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Sécurité: 200 PS3 pour générer de faux certificats SSL


Deviil-Boy

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Sept experts en sécurité informatique viennent de publier les résultats de leur dernière étude au sujet de la vulnérabilité partielle du protocole « HTTPS » utilisé entre autres pour finaliser les transactions financières sur des sites de e-commerce ou pour accéder à son compte bancaire en ligne.

 

Plus précisément, ce sont 200 consoles Playstation 3 de Sony qui ont été reliées entre elles pour cumuler leur puissance brute (on parle de cluster) dans le but de mettre en évidence la faiblesse de l'algorithme de chiffrement MD5 (fonction qui permet d'avoir une empreinte numérique d'un fichier) pour créer un certificat SSL.

 

En exploitant donc un procédé, connu, de collision MD5 - qui part du principe qu'il est possible d'avoir une même signature pour deux valeurs différentes -, ces chercheurs ont mis en évidence la possibilité de créer de faux certificats SSL, pouvant berner la plupart des navigateurs web récents en faisant croire aux internautes que le site visité est sécurisé. De quoi permettre aux hackers de mettre au point des méthodes de hameçonnage (phishing) quasiment indétectables, voire de créer des applications Java pour prendre le contrôle à distance d'un ordinateur...

 

Mais avant de remettre en cause tout le procédé technique visant à valider les certificats SSL lors de l'affichage d'une page web dite sécurisée, il faut noter que cette faille de sécurité, inhérente à l'algorithme de chiffrement MD5, touche encore aujourd'hui de nombreuses autorités de certification (entité qui gère des certificats numériques pour une utilisation par des tiers). Et ce malgré le fait que cet algorithme est depuis de nombreuses années déjà potentiellement « cassable ». Différentes autorités de certification procèdent donc à des opérations de signatures basées sur le MD5. Il est possible de citer entre autres RapidSSL, FreeSSL, TrustCenter, RSA Data Security, Thawte ou encore verisign.co.jp. Un algorithme de chiffrement plus récent, SHA-2/SHA-3, est dores et déjà disponible mais pas encore utilisé par toutes les autorités de certification évoluant sur Internet.

 

« Nous venons de casser le SSL », aurait déclaré l'un des experts en sécurité informatique lors d'une présentation de sa trouvaille au salon « 25C3 ». « Le résultat de notre étude montre que nous sommes en possession de certificats 'maître' en provenance des autorités de certification. Cela nous fait passer comme une source sûre et valide pour de nombreux navigateurs web. En conséquence de quoi, les sites web que nous certifions ensuite seront également jugés comme sécurisés. Les navigateurs web afficheront alors une icône 'site sécurisé' en plus d'une adresse qui commence par https:// », précise-t-il enfin.

 

Pour palier cette faille de sécurité, les experts conseillent aux autorités de certification et aux éditeurs de navigateurs web d'arrêter d'utiliser des certificats signés avec le MD5 et de migrer progressivement vers des alternatives plus robustes basées sur le standard SHA-2 ou sur son alternative encore plus sécurisée, le SHA-3.

 

Source : Clubic

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Pour palier cette faille de sécurité, les experts conseillent aux autorités de certification et aux éditeurs de navigateurs web d'arrêter d'utiliser des certificats signés avec le MD5 et de migrer progressivement vers des alternatives plus robustes basées sur le standard SHA-2 ou sur son alternative encore plus sécurisée, le SHA-3.

 

Source : Clubic

 

Les experts conseillent plutôt d'utiliser SHA-1 pour le moment ... pour SHA-2 ça serait un peu compliqué pour des raisons de compatibilité (il n'est pas encore implémenté partout)

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  • Messages

    • Je vais essayer sur mon pc et je te tiens au courant 
    • Merci @wosiris sur smartphone ça fonctionne aussi chez moi mais pas sur pc avec Firefox et Opera
    • Très mauvaise nouvelle les amis… Des chercheurs polonais viennent de péter la sécurité des eSIM et ça fait froid dans le dos puisqu’on parle de 2 milliards de puces compromises qui permettent de cloner votre carte SIM à distance. L’équipe de Security Explorations, un labo de recherche en sécurité basé en Pologne, vient en effet de publier leurs trouvailles et c’est pas joli joli puisqu’ils ont réussi à exploiter une vulnérabilité dans les puces eSIM de Kigen, un des plus gros fournisseurs du marché.   https://korben.info/esim-vulnerabilite-clonage-kigen-security-explorations/demo1.mp4   Ce qu’ils ont réussi à faire c’est à cloner complètement un profil eSIM d’Orange Pologne. Résultat, tous les appels et les SMS arrivaient sur leur téléphone pirate au lieu du téléphone légitime. Imaginez maintenant 2 secondes si ça vous arrive avec votre code de validation bancaire ou votre double authentification… Ce serait la grosse mierda, donc pensez toujours bien à passer par une app de double authentification plutôt qu’un SMS. Mais comment ils ont fait ? Alors accrochez-vous car c’est technique mais je vais essayer de vulgariser au max. Le problème vient d’une “confusion de type” dans l’implémentation Java Card d’Oracle. En gros, la machine virtuelle Java Card ne vérifie pas correctement le bytecode et ça permet d’exécuter du code malveillant. C’est un peu comme si un policier vérifiait juste que vous avez bien le permis, sans regarder si c’est vraiment la vôtre. https://korben.info/esim-vulnerabilite-clonage-kigen-security-explorations/demo2.mp4   D’ailleurs, c’est assez ironique parce qu’Oracle avait déjà été prévenu de ce type de vulnérabilité en 2019. À l’époque, ils avaient répondu que c’était juste des “préoccupations de sécurité” qui n’affectaient pas leur produit en production. Bah visiblement, si. Pour exploiter la faille, il faut d’abord un accès physique temporaire au téléphone cible. L’attaquant extrait alors une clé cryptographique qui lui permet ensuite d’installer une application Java Card malveillante. Et là, c’est open bar : extraction des profils eSIM, des clés d’authentification OPc, du champ AMF… Bref, tout ce qu’il faut pour cloner parfaitement la carte SIM. Mais le pire dans tout ça, c’est qu’une fois cette clé en poche, l’attaquant peut théoriquement faire ses manipulations à distance via le protocole SMS-PP OTA (Over-The-Air). En clair, plus besoin d’avoir le téléphone entre les mains, un simple SMS suffit. Les chercheurs ont même poussé le vice jusqu’à installer des backdoors indétectables sur les puces eSIM. Genre vraiment indétectables, même pour les opérateurs. Et cerise sur le gâteau, ils peuvent aussi “bricker” (rendre inutilisable) l’eSIM à distance si l’envie leur prend. Alors évidemment, Kigen n’est pas resté les bras croisés. Ils ont versé une récompense de 30 000 dollars aux chercheurs (ce qui est plutôt classe) et ont distribué des patches à “des millions” d’eSIM, mais bon, vu qu’on parle de 2 milliards de puces potentiellement affectées, y’a encore du boulot. La GSMA (l’association qui regroupe les opérateurs mobiles) a aussi réagi en mettant à jour les spécifications de sécurité et en fermant tous les profils de test utilisés par les chercheurs pour leurs expériences. Ce qui est vraiment inquiétant, c’est que cette vulnérabilité affecte des puces certifiées EAL4+… Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est censé être un niveau de sécurité béton, utilisé pour des trucs critiques, c’est à dire des puces Infineon SLC37 basées sur des processeurs ARM SecurCore SC300 32 bits. Du matos sérieux quoi. Et le pire, c’est que les chercheurs pensent que d’autres fabricants d’eSIM pourraient être vulnérables aux mêmes attaques. Ils se sont concentrés sur Kigen parce qu’il fallait bien commencer quelque part, mais vu que beaucoup utilisent la technologie Java Card d’Oracle… D’ailleurs, petite anecdote marrante (enfin, si on peut dire) : Kigen a évalué la vulnérabilité avec un score CVSS de 6.7 (moyen), alors que les chercheurs estiment qu’elle mérite un 9.1 (critique). C’est un peu comme dire qu’avoir une fuite de gaz dans votre maison, c’est “moyennement dangereux”. Pour les plus techniques d’entre vous, voici ce que les attaquants peuvent récupérer une fois l’eSIM compromise : Les profils eSIM complets de n’importe quel opérateur (AT&T, Vodafone, O2, Orange, China Mobile, T-Mobile…) Les clés secrètes OPc utilisées pour l’authentification réseau Le champ AMF (Authentication Management Field) Les certificats d’identité eUICC Et bien sûr, la possibilité de rediriger tous les appels et SMS Bon, avant que vous ne paniquiez complètement, quelques nuances s’imposent tout de même. D’abord, l’attaque nécessite quand même un accès physique initial au téléphone. C’est pas comme si n’importe qui pouvait cloner votre eSIM depuis son canapé (enfin, pas encore…). Ensuite, Kigen a déjà commencé à distribuer des correctifs donc si votre téléphone fait ses mises à jour régulièrement, vous devriez être protégé (en théorie) et puis normalement,la GSMA a pris des mesures pour éviter que ça se reproduise. Mais quand même, ça fait réfléchir car on nous vend l’eSIM comme LA solution d’avenir, plus sécurisée, plus pratique… et au final, ça se casse comme une vulgaire coquille de noix. D’ailleurs, si vous voulez creuser le sujet, Security Explorations a publié tous les détails techniques sur leur site. Et en attendant, qu’est-ce qu’on peut faire pour se protéger ? Bah pas grand-chose malheureusement. Garder son téléphone à jour, éviter de le prêter à des inconnus (surtout s’ils ont l’air de s’y connaître en Java Card), et croiser les doigts pour que votre opérateur ait appliqué les patches. Ah et petit conseil : si vous utilisez la double authentification par SMS pour des trucs sensibles (banque, crypto, etc.), c’est peut-être le moment de passer à une app d’authentification ou une clé physique. Parce que bon, si quelqu’un peut cloner votre SIM et recevoir vos SMS… Je vous conseille 2FAS comme app. Cette histoire nous rappelle une fois de plus que la sécurité absolue n’existe pas et que même sur les systèmes les plus certifiés, les plus vérifiés, il peut y avoir des failles et que souvent, ces failles viennent de trucs basiques qu’on a oublié de vérifier comme ici, une simple vérification de bytecode qui aurait pu éviter tout ça. En tout cas, chapeau à Security Explorations pour leur boulot c’est impressionnant ! Et n’oubliez pas, comme dit l’adade : “y’a pas de système sécurisé, il n’y a que des systèmes pas encore hackés”.   Source
    • J'essaye de faire des réclamations mais ils ne comprennent pas le problème, kifeh derto mon frr bah ils ont réglés le problème mdr
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