détaillant connu à Kouba qui a préféré garder l’anonymat : « On s’approvisionne auprès des fournisseurs et importateurs officiels qui nous proposent des produits sous garantie. Par ailleurs, des trabendistes occupent le terrain et proposent des produits presque à la criée. Le métier se voit diminuer de sa valeur quand on voit que n’importe qui se lance ou touche à quelque chose qui n’est pas son domaine. » Ce détaillant est spécialisé dans la vente de tous les produits informatiques. Il propose des marques connues et sous garantie telles que HP et Samsung pour les PC, Epson, Canon pour les impressions. S’agissant de la clientèle ciblée, le responsable du magasin dira que « s’il y a du sérieux dans le service après-vente, ça marche mieux. Le client cherche généralement le bon fournisseur, ensuite la marque sous garantie ». Ce détaillant ne rencontre aucune contrainte dans l’approvisionnement vu son ancienneté dans le domaine. Quant aux ventes, cela dépend de la disponibilité du marché. La demande reste parfois un autre souci pour les acheteurs chez ce détaillant. A ce propos, il avancera que les clients viennent généralement avec des prises de notes sur certains produits avec leurs prix pour faire une comparaison et, parfois, ne voient pas la qualité. Pour les prix des équipements qu’il propose, ceux-ci ne s’alignent pas avec ceux établis sur le marché. « Moi-même je n’en comprends pas les raisons », a-t-il déclaré. Abordant le niveau commercial du secteur, notre interlocuteur affirme que celui-ci connaît une chute d’environ 50 à 70 % du marché, sans pouvoir donner un chiffre exact des ventes réalisées. Idem pour le magasin PC SAM à Alger dont l’un des responsables nous dira que les ventes ne sont pas régulières pour diverses raisons. Certaines d’entre elles sont directement liées au client qui, après avoir acheté et utilisé le produit, le restitue au magasin pour se plaindre de sa défectuosité. Ce même détaillant informera que le magasin travaille à perte rien que pour satisfaire sa clientèle. Il cite en exemple les CD ROM qu’il achète chez un fournisseur à 25 DA pour les revendre à 15 DA pour la simple raison qu’il détient le monopole lorsque les produits suscités sont introuvables ailleurs. Notre interlocuteur dira que les clients viennent surtout pour les machines d’impression multifonctions (impression, scanner et photocopieur). La Epson est plus sollicitée pour ses cartouches compatibles et pas cher( !). La Canon laser pour son côté économique et sa qualité d’image. Les cartes mères telles que la Gygabyte pour leur qualité. Pour les cartes graphiques, ce détaillant insistera sur le fait que les clients prennent des marques précises telles que GEForce ou ATI qui, selon lui, ont prouvé leur efficacité dans le domaine du graphisme. Idem pour les CPU (processeurs) avec lesquels les responsables de PC SAM ne badinent pas. Ils optent uniquement pour Intel Dual Core ou bien Cor2duo fournis par les importateurs officiels du fondeur Intel. « Les clients deviennent exigeants. C’est pour cette raison que nous sommes tenus de nous approvisionner en permanence avec des marques les plus demandées. Pour les PC non clonés et les Lap top (PC portables), les marques les plus vendues sont HP, DELL, Packard Bell, des produits chinois mais fabriqués selon les normes européennes et fournis avec leurs licences ».

 

source : http://66.221.192.192/spip.php?article991

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    • pas de touriste (=pas de devise) à cause du délire de diplomatie réciproque, comme si on était une puissance mondiale alors qu'on est plus proche de la Somalie que des US.  
    • Certes... Mais le pays le plus misérables du monde ont accepté visa et mastercard comme moyen de paiement depuis des décennies ! ça ne fait pas sortir des devises... Ça fait rentrer des devises.   Franchement je ne comprends pas ces décisions... Il est trop tard hélas...  Plusieurs étrangers que je connais sont venus en Algérie avec une carte bancaire.... Et ont halluciné quand je leur ait  dit que ça ne marche pas en algerie !!!! Ils ne sont jamais revenus... Et ont trouvé cela impardonnable.... Un pays qui refuse des cartes en devise
    • C'est deux choses différentes : L'annonce pour Djezzy et la CNAS veux simplement dire que n'importe quelle carte VISA dans le monde peux servir pour payer sur leur site.. la BDL est là uniquement en tant que banque leur permettant d'accepter justement ce type de paiement.  Par contre les cartes VISA que la BDL propose c'est une toute autre chose et devrait permettre le paiement sur n'importe quelle plateforme acceptant Visa comme moyen de paiement. C'est très simple : L’Algérie cherche à limiter la sortie de devises pour préserver ses réserves en devises étrangères. Ces limitations sont liés au marché noir et l'ouverture des bureaux de change sans contraintes. Le jour ou on reglera ces deux questions, nous aurons la possibilité de l'ouverture économique et de la levé des limites.
    • On s'en fiche ,du moment qu'il y est une baisse des prix ou une migration automatique ,non ?
    • Ça se confirme donc @dzgeek123@dzgeek123 ?@dzgeek123@dzgeek123 ? Pour le 1.2 Gb dumoins !!
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