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sparrow210

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Tout ce qui a été posté par sparrow210

  1. « J’attend ce que dira le peuple algérien ». C’est la seule et unique justification donnée par Abdelaziz Bo^^^^^ika quand il a été interrogé par des journalistes français, le soir du 20 décembre dernier à Tlemcen, sur les raisons qui l’ont poussé à observer le silence tout au long de la visite de François Hollande en Algérie. Les hebdomadaires français, le Canard Enchaîné et Paris Match, ont révélé que le Président algérien, «affaibli, les traits tirés», avait dit aux journalistes français présents lors du dîner d’Etat offert à son homologue français, jeudi 20 décembre à Tlemcen : « J’attends de voir ce que dit le peuple algérien ». C’est à travers cette phrase laconique qu’il a répondu aux interrogations des journalistes français au sujet de son silence, alors que son homologue français, François Hollande, avait animé deux conférences de presse. Un peu gêné, François Hollande est venu à la rescousse : «Je l’ai invité en France, c’est là qu’il fera des déclarations», a-t-il dit. Le président algérien a apprécié la réplique de son illustre invité. «On a un pacte entre nous. Je fais son éloge, il fait mon éloge », a-t-il dit, selon toujours les mêmes sources. Les journalistes français qui étaient nombreux à avoir accompagné le président français lors de sa visite en Algérie, ont décrit un Abdelaziz Bo^^^^^ika « fatigué, les traits tirés » et s’exprimant avec «une voix basse». SOURCE : Algérie Focus.
  2. Pour rendre les quartiers des villes et villages plus propres, l’Etat prévoit de recourir à des mesures répressives dès le premier trimestre 2013. C’est du moins ce que promet le ministre de l’Environnement, de l’aménagement du territoire et de la Ville, Amara Benyounès. Le ministre a précisé, dans une déclaration accordée au journal arabophone Echourouk, que son département va mettre en place, prochainement, un mécanisme qui permettrait à l’Etat de «réprimer ceux qui ne respectent pas les horaires et les endroits de dépôts des ordures », a indiqué Amara Benyounès. Ce dernier a tenu à préciser que, avant d’arriver à cette étape, l’Etat commencera par une campagne de sensibilisation qui touchera un maximum de citoyens. Le ministre de l’Environnement a par ailleurs expliqué que les présidents d’APC seront instruits d’établir une politique de ramassage des ordures ménagères. SOURCE : Algérie Focus.
  3. [h=2] Présent en Algérie depuis 1999 où il a réussi à décrocher des marchés importants auprès des grands opérateurs de télécoms, le géant chinois des TIC, Huawei, s’apprête à effectuer un grand saut dans la bulle de la consommation en Algérie. [/h] Shenzhen (Chine). De notre envoyé spécial Le rendez-vous est pris pour 2013 et l’appât semble bien préparé dans les grands laboratoires de l’entreprise, à Shenzhen (sud-est de la Chine) et à Pékin, la capitale de l’empire du Milieu. Il s’agit des nouveaux smartphones Ascend P1, une des dernières technologies de Huawei, et des tablettes qui porteront désormais le label de l’entreprise, qui seront proposés pour la première fois sur le marché algérien. «Le choix du représentant officiel en Algérie est fait et le contrat est signé. Tout est fin prêt pour présenter nos produits au consommateur algérien sans passer par des intermédiaires», affirme Hanane Belhadjoudja, directrice des relations publiques à Huawei Algérie qui a accompagné, le 16 décembre dernier, une délégation de la presse algérienne en Chine pour constater de visu «le gigantisme made in China». Leader mondial du secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC), Huawei veut consolider sa position en Algérie et aussi soigner son image ; elle souhaite même conquérir le grand public qui aura à découvrir les nouveaux-nés de la société, ainsi que l’ensemble de sa gamme. «Nous travaillons depuis des années avec l’opérateur historique Algérie Télécom. L’opérateur public Mobilis commercialise aussi nos produits, telles les tablettes et les clés internet. Mais le consommateur qui utilise ces produits ne sait pas que cela provient de Huawei. C’est pour cela que nous avons décidé d’adopter, dès 2013, une nouvelle stratégie dirigée directement vers le consommateur», précise la jeune directrice. Une étude de marché concluante Selon Mme Belhadjoudja, la décision de mener cette offensive sur le marché algérien n’est pas venue du néant ; elle a été prise après une étude de marché qui s’est avérée concluante. Mais comment se frayer un chemin dans un marché déjà surchargé ? Les responsables de Huawei pensent avoir trouvé la clé ; ils comptent sur «la haute technologie» qui est le fruit du travail des ingénieurs de l’entreprise, qui s’enferment des journées durant dans le département recherche et développement. Un site hypersécurisé, situé au cœur d’une vaste surface (2000 m2) abritant les locaux de l’administration de Huawei, à Shenzhen. C’est ici que sont exposés aux clients de la société «les exploits technologiques de ses ingénieurs». «Nous sommes leader mondial de la 3G et de la 4G. En matière de connexion internet, Huawei est présente déjà en amont en fournissant des équipements nécessaires à Algérie Télécom et en aval à travers les modems qui permettent aux consommateurs de surfer sur la Toile. Et là aussi, les Algériens consomment Huawei sans le savoir», précise Hanane Belhadjoudja. En plus de la partie consacrée aux smartphones, dont la toute dernière innovation, Ascend D1, les cadres de Huawei exposent fièrement les équipements et solutions destinés aux professionnels. «L’entreprise va consolider encore sa position sur le marché mondial et en Algérie. Nous essayons toujours de répondre à toutes les attentes des clients, que ce soit en matière de capacités des produits, d’esthétique et même d’environnement. Par exemple, pour répondre au souci de place, nous avons développé le ‘gigasite empowerd by 7b4m10 solution’, qui est un générateur puissant», souligne Salvador Wang Xiongfei, responsable chargé des médias à la direction de Huawei. Selon lui, le matériel vendu aux clients algériens «est homologué». «Nous fournissons des produits similaires à de grandes firmes européennes, comme l’espagnole Vodaphone et la française Orange. Les produits commercialisés sont très économes en énergie», ajoute-t-il. «Fondée par un ancien militaire, héritée par des travailleurs» En matière d’économie d’énergie, Huawei a pensé à une solution : le chipset, qui équipe tous les produits professionnels ou grand public, qui, expliquent les responsables de l’entreprise à Pékin, permet d’économiser au maximum l’énergie de la batterie du téléphone, par exemple. «Le mariage entre solution network, équipements pour les entreprises et produits terminaux destinés au grand public sont les clés de notre succès», indiquent-ils. Ce «bel ouvrage» (traduction de Huawei en français) est l’œuvre d’un ancien militaire chinois, Ron Zhengfei, qui l’a fondé en 1988. «Aujourd’hui, ce sont les travailleurs qui détiennent la majorité des actions. Ron Zhengfei veille à coordonner les activités de l’entreprise», précisent les cadres de l’entreprise.Vingt ans après sa création, l’entreprise a réussi l’exploit de se classer, en 2012, dans le top 500 des entreprises génératrices de fortunes (351e place mondiale). Au moment où la crise économique mondiale met en difficulté les entreprises occidentales, Huawei, selon le rapport d’audit de KPMG, réalise un taux de croissance de 22%. SOURCE : El Watan.
  4. [h=2] [/h][h=2] L’Exécutif vient mettre «l’eau à la bouche» de tous ceux qui, professionnels et utilisateurs, attendent désespérément une amélioration des services internet. [/h] Le marché de l’internet a besoin d’être libéralisé. Celui de la téléphonie mobile manque d’un second souffle susceptible de faire durer sa dynamique de croissance. Algérie Télécom, qui garde jusqu’ici son monopole sur le marché de l’internet en Algérie, verra sous peu son terrain de chasse ouvert à d’autres concurrents venant de la sphère privée. Serait-ce le cas ici de permettre la démocratisation tant attendue de l’usage d’internet ? La question est entière. Le Conseil des ministres qui s’est réuni mercredi dernier s’est intéressé au secteur de la poste et des technologies de l’information et de communication qui, il est utile de le reconnaître, stagne depuis plusieurs années déjà dans une offre datant de l’ère de la pierre taillée. Le monopole n’existera plus. Il rompt l’égalité des chances entre opérateurs et inhibe l’expression de concurrence. De nouvelles lois seront introduites sous peu à même de consacrer, dans les faits, la démocratisation de l’accès aux services de la poste et des TIC. En attendant les textes d’application et la codification juridique, les nouvelles dispositions décidées la semaine dernière en Conseil des ministres ouvrent la voie à l’arrivée sur le marché de nouveaux fournisseurs d’accès à internet. Le réseau filaire, auquel d’énormes investissements ont été consacrés, restera une propriété d’Algérie Télécom. Il est question désormais d’ouvrir ce réseau aux ISP (fournisseurs d’accès à internet). Les nouvelles dispositions devraient donner naissance à une nouvelle loi qui consacre la portabilité du numéro (possibilité de changer d’opérateur sans changer de numéro) et la mutualisation de la fibre optique par le biais d’un nouvel opérateur. En clair, les ménages, tout comme les corporates, auront désormais le choix entre plusieurs fournisseurs de services d’accès à internet. Cette mesure touchera les consommateurs raccordés au réseau filaire d’Algérie Télécom, en attendant d’autres nouvelles formules d’accès à internet sans fil et à la 3G+. Younès Grar, expert en TIC, estime que la nouvelle loi qu’entend cuisiner le gouvernement «vient à point nommé pour rattraper les insuffisances constatées dans celle de l’an 2000 où beaucoup de zones d’ombre sont à relever, notamment pour ce qui est des prérogatives des institutions intervenant dans le domaine des TIC (ministère, ARPT, agences et autres)». Cependant, cet expert, contacté par nos soins, refuse l’idée de parler d’une quelconque «révolution» car «beaucoup reste à faire concrètement sur le terrain». En d’autres termes, l’Exécutif devra encore batailler, loin des classes de la théorie, pour défendre la sincérité de sa démarche de démocratiser l’accès à internet et aux services des TIC. Pour l’heure, l’opérateur historique demeure seul sur la piste avec 1,2 million d’abonnés à l’ADSL, un chiffre insignifiant et très loin du potentiel du marché. S’il est vrai que l’Exécutif vient, sur le plan théorique, enjamber un fossé à travers ces nouvelles dispositions, la démocratisation de l’accès à internet n’est plus un service, mais un besoin vital pour les populations et un baromètre de développement. Signe alarmant du sous-développement du pays en matière d’accès à internet, le pays arrive au 103e rang mondial sur un classement de 152 pays en matière d’évolution des TIC, à en croire une étude réalisée par l’Union internationale des télécommunications (UIT). Les critères de ce classement sont l’accès, les usages des TIC et les compétences. La réforme annoncée fait suite à ce scandaleux retard du pays en matière d’accès aux services des TIC. Un retard scandaleux «Il faudrait veiller à appliquer les nouvelles dispositions de cette loi pour qu’elle ne devienne pas un simple document, comme cela a été le cas pour le projet e-Algérie. Les bonnes intentions ne suffisent pas si, concrètement, il n’y a pas de suivi sur le terrain. Comment traduire toutes les nouvelles dispositions en actions concrètes ? Telle est la principale préoccupation», estime encore Younès Grar. Rien de surprenant encore, dans le fond de l’action gouvernementale, puisque le projet ne sert qu’à rattraper un énorme retard dans lequel se sont embourbées les populations. La levée du monopole qu’exerce Algérie Télécom sur le secteur est une demi-réponse. Pour cet expert, l’action de démonopolisation est devenue même une nécessité. «Algérie Télécom voulait tout faire seule, mais avec le temps, il a été prouvé que c’est une méthode qui a ses limites. Il est temps aujourd’hui qu’Algérie Télécom se concentre sur sa mission principale, à savoir le déploiement des infrastructures. Tout ce qui est prestations doit revenir au privé comme cela se fait ailleurs dans d’autres pays», croit-il, convaincu que l’apport du privé dans l’œuvre de démocratisation de l’accès à internet et aux services des TIC serait important. Les experts estiment aussi que l’arrivée en Algérie de la téléphonie mobile 3G devrait également donner un large coup d’accélérateur à la disponibilité et à l’usage de l’internet, en particulier en ce qui concerne les taux de pénétration de la téléphonie mobile qui sont nettement supérieurs aux taux d’installation de la téléphonie fixe. La 3G est un autre potentiel de croissance. Le gouvernement s’empêtrait dans un feuilleton à l’égyptienne qui consistait à conditionner le lancement de la 3G par la résolution du conflit avec VimpelCom sur le rachat de Djezzy. Le lien est bizarre, d’autant plus que les responsables de Djezzy s’efforçaient à faire valider, depuis quelques jours, les thèses selon lesquelles la page du différend est tournée par la création d’Optimum Télécom Algérie, détenue à 51% par des Algériens. Il est d’autant plus bizarre que cet épisode kafkaïen puisse retarder l’évolution de tout un pays dans le domaine des TIC. Si cette réforme initiée par l’Exécutif venait à se concrétiser, il est ainsi prévu automatiquement un contrecoup sur le marché à même de faire baisser les prix des abonnements à internet, ce qui constituera un bénéfice considérable pour le consommateur. D’après une récente étude du cabinet britannique d’intelligence économique Oxford Business Group, l’Algérie se positionne au septième rang des pays arabes en termes de prix des services dans le domaine des TIC, y compris les services de téléphonie fixe et les services d’accès à internet, et au 71e rang mondial. D’après les données de l’UIT, le panier global des prix des TIC en Algérie, soit le montant total des dépenses en TIC en pourcentage du revenu moyen par habitant, a diminué entre 2008 et 2010, passant de 3,5 à 3% du revenu annuel. Pourtant, la demande de services d’accès à internet est particulièrement soutenue dans la population ; en 2010, le taux de pénétration global de l’internet s’élevait à 12,5%, mais 2,5% seulement de la population était abonnée à l’internet à large bande. Le défi de rattraper ce retard est pharaonique. Le gouvernement a promis de mettre sur pied un observatoire, dans le cadre de cette nouvelle loi, à même de mener à bien son projet. A la condition que cet observatoire ne devienne une nouvelle agence ou une administration qui consomme des budgets. SOURCE : El Watan.
  5. Je me demande même si ces bâtards ne font pas partie du forum...
  6. J'ai trouvé une source qui date d'un an et qui parle de la fuite des capitaux : http://www.algerie-focus.com/blog/2011/12/14/fuite-des-capitaux-plus-de-257-milliards-de-dollars-ont-quitte-lalgerie-selon-global-finance-integrity/
  7. Rachid Tlemçani. Politologue, enseignant-chercheur en sciences politiques à l’université Alger III [h=1]«La corruption est l’institution la plus stable en Algérie»[/h] le 25.12.12 | 10h00 Réagissez [h=2] Rachid Tlemçani, enseignant-chercheur en sciences politiques à l’université Alger III, a animé une communication, «Etat sécuritaire : armée, corruption politique et islamisme », lors du symposium ayant pour thème «Penser le changement en Algérie», au Crasc d’Oran. Il a bien voulu répondre à nos questions. [/h] - Le rapport annuel 2012 de Transparency International classe l’Algérie à la 105e place sur un total de 176 pays. Que vous inspire ce classement ? Selon ce rapport et bien d’autres, l’Algérie reste parmi l’un des pays les plus corrompus au monde. Le phénomène de la corruption continue de ronger les rouages de l’Etat et une grande partie de la société. Il a pris, ces derniers temps, des proportions alarmantes en dépit de la mise en place d’organes de lutte contre la corruption. Il n’y a pas aujourd’hui une institution qui échappe au phénomène de la corruption et de la dilapidation des deniers publics. Pour rappel, les effets du terrorisme furent dévastateurs sur l’ensemble de la société et les institutions du pays. La corruption n’a pas pour autant faibli ou fait une «pause» durant la décennie rouge. Bien au contraire, le phénomène de la corruption s’est accéléré et s’est répandu à travers tout le territoire national, de la petite commune au fin fond du pays jusqu’ à l’administration centrale en passant par les entreprises publiques et privées. Le grand vainqueur est la corruption, l’acteur «gagnant-gagnant». La corruption est «sortie» de cette rude épreuve plus forte qu’avant, il s’est avéré que c’est l’institution la plus stable alors que les autres ont été profondément secouées. - Peut-on évaluer l’étendue de la corruption ? Aujourd’hui, le phénomène de la corruption s’est répandu à toutes les activités de l’économie nationale. Il ne faut pas, to^^^^ois, confondre la petite corruption et la grande corruption. La petite corruption vise les petits bureaucrates. Elle permet à ces fonctionnaires d’arrondir les fins de mois. Le moindre service public est aujourd’hui monnayé. Les pouvoirs publics laissent faire et encouragent de fait la corruption des élites locales. La petite corruption n’est pas vraiment un problème financier qu’on ne peut pas évalué d’ailleurs. Le problème réel est plutôt social et politique. La petite corruption a perverti les relations sociales. Au niveau politique, elle n’encourage pas la lutte organisée dans un cadre syndical ou partisan. Chaque citoyen tente de tirer son épingle du jeu en faisant appel au système D. Lorsque ce système est bloqué, l’émeute devient l’intermédiation entre citoyens et pouvoirs publics. - La grande corruption a-t-elle pris une nouvelle dimension au regard de nombreux scandales qui ont éclaté ces derniers temps ? Ces scandales révèlent que la grande corruption se répand comme une trainée de poudre quand les revenus pétroliers augmentent. L’Etat rentier dépense sans compter les deniers publics lorsque des enseignants, par ailleurs, ont recours à la grève de la faim. La grande corruption se manifeste lors des passations de contrats de réalisation de projets d’infrastructures, de l’achat d’équipements collectifs, d’armements et prêts bancaires. Le contrat gré à gré au lieu d’être l’exception est devenu la règle. Ce sont les commis d’Etat en connivence avec les lobbies de l’économie de bazar qui sont impliqués dans la grande corruption. Là où le bât blesse, une fraction importante de ces avoirs est placée frauduleusement à l’étranger, elle n’est pas réinvestie pour la création d’emplois. La corruption politique porte atteinte à l’intérêt national et menace la sécurité nationale. - Plusieurs organes ont été créés, ces dernières années, pour lutter contre la corruption. Les résultats escomptés sont très limités, comment expliquez-vous cela ? Pour faire croire que l’Etat est résolument engagé à moraliser la gestion des deniers publics, plusieurs organes sont mis en place. Notons la Cour des comptes, l’Inspection générale des finances (IGF) et l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption, l’Office central de répression de la corruption. Très peu de moyens humains et autres sont affectés à ces organes. Par exemple, la Cour des comptes dispose moins de 200 magistrats, ce nombre devrait être multiplié par 5 ou 6 afin de couvrir tout le territoire et contrôler toutes les institutions publiques. Ce dysfonctionnement n’est finalement qu’un alibi pour masquer la réalité de la justice algérienne, une justice qui ne respecte pas sa propre loi. Par exemple, la loi du 20 février 2006 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption, qui traite de la notion de déclaration de patrimoine des agents publics (chef de l’Etat, ministres, ambassadeurs, magistrats, élus nationaux et locaux, fonctionnaires, etc.), n’est pas appliquée dans toute sa rigueur. Plus de 10 années après le vote de cette loi, très peu de déclarations ont été publiées au Journal officiel. - Quel est l’objectif réel de la mise en place de ces organes ? En créant ces organes et en ratifiant la Convention des Nations unies contre la corruption, le gouvernement vise surtout à rassurer les partenaires commerciaux. L’Algérie est un excellent partenaire commercial, on peut y faire de «bonnes affaires». La lutte contre la corruption constitue un élément du discours destiné à crédibiliser la politique interne au sein de la communauté internationale. Rappelons que la Banque mondiale n’encourage pas les partenaires à investir dans les pays qui n’ont pas de programme de lutte contre la corruption. Les partenaires étrangers ne sont évidemment pas dupes, ils connaissent la réalité du pouvoir local mieux que des dirigeants algériens. Il serait très difficile de lutter contre la corruption sans la mise en place d’une justice indépendante dirigée par des magistrats élus par leurs pairs et non cooptés par le pouvoir occulte. - Le phénomène de la corruption touche la classe politique et choque les Algériens. Quelle est votre appréciation ? Aujourd’hui, il n’y a pas une seule institution qui ne soit pas épargnée par la corruption et ses dérives. L’ensemble de la classe politique est impliquée d’une manière ou d’une autre dans des affaires de corruption. Le scandale de Khalifa en a révélé un excellent échantillon. Plus d’une centaine de cadres appartenant à tous les secteurs furent impliqués dans ce scandale. Ce qui est problématique, c’est que les dirigeants et cadres à tous les échelons sont les premiers à considérer l’Etat national comme l’Etat-beylik, un Etat-voleur, il est donc légitime de le voler. De là tous les moyens sont perçus comme «légitimes» pour prendre une parcelle du pouvoir. Comment ? En promulguant un arsenal de lois et des mesures bureaucratiques pour s’approprier les richesses nationales et en dépeçant le patrimoine public. Houari Boumediène a semé le pétrole pour avoir le développement, «des cathédrales dans le désert », ses successeurs ont favorisé la corruption sous toutes ses coutures ainsi que foulard islamique. - La sélection des cadres de la nation et des hauts fonctionnaires obéit à des règles très strictes. Comment expliquez-vous alors que la corruption est très répandue au sein de la classe politique ? Selon des rapports émanant d’institutions multilatérales, la corruption au sein de la classe politique est très étendue. Les hauts cadres ne sont pourtant cooptés qu’après avoir fait l’objet d’une enquête très fouillée, sur leur vie privée et politique, diligentée par des services de sécurité. Les fonctionnaires supérieurs et cadres de la nation sont censés être au-dessus de tout soupçon. Ce filtre relevant de la mentalité, la guerre froide n’est pas très efficace apparemment au regard du nombre de hauts responsables impliqués dans des affaires de corruption. - Depuis les années 1960, l’on constate que chaque chef d’Etat a lancé une campagne de lutte contre la corruption, pourquoi est-il si difficile de lutter efficacement contre ce fléau ? Chaque nouveau prince lance dès qu’il est intronisé une campagne de lutte contre la corruption. Tous les chefs d’Etat, d’Ahmed Ben Bella à Abdelaziz Bo^^^^^ika en passant par Chadli Bendjedid, ont initié des opérations de lutte contre la corruption. Par exemple, Houari Boumediène a tout simplement permis à des adversaires potentiels de faire des «affaires» au lieu de s’occuper de politique. La corruption durant son règne était «drapée» d’une fausse pudeur. Il y a aujourd’hui ni gêne ni honte à s’approprier un bien collectif ou à enfreindre la réglementation pour s’enrichir rapidement. Elle s’est généralisée depuis la mise en place de l’économie de bazar. Il suffit d’importer un container de pétards ou de kalbalouze avec l’argent du contribuable pour devenir un milliardaire du jour au lendemain alors que ce phénomène prendrait ailleurs plusieurs générations et demanderait un dur labeur. Plus grave encore, une partie des deniers publics est investie à l’étranger. La corruption politique contribue à la reproduction des élites parasitaires. C’est vrai que ces derniers temps de nombreux scandales ont éclaté, dans lesquels sont impliqués des dirigeants et membres du gouvernement. Tout compte fait, la convocation de ministres et autres hauts fonctionnaires n’est qu’une opération de diversion. La lutte de clans ne dépasse pas une ligne rouge. Autrement elle risque de briser une «açabiya», une solidarité de type tribal tissée au sein du bloc social au pouvoir. Même s’il y a une volonté politique de lutter contre la corruption, les résultats seraient très limités. La corruption est enchâssée dans l’Etat sécuritaire, elle est intimement liée au système de prébendes. L’ouverture des champs politique et médiatique reste la seule arme pour lutter efficacement contre la corruption politique et de ses dérivés. - Le soutien des Occidentaux à la lutte contre la corruption politique n’a pas été très efficace. Quelle relation y a-t-il entre la corruption politique et le capital international ? L’on constate que plus les revenus des ressources énergétiques augmentent plus la fuite des capitaux augmente. La fuite des capitaux algériens serait de l’ordre de deux milliards de dollars par année. Ces chiffres ne couvrent pas la totalité des infractions à la réglementation de change, ni les commissions occultes de marchés publics de travaux, de fournitures ou de services. La bourgeoisie compradore et les élites locales s’intègrent à l’économie mondiale par le biais de la corruption. Il y a une relation de solidarité entre les élites locales et les élites occidentales et entre le capital local et les multinationales. Le financement occulte des campagnes électorales en Europe de la part de dirigeants africains ou arabes n’est un secret pour personne. La lutte contre la corruption soutenue par les gouvernements occidentaux et les institutions multilatérales n’est que de la poudre aux yeux. La lutte efficace contre la corruption est une affaire locale, elle relève de la lutte de la société civile, des ONG. SOURCE : El Watan
  8. Les Algériens ne sont pas en sécurité chez eux. Après quinze ans de terrorisme, l’insécurité a pris depuis quelques années de nouvelles formes. Alors que nos villes, notamment Alger, sont quadrillées en permanence par d’impressionnants dispositifs de la police et de la gendarmerie, l’insécurité n’a jamais été aussi importante. Jeudi dernier, des inconnus ont kidnappé une fillette à son domicile parental, à Mahelma, près de Zeralda, dans la banlieue ouest de la capitale. La petite fille, âgée de 8 ans, a été retrouvée morte le lendemain. Les ravisseurs courent toujours. Ils n’ont pas été arrêtés alors que la capitale est sous haute surveillance policière. Le gouvernement observe le silence. Aucun ministre ne s’est rendu sur les lieux du drame. Aucune déclaration de condamnation. Cette affaire, au‑delà de son caractère choquant, illustre la facilité avec laquelle les délinquants, les voyous et les kidnappeurs d’enfants opèrent dans les cités algériennes. Ils y font régner la terreur, obligeant les habitants à se barricader dans leurs appartements. La police et la gendarmerie, en charge d’assurer la sécurité des citoyens, sont étrangement absentes et évitent d’intervenir, même en cas de dépôt de plainte de la part des habitants. Les gendarmes et les policiers se contentent d’une présence très visible au niveau des barrages fixes dressés sur les routes. Les policiers n’effectuent pas de patrouilles pédestres et les gendarmes se déplacent rarement dans les cités pour prévenir d’éventuelles agressions, vols et kidnappings. Les gendarmes et les policiers s’abstiennent d’intervenir en cas de plainte pour éviter que d’éventuelles arrestations musclées ne conduisent à des émeutes consécutives. Ils laissent ainsi la voie libre aux voyous, kidnappeurs et trafiquants de drogue. Le pouvoir ne réagit pas parce qu’il ne se sent pas directement concerné par le phénomène. Les enfants de dirigeants vivent dans des endroits sécurisés, au Club des Pins, à Moretti, Hydra ou El Biar. Les délinquants, contrairement aux terroristes, n’ont pas de revendications politiques. Ils ne menacent pas directement la survie du pouvoir. C’est aussi ce qui explique le laxisme à leur égard. J'ai vu hier à la tv la petite fille de 8 ans violé et assassinée, ^^^^^^ et ils disent que c'est des musulmans, que c'est eux qui vont au paradis... Aucun ministre ni aucun haut responsable n'est allé aux obsèques, ils s'en foutent royalement... Je ne trouve pas les mots, je ne sais même pas quoi lui donner comme nom à celui qui a tué cette pauvre petite, il mérite être coupé en plusieurs morceaux tout en le laissant en vie, qu'il meurt en de atroces souffrances...
  9. Vous allez combattre un mal qui ne peut être combattu... Ce pays est condamné et rien ni personne ne peut faire quelque chose... Peine perdue...
  10. Dans notre monde informatisé, un simple grain de sable vient perturber une machine bien huilée. Une simple erreur vient bousculer la vie internet de millions de personnes, qui ont leurs habitudes en ligne. Hier, ce n’est pas un mais deux grains de sable qui sont venu perturber notre quotidien, rendant les services de Google et Facebook indisponibles durant quelques heures. Tout d’abord, Google a connu des soucis hier, en fin d’après-midi. Vous l’avez peut-être remarqué, Gmail, Gtalk, Google +, Google Drive et même Chrome ont été perturbés, voire indisponibles. Ainsi, durant un laps de temps de 18 minutes, qui ont semblé une éternité pour certains, ces services ont été indisponibles, ou alors extrêmement ralentis. Une panne bénigne, mais qui a tout de même handicapé près de 500 millions de personnes utilisant ces services pour travailler. A 18h30, heure française, tout était revenu à la normale. Facebook a également connu de graves soucis cette nuit, peu avant minuit. En effet, un changement mineur dans le protocole DNS, dans le cadre de tests pour l’optimisation du service a rendu le réseau social indisponible durant quelques heures. Une situation qui est ensuite rapidement revenue à la normale, mais qui pourrait avoir de graves conséquences pour Facebook en termes de trafic. Deux services de poids sont donc tombés en panne hier soir. Un signe annonciateur de la fin du monde ? Possible. Au JDG, nous pensons à une attaque coordonnée des premiers zombies sur les serveurs des deux géants. Ou alors, il ne s’agit là que d’une simple coïncidence… Source : JDG
  11. Le président algérien Abdelaziz Bo^^^^^ika a plaidé pour "une relation forte et dynamique avec la France", dans un entretien accordé à l'AFP à quelques jours de la première visite en Algérie de son homologue François Hollande. M. Hollande est attendu en Algérie les 19 et 20 décembre en visite d'Etat à l'invitation de M. Bo^^^^^ika pour relancer une relation en dents de scie depuis l'indépendance de l'ex-colonie française il y a 50 ans. "L'Algérie est favorable à une relation forte et dynamique avec la France, fondée sur la densité des liens et les nombreux intérêts qui unissent nos deux pays", indique le chef d'Etat algérien, dans une rare interview écrite accordée à un média et reçue dimanche. Plutôt que de parler d'un traité d'amitié franco-algérien, décidé en 2003 avec le président français d'alors Jacques Chirac mais abandonné depuis par Paris, Abdelaziz Bo^^^^^ika souligne que les deux pays veulent un "partenariat d'exception" dont les formes "importent peu finalement: c'est sa consistance qui est essentielle". Pour M. Bo^^^^^ika, il faut "construire un partenariat qui résiste aux contingences et qui dépasse les seules relations commerciales où chacun réduit l'autre à un débouché". Il insiste sur "une intensification du dialogue à tous les niveaux" et un partenariat "gagnant-gagnant" pour développer ce pays de 37 millions d'habitants, le plus étendu d'Afrique (plus de 2 millions de km2). Le président algérien plaide pour ces liens en pleine mondialisation où "l'interdépendance entre Etats, fussent-ils éloignés, est devenue une chose inévitable". M. Bo^^^^^ika veut aussi "transcender beaucoup de pesanteurs" non identifiées mais qui comprennent les 132 ans de colonisation française et la guerre meurtrière qui a abouti à l'indépendance il y a exactement 50 ans. Evoquant ce demi-siècle, le chef d'Etat algérien réaffirme "l'obligation pour l'Algérie et la France de travailler ensemble tant leurs interdépendances sont nombreuses". Plus d'un demi-million d'Algériens vivent en France et des centaines de milliers d'autres ont la nationalité française. La France est le premier fournisseur de l'Algérie, son premier investisseur hors hydrocarbures et son quatrième client derrière l'Italie, les Etats-Unis et l'Espagne. Résolument tourné vers l'avenir, M. Bo^^^^^ika n'évoque pas la repentance de la France, pourtant réclamée par certains Algériens. "Nous devons tirer les enseignements de notre expérience passée pour corriger (...) un partenariat toujours perfectible", dit-il. Face à la situation au Nord Mali, occupé par des mouvements is^^^^^^^s radicaux dont le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), M. Bo^^^^^ika évoque "une menace globale qui n'a pas de nationalité, ni de région ou de religion d'appartenance". Il juge donc "normal que le Mali bénéficie de l'appui de la communauté internationale pour son éradication", répondant à la question de savoir si l'Algérie accepterait une aide de la France et des Etats-Unis dans la lutte anti-terroriste dans le nord du Mali. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit adopter avant la fin de l'année une résolution autorisant l'envoi de 3.300 soldats ouest-africains pour les déloger. L'Algérie, médiatrice au Mali, a toujours défendu le principe de non-ingérence. Enfin face au Printemps arabe qui a balayé nombre de dirigeants au pouvoir depuis des décennies, M. Bo^^^^^ika, élu en 1999 puis réélu à deux reprises, défend le droit de chaque nation à trouver sa voie et évoque son train de réformes politiques lancé en avril 2011. Parmi elles, l'agrément de nouveaux partis, la percée des femmes aux élections législatives de mai dernier et la prochaine révision de la Constitution. "Ce processus de réformes est irréversible car il fait la quasi-unanimité au sein de la classe politique et de la société civile", a-t-il affirmé. Source : El Watan
  12. [h=2]Si au début de l’affaire, le représentant de Saipem était inculpé et son passeport confisqué, depuis quelques mois, c’est uniquement la société en tant que personne morale qui reste poursuivie et ses comptes (sauf un ) sont bloqués. [/h]Dans le dossier actuellement en instruction, Saipem Contracting Algérie est poursuivie en tant que personne morale pour «corruption et blanchiment d’argent à travers d’indus avantages» donnés à Réda Meziane, fils de Mohamed Meziane, l’ancien PDG de Sonatrach. Vers le mois d’août 2007, Réda Meziane avait signé un contrat de consulting pour un salaire de 140 000 DA, pour une durée d’une année renouvelable. Selon le dossier judiciaire, il a également reçu la somme de 4 millions de dinars de la part du patron de Saipem Algérie, pour acheter une voiture à son épouse. Lors de l’enquête préliminaire et devant le juge d’instruction, Réda Meziane avait parlé de ses relations étroites avec le patron de la société italienne, qu’il a eu à connaître grâce à une certaine Amel Zerhouni, épouse du fils de l’ancien ministre de l’Education, Mohamed El Mili, celui-là même qui avait été poursuivi dans le cadre du scandale du détournement de plus de 30 millions de dollars, du Fonds algéro-koweïtien d’investissement (FAKI). Les relations entre Réda Meziane et le patron de Saipem vont se renforcer au point où ce dernier assistera à son mariage, organisé avec faste, dans un grand hôtel en Tunisie, et auquel ont assisté de nombreuses personnalités algériennes et étrangères. C’est durant cette période, entre 2007 et 2009, que Saipem décrochera le contrat de réalisation du lot 3 du gazoduc GK3, pour un montant de 580 millions d’euros. Pour bon nombre de connaisseurs, l’entreprise italienne a obtenu ce marché grâce aux bons offices de Chakib Khelil, ex-ministre de l’Energie, à travers des instructions écrites. Si au début de l’affaire, le représentant de Saipem était inculpé et son passeport confisqué, depuis quelques mois, c’est uniquement la société en tant que personne morale qui reste poursuivie et ses comptes (sauf un) sont bloqués. Pour l’instant, rien n’indique que la chambre d’accusation près la cour d’Alger, qui devra statuer incessamment sur le dossier, suive le juge dans le non-lieu qu’il a accordé au patron de Saipem Algérie. D’autant que s’il y a corruption, tel que retenu contre Réda Meziane, il y a inévitablement un corrupteur. Pour ce qui est de Mohamed Meziane, c’est le trafic d’influence et le délit d’initié qui lui sont reprochés dans le dossier, étant donné qu’il savait que son fils était conseiller à Saipem, cette même société qui avait soumissionné pour l’obtention de marchés. L’ancien PDG s’est défendu en affirmant avoir informé son ministre, Chakib Khelil, et ce dernier n’a rien dit.
  13. C'est le gouvernement qui ne veut pas d'amélioration pour la 3g, 4g et le débit de la connexion, car ils veulent tout contrôler et si ils améliorent l'internet et mettent la 3g et 4g, ils ne peuvent surveiller et contrôler personne et je parle en connaissance de chose, même quand tu pètes la nuit quand tu dors, ils le savent. Vous voulez une meilleure connexion ou la 4g sortez de ce pays car vous n'aurez rien de cela en Algérie jusqu'à la fin des temps...
  14. [h=2]Les autorités canadiennes exigeront, à partir de janvier 2013, les données biométriques (empreintes digitales) des Algériens demandeurs de visas touristiques ou d'études, selon un communiqué du ministère canadien de la citoyenneté et de l’immigration. Cette mesures concerne aussi les ressortissants de 28 autres pays. [/h]La majorité des pays touchés par la mesure, on l’aura deviné, sont arabes et musulmans – une vingtaine. Parmi ces pays, on peut citer l’Afghanistan, l’Albanie, l’Arabie Saoudite, l’Egypte, le Liban, le Pakistan, le Soudan et la Tunisie. Tous les pays du Maghreb sauf le Maroc sont touchés par l’obligation faite à leurs citoyens de fournir leurs données biométriques. Cette obligation ne concerne pas « les résidents permanents du Canada, les enfants de moins de 14 ans, les personnes âgées de plus de 79 ans, et les diplomates en mission officielle avec les membres de leur famille ». Dans son communiqué, le ministère canadien de la citoyenneté et de l’immigration explique qu’ «à l’arrivée d’une personne au Canada, ses données biométriques seront utilisées pour vérifier qu’il s’agit bien de la même personne qui s’est vue accorder une autorisation pour pouvoir voyager. » Les autotrités canadiennes ont tenu à préciser que d’autres pays exigent les données biométriques : « le Royaume-Uni, l’Australie, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, les pays de l’espace Schengen de l’Union européenne, le Japon, la Corée du Sud, les Émirats arabes unis, l’Indonésie, la Malaisie et l’Arabie saoudite ». Les coûts de la prise des données biométriques seront à la charge du demandeur de visa canadien. Ils s’ajouteront donc aux frais de demande de visa. Actuellement, un demandeur algérien d’un visa touristique d’une entrée doit débourser 75 dollars canadiens. Il devra payer 150 dollars pour un visa à multiples entrées. Les visas pour étudiants coûtent 125 dollars. SOURCE : El Watan
  15. Tant que les cons, incultes et arriérés sont au pouvoir, l'Algérie importera de tout et ne fera rien pour progresser...
  16. sparrow210

    ME fair un don

    Ils demandent toujours ce qui n'est pas indispensable à leur vie... T'as un compte paypal, débrouilles toi à le remplir toi même.
  17. On peut rien faire contre eux, ils sont nombreux et c'est nous qui vont être les coupables et enfermés à vie...
  18. Oui, pour moi c'est des ignorants les pauvres, mais je ne les blâme pas, c'est l'état qui les rend comme ça.
  19. -Billel. 25 ans, originaire du quartier«les allemands» de Annaba «J’étais parmi un groupe de 25 harraga qui a pu atteindre l’île de la Sardaigne en 2010. Nous avons été interceptés et arrêtés par les garde-côtes sardes. J’ai été placé au centre de rétention de Cagliari où j’ai passé un mois avant d’être transféré vers le centre de Gorizia, aux frontières italo-slovènes. J’y ai passé un mois avant mon transfert vers Rome d’où j’ai été rapatrié en Algérie à bord d’un vol Rome-Alger. Je suis rentré à Annaba et j’y suis resté près de deux ans avant de plier bagage et repartir. Cette fois, la destination était la ville marocaine de Tanger. Mon séjour a duré près d’un mois, le temps de préparer le nouveau voyage. Le trajet Alger-Bni Ansar m’a coûté au total environ 120 000 DA. C’est un contact algérois qui a tout arrangé. Voilà un mois et demi que je suis arrivé à Melilla que j’ai pu atteindre à la nage. De Bni Ansar au port de Melilla à la nage.» -Anis. 23 ans, issu de la cité Plaine Ouest de Annaba «C’est lors d’une rencontre avec un passeur de Sidi Salem, l’été passé, que l’idée du départ vers l’Espagne avait commencé à germer dans ma tête. Mes cinq tentatives d’atteindre la Sardaigne ont toutes échoué. Au total, cinq expulsions d’Italie après avoir déboursé 65 000 DA à chaque tentative, somme que je réunissais grâce à de petits métiers, métiers de la rue (vente de cigarettes, de psychotropes, corail, vols à la tire…) Cela fait un mois et demi que j’ai débarqué à Melilla, à la nage de Bni Ansar au port. Aujourd’hui, je vis et dors à la belle étoile. A cause d’une dispute violente avec un migrant malien, j’ai été viré du CETI (centre de séjour temporaire pour étrangers). Mon message : « Gouli l’Bo^^^^^ika, rana rayhin jayin manach habcine (dites à Bo^^^^^ika, on part et on revient, et on continuera de le faire.» -Ali Lahcene ,19 ans, originaire de Barigou (Mascara) «Pour arriver à Melilla, j’ai dû payer 90 000 DA. Je suis issu d’une famille très pauvre. Je suis là depuis deux mois et demi pour aider ma famille et j’y resterai le temps qu’il faudra. Comme vous le voyez, je vis sous ce tunnel. Je dors entouré d’eaux usées, tel un rat d’égout. Je me suis inscrit au commissariat de police pour une hypothétique place au CETI. L’accès à ce centre m’est toujours refusé par les responsables, pour manque de place, me disent-ils. Après un long périple, Barigou-Oran-Maghnia-Essaïdia (Maroc)-Oujda-Berkane-Nador. Mon périple a pris fin à la nage de Bni Ansar au port de Melilla. Je ne trouve pas où dormir ni les moyens pour manger à ma faim.» -Sara, 24 ans, originaire de Mostaganem Je suis arrivée à Melilla le 10 mai 2012, grâce à un intermédiaire travaillant pour le compte du chef d'un réseau de passeurs basé à Maghnia et que j’ai rencontré dans un cabaret où je travaillais comme chanteuse de raï. L’affaire a été conclue lors d’une soirée bien arrosée. La formule tout compris (faux passeport marocain, moyens de transport des deux côtés de la frontière algéro-marocaine) m’est revenu à 1200 euros, l’intermédiaire a exigé d’être payé en euros pour qu’il puisse procéder à la Hewala (transfert de la somme sur le compte du chef basé à Alger). Je regrette amèrement d’être venue ici, on m’a promis monts et merveilles, des possibilités d’atteindre la péninsule en l’espace d’une semaine après mon arrivée. Finalement, je me suis retrouvée dans un vulgaire centre sans ressources et sans la moindre possibilité de quitter Melilla ni de retourner chez moi. L’intermédiaire m’a mise en garde, je risque d’être liquidée physiquement par les trafiquants marocains vu que je n’ai pas pu restituer le passeport marocain à la frontière comme convenu. Je suis dans un terrible engrenage duquel je suis incapable de me défaire.» -Tayeb Berkhach, 34 ans, originaire du Golf (Alger) «J’ai débarqué à Melilla avec ma famille : mon épouse et mes quatre enfants, le 12 mars 2012 avec des faux passeports marocains. Mes jumeaux Adam et Roufaïda inscrits sur mon passeport, Nouh Et Douaa sur celui de ma femme Kheïra. Le transport Alger-Maghnia-Oujda-Nador et les deux passeports m’ont coûté au total 2000 euros. Mon contact est une quinquagénaire de Kouba (Alger) qui m’a assuré le voyage vers Maghnia où m’attendait un certain Lahbib. C’est lui qui m’a remis les deux passeports — de vrais passeports marocains mais retouchés par la substitution de photos — avant de nous conduire à bord d’une Peugeot 504 à la frontière (Ferkhana). Le terrain était visiblement bien préparé, le contrôle ayant été d’une rapidité inouïe. Tel que convenu, une fois la frontière franchie, les deux passeports ont été restitués à El Hadj Mohamed. Il semblait être bien connu des autorités marocaines. Ses papiers marocains et algériens lui permettent de vivre entre les deux pays.» -Abdelkader Benyoussef, 32 ans, originaire du quartier huppé dE Hydra (Alger) «Moi, mon histoire est toute autre. Ingénieur mécanicien, j’ai fait études supérieures à Londres. Si je suis à Melilla, ce n’est pas pour fuir le chômage ou la misère ou parce que tenté par le rêve européen. J’ai été expulsé d’Espagne pour des démêlés avec la justice, un accident de la route en est la cause. La législation cadrant la migration en Espagne — les dispositions de l’accord de réadmission conclu entre Alger et Madrid, les amendements apportés, le plan de citoyenneté et d’immigration 2009-2012 — je la connais très bien. Par contre, ce que je cherche à dénoncer, ce sont les pratiques criminelles de groupes organisés composés de Marocains et d’Algériens. Beaucoup de harraga algériens issus de l’Ouest ont été victimes de ce réseau qui active au vieux quartier San Fransisco de Bilbao, au nord de l’Espagne. Profitant de leur crédulité et vulnérabilité, ils font croire à ces jeunes qu’ils peuvent intervenir en leur faveur pour ne pas être expulsés, de par les liens solides qu’ils prétendent entretenir avec de hauts responsables du consulat algérien à Alicante. Car c’est à ces derniers que les autorités espagnoles font appel pour la procédure d’identification préalable aux expulsions qui se font sous contrôle judiciaire. Pour pouvoir être déclaré inconnu par les services consulaires et disposer ainsi de la «l iberta», ce précieux document à même de leur ouvrir la porte à la péninsule et tout l’espace Schengen, il suffit de graisser la patte, 1500 euros par personne. Une somme qui doit être versée à des intermédiaires pour le compte des responsables consulaires dans un délai de 40 jours, durée d’internement du harraga dans le centre où il est transféré en attendant son expulsion. L’affaire se traite par téléphone portable. Le harraga doit préparer la somme quelques jours avant son transfert pour la confier par la suite à un proche ou une connaissance sûre auprès duquel l’intermédiaire pourrait la récupérer dans un café connu au quartier de San Francisco. Une fois l’argent dans la poche, cet intermédiaire disparaît dans la nature et le harraga… expulsé.» -Boualem Benaouda, la trentaine originaire de Mostaganem «Je vais être bref : je suis un ancien militaire. Je vis avec ma femme et mes deux enfants au centre de séjour temporaire pour étrangers (CETI) de Melilla depuis presque deux ans. Le transport et les faux passeports me sont revenus à 250 000 DA. Mon message : dites à Bo^^^^^ika que c’est à cause de lui et de l’injustice que nous sommes là. Malgré nos conditions de vie terribles ici, on ne retournera plus dans sa monarchie (el Djou3 wela Roudjou3 (la faim mais jamais le retour). Il sait très bien qu’il existe des réseaux mafieux qui tirent profit de notre misère mais il ne fait rien pour y mettre un terme et nous offrir les moyens de vivre dans la dignité.» SOURCE : El Watan
  20. J'ai pas fait exprès, c'est quand je parle de "merde télécom" je m'emporte et je n'arrive pas à me contrôler. J'ai rien contre toi
  21. Ton ZTE de merde, il équipe l'Algérie avec le pire équipement qui existe, il équipe ton pays avec des équipements obsolètes... Pendant que le monde s'ouvre à la 4g et aux débits en giga-octets, et au trou du cul du monde ils parlent encore de 3g et des tarifs abusés pour l'adsl...
  22. Je crois au père noël et je ne crois pas à leur déclarations ni en ce pays...
  23. C'est les "hauts responsables" ministres et généraux qui ne veulent pas de bureaux de change, c'est le seul pays au monde où il n'y a pas de bureaux de change. Ils nous disent "mazal wakfine" mazal wakfine pour nous enculer oué...
  24. [h=2] L’autorité monétaire comme les pouvoirs publics sont mis au défi de mettre en place des bureaux de change qui sont pourtant prévus depuis des années par la législation y afférente. La suppression de l’informel que le gouvernement appelle de ses vœux ne saurait s’abstraire d’une lutte frontale contre ce qui est considéré, à juste titre, comme la principale source de l’économie parallèle. [/h] L’annonce par le gouverneur de la Banque d’Algérie d’une prochaine révision à la hausse de la marge (droit de change) de 1% des bureaux de change ne semble pas inquiéter outre mesure les cambistes illégaux du marché parallèle du square Port-Saïd, à Alger. Lors d’une virée, hier, au fief algérois du change au noir, les «traders» rencontrés affirment d’abord qu’ils suivent avec attention l’évolution de cette «affaire». «Depuis que la presse parle de nous, des déclarations des responsables de la Banque d’Algérie et du ministre des Finances sur ce sujet, nous nous attendons, chaque jour, à ce que la police vienne nous ordonner d’évacuer les lieux.» C’est ce qui a été fait avec les revendeurs sur les places publiques auxquels un ultimatum de quelques jours avait été lancé pour ne plus y installer leurs marchandises. Mais, à bien lire ce qui se dit à propos des bureaux de change, nous ne pensons pas qu’ils seront réellement mis en place», explique un groupe de trois cambistes occupant le coin d’une ruelle. Très à l’aise dans sa discussion, une grosse liasse de billets (dinars et euros) dans la main, l’un d’entre eux affirme qu’il ne s’attend à aucune mesure concrète dans ce sens. Il en veut pour preuve le fait que «l’éradication du marché du Square n’aurait pris que quelques heures de présence policière, si vraiment les autorités avaient l’intention de s’en débarrasser». «Nous nous sommes habitués aux menaces et autres déclarations sans suite. La mise en place de bureaux de change officiels a été annoncée depuis des années mais jamais appliquée. Et même s’ils sont créés, ce marché continuera d’exister», rétorque un autre cambiste. Pour lui, cette activité, même illégale du point de vue de la loi, ne devrait pas être comparée au commerce informel auquel l’Etat a décidé de s’attaquer. Car, explique-t-il, «les cambistes qui vivent de ce petit commerce ne dérangent personne, ne salissent pas les lieux et ne font aucune concurrence déloyale à qui que ce soit. Bien au contraire, ils facilitent la tâche à tous ceux qui sont dans le besoin d’échanger de l’argent, surtout les hommes d’affaires qui ne veulent pas passer des mois à attendre un crédit documentaire». A la question de savoir s’il serait prêt à basculer vers une activité légale de change si elle venait à être attractive et financièrement avantageuse, Abderrahmane, un habitué des lieux, ne cache pas sa méfiance : «Je serais tenté de le faire si je ne connaissais pas les rouages de l’administration et tous les tracas par lesquels on doit passer pour lancer une affaire. Je préfère me contenter du peu que je gagne ici et m’éviter les surprises auxquelles on s’expose en ayant affaire au fisc, à l’administration du commerce, des finances et autres. Et puis, qui me dit que l’activité dans un bureau de change officiel sera totalement libre pour qu’on puisse fixer les prix et les commissions ?» Evoquant les risques liés à ce métier, notre cambiste affirme avoir, aujourd’hui, ses propres clients dont il connaît la provenance de leur argent, ce qui ne peut pas être le cas dans un bureau de change officiel. «Ces bureaux sont le point de passage de sommes importantes en espèces de diverses provenances et, avec tout le trafic qui se passe dans le pays, on ne peut pas prendre toutes les précautions afin de s’assurer qu’on n’est pas utilisés pour convertir de l’argent d’origine illicite», explique encore notre interlocuteur. C’est la raison pour laquelle il dit être convaincu que personne, parmi les «professionnels» du change et des transactions monétaires, ne s’engagera dans une telle aventure tant que l’argent sale et mal acquis circule encore. C’est sûr, le square Port-Saïd a encore de beaux jours devant lui. Source : El Watan.
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