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Tout ce qui a été posté par Hicham
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et dire que les ministres français roulent en voiturette électrique de quelques milliers d'euros , notre président se paye un Biturbo V12 550 chevaux , l'écologie mazal elle n'est pas entrée en Algérie
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tu m'offenses pas du tout, les seuls algériens qui pensent qu'on est pas très en retard , qu'on est même en avance par rapport aux autres pays c'est nos dirigeants qui savent pas de quoi ils parlent.
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c'est de l'illimité c'est pas de la téléphonie mobile , c'est l'incompétence d'algérie télécom qui l'a poussé à cette obligation , la 4G fixe n'est pas très utilisée dans le monde à vrai dire on en a jamais entendu ça dans les autres pays en tous cas pas à grande échelle comme l'algérie. Algérie Télécom n'a pas de licence pour la 4G mobile donc elle doit proposer une offre illimité puisque c'est toujours du fixe , en tous cas on l'espère. mais pour le prix j'ai un peu peur car quand on entend le P-DG qui dit qu'on doit d'abord amortir l'investissement avant d'élargir au grand public ........ je m'attends au pire !
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Le Président Boùteflika s’est offert une Maybach62 équipée et blindée par l’entreprise belge Carat Duchatelet. Coût de l’acquisition de cette voiture de luxe : 1,2 million d’euros, soit près de 15 milliards de centimes de dinars. C’est d’ailleurs dans sa Maybach que Abdelaziz Boùteflika s’est rendu, le 17 avril, à El Biar pour voter.
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un pauvre aux US est plus riche qu'un Riche en Algérie , rien que la vue sur l'Empire State Building vaut des milliards
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y a kho moi aussi je l'attends avec impatience , ça fait 2 ans que j'ai plus d'ADSL , l'équipement MSAN est dispo depuis 1 année mais mazal y a pas de branchement donc la 4G est mon seul espoir mais ....... je sais pas si Tizi ville va être couverte en 4G ! ils vont lancer la 4G le jour de la fête des travailleurs ?
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L’Algérie 46ème au classement des pays les plus misérables Sur les 90 pays sondés, l’Algérie occupe le 46ème rang selon l’Indice de la misère pour 2013 de Cato Institute, un think tank de politique publique conservateur basé à Washington DC. Mieux que la Tunisie qui occupe la 30ème position avec un score de 21.5 et devancée par le Maroc classé 58ème avec une valeur d'indice de 13,3, l’Algérie arrive à la 46ème position parmi les 90 pays concernés par cette nouvelle édition du classement des pays les plus misérables dans le monde. Le chômage et les taux d'intérêt ont été les facteurs déterminants du classement de notre pays qui a réalisé un score de 16,8. Le Venezuela, l’Iran et la Serbie occupent le haut du classement avec des valeurs d'indice allant de 44,8 à de 79,4, alors que le Japon arrive en queue de peloton avec un indice de 5,41. L'Egypte, à la 6ème position, est tête de liste dans la région MENA (Moyen-Orient & Afrique du Nord) avec un score de 38,1, tandis que la Jordanie, et l'Arabie saoudite sont créditées de 22 et 40 respectivement. L'indice de Cato Institute sur la pauvreté dans chaque pays a été calculé sur la base du taux d'inflation, taux d'intérêt, les taux de chômage et le taux de croissance du PIB. « Pour la plupart des gens, la qualité de vie est importante. Ils préfèrent la baisse des taux d'inflation, les taux de chômage les plus bas, les taux de prêt les plus bas, et le PIB par habitant le plus élevé », expliquent les auteurs du classement. Source
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La recette miracle du succès chez Algérie Télécom : Vendre 20 abonnements pour un débit de 1 Mbps à se partager
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la 3G et le Streaming video ?
Hicham a répondu à un(e) sujet de sone dans 3G-4G Téléphonie Haut débit
y a hasra ça fait longtemps que j'ai pas regardé en streaming , et pourtant quand je regarde mon calendrier chaque matin je vois qu'on est en 2014 -
ta pas besoin de te justifier, un employé c'est normal qu'ils ont des réductions et je trouverais bizarre le contraire. même dans un restaurant les employés ont droit à un repas gratuit ou du moins une réduction ....... etc
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@Domainer : 2 posts d’affilée ça s'appelle Double Post et c'est interdit sur les forums , imagine 5 posts d’affilée ? je ne vais pas te demander d'utiliser la fonction "multi-citation" .... je vais te demander de ne plus parler , tu as ta mentalité (même mauvaise) et nous avons la notre , tu nous changera pas et on te changera pas , va t'occuper du vieux maintenant ........ et fous nous la paix , Merci ! 81,49% wech bghit nzidoulek ?? Si tu veux qu'on reparle .... attends le 28 Avril , je pense que t'aura beaucoup d'explications à nous donner ! si tu veux te rendre utile , donne nous des infos : est-ce que Boùtef va parler en PlayBack ? .... quel Sono ils vont utiliser , il va venir en personne ? ou bien ils vont utiliser la 3D ..... ?? ça sert à quoi d'avoir un proche du président si c'est pour ne pas en profiter ?
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Téléphonie mobile : les bénéfices de Mobilis en hausse durant le 1er trimestre 2014 Mobilis a réalisé un bénéfice de 6,2 milliards de dinars (79 millions de dollars) durant le 1er trimestre 2014, contre 4,1 milliards de dinars durant la même période de 2013, a déclaré ce mercredi 23 avril son PDG Saad Damma à l’APS. « Le bénéfice net de l’opérateur historique a augmenté de 2,1 mds DA à 6,2 mds DA durant les trois premiers mois de 2014, comparé à la même période de 2013. C’est le résultat d’une politique commerciale agressive et du maintien du cap de nos investissements », a précisé M. Damma. Depuis le lancement de la 3G, l’opérateur public de téléphonie mobile a diversifié ses offres d’Internet mobile et son chiffre d’affaires a progressé de 30% par rapport au premier trimestre 2013. « La progression du chiffre d’affaire marque notre volonté de défendre notre position et nos parts de marché », a expliqué le patron de l’opérateur public qui vise une part de marché de 40%. Les investissements de Mobilis ont atteint 5 mds DA au 1er trimestre 2014, en forte hausse de 161% par rapport à la même période de 2013 (1,8 milliard de dinars). Mobilis a recruté 700 000 nouveaux clients durant cette période et son parc clients a atteint 13,12 millions contre 12,45 millions à fin décembre 2013. « Les résultats de 2013 étaient conformes à nos attentes. Nous avons fait la meilleure progression en nombre de clients parmi les acteurs du marché qui nous a permis de porter nos parts de marché à plus de 31% », a enchaîné le PDG de Mobilis. Il a précisé qu’il ne pouvait encore donner le nombre d’abonnés à la 3G tant que l’ARPT n’a pas encore fixé les critères permettant de définir un client actif de l’Internet mobile. En outre, il a estimé que la période de lancement de la 3G de quatre mois est trop courte pour pouvoir déterminer avec exactitude le nombre d’abonnés actifs. M. Damma a to^^^^ois relevé que l’opérateur historique de la téléphone mobile en Algérie a pu satisfaire les conditions fixées dans le cahier des charges de l’ARPT liées au contrôle de la couverture et la qualité de service. « Nous enregistrons des dizaines de milliers de nouveaux clients 3G chaque jour dans les 19 wilayas couvertes par Mobilis, mais en l’absence d’une décision de l’ARPT qui définit l’abonné 3G actif, tout chiffre qui sera avancé par les opérateurs n’a pas de sens », a-t-il tenu à préciser sur ce point. M. Damma a estimé que son entreprise pouvait aspirer à de meilleurs résultats, mais « elle reste soumise à la réglementation régissant les marchés publics qui reste un frein à l’efficacité en matière de gestion et de contrôle, au moment où les concurrents de Mobilis, Djezzy et Ooredoo, ne sont pas confrontés à cette contrainte ». Source
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on rigole pas sur un vieux nuance, on rigole sur un vieux qui se présente pour diriger un pays de 38 Millions d'habitants à l'ère de la crise financière et du développement technologique ....... etc quand je deviendrais vieux et que je me présente comme candidat à la présidentielle , je te donne carte blanche pour rire
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houhou ichkar rouhou pour comparer ton diplôme faut encore avoir en mains tous les diplômes des membres ce qui n'est pas ton cas, à moins que t'as développer une technologie qui donne les diplômes d'un mec juste avec son adresse ip (dans la mesure où ta son adresse ip) déjà que tu connais pas les noms des membres alors là leurs diplômes ne descends pas trop bas .... la montée risque d'être difficile !
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lah ya3tik Sbar khoya , AT considère internet comme un luxe et un loisir elle se fout si quelqu'un travaille avec ou pas ! oumba3d igoulouna il y a pas de développeurs web et applications en Algérie , Din babakoum , avec cette connexion pourri qu'on va innover ?!
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en quoi ça dérange ces conventions ?? ça n'influera pas sur ce que vous payez ni sur votre débit ni sur rien du tout ....... nos dirigeants 3endhoum 20 Mbps chez eux makhelsssou walou et vous critiquez les fonctionnaires parce qu'ils ont eu 5% de réduction ?!
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je me demande comment il va prêter serment et faire un discours à la cérémonie d'investiture bon pour le discours il peut le faire en PlayBack (discours des Années 90) et le serment ? ....... ils vont faire appelle à la technologie de l'hologramme ? après tout Tupac a bien fait un Concert en 2012 grâce à cette technologie Lien : http://musique.premiere.fr/News-Musique/L-hologramme-de-Tupac-s-est-vu-decerner-un-prix-3410550
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ils ont baissé un peu le taux de participation (pour za3ma justifier le travail du conseil constitutionnel) tout en s'assurant qu'il dépasse les 50% (juste ce qu'il faut pour valider le scrutin). yaw fiqou beli faqnalkoum !
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Boùteflika officiellement proclamé président par le Conseil constitutionnel : près de 50% d’abstention Sans surprise, le Conseil constitutionnel a validé, ce mardi 22 avril, l’élection du président Abdelaziz Bo^^^^^ika à la tête de l’Algérie, avec un taux de 81,49% des suffrages exprimés. Ali Benflis obtient 12,30% des voix. Moussa Touati arrive dernier, avec 58.154 suffrages, soit un nombre inférieur aux 60.000 signatures qu’il a obtenues pour valider sa candidature. Le Conseil constitutionnel annonce également une abstention en hausse par rapport aux chiffres fournis vendredi par le ministre de l’Intérieur. Elle s’établit à 49,3%, le taux le plus faible jamais enregistré lors d’une élection présidentielle en Algérie. Le Conseil affirme avoir reçu « 94 recours, émanant de 4 wilayas, en l’occurrence Laghouat, Oum El Bouaghi, Batna et Tlemcen ». « Après examen, le Conseil constitutionnel a déclaré irrecevables 43 recours », précise le communiqué. Selon le Conseil constitutionnel, « l’élection présidentielle s’est déroulée dans de bonnes conditions, permettant ainsi à l’ensemble des électeurs d’exercer pleinement leur droit constitutionnel et de choisir, en toute liberté, le candidat qu’ils jugent le plus habilité à présider aux destinés de la nation », ajoutant que « cela confirme la régularité, la sincérité et la transparence du scrutin ». « Considérant que le candidat Abdelaziz Bo^^^^^ika a obtenu, au premier tour du scrutin, la majorité absolue des suffrages exprimés. En conséquence, proclame : Monsieur Abdelaziz Bo^^^^^ika, président de la République algérienne démocratique et populaire », lit-on dans ce même communiqué. Le communiqué du Conseil constitutionnel : « A l’issue de la clôture du scrutin portant élection du Président de la République du 17 avril 2014, le Conseil constitutionnel, a été rendu destinataire conformément aux dispositions de la loi organique relative au régime électoral, de l’ensemble des procès-verbaux centralisant les résultats élaborés par les commissions électorales de wilaya et la commission électorale chargée du vote des citoyens algériens résidents à l’étranger ainsi que des documents électoraux en rapport avec le scrutin. Après examen des résultats consignés dans ces procès-verbaux, en se référant notamment aux procès-verbaux du recensement communal des voix et ceux de dépouillement des voix des bureaux de vote, le Conseil constitutionnel, assisté de magistrats de la Cour suprême et du Conseil d’Etat et après vérification, a arrêté les résultats du scrutin après rectification nécessaire des erreurs matérielles. S’agissant des contestations de la régularité des opérations de vote, le Conseil constitutionnel a enregistré la transmission, par voie télégraphique conformément à l’article 167 de la loi organique relative au régime électoral, de 94 recours, émanant de 4 wilayas, en l’occurrence Laghouat, Oum El Bouaghi, Batna et Tlemcen. Après examen, le Conseil constitutionnel a déclaré irrecevables 43 recours car n’ayant pas satisfait à la condition impérative de mentionner les réclamations sur les procès-verbaux de dépouillement des voix disponibles au niveau des bureaux de vote, tel que requis par l’article 167 de la loi organique relative au régime électoral et le décret exécutif relatif aux modalités de contestation de la régularité des opérations de vote. Quant aux 51 recours restants, ils ont été déclarés irrecevables car transmis au greffe du Conseil constitutionnel après expiration du délai fixé par le Conseil constitutionnel, à savoir vendredi 18 avril 2014 à 12 h 00 mn. Le Conseil constitutionnel tient à souligner à ce propos, qu’en examinant les recours qui lui ont été déférés, il est tenu de veiller à la stricte application des dispositions qui fixent les conditions et les procédures de formalisation des recours contenues dans la loi organique relative au régime électoral et les textes subséquents, ainsi que dans le règlement fixant les règles de fonctionnement du Conseil constitutionnel. Par ailleurs, au regard des garanties prévues par la Constitution, la loi organique relative au régime électoral et les textes pris pour son application, au nombre limité de réclamations, le Conseil constitutionnel considère que les élections présidentielles se sont déroulées dans de bonnes conditions, permettant ainsi à l’ensemble des électeurs d’exercer pleinement leur droit constitutionnel et de choisir, en toute liberté, le candidat qu’ils jugent le plus habilité à présider aux destinés de la nation. Cela confirme la régularité, la sincérité et la transparence du scrutin. Je vous donne maintenant, lecture des résultats définitifs de l’élection présidentielle du 17 avril 2014. Le Conseil constitutionnel, - En vertu des dispositions de la Constitution, - Vu la loi organique relative au régime électoral, - Vu le règlement fixant les règles de fonctionnement du Conseil constitutionnel, - Après avoir rectifié les erreurs matérielles, - Les membres rapporteurs entendus, Les résultats définitifs de l’élection du président de la République sont arrêtés comme suit : 1. Electeurs inscrits: 22.880.678 2. Votants : 11.600.984 3. Taux de participation : 50,70 % 4. Bulletins nuls : 1.132.136 5. Suffrages exprimés : 10.468.848 S’agissant des suffrages obtenus par chaque candidat, ils sont arrêtés, par ordre décroissant, comme suit : 1. Monsieur Abdelaziz BO^^^^^IKA : 8.531.311 2. Monsieur Ali BENFLIS : 1.288.338 3. Monsieur Abdelaziz BELAID : 328.030 4. Madame Louisa HANOUNE : 157.792 5. Monsieur Ali Fawzi REBAINE : 105.223 6. Monsieur Moussa TOUATI : 58.154 1. Considérant qu’en vertu de l’article 71 (alinéa 2) de la Constitution, l’élection à la présidence de la République est acquise à la majorité absolue des suffrages exprimés , 2. Considérant que le candidat Abdelaziz BO^^^^^IKA a obtenu, au premier tour du scrutin, la majorité absolue des suffrages exprimés. En conséquence, proclame : Monsieur Abdelaziz BO^^^^^IKA, président de la République algérienne démocratique et populaire. Il entre en fonction aussitôt après sa prestation de serment conformément à l’article 75 de la Constitution. La présente proclamation portant résultats de l’élection du président de la République sera publiée au Journal Officiel de la République algérienne démocratique et populaire. » Source
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Dans 20 ans on aura peut être quelque chose à présenter
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Avec l'impression 3D on fait des merveilles Aujourd'hui , peut être qu'ils veulent faire un double
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le lancement se fera au moins de Mai .... personne n'a dit le 1er Mai pour les offres .... il y aura des débits jusqu'à 8 Mbps pour particuliers et 50 Mbps pour professionnels.
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c'est pas Boùtef qui a été réélu c'est la chaise !
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EXCLUSIF. Algérie - Ali Benflis : "C'est moi qui ai été élu !" Le candidat battu confie au Point.fr avoir recueilli plus de 50 % des suffrages à la présidentielle, qui a consacré Abdelaziz Bo^^^^^ika. Propos reccueillis par Armin Arefi, envoyé spécial à Alger Abdelaziz Bo^^^^^ika a beau avoir remporté jeudi la présidentielle algérienne avec 81 % des voix, son principal adversaire, Ali Benflis, n'en démord pas. Crédité de 12 % des suffrages par le ministère algérien de l'Intérieur, l'ancien Premier ministre affirme ne pas reconnaître les résultats et proclame même sa victoire. Il s'en explique dans une interview exclusive au Point.fr Le Point.fr : Depuis l'annonce des résultats, vous dénoncez des fraudes. Avez-vous des preuves ? Ali Benflis : La meilleure preuve est que le Conseil constitutionnel est une institution aux ordres en Algérie. Il a pris parti en acceptant une candidature (celle du président Bo^^^^^ika, NDLR) qui souffrait déjà de beaucoup de suspicions. Le président-candidat a présenté, nous a-t-on dit, quatre millions de signatures de citoyens, qu'il aurait réunies en l'espace de 48 heures. J'ai dit au président du Conseil constitutionnel que ces signatures avaient été apposées à l'insu de leurs auteurs. Or, le Conseil n'a pas relevé qu'il y avait eu faux et usage de faux. La fraude a donc débuté avant même le jour de l'élection. Ensuite, le gouvernement a utilisé l'administration algérienne, du sommet à la base, qu'il a transformée en comité de soutien du président de la République. Mais qu'en est-il du scrutin même ? Le jour J, j'avais dépêché mes observateurs dans les bureaux de vote. Certains, et ils sont nombreux, ont été purement et simplement chassés des centres pour que l'on puisse laisser l'administration continuer l'oeuvre qu'elle avait déjà commencée. D'autres ont été menacés, ou même enlevés pendant quelques heures, le temps de remuer ce qu'il y avait dans les urnes. Certains, enfin, ont été achetés. Le grand gagnant de cette affaire est la fraude, l'argent sale, et ces quelques organes d'informations qui ont pris fait et cause pour une candidature (celle de Bo^^^^^ika, NDLR). Vous avez, lors d'une conférence de presse, brandi des preuves, deux PV vierges signés au préalable par les autorités ? Il s'agissait de détails pour expliquer comment la fraude a été menée. Mais celle-ci a été générale, et une large majorité d'Algériens vous le diront. C'est moi qui ai été élu dans cette affaire. À plus de 50 %. Lorsqu'il a appris qu'il allait perdre l'élection, le président a pris l'administration et les grands services de l'État en otages. C'est lui qui a réparti les taux pour chaque candidat. C'est lui qui s'est auto-attribué le taux de plus de 80 %. J'assume tout ce que je dis. Sur quoi vous basez-vous pour proclamer votre victoire ? Je me base sur la campagne que j'ai menée dans 48 wilayas (préfectures, NDLR) et dans des salles omnisports. Durant cette tournée, la seule difficulté que j'ai rencontrée était de rentrer et de sortir des meetings, car tout le monde voulait me saluer. À l'inverse, le président était totalement absent. Il n'a pas expliqué son programme. Et sa volonté de briguer un quatrième mandat a souffert d'un rejet total. Et on m'indique que j'ai obtenu 12 % ? C'est une honte ! Vous savez, il y a eu un viol constitutionnel, puis un viol de la volonté populaire le jour de l'élection. Je ne reconnais pas les résultats. Vous ne vous basez donc pas sur le travail de vos observateurs ? Je me base sur ma campagne ainsi que sur ce que m'ont déclaré mes observateurs. Et ils m'ont révélé que les procès verbaux des bureaux de vote avaient été trafiqués par l'administration. Ces documents ont été préétablis. On les fait signer par les membres du bureau de vote avant qu'ils ne soient remplis, puis on écrit ce que l'on veut a posteriori, après le dépouillement. Je savais qu'il y allait avoir de la fraude. Mais je voulais démontrer à ceux qui pouvaient encore en douter que la fraude a existé du début jusqu'à la fin. Pourtant, les observateurs internationaux invités par Alger à superviser le vote ne font pas le même constat que vous... Il y a près de 60 000 bureaux de vote en Algérie. 60 000 bureaux de vote ! C'est-à-dire que pour donner un témoignage crédible, vous devez être présent dans tout le pays. Ces ONG ou observateurs, Union africaine ou Ligue arabe ont simplement vadrouillé dans quelques bureaux de vote de la capitale. Ils ont fait un beau séjour touristique, ont été bien reçus et ont bien mangé. Ils en prennent toute la responsabilité. A contrario, l'Union européenne, qui sait ce qui se passe en Algérie, ne s'est pas engagée dans cette histoire de faux témoignages. Le président Hollande a pourtant félicité Abdelaziz Bo^^^^^ika pour sa réélection... C'est le président français, ce n'est pas l'Union européenne. C'est son affaire. Il en prend la responsabilité. Beaucoup d'Algériens s'attendaient à ce que vous annonciez dès jeudi un second tour, si ce n'est votre victoire. Or, vous n'avez rien fait de tel... Je n'ai pas annoncé mon succès avant la proclamation des résultats car j'estimais que ce n'était pas ce qu'il fallait faire, tout simplement. Mais je sais que j'ai gagné l'élection, et je sais qu'ils l'ont perdue. Le gagnant, c'est le pouvoir absolu et rien d'autre. À en croire certains jeunes, le fait que vous ne soyez pas allé plus loin jeudi soir prouverait que vous êtes bien un pion du système, comme vous le reprochent vos détracteurs... J'ai appartenu au système, mais j'y suis arrivé après le soulèvement d'octobre 1988, en réclamant l'application des droits de l'homme (Ali Benflis était alors membre de la Ligue des droits de l'homme, NDLR). Au pouvoir en tant que ministre de la Justice, j'ai fait de grands efforts pour rendre la justice algérienne indépendante. Et j'ai démissionné trois ans après, lorsque les droits de l'homme ont été mis à mal et que l'on n'a pas respecté mon point de vue. Oui, j'ai appartenu au gouvernement, mais je n'ai jamais accepté les atteintes contre la population. Vous avez pourtant été le lieutenant de Bo^^^^^ika... J'étais l'associé du candidat Bo^^^^^ika aux élections de 1999. Après la victoire, je suis resté trois ans au pouvoir en tant que directeur de cabinet de la présidence et chef de gouvernement. Mais, au cours des trois derniers mois de 2003, un différend est né sur la loi concernant les hydrocarbures. Le président souhaitait que l'entreprise étrangère qui découvre un gisement pétrolier en devienne le propriétaire et ne donne à l'État algérien que la fiscalité pétrolière. Venant d'une famille révolutionnaire dans un pays qui s'est libéré du colonialisme, je ne pouvais pas en accepter un nouveau. Je me suis fermement opposé à cette loi et on a mis fin à mes fonctions. Fort heureusement, Bo^^^^^ika est finalement revenu sur ce texte avant qu'il ne soit définitivement adopté. Vous n'avez jamais commenté l'énorme taux d'abstention (plus de 48 %, NDLR). Certains analystes l'attribuent à l'absence de débats de fond durant la campagne électorale... C'est faux, je n'accepte pas ce jugement. Durant la campagne, j'ai exposé mon programme dans les 48 wilayas et j'ai réalisé plus de 105 rencontres et débats à la télévision et à la radio. Il ne s'agissait nullement d'un conflit entre Benflis et Bo^^^^^ika. Je n'ai pas remporté l'adhésion parce que je me suis porté candidat contre quelqu'un, mais parce que j'ai expliqué mon programme de renouveau national en long et en large. Maintenant, il est vrai que l'abstention est là. Les tenants du boycott ont estimé que là était la meilleure manière de critiquer un système pourri et corrompu. Ils ont raison de le dire. En ce qui me concerne, j'ai choisi l'autre voie. Celle de participer à la compétition, de voyager à travers tout le pays et d'expliquer au peuple algérien qu'il y allait avoir de la fraude jusqu'au dernier jour et qu'il fallait donc changer le système, et que j'apportais ce changement. Vous pourfendez le système, mais qu'entendez-vous par là. Qui est votre adversaire aujourd'hui ? L'adversaire, c'est la fraude pour les élections, mais c'est également la panne politique. Il n'y a pas de projet pour l'Algérie. Moi j'en ai présenté un. Cela fait quinze ans que le président-candidat (Bo^^^^^ika, NDLR) est là. Et vous n'avez pas la démocratie, vous n'avez pas l'urne transparente, vous n'avez pas de décollage de l'économie, vous n'avez pas une justice indépendante. Vous n'avez pas une presse libre. Vous n'avez pas un Conseil constitutionnel indépendant. Vous n'avez pas une justice totalement libre. Voilà le bilan. C'est ce que j'ai expliqué à la population. Son projet à lui, c'est le passé. Et le passé, c'est le néant. N'estimez-vous pas, au contraire, avoir failli dans votre entreprise de séduction d'une jeunesse algérienne totalement désabusée ? Détrompez-vous. 80 % des participants à mes meetings étaient des jeunes, garçons et filles confondus. C'est ceux-là qui ont fait ma campagne. D'ailleurs, mon programme leur était essentiellement destiné. Pourquoi ne pas avoir appelé vos partisans à manifester après le scrutin ? Je vais rencontrer tous ceux qui m'ont soutenu et qui se comptent par millions. Je vais réaliser une tournée à travers certaines wilayas pour créer un front, un parti, un espace politique, où je rassemblerai toutes ces personnes. Voilà comment je vais continuer l'activité politique. Mais ce score stalinien n'a-t-il pas démontré que le pouvoir algérien était hostile à toute réforme ? En tant qu'homme politique, je suis opposé à la violence. Je vais donc rassembler le maximum d'Algériennes et d'Algériens pour expliquer à nouveau mon projet, et je vais gagner les coeurs et les esprits de ceux que je n'ai peut-être pas pu conquérir cette fois-ci, afin de préparer le futur. Et je pense que dans la situation où se trouve actuellement l'Algérie, et avec l'état de santé de son président, des échéances auront lieu dans peu de temps. Source
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La police réprime la marche du Printemps berbère à Tizi Ouzou La marche à laquelle ont appelé d’anciens animateurs du Mouvement culturel berbère, le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (Mak) et le RCD, interdite par les autorités, a retourné à l’émeute, après avoir été empêchée, puis réprimée violemment par les forces anti-émeutes, déployées dans la matinée autour du lieu de départ initial devant le portail de l’université Mouloud Mammeri. Les affrontements entre des centaines de manifestants et autant d’éléments du Corps national de sécurité (CNS) ont eu lieu durant toute la matinée à coups de pierres et d’objets divers. Plusieurs membres parmi les organisateurs criaient vers les manifestants à rester pacifiques et à ne pas riposter aux provocations, mais en vain. D’autres manifestants, anciens du mouvement citoyen des arch, du MCB, ainsi que des représentants de la maison de la culture de Tizi Ouzou, se sont déplacés de leur côté vers le carrefour-est du centre ville de Tizi Ouzou pour le dépôt d’une gerbe de fleurs à la mémoire des victimes du printemps noir de 2001. La marche est prévue à 11 h devant le portail de l’université pour célébrer le 34e anniversaire du printemps berbère d’avril 1980. Cependant, des centaines d’éléments des forces anti-émeutes, ainsi qu’une multitude policiers en civil, ont barricadé les lieux sur les deux côtés au fur et à mesure de l’arrivée de manifestants qui entraient dans la masse de militants déployant des emblèmes amazighs. Avant le moment du démarrage de la marche, et alors que le président du MAK, criait que, «aujourd’hui, nous effectuons notre marche, quels que soient les obstacles», subitement une pluie de pierres et de bouteilles d’eau en plastiques, ainsi que des bouteilles vides de bière atterrissaient sur les têtes des marcheurs. La riposte est immédiate de la part des manifestants, puis la charge de dizaines d’éléments anti-émeutes à l’aide de pierres, boucliers de protection en main et des gourdins. Pris en tenaille par une haie d’autres éléments des forces anti-émeutes, alignés au devant de l’autopont de la place du 20 Avril, de nombreux manifestants ont été arrêtés, tandis que d’autres ont été blessés. Un jeune manifestant ensanglanté après avoir reçu sur la tête un tesson de bouteille, a été évacué, a t-on constaté. Quelque temps après, et pendant que les choses s’envenimait davantage, les services de sécurité ont usé de bombes lacrymogène pour tenter de disperser les manifestants qui voulaient forcer. Devant l’irritation, des pierres jaillissent également depuis l’enceinte de l’université où se sont abrités des étudiants militants et membres du conseil universitaire du MAK, qui ont distribué d’ailleurs une déclaration au cours du regroupement matinal. Ripostant par des jets de pierres, les manifestants ont barricadé les rues jouxtant le lieu de la manifestation pour empêcher l’avancée des policiers. Les mots d’ordre de cette marche s’articulaient notamment autour de l’officialisation de la langue amazighe et divers slogans hostiles au pouvoir. «C’est une marche pacifique que nous voulions organiser, comme à chaque 20 avril depuis 1980. Nous ne comprenons pas le déploiement d’un aussi gigantesque dispositif sécuritaire et pourquoi toutes ces provocations ?», nous dira un des marcheurs, sexagénaire. Un calme semble s’installer progressivement dans l’après midi. Par ailleurs, dans une déclaration reçue à la rédaction de notre bureau, les signataires de l’appel du MCB pour la commémoration du 34e anniversaire du printemps berbère « dénoncent avec la plus grande fermeté l’empêchement à Tizi Ouzou de la manifestation qui devait se tenir dans un cadre rassembleur, unitaire et pacifique ». La répression de cette marche, ajoutent-ils, constitue un acte grave et porte atteinte au 20 avril, date historique et symbole du combat amazigh et des libertés démocratiques. « Des provocations manifestes des forces de répressions ont transformé une manifestation qui se voulait pacifique en émeutes avec de nombreux blessés, des interpellations et violation des la franchise universitaires. Le pouvoir porte seul l’entière responsabilité de cette agression et des conséquences qui en découlent », soulignent les organisateurs de la marche. Pour eux, « le message du pouvoir qui vient de s’arroger une rallonge de cinq ans ne souffre aucune nuance quant a sa politiquer de déni de toutes les libertés et notamment celle relative à la revendication amazighe ». Les rédacteurs de la déclaration appellent enfin « l’ensemble des militants de la cause amazigh toutes tendances confondues à une large concertation pour dégager les voies et moyens à même d’imposer notre combat ». Source ça commence bien l'après 17 avril à mon avis Sellal va encore riposter par une de ses fameuses phrases : «Le 20 Avril s'est déroulé dans de parfaites conditions»