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[h=2]Un audit de routine des comptes de l’exercice 2010, visant la vérification du respect des dispositions contractuelles de l’association Sonatrach/ConocoPhilips/Talisman exerçant dans le périmètre de Menzel Ledjmet Nord (MLN - Bloc 405a), a permis à un groupe de comptables et financiers algériens de découvrir des surfacturations et des dépenses non justifiées, dont le total s’élève à 45 millions de dollars. [/h]L’examen des coûts de l’exercice comptable 2010 dans le cadre du contrat de partage et de production pour la recherche et l’exploitation des hydrocarbures sur le périmètre contractuel de Menzel Ledjmet Nord (MLN - Bloc 405a) de l’association Sonatrach/ConocoPhilips/Talisman laisse constater une multitude d’opérations de surfacturation totalisant plus 15 millions de dollars et plus de 23 millions de dollars de dépenses à justifier. Ces opérations frauduleuses, dûment consignées par les cadres de la direction centrale de l’audit du groupe Sonatrach – donc la partie algérienne –sont consignées dans un rapport de 70 pages datant de juillet 2011 qui fait apparaître de graves irrégularités en matière de transfert de fonds vers l’étranger, de protection de l’environnement et surtout une fraude fiscale en matière de retenue à la source de l’IBS. Ainsi, les auditeurs ont constaté une imputation massive de coûts sans supports justificatifs probants de l’ordre de 23 638 750,29 dollars, contrairement à la procédure comptable du contrat d’association. Il s’agit notamment de consommation d’outils de forage en l’absence de rapports de fin de sondage, de non-présentation du mode de calcul de l’IRG acquitté, de transactions d’un montant global de 20 857 193,68 dollars dont les pièces justificatives ne sont pas accessibles et l’absence des justificatifs pour divers coûts d’un montant de 169 262,57 dollars. Le rapport d’audit relève également des dépassements budgétaires de l’ordre de 16% et de 178% au-delà du seuil autorisé par l’article 2.7 de la procédure comptable du contrat d’association. Ces dépassements concernent des équipements de puits injecteurs de gaz pour 3 336 733,43 dollars ainsi qu’un écart de 733 500 dollars dans les livres comptables de l’opérateur qui a, par ailleurs, imputé au projet MLN une quote-part des coûts de gestion du système d’information de la maison mère et de télécommunication intercompagnies pour 74 709,93 dollars, des salaires totalisant 72 397 dollars afférents à des agents ayant quitté le projet… Loin de s’arrêter là, le partenaire étranger n’a soumis aucun plan d’abandon et de remise en état des sites en fin d’exploitation, les financiers algériens ont constaté l’absence de provision budgétaire affectée à ce type d’opération, ce qui dénote une volonté de laisser les lieux en l’état après la fin de la phase d’exploration, alors que ConocoPhilips/Talisman s’est permis l’imputation aux coûts pétroliers de frais de fonctionnement du bureau de Houston déjà couverts par les frais généraux ! L’opérateur a, en effet, imputé aux coûts pétroliers une quote-part des frais du personnel du bureau de Houston, assurant des prestations de support pour plusieurs projets sur la base de time-writing. Certaines de ces fonctions, partiellement imputées au projet MLN pour un montant global de 158 078 dollars, sont déjà rémunérées dans le cadre de la quote-part forfaitaire des frais généraux. Outre les recommandations d’usage pour la régularisation des opérations comptables de cet exercice, le rapport d’audit souligne en caractère gras les totaux mis en cause, à savoir les frais à exclure de l’ordre de 15 829 221,67 dollars et les montants à justifier qui s’élèvent à 23 841 876,99 dollars. Source : El Watan.
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TIC : la «prise en otage numérique» de l’Algérie face à un moment-clé
sparrow210 a posté un sujet dans Guesra
L’Algérie a trop dépensé depuis huit ans dans la mise à niveau de ses infrastructures. C’est le point de vue du professeur Benachenhou. Routes, autoroutes, barrages, conduction hydraulique, génération et transport d’électricité, équipements publics, grands aménagements, logements, le budget de l’Etat a mitraillé les projets de milliards de dinars depuis 2004-2005. Il faudrait marquer une pause. Evaluer l’impact sur la croissance de l’activité. Et envisager de réallouer les ressources financières autrement. Car, d’évidence, ces dépenses publiques, si elles ont changé les paysages urbains de l’Algérie, ne génèrent presque que de l’emploi temporaire. Le temps d’un chantier. La question mérite pourtant d’être reposée. L’Algérie a-t-elle vraiment achevée son rattrapage infrastructurel ? Du point de vue de la génération du président Bo^^^^^ika, de laquelle se rapproche aussi son ancien ministre des finances, le professeur Benachenhou, la réponse est sans doute oui. Erreur de paradigme. Personne, en 2013, n’évalue ainsi la compétitivité d’un territoire. «La native génération», celle d’aujourd’hui, née dans un monde digitalisé, évalue la qualité des infrastructures d’un «lieu» d’abord à celui de sa connectivité et la numérisation des tâches quotidiennes du citoyen qu’il autorise. Ou pas. Or, sur ce plan, décisif dans la compétition économique mondiale, l’Algérie des années Bo^^^^^ika a aggravé son retard sur le reste du monde. Elle est au seuil de la société de l’information. Avec les kilomètres d’autoroutes et les centaines de trémies urbaines, le gouvernement répond à l’enjeu des années 80 des pays industrialisés : faire face à une mobilité galopante de la ressource humaine. L’enjeu central s’est déplacé depuis. Il concerne la mobilité de la Data (données), bien plus que celle, physique, des personnes. Dans les critères d’attractivité des territoires aujourd’hui, «les commodities» (utilitaires) ont évolué. La route, l’eau et l’électricité sont un seuil tacitement acquis. Sans lequel on ne rentre sur aucun classement. L’évaluation, la vraie commence au-delà. Dans les services numériques. Or, l’Algérie se classe 104e sur 155 pays dans le monde dans le développement des TIC en 2012 (classement UIT). Elle est sinistrée partout, pénétration d’Internet, accès aux technologies, paiement électronique, e-gouvernance. Si le panel se resserre, comme dans l’étude «Investir dans le futur» de Buisines Software Alliance (BSA), l’Algérie arrive à la 65e place sur 66 pays, évalués sur leur capacité à présenter les conditions nécessaires pour l’établissement d’une industrie des nouvelles technologies. Elle est devancée en Afrique par le Nigeria et l’Egypte. Autant dire que l’avenir du pays est déjà hypothéqué sur le terrain des activités qui feront la croissance de demain. L’Algérie a donc rattrapé un wagon à la gare de l’infrastructure. Le train des infrastructures de demain, lui, est parti sans elle. Tout sera numérisé dans les dix prochaines années dans le monde qui compte. Tout proposé à un partage d’information : le contenu du réfrigérateur «monitoré» à distance, l’état de la structure de l’immeuble et sa consommation calorifique, le prix instantané du kilowattheure à la maison, l’évolution du dépouillement électoral par bureau de vote, les places disponibles en maternité en temps réel. Tout sur un terminal qui tient en poche. Grâce à l’Internet mobile. Cette entrée dans la société de l’information, le vieux régime algérien, gérontocrate dans ses deux pôles militaires et civil, tente de la repousser au plus loin dans le temps. Car elle est réputée politiquement déstabilisatrice. Le DRS est le véritable régulateur de la fréquence radio, sans laquelle ni 3G, ni 4G ni service Internet mobile, ni industrie du contenu numérique algérien, ni entreprises de software lié à l’Internet ne peuvent se développer. La prise en otage sécuritaire du pays sur ce territoire de l’ouverture numérique est du point de vue de l’avenir sans doute encore plus grave que la déplétion accélérée des gisements pétro-gaziers durant les années Khelil. L’information instantanément partagée est le premier critère de productivité dans le monde qui arrive. Le citoyen se met à l’heure du trader boursier. Pour des tâches plus humaines. Qui le libèrent du déplacement inutile, du temps d’attente, de l’affrontement avec l’agent de l’ordre public. Qui restaure sa dignité de citoyen. Cette humanisation par la numérisation qui fait que les pays où il fait le mieux vivre sont aussi ceux qui sont déjà à l’ère du Cloud et donc du web 3.0, le régime algérien la redoute. Au point de ne même pas écouter cet argument qui fait des filières des TIC le plus grand gisement d’emplois qualifiés de la prochaine décennie. Bloquées, comme longtemps l’Audiovisuel, par le cynisme du court terme. L’assemblée nationale doit débattre ce printemps de la nouvelle loi sur les TIC. Moment clé, infiniment plus important que l’amendement de la loi sur les hydrocarbures, il y a deux mois. Une loi d’ouverture numérique, et enfin le rattrapage des infrastructures pourra commencer. Source : El Watan. -
Les lunettes communicantes, c’est bien sympathique, mais il est possible d’aller encore plus loin dans le domaine des technologies portables et intelligentes. Google y songe évidemment, et a montré durant une conférence SXSW un concept de baskets connectées. La Talking Shoe n’est qu’une idée pour le moment, illustrée par la vidéo ci-dessous et imaginée dans le cadre du projet Art, Copy & Code, une initiative Google destinée à mêler art et technologie. Le concept n’existe donc pas dans la réalité, même si l’idée n’est pas complètement dénuée de sens : bourrée de capteurs et connectée via Bluetooth à un smartphone Android, cette chaussure est à même de mesurer les performances de son porteur. Surtout, elle a la langue bien pendue : elle n’hésite pas à commenter les actions de l’utilisateur de manière assez impertinente, et peut partager le tout surGoogle+. Il reste maintenant à imaginer le slip intelligent. On peut se demander ce qu’il sera capable de mesurer… Source
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« Il y a un seul pays, l'Algérie. On n'oppose pas le Nord et le Sud », a déclaré, samedi à Alger, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, à la faveur d’une cérémonie d’installation de nouveaux walis. À qui répond le ministre ? Ce n’est pas clair. Personne n’a publiquement opposé le « Sud » au « Nord » de l’Algérie. Mais Dahou Ould Kablia paraît reprendre à son compte le discours de culpabilisation monté contre les jeunes chômeurs de Ouargla et de Laghouat, qui, depuis des mois, font entendre leur colère dans la rue.Le jeudi 14 mars, les chômeurs du Sud envisagent d’organiser une « maliounia » (une marche d’un million de participants) à Ouargla pour dénoncer l’attitude méprisante du gouvernement à leur égard et à leurs revendications. « Notre premier objectif est de répondre aux déclarations de Abdelmalek Sellal, qui nous a traités, le 24 février dernier à In Amenas, de ‘‘cherdima’’, c'est-à-dire un groupe de malfaiteurs », a déclaré àTSA Tahar Belabès, porte-parole du CNDDC, organisateur de la manifestation du 14 mars. L’entourage de Abdelmalek Sellal dément que le Premier ministre ait utilisé ce mot. Mais l’initiative des jeunes du Sud montre l’étendue de la rupture entre la population et le pouvoir. Il est évident que la levée de l’état d’urgence en 2011 n’a rien changé à la donne politique en Algérie. Il est toujours interdit - sans aucun fondement légal - de manifester pacifiquement dans la rue. À Alger, à Ouargla, à Batna ou à Saïda, la police ou la gendarmerie empêche à chaque fois les sorties dans la rue. Et les responsables politiques tentent à chaque fois de justifier l’interdit par des explications basées sur l’anathème et sur les accusations à l’emporte-pièce. Louisa Hanoune, leader du Parti des travailleurs, adepte permanente de « la théorie du complot », s’est, elle aussi, mêlée à l’expédition et a accusé les jeunes protestataires du Sud de vouloir « déstabiliser » le pays avec des appuis étrangers. Pas moins ! L’État et « eux » ! Pire, au lieu de calmer le jeu, Dahou Ould Kablia, lors de la même réunion de samedi, s’est permis cette malheureuse réflexion : « L'État fait le maximum pour eux. » Ce méprisant « eux » désigne bien les Algériens du Sud. « Au cours de nos dernières réunions, nous avons observé l'engagement des populations et des notables du Sud pour confirmer leur reconnaissance vis-à-vis de l'État et l'engagement à défendre les objectifs du gouvernement au profit de cette région », a soutenu le ministre. Les Algériens du Sud sont donc tenus, voire forcés, de « reconnaître » ce que l’État, qui est finalement leur État, fait pour « eux ». Sinon ? La répression (ou peut-être la manipulation) policière sera là pour répondre à « la révolte » programmée. Dahou Ould Kablia ne s’arrête pas là. Il reconnaît implicitement qu’il a échoué à gérer la crise au Sud, en ajoutant ceci : « C'est le Premier ministre qui a demandé à promouvoir le dialogue avec les autorités locales. » Et que fait le ministre de l’Intérieur ? Rien, ou, mieux, il attend les ordres du Premier ministre. Et on remarque que le gouvernement « dialogue » avec les « autorités locales », pas avec la population, avec les jeunes protestataires et la société civile autonome. Que fait le Parlement ? Silence radio. Et qu’en est-il du président Abdelaziz Bo^^^^^ika, « président de tous les Algériens » ? Le locataire d’El Mouradia, qui consacre des heures à discuter avec des visiteurs français de troisième ordre, n’a eu aucun mot apaisant envers les populations du Sud. Bo^^^^^ika, qui a autorisé les avions militaires français à survoler le territoire algérien pour bombarder le Mali, semble ignorer ou minimiser les enjeux de la déstabilisation de la zone sahélo-saharienne. Qu’est-ce qui empêche le chef de l’État de se déplacer au Sud, d’y réunir le Conseil des ministres et d’y prendre des décisions sérieuses, séance tenante ? A priori, rien. Mais le chef de l’État s’intéresse-t-il réellement à ce qui se passe en Algérie ? N’a-t-il pas pris plusieurs semaines avant de réagir à l’attaque terroriste d’In Amenas, puis au scandale de Sonatrach ? Le ministre de l’Intérieur, qui avait déjà promis l’élaboration d’un plan spécial Sud en avril 2012 sans tenir ses promesses, a annoncé de nouvelles mesures pour le recrutement des jeunes par des sociétés pétrolières. Pourquoi alors avoir attendu tout ce temps avant de passer à l’action ? Et pourquoi avoir laissé ces multinationales déplacer du personnel étranger, même pour des petits travaux qui ne nécessitent pas une grande qualification, sans réagir ? Quel est le sens véritable de la souveraineté ? Faisant preuve d’un haut degré de conscience politique, les jeunes chômeurs disent vouloir protester en appelant à la défense de l’unité nationale. À Alger, ni Dahou Ould Kablia ni Sellal ne semblent l’avoir compris. Bo^^^^^ika, lui, s’occupe d’autres choses… en attendant la présidentielle d’avril 2014. C’est dans presque une année ! Source : TSA
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Après la lettre de Hocine Malti au chef du DRS, c’est au tour de l’expert pétrolier, Nicholas Sarkis, d’adresser, en qualité « d’ami de l’Algérie », une lettre ouverte au président Abdelaziz Bo^^^^^ika qui s’avère être un véritable réquisitoire contre la politique menée par Chakib Khelil, l’ancien ministre de l’énergie, mis en cause dans des affaires de corruptions présumées objet d’enquête en Italie et au Canada. Réquisitoire mais aussi constat amer et mise en garde contre les conséquences d'une gestion affolante des ressources nationales. Monsieur le Président, Les informations qui abondent depuis quelque temps, dans la presse algérienne et internationale, au sujet des graves malversations auxquelles aurait donné lieu l’exploitation du pétrole et du gaz algériens font mal. Très mal. Elles font mal en tout premier lieu aux Algériens eux-mêmes qui ont payé trop cher le prix de leur indépendance et de la récupération de leurs richesses nationales pour tolérer, ou penser une seule seconde, que certains de ceux à qui ils ont fait confiance pour assurer la bonne gestion de ces richesses aient vendu leur conscience et leur âme au diable pour s’enrichir sur leur dos. Ils ne peuvent, hélas, que se poser la douloureuse question de savoir à quoi aurait donc servi le sang de ceux qui sont morts pour que leur pays recouvre sa liberté et sa dignité, et à quoi auraient donc servi les sacrifices de ceux qui, après l’indépendance, ont durement œuvré pour construire un Etat fort et moderne et un pays où les serviteurs de l’Etat sont payés pour servir l’Etat et leurs concitoyens, et non point pour se servir eux-mêmes, ou servir des escrocs de tout acabit. Ce qui est dit et écrit au sujet de supposées vastes opérations de corruption dans le secteur algérien des hydrocarbures fait aussi très mal à tous ceux qui, sans avoir le passeport algérien, aiment votre pays et votre peuple et ne peuvent qu’éprouver de l’admiration pour tous les exemples de courage et d’abnégation que vous avez fournis au monde pendant et après la longue guerre de libération nationale. Pour avoir eu le privilège d’accompagner les premiers pas de la Sonatrach dès sa création, et pour y avoir apporté une bien modeste contribution avant, pendant, et après la grande bataille des nationalisations, j’estime qu’il est de mon devoir de témoigner et de rendre hommage à tous ceux qui ont construit cette belle entreprise dont l’Algérie et les Arabes sont ne peuvent qu’être très fiers. [h=3]L’Algérie du million et demi de martyrs et les 40 voleurs[/h]Tous ceux-là ne peuvent qu’être indignés, ulcérés et profondément choqués par les dérapages et les turpitudes de quelques « suspects » qui auraient trahi la confiance placée en eux et failli à leurs devoirs, au risque de salir la réputation d’une entreprise considérée comme un modèle à suivre par tous les autres pays exportateurs d’hydrocarbures. Personne, en Algérie ou ailleurs, n’ose imaginer ou croire que l’Algérie du million et demi de martyrs puisse abriter et voir son économie sabotée par une quarantaine de voleurs. Non moins grave est le fait que ceux qui sont aujourd’hui pointés du doigt par la justice algérienne, italienne ou canadienne, pour des détournements supposés de milliards de dollars, sont ceux-là mêmes qui ont ouvert la voie à quelques sociétés étrangères sans scrupules pour surexploiter les gisements de pétrole et de gaz et accélérer l’épuisement des réserves du pays. Tant et si bien que l’Algérie est maintenant confrontée au risque de devenir dans peu d’années un pays importateur net d’énergie. [h=3]Gangrène[/h]Permettez-moi, Monsieur le Président, de dire que vous avez trouvé les mots justes en faisant savoir tout dernièrement que vous avez été « révolté » par les scandales dont il est question et que vous êtes déterminé à ne pas « laisser passer ». Ces mots ont tout leur poids dans la bouche de celui qui, après avoir porté bien haut le nom de l’Algérie sur la scène internationale, et après réussi à l’arracher aux affres des « années noires » de triste mémoire, assume aujourd’hui les plus hautes responsabilités au sommet de l’Etat. Les Algériens et les amis de l’Algérie ont maintenant les yeux tournés vers vous et ne peuvent que vous souhaiter bonne chance dans votre nouvelle et lourde mission d’éradication d’une gangrène qui commençait à menacer la sécurité nationale et les intérêts vitaux de l’Algérie. Nicolas Sarkis Source : Algeria-Watch.
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[h=2]L’acte 2 du scandale Sonatrach n’est pas si différent de celui qui l’a précédé et concerne aussi bien l’allemand Funkwerk et le bureau d’études privé CAD que Saipem Algérie. Certains hauts cadres de la compagnie pétrolière font état de liens avérés entre les deux dossiers qui ont comme dénominateur commun Chakib Khelil et Farid Bedjaoui, présenté en tant que son conseiller financier. [/h]Alors que des commissions rogatoires viennent d’être désignées par le juge du pôle pénal spécialisé près la cour d’Alger au tribunal milanais qui instruit l’affaire ENI et sa filiale Saipem, les langues commencent à se délier au sein de Sonatrach pour faire état de nouvelles révélations, démontrant qu’en réalité entre les scandales acte 1 et acte 2 et celui de Milan, il y a un dénominateur commun : l’ancien ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil. Pour nos sources, depuis son arrivée en 1999, jusqu’à son départ en 2010, «il était au cœur du système de la corruption. Tullio Orsi, ex-PDG de Saipem Algérie, avait avoué une commission de 197,9 millions d’euros versée pour obtenir des marchés, expliquent nos sources, les commissions et les rétro-commissions ont été touchées par Farid Bedjaoui, le conseiller financier de Chakib Khelil. En fait, le montant exact versé sur le compte de la société Pearl Partners LTD de Farid Bedjaoui, domiciliée à Dubaï, est de 198. 134 798 euros, soit 257 575 137 dollars. Il faut savoir que Farid Bedjaoui est associé de Khaldoun Khelil, le fils de l’ex-ministre (dont l’épouse est également associée dans plusieurs sociétés domiciliées en Syrie, au Liban, Jordanie et en Egypte). Donc, entre Bedjaoui et Khelil, les relations sont étroitement liées aux affaires. Au ministère, tout se savait. Les négociations menées par l’ex-ministre avec ENI-Saipem, en France et en Italie, se déroulaient en présence de Bedjaoui, présenté comme son conseiller financier». Il est également très bien introduit en France, où les autorités lui ont confié une grande partie des activités entrant dans le cadre de l’année de l’Algérie (en 2007). Nos sources affirment que Réda Meziane, (fils de Mohamed Meziane, l’ex-PDG de Sonatrach), actuellement en détention, ne connaissait pas Tullio Orsi, l’ancien PDG de Saipem Algérie. Il lui a été présenté par une certaine Amel Zerhouni, épouse du fils de Mohamed El Mili, ancien ministre de l’Education, qui avait été condamné au milieu des années 2000, suite au scandale du Fonds algéro-koweitien d’investissement (FAKI) au même titre que Mejdoub Chani (actuellement en détention dans le cadre de l’affaire de l’autoroute Est-Ouest). Il l’a recruté comme consultant pour un salaire de 140 000 DA, a assisté à son mariage organisé dans un grand hôtel tunisois, offert une somme de 4 millions de dinars. Des faits qualifiés entre autres «de corruption et de blanchiment d’argent», pour lesquels Réda ainsi que la société en tant que personne morale sont poursuivis. Tullio Orsi, quant à lui, après avoir été entendu par le juge d’instruction, a vite été rappelé par son entreprise à Milan. «Même s’il n’a pas été inculpé à Alger, Orsi savait que ses jours au sein de la compagnie pétrolière italienne étaient comptés, non pas parce qu’il avait remis les 4 millions de dinars à Réda Meziane, mais parce que dans le marché du GK3 lot 3, c’est Chakib Khelil en tant que ministre qui a interdit l’annulation de l’appel d’offres et la participation des sociétés nationales. Il a instruit par courrier Mohamed Meziane, ex-PDG, de négocier avec Saipem, pour réduire les prix de l’offre, mais tout en gardant un œil sur les résultats. D’ailleurs, il a instruit Meziane et Zenasni, ex-vice-président de l’activité TRC, de se limiter à une baisse de 12,5%. Cependant, avant la cérémonie de signature du contrat, Chakib Khelil a reçu seul dans son bureau Tullio Orsi durant au moins 30 minutes. A l’issue de cette rencontre, Tullio a revu à la baisse pour l’arrêter à 15%. C’est pour vous dire que le dossier de Saipem était géré directement par Chakib Khelil.» Il en est de même pour ce qui est du marché de la télésurveillance, révèlent nos interlocuteurs. Chakib Khelil ne pouvait pas ignorer cette affaire, comme il l’a affirmé à la presse, alors que le directeur central de la sécurité interne de Sonatrach et coordinateur rapporteur pour le même projet (télésurveillance), M. Guerar, l’a informé par courrier daté du 19 décembre 2009. Dans cette lettre il a écrit : «J’ai l’honneur de vous transmettre ci-joint un état qui reprend l’historique du dossier télésurveillance du groupe SH en vous informant qu’il fait l’objet actuellement d’investigation par les services de la sécurité du DRS», disent-ils. Et d’ajouter : «Ce qui démontre que ce dossier était traité avec lui non seulement par les vice-présidents, mais aussi par les directeurs centraux. Il suivait de près ce projet depuis le début jusqu’à la fin, grâce à son coordinateur M. Guerar. Pourquoi s’est-il entêté à nier avoir été informé ? Est-ce pour enfoncer le PDG et ses vice-présidents ? Aujourd’hui, s’il y a une personne dont le nom est cité dans l’ensemble des dossiers en instruction à Alger et à Milan, c’est bien l’ex-ministre de l’Energie. Pourquoi voudrait-on poursuivre l’ex-PDG et son fils Réda pour avoir accepté de travailler chez Saipem, alors que le fils de l’actuel PDG de Sonatrach, travaille pour Shloumberger en Suisse ? Il faut savoir que cette société a été épinglée par les services des Douanes pour une affaire de surfacturation, qui a fait l’objet d’une plainte auprès du tribunal de Rouiba, et pour laquelle Mohamed Meziane ainsi que son vice-président TRC avaient été entendus par la brigade financière à Alger, l’été dernier. Dans les scandales de Sonatrach, tout comme dans toutes les affaires de corruption, il y a des nivellements en matière de responsabilité. Ceux qui se trouvent au plus haut de l’échelle ne sont jamais inquiétés. En arrêtant l’enquête au PDG et à ses vice-présidents, alors que d’autres noms, notamment du ministre, le premier responsable de la compagnie, la justice aura appliqué la politique des deux poids, deux mesures, discréditant ainsi toute volonté de lutter contre la corruption», révèlent nos sources. Pour elles, le plus grand gage de crédibilité vis-à-vis des autres pays engagés dans les enquêtes sur ce dossier «est d’élargir le cercle des investigations et de poursuivre toute personne impliquée de près ou de loin et ce quels que soient son grade, ses appuis, son statut ou son lieu de naissance». SOURCE : Salima Tlemçani. El Watan
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Le président de l’APN Larbi Ould Khelifa a affirmé, ce lundi 4 mars, que les responsables algériens n’étaient pas « tous corrompus » en réaction au rebondissement à l’étranger du scandale des pots-de-vin de Sonatrach. « Il existe en Algérie une grande majorité d’hommes et de femmes intègres dans différents postes de responsabilité qui veillent à préserver les fonds publics », a déclaré M. Ould Khelifa à l’ouverture de la session de printemps de l’APN. « L’exception ne fait pas la règle », a-t-il assuré. Le président de l’APN a reconnu que la lutte contre la corruption et la dilapidation de l’argent public représente un véritable défi aux institutions de l’Etat. M. Ould Khelifa est revenu longuement sur le rebondissement à l’étranger des scandales de corruption à Sonatrach. Il a salué le travail des journalistes, qui ont contribué à mettre à nu ces « dérives » et qualifié la corruption dans les secteurs économiques d’« exception » et non « la règle. » Le président de l’APN a mis en garde contre les conséquences de la généralisation des accusations de corruption sur « la crédibilité et l’intégrité de toutes les institutions ainsi que leurs responsables». « Le fait de généraliser l’accusation pourrait également ternir la réputation de l’Algérie et le respect dont elle jouit parmi ses partenaires étrangers à très haut niveau, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.», a-t-il dit. Le président du Conseil de la nation (Sénat), Abdelkader Bensalah a exprimé son souhait d’isoler le débat sur la corruption, « des calculs politiciens sans intérêt» qui touchent la crédibilité du pays. Pour M. Bensalah, les scandales de corruption ne touchent pas uniquement le secteur des hydrocarbures. « Tout le pays est concerné, si bien évidemment les faits se confirment.» Ils se foutent de nos gueules...
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Hahahahahaha
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Vas y retrousse toi les manches et va réclamer, tu te retrouvera seul comme un chien et tu crèvera comme un chien, en Algérie ils ne réclament que pour l'huile et la semoule et sans oublier les filles habillées nues. Ça ne changera jamais, c'est pas un pays d'avenir, tu vis le jour au jour et tu ne sais pas ce qui va t'arriver demain, t'es entrain de survivre et non de vivre...
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Ils ne nous ont pas laissé faire quoi que ce soit pour ton pays... La vraie question est peux-tu faire quelque chose pour ton pays ?
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Commence par bien lire ce que j'ai dit puis viens râler, j'ai jamais eu besoin de rien, de personne et jamais je n'aurai besoin. Je ne parle pas de ce que l'Algérie m'a donné ou pas, je parle qu'elle nous a enlevé des tas de choses et elle est toujours entrain de le faire. Les routes cassées, coupures d'eau et factures salés pour l'eau qu'on a pas, coupures d'électricité, qualité d'internet avec un prix de fou etc... Fils de quelqu'un vole et tue c'est halal, toi qui réclame ce qui t'appartient c'est haram. Alors ne viens pas nous faire les saints et je ne sais pas quoi d'autre.
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Ils ne montrent que les millions, si on voit les milliards, on se demandera si on est des invités ou du déchet dans ce pays. On ne peut se considérer comme algériens, c'est lui et sa famille qui sont les seuls algériens...
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Alors c'est les gens comme toi qui nous pourrissent la vie, je suis une de vos victimes
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Si ta mère fait ce que t'es entrain de dire alors tu peux la comparer avec l'Algérie... Mais moi, ma mère je ne peux pas la comparer avec ce pays et j'ai passé une douce et agréable enfance alors on ne peut comparer l'incomparable...
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On ne peut comparer l'Algérie avec sa mère, on ne survécut pas à sa mère, la mère éduque et fait grandir ses enfants, elle enlève de sa bouche et le donne à ses enfants, elle sacrifie toute sa vie pour ses enfants. La liste est longue, et ce con il ose comparer une mère avec ce pays, le pays où on essaye de survivre, le pays qui enlève et ne donne pas, le pays qui t'apprend le vrai sens du mot combattre et souffrir. Qu'il vient vivre en Algérie puis il essaye de comparer sa mère avec ce bled où en 2013 les gens font des youyou et de grandes fêtes car il y a l'eau et le gaz...
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[h=2]Dans une «lettre ouverte» adressée aux médias, Hocine Malti, ex-vice-PDG de Sonatrach, a appelé le patron du DRS, le général Médiène dit Tewfi k, à prendre ses responsabilités dans la situation actuelle. Dans cette contribution, l’auteur dresse un constat sévère de la gestion des affaires du pays.[/h]Cette fois-ci, ce n’est pas à vos collaborateurs enquêteurs que je m’adresse, mais à vous, patron depuis septembre 1990 du tout puissant DRS (Département du renseignement et de la sécurité), Rab Dzayer, le « Dieu de l’Algérie ». N’est-ce pas ainsi que vous vous êtes présenté un jour de 1999, dans les circonstances que vous savez ? Selon l’adage populaire, « mieux vaut s’adresser au Bon Dieu qu’à ses saints » ; ce que je fais aujourd’hui. Vu que vous êtes en mesure de décider et d’imposer ce que bon vous semble à toute l’Algérie, à tous ses hommes et ses femmes et notamment à toutes ses autorités civiles, militaires, politiques et juridiques, je suis convaincu que vous accorderez des réponses et une suite positives aux questions et requêtes que je m’en vais vous présenter. Nous venons d’apprendre que, le 10 février 2013, le parquet d’Alger a décidé de lancer une nouvelle enquête sur les affaires de corruption au sein de l’entreprise nationale des hydrocarbures, un dossier qu’il a intitulé « Sonatrach 2 ». Afin de donner l’impression qu’ils étaient à l’écoute de l’opinion publique et ne pas reconnaître qu’ils se sont en réalité trouvés à la traine de leurs collègues italiens, les magistrats algériens ont indiqué dans leur communiqué officiel qu’ils avaient déclenché cette enquête suite aux informations rapportées par la presse nationale. Laquelle n’a fait que reprendre, comme vous le savez, les décisions du parquet de Milan telles que diffusées par les médias italiens. Mais la vérité, nous Algériens, la connaissons : nos magistrats étaient en fait dans l’attente d’instructions de votre part afin d’agir ou d’ignorer la tempête médiatique de ces derniers jours. S’ils ont déclenché cette nouvelle enquête c’est que vous, Rab Dzayer, avez donné votre feu vert. Est-ce un feu net, éclatant et permanent que vous avez donné ou est-il furtif, délavé et clignotant ? Est-ce que les magistrats en charge de l’affaire pourront lancer toutes les investigations nécessaires, les approfondir aussi loin que l’exige la connaissance de la vérité, procéder aux perquisitions adéquates, faire défiler devant les enquêteurs puis à la barre toute personne impliquée de près ou de loin dans ce dossier ? En un mot, pourront-ils agir uniquement en fonction de ce que leur dicte leur conscience, ou devront-ils solliciter à chaque étape de la procédure un nouveau feu vert de votre part ? Allons-nous voir ainsi se relayer dans le bureau du juge d’instruction pour être auditionnés, avant d’être éventuellement inculpés, puis – qui sait – peut-être même condamnés, MM. Chakib Khelil, Farid Bedjaoui, Mohamed Bedjaoui, Réda Hemche, Pierre Falcone, Samyr Ouraïed et tutti quanti ? Comme vous le savez, certaines parmi ces personnes ont agi en qualité d’intermédiaires au profit de commanditaires invisibles aux yeux du commun des mortels, mais que vous, en tant que Dieu de l’Algérie, connaissez parfaitement. Alors est-ce trop rêver qu’imaginer que certains de vos collègues généraux ou généraux-majors, certains ministres, certains hommes d’affaires véreux, certaines personnes qui évoluent dans la coupole dont vous êtes le point culminant ainsi que certains membres d’une certaine fratrie seront également déférés devant la justice ? Verra-t-on aussi les corrupteurs italiens, chinois, français ou canadiens – la liste est loin d’être exhaustive – être entendus par le juge d’instruction en charge de l’affaire ou répondre de leurs actes dans le cadre de commissions rogatoires ? Ou alors, est-ce que, comme d’habitude, seul le « menu fretin » fera l’objet de la nouvelle procédure ? Les Italiens, eux, n’ont pas hésité : c’est à un énorme déballage qu’ils viennent de procéder ; ce qu’ils ont découvert et révélé n’est d’ailleurs que la partie visible de l’iceberg. Ils se sont aussi attaqués aux plus hauts responsables de l’ENI, qui sont dans leur pays de puissantes personnalités politiques, à l’inverse des managers de la Sonatrach, P-DG inclus, qui ne sont que des technocrates au service des gens du pouvoir réel, dont vous-même. Alors, allez-vous faire comme les Italiens ? Ou faudra-t-il que l’on reste à l’écoute des nouvelles en provenance du parquet de Milan pour connaître la triste réalité de notre pays, pour découvrir comment certaines personnes que vous connaissez parfaitement, des personnes que vous avez souvent côtoyées lors de votre longue carrière professionnelle, se sont gavées de millions de dollars et d’euros piochés dans la rente pétrolière du pays ? Et ce avec votre accord tacite, si ce n’est avec votre bénédiction. Savez-vous quels sont les trois termes qu’utilisent les milieux d’affaires et financiers à travers le monde pour qualifier l’Algérie ? Corruption, incompétence et banditisme. Corruption, bien sûr, puisque l’Algérie est en 150e position sur 174 pays au classement de Transparency International. Corruption, bien sûr, qui s’est généralisée depuis une bonne trentaine d’années. Et, depuis 1999 tout particulièrement, vous avez, avec la complicité d’Abdelaziz Bo^^^^^ika, votre président – je dis votre président car c’est vous et vos collègues généraux qui l’avez choisi et imposé au peuple algérien – fait de l’Algérie un pays de Cocagne pour une certaine caste dont vous avez couvert les agissements, si ce n’est poussée à l’action. Vous deux n’avez cessé, depuis 1999, de vous disputer le pouvoir ; lui essayant d’être autre chose qu’un « trois quarts de président » et vous lui fixant des lignes rouges à ne pas dépasser, le tout avec des conséquences souvent sanglantes pour le peuple. Vous avez fait de la gestion des affaires du pays un terrain de jeu privé dans lequel seuls peuvent intervenir le couple infernal que vous constituez et vos deux clans. Le destin du pays a été et continue d’être pour vous deux une partie d’échecs au cours de laquelle vous essayez, chacun de son côté, d’avancer vos pions, de marquer des points contre l’autre, sans qu’aucun des deux ne réussisse d’ailleurs à mettre l’autre échec et mat. Ce que vous recherchez au travers de cette lutte feutrée, invisible pour l’œil non averti mais néanmoins féroce, c’est bien entendu affirmer votre suprématie, mais aussi et surtout faire main basse sur les richesses du pays : un objectif que, malgré les bisbilles entre vous, vous partagez dans une indéfectible solidarité. Dans chacun des deux clans, vos affidés respectifs, mettant à profit la garantie d’impunité que vous leur assurez, se sont remplis les poches, ontgarni au maximum leurs comptes en banque dans les paradis fiscaux – mais pas uniquement –, acquis des résidences somptueuses, dans les quartiers parisiens les plus chics notamment, des haciendas en Amérique latine, des palais à Abu Dhabi ou Dubaï, offert à leurs progénitures des voitures de luxe du dernier modèle qu’elles ont exhibées avec indécence dans les rues d’Alger pendant que d’autres ramassaient dans les décharges publiques de quoi se nourrir et nourrir leurs enfants. Nombre de vos supporters ont également couvert leurs maîtresses de bijoux, les ont habillées chez les grands couturiers et leur ont fait profiter de billets d’avion de première classe qu’ils n’ont même pas payés : ce sont des VIP, on leur offre ce genre de babioles ! D’où tiennent-ils tout cet argent ? D’abord des commissions perçues de la part des firmes étrangères qui ont su trouver dans vos soutiens respectifs le bon filon leur garantissant des contrats mirobolants en Algérie. Mais aussi des opérations d’import-import que l’on a vu fleurir ces vingt dernières années, des monopoles d’importation que certains – vous les connaissez parfaitement – se sont auto-attribués, des montages frauduleux de crédits bancaires bidon devenus une spécialité algérienne, des « arrangements » douaniers pour de fausses importations ou exportations… Et j’en passe, tant est large l’éventail d’opérations frauduleuses apparues dans les années 1980 et généralisées depuis 1999, et tant a été fertile l’imagination des membres de vos deux clans pour se créer des niches desquelles ils pouvaient extraire le maximum de profits. Abdelaziz Bo^^^^^ika et vous-même saviez tout cela, mais vous avez laissé faire. Selon votre logique, vous déteniez ainsi des dossiers compromettants sur le clan adverse, des dossiers que vous dévoileriez le jour où il sera nécessaire de mettre ceux d’en face dans l’embarras : l’affaireBRC, par exemple, qui a éclaté en 2006 et dans laquelle des millions de dollars ont été détournés par certaines de vos connaissances, mais aussi par des corrupteurs américains, en est l’exemple type. Pour votre grand bonheur, la rente pétrolière a été boostée par les prix élevés du pétrole ces vingt dernières années et a donc permis le déroulement sans anicroche de tous ces micmacs. Quant à Abdelaziz Bo^^^^^ika et vous-même, cette rente vous a permis d’acheter des consciences, des soutiens à l’intérieur et à l’extérieur du pays, de financer des parties et des partis étrangers et donc de renforcer et pérenniser votre pouvoir, jusqu’à devenir, en ce qui vous concerne, Rab Dzayer. Incompétence est l’autre terme utilisé par les milieux d’affaires étrangers pour caractériser l’Algérie. Ils savent bien entendu que tous les Algériens – Dieu soit loué – ne sont pas incompétents, tandis que l’énorme majorité de ceux avec lesquels ils traitent le sont. Comment expliquer une telle bizarrerie ? Ces cadres algériens qu’ils rencontrent, avec lesquels ils discutent affaires, ont été choisis et placés aux postes de responsabilité qu’ils occupent par vous deux. Or, le critère fondamental que vous retenez pour le choix, c’est d’abord et avant tout l’obéissance au chef du clan, pas la compétence. Dans votre microcosme, seuls les yes men peuvent réussir. Il n’est qu’à voir pour s’en convaincre l’obséquiosité et la servilité dont font preuve certaines personnes de votre entourage. Ces béni-oui-oui oui vous aideront d’ailleurs dans la marginalisation des compétents, car ceux-ci pourraient leur faire de l’ombre. On dit enfin banditisme – quel terme horrible – quand on parle de l’Algérie dans les cercles des investisseurs potentiels. Banditisme, bien sûr, puisqu’avant même de se rendre à Alger, les hommes d’affaires étrangers auront été approchés et conditionnés par les missi dominici du parrain algérien « en charge du dossier », qui leur signifieront les termes du « contrat ». Pas celui concernant le projet lui-même, mais celui relatif au montant de la dime, de la commission à verser, le compte auquel se fera le versement, etc. Et Dieu sait s’ils sont voraces ces parrains algériens qui exigent des pourcentages nettement supérieurs aux « moyennes communément admises en la matière ». Cette commission, sera incluse dans le montant global de l’affaire, sans être pour autant déduite du profit de la firme bénéficiaire du contrat ; elle ne la dérange donc pas particulièrement. Mais cette avidité au gain, cette voracité amènent ces milieux à parler de banditisme. Pauvre Algérie, qu’a-t-on fait de toi ! Alors vous, Rab Dzayer, êtes-vous disposé aujourd’hui à effacer ces tâches infamantes qui salissent l’image du pays ? Les Dieux peuvent tout faire. Vous en avez-vous-même donné la preuve en d’innombrables occasions. Saurez-vous pour une fois mettre le holà à ce genre de comportement ? Serez-vous plus perspicace, plus efficace que les Italiens qui annoncent 200 millions d’euros de pots-de-vin ? Sur une série de contrats d’un montant global de 11 milliards, les 200 millions de commissions annoncés représentent moins de 2 %. Un seul commentaire : ridicule ! P.S. :Ô Dieu de l’Algérie, une dernière petite requête : autoriserez-vous la presse algérienne à publier cette lettre ? SOURCE : El Watan.
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Cinquante hommes munis de lance-roquettes antichar ont attaqué une caserne du nord-est algérien, déclenchant une riposte de l'armée et de l'aviation. D'après le quotidien El-Khabar, qui cite une source de la sécurité, jeudi 7 février, deux assaillants ont été tués et six militaires blessés dans l'attaque, qui a eu lieu mercredi soir à Khenchela, à 540 km au sud-est d'Alger. L'agence APS, qui s'appuie également sur des sources de sécurité, a confirmé l'attaque, précisant qu'elle avait visé un poste d'observation militaire et s'était déroulée dans la nuit de lundi à mardi. Et le bilan cité par l'APS fait état d'un assaillant tué, sans évoquer de blessé. Selon El-Khabar, des Tunisiens et des Libyens figuraient parmi les assaillants, qui ont utilisé des armes provenant de Libye, en particulier des RPG. L'opération a commencé par l'enlèvement de deux civils, dont le chauffeur d'un camion qui transportait des vivres aux militaires. Les assaillants ont chargé le véhicule d'armes lourdes et l'ont utilisé pour forcer l'accès à la caserne, tandis qu'un second groupe échangeait des tirs avec les soldats. L'échange de coups de feu a duré trois heures durant lesquelles l'armée a utilisé des avions, des hélicoptères et l'artillerie, d'après El-Khabar. Une opération de ratissage a ensuite été lancée pour traquer le reste du groupe armé alors que l'assaillant blessé était interrogé. L'agence APS a précisé que le sort d'un des deux civils enlevés restait "inconnu", mais que l'autre avait été libéré. Jeudi après-midi, aucun communiqué officiel n'avait encore été diffusé. Cette attaque intervient trois semaines après celle du site gazier de Tigantourine, à 1 300 km au sud-est d'Alger, qui a été le théâtre d'une prise d'otages dans laquelle au moins 37 étrangers et un Algérien ont été tués. SOURCE : Le Monde. Je pense qu'on est plus en sécurité et qu'il va y avoir pleins d'attentats comme celui-ci... que Dieu nous protège.
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Suivi du Taux de change de l' Euro, Dollars .. €/$/£ en Dinars?
sparrow210 a répondu à un(e) sujet de ryo dans Guesra
15 à l'achat -
D’el harraga via la mer, au m’harag via le feu !
sparrow210 a répondu à un(e) sujet de sparrow210 dans Guesra
Allumes toi, tu attends quoi ? -
[h=2]L’Algérie est ce pays que nous avons fait. [/h]Si elle est sans indulgence aujourd’hui, c’est parce que certains l’ont rendue inhumaine et impitoyable par leurs pensées et comportements pervers, des politiques travestis en rentiers (ploutocrates) pour mieux séquestrer les sphères économiques, sociales, administratives, culturelles, morales et éducatives, afin que le «respect fabriqué» revient uniquement aux forts, aux riches, aux responsables des postes-clés et aux intouchables, et le «mépris forcé» destiné aux faibles et aux misérables. L’amour de l’argent, du pouvoir, de la réputation et ce sentiment d’inégalité et d’injustice sinon de la «hogra» qui poussent à l’agression (violence), la corruption, le piston, le clientélisme, la déliquescence, la dépravation, la malversation, la pestilence et la prévarication sont l’étincelle qui fanatise le climat social. Ces dérives endoctrinent l’ensemble de la société algérienne, elles ne représentent pas la totalité de la société certes, mais sa face sombre nous affiche son état de trouble, de marasme, de faillite et d’échecs. Devant l’état actuel de nos villes, villages, cités, quartiers, rues et devant la recrudescence, sinon l’aggravation de toutes ces animosités multiformes, notre civisme se retrouve emporté par une délinquance galopante au rythme de l’inflation, qui empeste notre niveau de vie par la perte de repères cognitifs et bien d’autres contraintes du mal, du mauvais et du pire. Car nous avons perdu le sens de réfléchir et de raisonner. Avec la saleté qui a envahi les cités et les hommes, c’est au tour de la violence (nouveau comportement) qui électrise les jeunes et échauffe les cités (sécurité). La paix sociale, la soumission, la coercition, l’obéissance et la civilité se trouvent affectées à tel point que l’ordre ou plutôt le désordre public et la cohésion sociale échappent totalement à l’Etat. L’absence d’«el houkouma» (Etat vidé de ses règles) dans tous les aspects de la vie sociale, fait que chacun se trouve libre de faire ce qu’ il veut, et ne rien faire du côté de l’Etat. Ce dernier emprunte malheureusement le chemin du «mal faire» par des actions arbitraires pour faire du mal, à voir le laisser-aller des constructions illicites, les squats des lieux publics, la multiplication des endroits de dépôts d’ordures et des emballages balancés ça et là après consommation d’alcool en dehors de leurs espaces , des mercantilistes informels, le non-respect des symboles de l’Etat, comme la place des Martyrs de la ville de Beni Saf où le cénotaphe des chouhada est profané à longueur de jours, de mois, d’années et cela perdure. Il est situé au milieu d’un espace vert, mais envahi par de l’informel au gré du vent, la constitution de gangs et de voyous où le sabre fait son apparition comme mode de persuasion et de la puissance brutale. Ce sont des forces nuisibles naissantes de subversion et de désordre qui constituent un sérieux danger pour la paix et la sécurité sociale. Ne dit-on pas quand un clou dépasse les normes, il faut appeler Monsieur le marteau ? Les gens ou plutôt «al ghachi» ont tendance à ne pas craindre un Etat faible et arbitraire, ni à son pouvoir qui s’amenuise au fil des jours, ni à l’asthénie de sa puissance publique. L’Etat n’a pas su combattre, ni trouver des solutions à ces phénomènes, ces fléaux et maux sociaux, car la concertation, les moyens didactiques et civilisationnels, l’intelligence, la loi, la raison d’Etat, ne font plus partie de cet Etat autiste et insolite. En tant que citoyen, je me permets vraiment de le dire et le concevoir : les hommes civilisés ou de science ont inventé la notion de «l’Etat» pour justement ne plus se soumettre aux caprices des hommes, et c’est à travers toute cette panoplie de lois et de textes réglementaires non mise en œuvre et propre à notre soi- disant Etat (Etat de loi et non de droit), ces règles juridiques calfeutrées dans des manuscrits, mais qui malheureusement sont là pour embellir les rayons et les bibliothèques de nos responsables politiques à tous les niveaux institutionnels de la République… On raffole d’être chef, c’est une devise à l’ Algérienne, mais pas responsable, c’est aussi une qualité de nos rentiers qui n’ ont rien (même pas le nif !) pour s’imposer en tant qu’homme de terrain, d’homme politique, de technocrate, de justicier ou simplement «un homme» tout court, mais sinon que des carriéristes égocentriques, qui ne savent pas que ce n’est pas le champ qui nourrit, mais c’est bien la culture ! Ces textes juridiques nous octroient individuellement et collectivement des droits et des obligations. Ainsi, lorsqu’on commet des actes de violence (actes illégaux) dans n’importe quel contexte social, on s’expose automatiquement à la force de la loi dans un Etat de droit, donc à des peines ou à des sanctions disciplinaires, sinon à des contraventions ou astreintes, mais chez nous, c’est plutôt le contraire. «Au milieu des armes, les lois sont silencieuses», comme dit le proverbe. D’une façon prosaïque, l’Algérien se trouve livré à lui-même, pris en otage par ses propres pulsions et passions, ne trouvant ni boulot ni situation pouvant lui assurer un avenir adéquat au niveau d’un contexte non pas de crise, mais d’un marasme, d’un échec et d’une faillite de la société en tout point de vue. L’Américain avance des «Yes we can», l’Algérien pense «Yes, week-end». L’ingéniosité des remarques du tout petit Algérien nous dévoile que la vie en société n’est point fondée sur des règles justes et précises, et l’autorité n’est pas choisie pour agir en leur nom et leurs intérêts. La volonté générale, ou bien le contrat social, qui en principe défend et protège les personnes et les biens, n’est pas réelle, par conséquent la construction du corps social se trouve minée par des actions et réactions qui perturbent l’ordre public et donc la cohésion sociale présente systématiquement des fissures qui peuvent mener à des troubles violents. La violence n’est que la conséquence de la faillite, de l’anomie et de la négation de l’Etat. La violence, de façon primaire et générale, renvoie à des agissements et des mœurs mais également à des actions physiques qui consistent, dans les meilleurs des cas, à l’usage de la force brutale contre quelqu’un et quelque chose. Cette force se manifeste et entraîne des conséquences néfastes et préjudiciables au niveau d’un contexte hostile. Cette même force utilisée prend sa qualification de «violence», en négation de la fonction des règles, droits, normes qui sont mises en œuvre dans des sociétés où leur seul et unique volant de direction est bien le droit et l’équité dans son application. L’histoire, depuis Adam s’est affirmée sur la base de contestations sociales, de conflits et la bénédiction à ces contestations se fait sur la base de droit, de l’ordre, de justice et de lois pour ceux qui ont donné un sens à l’Etat, dont les roues motrices de l’Etat sont les lois et leurs applications. Imaginons un instant une humanité qui n’a jamais contesté, soumise petitement aux chefs, à leurs mensonges, à leur domination, cela donnera un univers de soumis qui n’a jamais médité ou préparé sa revanche. Les progrès de l’humanité ont été enfantés par des contestations comme disait E. Zola : «la contestation est en marche et rien ne l’arrêtera», l’histoire retiendra Socrate, Spartacus, les Prophètes, Robespierre, Lénine, Gandhi, Martin Luther King, l’Emir Abdelkader et bien d’autres figures qui se dressent comme autant de preuves de la contestation pour justifier notre défaitisme et exalter notre espérance. La violence, vue sous l’ angle de la prolifération de la délinquance, car les gens ne craignent plus la prison, ni celui qui fait l’ordre, ni la loi, ni l’Etat, et ne mesurent guère les risques, cela doit être considéré comme une cause importante de phénomènes, de maux et fléaux sociaux dont les conséquences sont incommensurables. Il est inutile de faire le listing des violences qui prennent toutes les formes (la Une des journaux et leurs faits divers suffisent pour montrer l’ampleur du désastre) qui affectent notre pays. Ce qui provoque des relations d’animosité (naissance de la violence physique), elles nécessitent un cadre de lutte scientifique et institutionnel, que l’on doit nécessairement reconnaître et le faire valoir en tant que priorité et outil de la santé publique (sens large) qui représente le but de la société qui se traduit par le bonheur et le bien-être commun. Le gouvernement est institué pour garantir à l’ homme la jouissance de ses droits naturels et qui sont : la sécurité, la propreté, le bien-être et pour demain, si tout va bien : l’égalité, la liberté, la justice. La violence ne touche pas uniquement la victime, ses conséquences sont aussi importantes au niveau d’un milieu donné, qu’il s agisse de toute la catégorie sociale, car la réaction peut se mesurer sur les mécanismes de défense. prenons des exemples : la prolifération des vols entraîne une idiosyncrasie qui se manifeste par des barricades de fer des portes et fenêtres de maisons, appartements, villas et des magasins scellés avec un nombre de cadenas entrant dans l’insolite…, d’apprentissage matériel et moral de défense (apprendre à faire face à la violence par la force matérielle et non par le droit et la loi), d’environnement physique et des normes et règles organisationnelles en matière de sécurité (entreprises de sécurité) et bien d’autres créneaux qui gâtent et gâchent le paysage social par des effets d’entraînement d’insécurité au niveau social et économique. Ainsi, la prévention des phénomènes liés à la violence en passant par le renforcement de l’efficacité des politiques de santé publique (sens large), est une nécessité primordiale. La violence est une force anormale qui porte atteinte à l’intégrité physique, morale et matérielle ; dans son sens commun, c’est une action brutale envers quelqu’un. La force, par contre, est une puissance physique et non une autorité morale, comme veulent nous faire avaler ces ploutocrates, car la volonté générale en principe s’exprime sous la forme de lois et de règles de droit qui ne représentent point de contraintes pour les citoyens dans un contexte de droit, pour ne pas dire Etat de droit, la force doit être soumise au droit. Le Droit et la justice délogent le mal Par contre, la violence n’est pas compatible avec l’Etat de droit, car elle établit une relation de force plutôt physique, surtout lorsque les inégalités sociales augmentent et la confiance dans les institutions de l’Etat s’amenuise. Max Weber avait réagi à cela pour dire : «Qu’on doit s’opposer au mal par la force», je dirais par la force de la loi, sinon nous devenons responsables du triomphe du mal, c’est comme celui qui néglige le bien, c’est le mal qui le sanctionne. Nos petites remarques vont vers tous les effets démontrables et de très fortes inégalités : l’analphabétisme, la crise économique, le chômage, diminution de l’espérance de vie, chômage, problèmes de santé, maladies mentales, criminalité en hausse, harcèlement public, populations carcérales et leurs structures en augmentation, etc. Tous les maux et phénomènes sociaux sont les signes d’une descente vers le chaos (violence). Chaque supplément infime de grain d’injustice conduira inévitablement à un moment imprévisible : au cataclysme social et donc à l’effondrement, car la violence tend à la destruction de tout ordre social établi. C’est une esquisse dont les hommes nient l’existence dans leurs paroles, tout en le confirmant dans leurs actes. Ils aiment la sécurité et le calme, qu’on appelle de plein gré «la paix», mais quand ils parlent, ils essaiment les germes du désordre et de la violence. Lorsque la violence entre dans un pays, l’art, la loi et la justice foutent le camp. SOURCE : El Watan.
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USINE D’AMMONIAC D’ARZEW Sawiris-Khelil-Ouyahia : connexion suspecte
sparrow210 a posté un sujet dans Guesra
Le milliardaire égyptien Nassef Sawiris a récemment décidé de scinder Orascom Construction and Industries (OCI) en deux entités nouvelles et ne donne pas l’impression de redouter une quelconque réaction de Sonatrach, son partenaire dans l’usine de fertilisants, en cours de réalisation à Arzew. Alors que l’Autorité égyptienne de surveillance financière (EFSA) semble se diriger vers une véritable bataille de procédures contre Nassef Sawiris, pour empêcher le démembrement du groupe industriel, Sonatrach, qui a lancé le plus grand projet en Algérie d’urée et d’amoniac avec ce dernier, tarde à faire valoir ses droits face à la scission d’OCI ce qui fait ainsi perdre à l’Algérie beaucoup d’argent et de temps. Sawiris, l’éternel récidiviste Les dernières décisions prises par Nassef Sawiris nous rappellent étrangement le scénario de 2007, lorsqu’il avait opté pour une fusion-acquisition avec Lafarge et faire bénéficier cette société de cimenteries de toutes les facilités qui ont été accordées à OCI par le gouvernement algérien. Et c’est d’ailleurs à cause de cette fusion, dénoncée par le président de la République lors d’une rencontre avec les élus locaux, que la loi de finances complémentaire de 2009 avait accordé au gouvernement le droit de préemption sur les changements de portefeuilles des entreprises étrangères opérant en Algérie. L’on se retrouve avec la même logique depuis plus d’un mois. Le groupe OCI a été scindé en deux entités nouvelles, Orascom Industries et Orascom Construction. Par conséquent, OCI, qui a investi en Algérie avec la Sonatrach n’aura plus d’existence légale dès lors que l’opération est avalisée par l’autorité boursière du Caire. En outre, des parts sociales du groupe ont été acquises par des tiers. Outre la banque américaine The Bank Of New York Mellon, Abu Dhabi Investment et Lazard Emerging ont pris des participations dans cette nouvelle entité. D’ailleurs Sawiris ne compte plus que 1,47% du capital de la nouvelle entreprise qui voit la banque américaine rafler 72,45% des actions. D’autre part, Sawiris a signé le 26 janvier 2010 avec la banque Morgan Stanley, un accord portant sur la constitution d’une jointventure pour le développement des activités d’OCI au Moyen-Orient et en Afrique. Ainsi, les parts détenues par OCI dans Sorfert en Algérie, ont voyagé vers cette joint-venture. La Sonatrach et sa tutelle sont donc tenues de saisir toutes ces opportunités et user de tous les arguments juridiques pour sauver les intérêts de l’Etat algérien engagé dans la société Sorfert, créée en association avec OCI de Nassef Sawiris. Chakib Khelil a-t-il piégé Ouyahia ? La société Sorfert, qui gère le projet du complexe d’Arzew, a été conçue par Chakib Khelil en février 2006 avec beaucoup d’avantages accordés aux Egyptiens d’OCI qui détiennent d’ailleurs 51% de son capital alors que la Sonatrach a été astreinte à se contenter de 49% seulement de parts sociales. Partie avec un capital social de 200 millions de dollars, Sorfert qui promettait de produire 2 000 tonnes/jour d’ammoniac et de 3 250 tonnes / jour d’urée, devait engloutir un investissement de l’ordre de 1,6 milliard de dollars. La première concession accordée au partenaire égyptien réside dans le financement du projet. Au lieu d’engager les apports financiers au prorata de chaque associé, l’Egyptien Sawiris n’a fourni que 30% du coût global de l’investissement, soit un montant de 650 millions de dollars. Les 70% restants du montant sont assurés par un consortium de banques algériennes, avec la BEA comme chef de file. Les travaux de réalisation clés en main de ce complexe industriel ont été confiés au groupe allemand UHDE, pour un montant de 120 milliards de dinars. Contrairement aux autres associations dans lesquelles il engageait la Sonatrach avec des montants bien plus importants, Chakib Khelil a pris le soin d’impliquer tout le gouvernement dans le projet Sorfert. Avant-même d’engager ce projet, il pensa à l’alimentation en gaz. Dans une démarche digne des grands maîtres de la stratégie, il réussit à convaincre l’ancien chef du gouvernement Ahmed Ouyahia de se substituer à l’ARH (l’Agence nationale de la régulation des hydrocarbures) et signer un décret exécutif portant sur les prix de cession du gaz sur le marché national (décret exécutif n°05- 128 du 24 avril 2005). Cette décision a été prise à peine quatre jours avant l’amendement de la loi sur les hydrocarbures du 28 avril 2005 afin de dissocier les amendements de la loi des questions liées au prix du gaz et éviter un effet rétroactif des amendements introduits. Le décret d’Ahmed Ouyahia permettait ainsi à l’investisseur égyptien d’obtenir un prix du gaz qu’il ne trouverait nulle part ailleurs dans le monde. La Sonatrach devra ainsi fournir sur 20 ans, la quantité de 35 milliards de mètres cubes de gaz naturel avec un prix presque quatre fois moins cher qu’à l’international. Un simple calcul de marges fait ressortir des centaines de millions de dollars économisés par le partenaire égyptien. Une fois cette question réglée, Chakib introduit le dossier de Sorfert au niveau du Conseil national de l'investissement (CNI, conseil interministériel présidé par le chef du gouvernement). Le 24 juillet 2006, le projet Sorfert a été approuvé et un régime de la convention d'investissement et l'octroi d'avantages lui ont été accordés. Aucun membre du gouvernement n’avait posé de questions sur la position majoritaire de l’Egyptien Sawiris. Il aura fallu attendre jusqu’au 27 novembre 2006 pour s’apercevoir du sens de l’anticipation tant développé par Chakib Khelil. Ce jour-là, le CNI avait accordé au projet Sorfert la formule de calcul du prix du gaz naturel livré à l'usine sur la base du fameux décret signé deux ans plus tôt par Ahmed Ouyahia. Ce même CNI revient sur le dossier de Sorfert en décembre 2007 pour approuver la convention d'investissement conclue avec l’ANDI en termes d’avantages fiscaux. Ce n’est pas encore fini avec les procédures de Chakib Khelil. En date du 4 mars 2007, il parvient à impliquer le Conseil de participation de l'Etat (CPE) dans la décision de la création des deux sociétés conjointes de production et de commercialisation constituées entre la Sonatrach et Orascom Construction Industries. Outre Sorfert et son usine de production, on devait créer Sorfert Marketing en offshore pour la prise en charge de la commercialisation des fertilisants. Ce n’est que le 17 mars 2007 que l’accord d'association entre la Sonatrach et OCI a été signé. Cet accord sera paraphé le 16 juin 2007 par le conseil d’administration de la Sonatrach alors qu’il devait être le premier à intervenir dans cette chaîne de montage. L’affaire Lafarge allait quelque peu limiter les marges de man?uvre de Chakib Khelil. Car, après la signature du contrat de création de Sorfert, Sawiris avait introduit de nouveaux associés dans le capital d’OCI et risquait de provoquer une nouvelle crise avec le gouvernement algérien. Mais cette mutation d’OCI n’empêchera pas Chakib Khelil de convaincre Ahmed Ouyahia de renoncer à la joint-venture de commercialisation des produits Sorfert. Ainsi, le 11 janvier 2009, le CNI tient sa 38e session et décide d’abandonner le projet de création d'une société de commercialisation en offshore. Ouyahia était-il sous pression ? On n’en sait rien. Mais, si on devait attribuer tout le montage technique et financier à Chakib Khelil, l’ancien chef du gouvernement Ahmed Ouyahia devrait également être mis à l’index pour avoir participé à la mise en place de tout l’arsenal juridique ayant permis à Nassef Sawiris d’avoir raison de tout l’Etat algérien. Fidèle à ses pratiques, Chakib Khelil ne s’est pas limité au projet Sorfert. Dans l’activité aval, il a réussi à reproduire le même scénario pour imposer une autre association entre la Sonatrach (49%) et le mystérieux groupe omanais Suhail Bahwan (51%) pour la constitution en mars 2008 de la joint-venture dénommée Sharkia El Djazairia El Omania lil Asmida (AOA). Elle devait produire 4 000 tonnes/ jour d'ammoniac et 7000 tonnes/ jour d'urée. Le dossier est lourd. N’importe quel enquêteur mettrait beaucoup de temps pour reconstituer le puzzle. Des retards et beaucoup de chantage Le complexe d’Arzew accuse déjà un retard de plus d’une année et coûte énormément d’argent au pays. Le maître d’ouvrage allemand n’arrive pas à livrer les installations à temps et la formation du personnel qui devra les faire fonctionner est à son niveau primaire. La société allemande UHDE a proposé des formules de mise à disposition de personnel expatrié avec des rémunérations mensuelles allant jusqu’à 40 mille euros pour chaque cadre. Pour résoudre le problème, Sorfert use de cet argument financier pour se tourner vers la société de Sawiris, OCI en l’occurrence, pour la mise à disposition de main-d’?uvre spécialisée. OCI s’adresse à un sous-traitant indien pour la mise à disposition de quelque 130 expatriés dont les salaires sont six fois plus chers que ceux de leurs homologues algériens. D’ailleurs, en mars 2011, les employés algériens de Sorfert ont adressé à leur direction une plateforme de revendications exigeant l'installation d'une section syndicale, l'augmentation des salaires et d’autres primes. La Sonatrach ne s’est pas inquiétée pour autant. Pire encore, lorsque les services des douanes ont commencé à s’intéresser à Sorfert, les partenaires égyptiens de la Sonatrach ont saisi tous les responsables du pays pour signifier que les éventuelles poursuites judiciaires engagées contre la société par les douanes sont susceptibles de provoquer l’arrêt du projet. Au lieu de réclamer des pénalités auprès de la partie égyptienne, la Sonatrach comptabilise une perte de l’ordre de 50 millions de dollars par mois en raison des retards accusés dans la livraison de l’usine qui devait entrer en service au mois de février 2011. Par conséquent, en dépit de ces millions de dollars consentis, Sorfert n’arrive toujours pas à réceptionner son usine. On s’accorde à dire que tout sera fin prêt pour mars prochain, mais cette annonce est perçue avec beaucoup de scepticisme. On pense surtout à Sawiris qui tente de rassurer ses investisseurs, après les catastrophes subies lors du troisième trimestre 2012. Ses bénéfices ont chuté de 18,9% alors que l’EBIDTA a reculé de 30,7%. Sawiris promet à ses investisseurs de réaliser de très bons résultats à partir du premier trimestre 2013. Le P-dg de Sonatrach terrorisé Tous les experts au fait de ce dossier affirment que l’actuel P-dg de la Sonatrach rechigne à fouiner dans l’affaire Sorfert. Son ministre ne cherchant visiblement pas à s’immiscer dans les anciennes combines de Chakib Khelil, se tourne carrément vers des objectifs à l’horizon 2020 et 2030. Les experts ont tiré la sonnette d’alarme surtout sur la question de l’alimentation en gaz du projet Sorfert. Avec l’entrée en service des nouvelles centrales électriques, le complexe Bellara et la hausse de la consommation locale en gaz, la Sonatrach continue d’inscrire Sorfert au chapitre des priorités nationales. Dans son programme à moyen terme (PMT 2012-2016), la Sonatrach souligne le fait que «le marché national absorbera près de 252 millions TEP dont 67% de gaz naturel suite à l’augmentation continue de la demande pour satisfaire le programme national de raccordement en gaz naturel et les nouvelles centrales électriques ainsi que la demande des nouveaux complexes d’ammoniac et d’urée d’Arzew Sorfert et AOA (l’autre association entre la Sonatrach et la minuscule société omanaise). Ainsi, les besoins en gaz naturel du marché national seront de l’ordre de 32,5 milliards m3 en 2012 et passeront à 38,2 milliards m3 en 2016». Du coup, on constate que la Sonatrach est appelée à fournir 1,75 milliard de mètres cubes de gaz annuellement à Sorfert, sans pour autant défendre ses intérêts dans cette association. Cap sur les Etats-Unis Les chiffres du groupe OCI font ressortir une tendance de Sawiris vers un départ progressif. Il ne cesse d’introduire les banques américaines et les fonds d’investissement du golfe Persique dans le capital du groupe avec, à chaque fois, une baisse de ses participations dans le capital. En septembre dernier, Sawiris a annoncé son projet de construction d’une usine d’engrais aux Etats- Unis, dans l’Iowa qui est le plus important Etat américain producteur de maïs. Le projet, d’un coût de 1,4 milliard de dollars, devrait commencer la production au cours du premier semestre de 2015. Il devra produire annuellement entre 1,5 et 2 millions de tonnes d'ammoniac, d'urée et de nitrates, soit les mêmes quantités qui ont été promises pour le complexe d’Arzew. Avec les prix du gaz relativement bas depuis l’arrivée massive des gaz de schiste, Sawris entend non seulement réaliser de bonnes marges aux États-Unis, mais surtout concurrencer la production algérienne sur les marchés internationaux. SOURCE : Le Soir d'Algérie. -
Pays de merde, 2013 toujours les problèmes d'eau... Une semaine sans eau...
sparrow210 a répondu à un(e) sujet de sparrow210 dans Guesra
Ce qui m’énerve le plus, ce sont les gens qui trouvent cela normal. ^^^^^^ ils sont normal ou alors je suis un fou ??? Des barrages d'eau, le dessalement d'eau de mer et toujours ces pénuries d'eau... -
Pays de merde, 2013 toujours les problèmes d'eau... Une semaine sans eau...
sparrow210 a posté un sujet dans Guesra
Ils se disent être des musulmans et que c'est un pays riche et fort, on est en 2013 et il y a toujours ce foutu problème d'eau. Une semaine qu'on a pas d'eau et ils trouvent cela normal, je suis parti pour faire une réclamation, la femme qui travaille là bas m'a dit qu'elle ne peut rien me faire si je suis tout seul qui réclame. Normalement on a l'eau h24 car c'est essentiel à la vie, si ça continue comme ça, il va y avoir le retour du choléra et de la peste etc... J'en ai marre, coupure d’électricité, coupure d'eau, l’internet j'en parle pas... Mais ^^^^^^ ces élus si ils ne peuvent pas faire leur travail qu'ils laissent la place à ceux qui veulent travailler... -
Algérie : bientôt des mesures répressives contre ceux qui jettent les ordures partout
sparrow210 a répondu à un(e) sujet de sparrow210 dans Guesra
Ils vont mettre le plupart du peuple dans les poubelles, ils doivent d'abord commencer par se nettoyer eux même et le peuple aussi... Cha3b khamaj fi bled khamja -
Huawei commercialisera ses smartphones en Algérie dès 2013
sparrow210 a répondu à un(e) sujet de sparrow210 dans Guesra
Tu as compris pourquoi j'ai mis cet article, c'est eux la justice et c'est à eux de dire ce qui est juste ou pas...