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Les chercheurs français ont élaboré un élastique qui cicatrise seul


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Une fibre élastique capable de se recoller spontanément après avoir été coupée, par simple pression des deux extrémités : ce matériau aux propriétés inédites vient d'être mis au point par des chercheurs du laboratoire matière molle et chimie (CNRS/Ecole supérieure de physique et chimie industrielle de la ville de Paris), dirigé par Ludwik Leibler et créé à l'initiative de Pierre Gilles de Gennes, prix Nobel de physique.

 

Le caoutchouc classique est formé de l'assemblage de macromolécules (de longues chaînes de molécules) flexibles, assemblées dans un réseau, et qui acquièrent une forme définitive lors du processus de vulcanisation. Les chercheurs, qui publient leurs travaux dans la revue Nature du 21 février, ont réalisé leur nouvel élastomère en utilisant de petites molécules – au lieu des longues chaînes moléculaires – reliées entre elles par des liaisons hydrogène beaucoup plus faibles.Ces petites entités, constituées de carbone, d'hydrogène, d'azote et d'oxygène, ont été synthétisées à partir d'acides gras d'origine végétale (pin, tournesol, maïs, colza) fournis par l'industrie. A la suite d'un traitement chimique approprié, "elles conservent leur identité et ont la capacité de s'associer spontanément pour créer des édifices moléculaires plus importants en se tenant en quelque sorte par la main", explique Ludwik Leibler, signataire de l'article de Nature. Au moment de la rupture, une fois séparées, elles ont besoin de reconstituer leurs associations. Ce qui enclenche le processus d'auto-cicatrisation".

 

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Un échantillon du matériau élastique, possédant la caractéristique de se recoller, qui a été mis au point par des chercheurs de l'Ecole supérieure de physique et chimie industrielle de la ville de Paris.

 

 

 

BREVETS DÉPOSÉS

 

Au sortir de la synthèse, le mélange de petites molécules a d'abord un comportement vitreux et ressemble à un morceau de plastique cassant. "Pour lui donner les propriétés d'un caoutchouc, il faut le mélanger avec des molécules hydrocarbonées qui abaissent la température de vitrification", précise Francois Tournilhac, autre signataire de l'article. On peut ensuite étirer doucement le matériau, qui retourne à sa forme initiale après quelques minutes. Si on le casse, il suffit de rabouter les deux extrémités, et la cicatrisation commence à température ambiante.

Un commentaire, publié dans le même numéro de Nature, et signé de Justin Mynar et Takuzo Aida de l'école d'ingénierie de l'Université de Tokyo, salue la performance française. D'ores et déjà, plusieurs brevets ont été déposés par le laboratoire et la société Arkema, qui entretiennent une collaboration depuis plusieurs années.

"En utilisant les molécules que nous avons inventées, nous pouvons aussi conférer de nouvelles propriétés à des polymères existants", précise M. Leibler. Cette opération peut s'appliquer à des jouets, des adhésifs, des joints d'étanchéité, des additifs dans les bitumes, ou des revêtements de protection de surface. Le Times de Londres rêve lui à des bas qui ne fileraient plus.

 

Source :http://www.lemonde.fr/sciences-et-environnement/article/2008/02/21/des-chercheurs-francais-ont-elabore-un-elastique-qui-cicatrise-seul_1013846_3244.html

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    • J'ai essayé tous les tutos de Youtube, mais en vain. Le modem reste inccessible
    • Les gars, est-ce qu'il y a moyen d'accéder à l'interface du modem V-sol lorsqu'il est en mode bridge? 
    • Le wifi 7, de son petit nom 802.11be, a été présenté en 2018 et sa standardisation est lancée en  mai 2024. Toutefois, les contours de cette norme et les technologies associées sont tous connus depuis le premier brouillon. La principale évolution avec le Wifi 7 concerne le débit maximal théorique que la norme peut désormais gérer : 46 Gb/s, une valeur importante qui est multipliée par 4,8 par rapport au wifi 6 et 6E . Pour atteindre un tel débit, le wifi 7 joue sur la largeur des bandes de fréquences, la modulation du signal et le nombre de flux gérés. Actuellement, le wifi 6 peut gérer huit flux de données, ce qui correspond au nombre d’antennes dont sont dotés les routeurs les plus performants. Le wifi 7 voit le nombre de flux doubler pour atteindre 16 flux. Si nous devions faire une analogie, cette quantité de flux s’apparente à celle d’autoroutes disponibles pour les camions de déménagement. Ils peuvent donc déménager plus de domiciles vers plus de destinations. À l’augmentation du nombre de flux gérés s’ajoute le passage d’une modulation de fréquence en quadrature (QAM) de 1024 (10 bits de données possibles) à une modulation de 4096 (12 bits). En découle une performance de débit brute de 20 %. Reprenons notre déménagement et imaginez que l’intérieur de vos cartons est mieux rangé et peut donc contenir plus d'objets. C’est ainsi que le débit brut du wifi est multiplié par 2 x 1,2 x 2, soit x4,8. Le wifi 6 ayant un débit maximal théorique de 9,6 Gb/s, les évolutions de la norme permettent à la version 7 de passer à 46 Gb/s. Pour nos PC portables et smartphones, le débit maximal actuel en wifi 6 est de 2,4 Gb/s. La transition au wifi 7 ne portera celui-ci qu’à 5,8 Gb/s puisque les terminaux ne sont équipés “que” de deux flux. Il ne profite donc que du passage à 320 MHz (x2) et de la modulation de fréquence de 4096-QAM (x1,2), le nombre de flux étant inchangé. D'après des tests en réalité les débits maximaux atteints sont de l’ordre de 1,7 Gb/s réel en wifi 6 avec un PC portable, soit des transferts tournant autour de 210 Mo/s. On peut donc supposer que le wifi 7 sur PC portable permettra d’atteindre 4 Gb/s réels, soit un débit de 500 Mo/s. Autre grosse nouveauté du wifi 7 : le MLO (Multi-Link Operations). Il s’agit de l’agrégation de bandes de fréquences. Actuellement, quand un smartphone est connecté sur une bande de fréquences, il peut éventuellement changer de bande si la connexion (débit, latence, etc.) est mauvaise. Avec le MLO introduit par le wifi 7, au lieu de changer de bande, l’appareil pourra se connecter à plusieurs bandes simultanément (agrégation) pour contourner une éventuelle saturation. L'ensemble des nouveautés du wifi 7 est applicable aux bandes de fréquences de 2,4 GHz, 5 GHz et la toute récente bande de 6 GHz introduite par le wifi 6E. Évidemment, comme toutes les normes wifi précédentes, le wifi 7 est rétrocompatible. Un smartphone doté du wifi 7 pourra se connecter à une borne wifi équipée d'une norme inférieure et inversement, sans toutefois profiter des avancées du wifi 7. Source: lesnumeriques.com
    • Ils utilisent des répéteurs Wifi comme ça ce fait déjà  dans les cités universitaires . La différence par rapport au Wifi 6,5 et 4 réside dans le débit maximal atteignable. Sur  un canal Wifi 7 (46 Gbit/s) la latence est nulle ou presque et le débit qui peut atteindre de 5 fois plus .Le Wifi  6 et 6E permet 9,6Gbit/s en théorie. En Algérie le débit max est 3,8 fois moins que ce qu' offre le Wifi 7  d'où l'inutilité de ce dernier pour le moment .
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