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Le Scandale des puces GSM d'Algérie Télécom Annaba : 5 à 7 ans de prison requis


Hicham

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LE SCANDALE DES PUCES GSM D'ALGÉRIE TÉLÉCOM ANNABA

 

5 à 7 ans de prison requis

 

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les accusés ont tenté de se disculper des accusations, en donnant des explications peu convaincantes.

Ont comparu dimanche dernier, devant le tribunal correctionnel de Annaba, les 13 cadres d'Algérie Telecom/ Annaba, accusés de dilapidation des deniers publics, faux et usage de faux et abus d'autorité.

Un procès qui, durant plusieurs heures, a mis les mis en cause devant les charges retenues à leur encontre, et entendu les victimes dans cette affaire qui a défrayé la chronique.

Tout le long du procès, les accusés ont tenté de se disculper des accusations portées à leur encontre en donnant des explications qui n'ont pas convaincu le représentant du ministère public, lequel a requis entre 5 à 7 ans de prison ferme à l'encontre des inculpés dans cette affaire.

Pour rappel, la genèse de ce scandale, ayant trait à l'attribution suspecte de centaines de lignes téléphoniques de type GSM cédées à des personnes fictives, qui aurait eu lieu durant l'année 2004, du temps où la gestion des lignes téléphoniques de type GSM était confiée à Algérie Télécom.

Ce trafic organisé remonte au 12 juillet 2006 et pris en charge par les éléments de la brigade économique de la Gendarmerie nationale, lorsque les services d'Algérie Télécom Mobile-Mobilis avaient sollicité de l'unité opérationnelle de Annaba l'ouverture d'une information administrative initiée par la direction de l'unité opérationnelle des télécommunications.

Il avait été procédé à l'époque à l'examen de 7 contrats d'attribution suspects de lignes téléphoniques de type GSM, transmis par les services d'ATM Mobilis, d'où il a été découvert 232 dossiers suspects.

Une affaire qui fait l'objet de plusieurs rapports, dont le premier avait fait choux blanc, pour les enquêteurs, pour qui la directrice commerciale de l'époque partie en retraite, avait refusé de remettre les dossiers litigieux pour des raisons inconnues.

Il avait été fait état, dans une première étape de 07 dossiers examinés.

A eux seulement le préjudice était de l'ordre de 200 millions de centimes, de factures impayées.

En outre, trois faux bénéficiaires avaient à leur tour, intenté une action en justice contre Mobilis pour usurpation d'identité.

Par ailleurs, l'intrigant comportement des responsables locaux de Mobilis, en ordonnant à leur personnel de ne pas répondre aux questions posées par les enquêteurs, avait ajouté aux soupçons des enquêteurs habilités.

Les minutieuses investigations se sont tout de même soldées par la découverte d'un lot de 800 puces dont 103 avaient été attribuées fictivement. Les faux dossiers de ces puces vendues au prix fort ont été «montés» par trois présumés complices travaillant à l'état civil de la mairie Bouzered Hocine.

Les personnes impliquées dans ce scandale, au nombre d'une dizaine, dont l'ex-PDG d'Algérie Télécom, Slimane Kheireddine, déjà condamné pour trafic de marchés publics, Boukhatem Soltani, l'ex-directeur territorial d'Annaba et actuel directeur régional de Mobilis, Doghmane Khemis, l'ex-directeur opérationnel parti en retraite, Chaouch Abdallah, l'ex-chef de centre Actel Port, le couple Bellal, cadres à Mobilis, ainsi que d'autres agents ont été placés sous contrôle judiciaire pour faux et usage de faux, détournement de deniers publics, falsification de documents comptables et de commerce et abus d'autorité.

Au moment où nous mettons sous presse, le verdict n'est pas encore tombé, et les accusés s'apprêtent d'ores et déjà à faire appel en deuxième instance.


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    • J'ai essayé tous les tutos de Youtube, mais en vain. Le modem reste inccessible
    • Les gars, est-ce qu'il y a moyen d'accéder à l'interface du modem V-sol lorsqu'il est en mode bridge? 
    • Le wifi 7, de son petit nom 802.11be, a été présenté en 2018 et sa standardisation est lancée en  mai 2024. Toutefois, les contours de cette norme et les technologies associées sont tous connus depuis le premier brouillon. La principale évolution avec le Wifi 7 concerne le débit maximal théorique que la norme peut désormais gérer : 46 Gb/s, une valeur importante qui est multipliée par 4,8 par rapport au wifi 6 et 6E . Pour atteindre un tel débit, le wifi 7 joue sur la largeur des bandes de fréquences, la modulation du signal et le nombre de flux gérés. Actuellement, le wifi 6 peut gérer huit flux de données, ce qui correspond au nombre d’antennes dont sont dotés les routeurs les plus performants. Le wifi 7 voit le nombre de flux doubler pour atteindre 16 flux. Si nous devions faire une analogie, cette quantité de flux s’apparente à celle d’autoroutes disponibles pour les camions de déménagement. Ils peuvent donc déménager plus de domiciles vers plus de destinations. À l’augmentation du nombre de flux gérés s’ajoute le passage d’une modulation de fréquence en quadrature (QAM) de 1024 (10 bits de données possibles) à une modulation de 4096 (12 bits). En découle une performance de débit brute de 20 %. Reprenons notre déménagement et imaginez que l’intérieur de vos cartons est mieux rangé et peut donc contenir plus d'objets. C’est ainsi que le débit brut du wifi est multiplié par 2 x 1,2 x 2, soit x4,8. Le wifi 6 ayant un débit maximal théorique de 9,6 Gb/s, les évolutions de la norme permettent à la version 7 de passer à 46 Gb/s. Pour nos PC portables et smartphones, le débit maximal actuel en wifi 6 est de 2,4 Gb/s. La transition au wifi 7 ne portera celui-ci qu’à 5,8 Gb/s puisque les terminaux ne sont équipés “que” de deux flux. Il ne profite donc que du passage à 320 MHz (x2) et de la modulation de fréquence de 4096-QAM (x1,2), le nombre de flux étant inchangé. D'après des tests en réalité les débits maximaux atteints sont de l’ordre de 1,7 Gb/s réel en wifi 6 avec un PC portable, soit des transferts tournant autour de 210 Mo/s. On peut donc supposer que le wifi 7 sur PC portable permettra d’atteindre 4 Gb/s réels, soit un débit de 500 Mo/s. Autre grosse nouveauté du wifi 7 : le MLO (Multi-Link Operations). Il s’agit de l’agrégation de bandes de fréquences. Actuellement, quand un smartphone est connecté sur une bande de fréquences, il peut éventuellement changer de bande si la connexion (débit, latence, etc.) est mauvaise. Avec le MLO introduit par le wifi 7, au lieu de changer de bande, l’appareil pourra se connecter à plusieurs bandes simultanément (agrégation) pour contourner une éventuelle saturation. L'ensemble des nouveautés du wifi 7 est applicable aux bandes de fréquences de 2,4 GHz, 5 GHz et la toute récente bande de 6 GHz introduite par le wifi 6E. Évidemment, comme toutes les normes wifi précédentes, le wifi 7 est rétrocompatible. Un smartphone doté du wifi 7 pourra se connecter à une borne wifi équipée d'une norme inférieure et inversement, sans toutefois profiter des avancées du wifi 7. Source: lesnumeriques.com
    • Ils utilisent des répéteurs Wifi comme ça ce fait déjà  dans les cités universitaires . La différence par rapport au Wifi 6,5 et 4 réside dans le débit maximal atteignable. Sur  un canal Wifi 7 (46 Gbit/s) la latence est nulle ou presque et le débit qui peut atteindre de 5 fois plus .Le Wifi  6 et 6E permet 9,6Gbit/s en théorie. En Algérie le débit max est 3,8 fois moins que ce qu' offre le Wifi 7  d'où l'inutilité de ce dernier pour le moment .
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