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Algérie télécom Bride les débits


hamidalger

Messages recommandés

bonjour à tous les forumeurs.

 

c'est avec stupeur que je vous annonce la mauvaise nouvelle qui ma pour ainsi dire choqué, je discutais dernièrement avec un agent d'algérie télécom sur les problèmes que rencontre la plupart pour ne pas dire la totalité des abonnés quand ce fus ma surprise de découvrir un secret bien gradé. "algérie télécom bride les débits et sur ses liaisons internationales c'est pour cette raison que les abonnés rencontrent ces perturbations" ma-t-il-dit.

personnellement je crains que la solution a ce problème ne sera pas pour demain, et oui mes chèrs amis on vous prend pour des bons a rien ! ne restant à mes yeux qu'une seule chose a faire c'est de réagir, en créant une association ou les attaquer en justice, si rien n'est fait nos soucis resteront sous silence.

 

au plaisir de vous lire.

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bonjour à tous les forumeurs.

 

c'est avec stupeur que je vous annonce la mauvaise nouvelle qui ma pour ainsi dire choqué, je discutais dernièrement avec un agent d'algérie télécom sur les problèmes que rencontre la plupart pour ne pas dire la totalité des abonnés quand ce fus ma surprise de découvrir un secret bien gradé. "algérie télécom bride les débits et sur ses liaisons internationales c'est pour cette raison que les abonnés rencontrent ces perturbations" ma-t-il-dit.

personnellement je crains que la solution a ce problème ne sera pas pour demain, et oui mes chèrs amis on vous prend pour des bons a rien ! ne restant à mes yeux qu'une seule chose a faire c'est de réagir, en créant une association ou les attaquer en justice, si rien n'est fait nos soucis resteront sous silence.

 

au plaisir de vous lire.

 

est ce qu il vous a expliquer comment ils brident les débits ?

et y a t il des preuves ?

on veux plus d information . et c quoi la position du monsieur d AT ?

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je crois que la preuve vous l'avez déjà, saturation débit/ping qui perdure depuis plus de 3 ans ce qui est anormal pour un soit disant FAI historique de même pas 450 000 abonnés, quand on sait que la majorité surfent avec du 128kbit 256kbit c'est a ce poser des questions.

le monsieur travaille directement sur les équipements il s'y connait suffisamment pour se permettre de m'annoncer cette nouvelle.

 

@abdou31dz les FAI français brident les débits en zone non-dégroupée et l'effet est le même.

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Salut hamidalger,

 

Bienvenue sur ForumDZ, j'espère que tu va te plaire en notre compagnie.

Ecoute au sujet du traffic Shaping, j'ai proposé un test P2P afin de vérifier si AT contrôlait le traffic du P2P et bien il s'est avéré que non. (Ce n'était que pour le P2P, pas pour autre chose)

 

maintenant ce test n'exclue absolument par d'autres hypothèses mais sans preuves techniques, je ne pourrais pas prendre en considération les propos de quelconque technicien, professeur ou supergénie bossant chez AT.

 

L'argumentation sert à convaincre ou à renforcer sa thèse, or devant des propos du genre "on m'a dit", je reste toujours sceptique.

 

Peut être que les gens d'AT pourront nous éclairer s'ils sont de passage par ici.

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Ce qui me semble bizarre dans cet aveux c'est que d'après ma logique, si A.T bride juste le 'debit' sa devrait normalement résoudre le problème de congestion, non ? prenons juste l'exemple des abonnés 1 Mo, si on est bridé à environ 512 Kbps on devrait dans ce cas un débit avoisinant et de façon plus stable par rapport à la 1 Mo supposé de notre abonnement, alors que c'est n'est pas notre problème qui est plutôt une chute de débit imprévisible et monstrueuse, pour mon cas par exemple je me retrouve au moment de ces chute à surfer avec du 60 kbps ou 200 Kbps au mieux !

A mon avis sa ressemble plus à de la saturation qu'à des débits bridés et je pense que cette saturation est tout à fait normale, réseau de distribution mderrah wa ayyane et mal configuré, bande internationale tae msakine et voila l'A.T...

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salam

 

j'avais soulevé ce probleme l'année passé avec des graphs et preuves à l'appui, mais aucune issue pour la simple raison que :

 

- l'administration des servers ( BRAS & débit ) est du ressort des chinois ( ZTE, huwaei ).

- les servers sont centralisé au niveau de Alger

- le billing ne donne po des privilèges d'administration pour une grande majorité des techniciens et autres responsables du service, ce qui limite les "décideurs" du sort de l'ADSL à une poignée de personnes !!!!

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Salam

 

Pareil, on ma deja informer par un ami directeur d'actel que la distribution de la bande est anarchique et bridé, d'ailleur il ma meme dit que le cota chez eux est de 60 Mbps pour 400 clients, mais je n'ai aucune preuve de ce que j'annonce sauf que ce monsieur la est un tres bon ami et j'ai tendance a le croire vue la mediocrite de la connexion.

 

Salutations

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Je m'y connait pas trop en bande passante mais je trouve ça illogique étant donné que si AT achète par exemple 100 giga de bande passante et n'utilise que 60 giga c'est de la pure folie.

C'est comme si tu avais une formule 1 et tu roulerais à 20 km/h

 

tout simplement, parce que algérie télécom respecte des quotas à ne pas dépasser la bande passante internationale reste très chère dans les pays africains il y a pour cela plusieurs raisons.

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tout simplement, parce que algérie télécom respecte des quotas à ne pas dépasser la bande passante internationale reste très chère dans les pays africains il y a pour cela plusieurs raisons.

 

Peut tu nous donner plus d'informations à propos de la bande internationale stp et pourquoi est elle plus cher pour les pays africains ? je ne comprend pas pourquoi il y'as tant de problème avec cette bande passante internationale ! on est comme même qu'une centaine de milliers d'abonnés particuliers, entreprise, établissements étatiques...etc confondus et les débits fournis sont aux max du 1 Mo et ou du 2 Mo !!! alors est ce que sa revient autant cher d'acheter de la bande internationale pour couvrir plus ou moins une centaine de milliers d'abonnés majoritairement avec du 1 Mo ?

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  • Administrateurs
Peut tu nous donner plus d'informations à propos de la bande internationale stp et pourquoi est elle plus cher pour les pays africains ? je ne comprend pas pourquoi il y'as tant de problème avec cette bande passante internationale ! on est comme même qu'une centaine de milliers d'abonnés particuliers, entreprise, établissements étatiques...etc confondus et les débits fournis sont aux max du 1 Mo et ou du 2 Mo !!! alors est ce que sa revient autant cher d'acheter de la bande internationale pour couvrir plus ou moins une centaine de milliers d'abonnés majoritairement avec du 1 Mo ?

Moi ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi dans ce cas les marocains, pour ne prendre que eux pour exemple arrivent à avoir du 20méga alors que "la bande passante est soi disant aussi chère" ?? (du 20méga à environ ~ 9.416 DA http://menara.ma/fr/Communiquer/Offres%20Menara/?id=menara_adsl_prix).

Modifié par Lyès
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Moi ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi dans ce cas les marocains, pour ne prendre que eux pour exemple arrivent à avoir du 20méga alors que "la bande passante est soi disant aussi chère" ?? (http://menara.ma/fr/Communiquer/Offres%20Menara/?id=menara_adsl_prix du 20méga à environ ~ 9.416 DA).

 

tu parles du Pack Pro ? parce que les particuliers ils ont jusqu'a 4 Méga je crois !

 

mais écoutez les gars AT ne Bride pas les débits c'est juste une question de surcharge en tous cas on peu pas se permettre une telle accusation sans avoir de preuves concrêtes surtout qu'avec un ping de 1000 ms on peux pas dire d'ou vienne vraiment la baisse de débit est ce le fait de brider ou bien de l'instabilité de la ligne ? tout ça nous laisse perplexe

mais j'avoue que AT ne fait rien pour améliorer les choses d'un coté elles prives les Clients de eEpad et de l'autre elle leur donne le droit de s'abonner chez elle alors que la situation ne le permet pas !

 

est ce de l'incompétance ou bien juste de la négligence ? en réalité on ne sait rien on est juste victime du système algérien .

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  • Administrateurs
tu parles du Pack Pro ? parce que les particuliers ils ont jusqu'a 4 Méga je crois !

Regarde bien le lien c'est l'offre perso ;)

http://menara.ma/fr/Communiquer/Offres%20Menara/?id=menara_adsl_prix

 

et chose étonante! les offres pro chez eux sont moins chère ^^ !

http://menara.ma/fr/Communiquer/Offres%20Menara/?id=menara_adsl_pro_prix

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Regarde bien le lien c'est l'offre perso ;)

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encore une preuve qui dévalorise l'algérie :p et puisqu'on en parle même les offres perso ne sont pas chère , nous on paye 1850 DA pour avoir du 1515 et eux 1500 DA pour avoir 1 Mbps réel !c'est pas chère ça ?? et les marocains détiennent beaucoup de Serveur De Jeux dont CS , SA , Wow ... etc ça prouve qu'ils ont une bonne connexion :)

Modifié par mamide
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Maroc télécom dépend en grande partie de vivendi universal ce qui n'est pas la cas d'algérie télécom.

 

Un article intéressant sur la fracture Nord-Sud d'Internet :

 

5 - Que se passe-t-il dans les pays émergents ?

 

Ce qui a été expliqué plus haut a des conséquences qui rendent les communications nationales et internationales bien plus chères pour les pays en développement et paradoxalement imposent au Sud de financer le Nord...

Au début des télécommunications téléphoniques, l’approche par demi-circuit avait pour conséquence que les pays qui appelaient le plus payaient le plus. Cela se traduisait par un flux financier Nord-Sud dans le cas des télécommunications téléphoniques, jusqu’à ce que la dérégulation change la donne.

Dans le monde de l’internet, l’arrivée des IBP puis des accords de peering payant à partir de 1997, ont conduit à une situation radicalement inverse où le Sud finance le Nord !

 

5.1 - Le trafic international - et même une partie du trafic national - est payé exclusivement au Nord par le Sud

1-Les IBP étant principalement américains, le transit Nord-Sud, par exemple entre l’Afrique et les Etats-Unis est payé par les pays africains, que ce soit dans un sens ou dans l’autre.

2-La plupart du temps, le trafic entre les différents pays africains, même voisins, passe par des IBP qui le réacheminent par le Nord et font ainsi payer deux communications internationales.

3-Dans un certain nombre de cas, les réseaux des FAI sont reliés au reste du monde exclusivement par satellite. Lorsque les réseaux des grandes viles ne sont pas reliés entre eux par des fibres optiques, les FAI doivent alors utiliser leurs liaisons satellitaires achetées au Nord également pour les liaisons nationales.

4-De même, lorsqu’il n’existe pas de point d’interconnexion, les échanges entre FAI du même pays doivent utiliser un point d’interconnexion... du Nord. Chacun d’eux doit alors utiliser sa bande passante internationale et payer très cher un IBP.

 

5.2 - Le coût de la bande passante internationale n’est pas le même lorsque l’on est au Nord ou au Sud

La situation est aggravée par un autre problème : du fait de la position quasi monopolistique des IBP et du rapport de force Nord-Sud dans les télécommunications, les tarifs sont non négociés. Les trafics des pays en développement sont trop faibles pour que les acteurs aient une capacité de négociation. Les prix pour les Africains sont plus élevés que ceux proposés pour le reste du monde.

La situation est particulièrement cruciale dans le domaine des satellites, seule solution le plus souvent lorsqu’il n’existe pas d’infrastructure en fibre optique : ainsi, non seulement le matériel coûte plus cher du fait des taxations et la mise en place d’une connexion satellite spécifique pour l’Afrique est plus chère du fait du moindre trafic que sur des liaisons satellite au Nord ; mais de façon encore plus incroyable, les réseaux satellitaires mondiaux constitués de flotte de satellites et dont la bande passante devrait normalement coûter le même prix partout, reviennent environ quatre fois plus cher lorsque l’on est en Afrique.

 

5.3 - La fibre optique existe en Afrique mais n’est pas moins chère que le satellite

Depuis avril 2002, une Fibre Optique a été posée autour de l’Afrique. Elle part du Portugal, fait le tour du continent et rejoint ensuite l’Asie (Sat3 WASC Sake). Elle permet aux pays proches de l’océan qui y sont connectés et à certains pays plus à l’intérieur (qui s’y sont reliés en posant une fibre optique qui traverse les pays côtiers), de ne pas avoir à utiliser le satellite pour leur transit international. Cependant, suivant une estimation faite par Laurent Gilles de l’ENST, le coût n’a pas baissé pour autant :

Le coût d’un Megabit/seconde pendant un mois sur cette Fibre Optique est 3000$ si l’on prend un amortissement sur 5 ans des 300M$ investis

De plus la passerelle qui permet de relier les différents FAI à la fibre optique est le plus souvent un monopole local.

Le prix du Megabit/seconde par satellite est sensiblement identique et même moins cher : entre 2000 $ à 3000 $ par Mbit/s

Cependant, une fois la fibre amortie (selon ce calcul : en 2007) le coût devrait théoriquement être divisé par 3...

 

5.4 - Le coût pour l’Afrique

Une estimation réalisée en 2003 donne un coût pour l’Afrique de 400 millions $ par an ! Même si le coût du transit baisse, les pays émergents doivent rationner leurs communications.

Il est instructif de comparer sur cette base les coûts des fournisseurs du Nord et du Sud pour un service équivalent. Ceux-ci se répartissent en trois coûts : les opérations, les connexions nationales et les connexions internationales. En donnant une base 100 pour les coûts d’opération, on obtient la comparaison suivante :

Pays de l’OCDE : opérations = 100 + connexions nationales = 12,5 + connexions internationales = 12,5

Pays en voie de développement : opérations = 100 + connexions nationales = 100 + connexions internationales = 200

Du fait des distorsions de concurrence entre le Nord et le Sud, il revient plus de trois fois plus cher de se connecter à l’internet au Sud plutôt qu’au Nord...

 

5.5 - Mettre en place des points d’interconnexion pour faire baisser les coûts

S’il y avait plus de trafic, ou même une mutualisation des trafics, il y aurait plus de possibilités de négociation. Le pouvoir des IBP est lié à la rareté des points d’interconnexion.

 

Comment baisser les coûts : l’exemple de la Mongolie En Mongolie, avant 2001, tous les FAI devaient utiliser une connexion satellite pour leur trafic international mais également pour échanger du trafic entre eux car il n’existait pas de point d’interconnexion. Outre le coût, le délai entre deux utilisateurs disposant de FAI différents était de plus d’une seconde du fait des deux " sauts " par satellite nécessaires pour que les FAI s’interconnectent dans un autre pays, empêchant certains usages. En janvier 2001, une réunion entre FAI a eu lieu à Oulan-Bator. Trois mois seulement après, en avril 2001, est né le MIX (Mongolian Internet eXchange). Trois premiers FAI ont commencé à échanger leur trafic. Les coûts d’interconnexion ont chuté et le délai a été ramené à 10 ms. En 2002, le MIX permettait l’échange des données entre les 6 principaux FAI du pays.

 

En Asie, des points d’interconnexion existent à Séoul, Honk-Kong, Mongolie, Cambodge...

Depuis 2004, il existe 10 points d’interconnexion sur le continent africain, mais beaucoup de réseaux sont reliés au reste de l’internet par satellite et donc pour l’instant passent par des IBP du Nord et s’interconnectent dans les pays de l’OCDE.

Les prix baissent également lorsque le marché s’ouvre et que les opérateurs monopolistiques doivent accepter la concurrence. En Ouganda, avant l’ouverture du marché en 1997, il existait 5000 utilisateurs de l’internet. En 2003, ce nombre est passé à 125000. Mais l’ouverture du marché intérieur n’est pas suffisante et il est nécessaire que le marché du transit international s’ouvre plus également.

 

Internet en Afrique : Un racket bien organisé

 

Les Africains paient de cinq à dix fois plus qu’ici pour accéder à l’internet. C’est encore plus cher en milieu rural, où une connexion est souvent dure à trouver. Mais le plus scandaleux, c’est que les consommateurs n’y sont pour rien. Petite excursion du côté sombre de l’internet.

 

Ibrahima Yade monte l’escalier menant à l’étage, là où loge sa petite compagnie SeneLogic. Une entreprise en démarrage d’économie sociale avec pour slogan « La sénégalaise des logiciels libres ». Du haut de ses deux mètres, Ibrahima, la quarantaine, informe ses quatre plus jeunes collègues que la session de développement de logiciels est interrompue pour cause de coupure d’électricité.

 

SeneLogic, avec pignon sur rue dans le quartier Sacré-Cœur de Dakar, au Sénégal, avance malgré les difficultés liées à l’infrastructure. Si le Sénégal est un haut lieu de téléphonie mobile bon marché, l’accès à l’internet à large bande fait contraste. SeneLogic paie ainsi cinq fois plus pour sa connectivité qu’une compagnie de Berlin, et sept fois celle d’une montréalaise.

 

Cet internet hors de prix, peu fiable ou peu accessible, enterre les économies africaines dans un sous-développement inacceptable.

 

Un problème structurel et historique

 

Qui dit internet à large bande ou haute vitesse entend infrastructure à fibre optique. L’internet sans fil existe, certes, mais lorsqu’il est question de haut débit, nous entrons dans le domaine des dorsales, l’artillerie lourde permettant le transfert de données multimédia. Ce sont précisément ces dorsales qui rendent l’expérience internet fiable et rapide. Or, il se trouve que sur les côtes africaines, ces câbles sous-marins font cruellement défaut.

 

Est-ce qu’il manque d’argent ? « Non », dit Mike Jensen, auteur du document Les coûts d’interconnexion, publié par l’Association pour le progrès des communications (APC). Et force est de constater qu’en matière de télécoms, la manne financière est énorme, si bien qu’aucun opérateur africain n’a fait faillite à ce jour.

 

La téléphonie mobile est le moteur qui engendre ces bénéfices monstres dans toute l’Afrique de l’Ouest. Ibrahima Yade, comme trois millions de ses compatriotes, utilise les services de téléphonie cellulaire de la compagnie Orange. Cela représente un quart de la population. Ce chiffre témoigne d’un fort appétit des Sénégalais pour les communications bon marché. À titre comparatif, Bell mobilité ne rejoint « que » six millions d’utilisateurs au Canada, soit une personne sur cinq.

 

Les coûts élevés de l’internet seraient, selon Mike Jensen, le fait d’opérateurs des télécommunications monopolistiques africains. En bonne partie contrôlés par des intérêts européens ou étasuniens, ils sont peu enclins à développer des dorsales internet.

 

Les opérateurs profitent ainsi de leur position pour refiler la facture aux fournisseurs de services internet (FSI) locaux, qui « doivent payer aux deux extrémités de leurs liaisons internationales », soit lorsqu’ils téléchargent des données en amont et en aval, nous signale Jensen. Ce sera, au finish, à Ibrahima Yade et aux siens de se débattre pour arriver à assumer le salé forfait de connectivité, qui s’élève à plus de 250 dollars canadiens par mois. Le cas de la Sonatel, qui bénéficie d’un accès direct au câble sous-marin SAT-3 depuis 2002, est patent. L’opérateur unique du Sénégal, qui appartient à France Télécom à hauteur de 43 %, passe l’addition aux FSI ouest-africains. Ces derniers sont tenus de faire transiter leur trafic international par la Sonatel. Les pays comme le Mali, la Guinée Bissau et le Burkina Faso dépendent entièrement de cet « accès à la mer » sénégalais, ce qui signifie des coûts exorbitants et une fiabilité soumise notamment aux nombreuses coupures d’électricité de ce pays.

 

La Sonatel joue au pacha en empochant des bénéfices sans pour autant réinvestir dans le développement d’infrastructures de télécommunication. Mais cet opérateur est aussi une victime, puisqu’il doit payer des frais de transit en amont, auprès des pays développés. En effet, la Sonatel se lie les mains dans un accord de transit avec un de ses gros actionnaires, France Télécom. Les sommes faramineuses dépensées par les clients africains pour accéder à l’internet migrent donc en Europe. « Cette subvention inversée vers le Nord a exacerbé les déséquilibres entre les régions développées et en développement », explique Mike Jensen.

 

Cette incongruité n’est pas seulement causée par France Télécom ou d’autres entreprises occidentales. Les dirigeants de la Sonatel, des autres sociétés de télécommunications africaines, ainsi que les leaders politiques du continent sont tout aussi responsables.

 

Briser la mentalité de consommateur

 

« Tous les pays africains, s’ils le décident, peuvent y arriver », lance Mohamed Diop, ingénieur des télécommunications sénégalais. « Nous devons être considérés comme des pairs vis-à-vis de l’Europe, des autres pays africains et des États-Unis », affirme-t-il. Mohamed Diop était de passage en juin à l’atelier de fondation de GOREeTIC — un réseau de la société civile engagé envers une réforme du secteur des télécommunications africaines.

 

Un ancien de la Sonatel, Mohamed Diop, avait déjà fait valoir son point de vue à l’occasion du Forum sur la gouvernance de l’internet, à Rio de Janeiro, en décembre 2007. Des sociétés du continent, tel que la Telkom sud-africaine, avaient alors tenté d’étouffer l’affaire. Sa vision concernant les accords d’interconnexion de transit s’appelle l’«  homologage », dans le jargon des télécoms. Ce genre de troc représenterait cependant une menace au bénéfice à court terme de ces sociétés.

 

Faisant écho à l’analyse du Sud-Africain Mike Jensen, Mohamed Diop martèle que « ce qu’on veut, c’est que l’Afrique, ce qu’elle est en train de dépenser pour l’accès à l’internet, la connectivité, aille dans le développement de l’infrastructure ».

 

Brancher au niveau sous-régional

 

Outre l’accès aux dorsales sous-marines, des spécialistes des télécommunications soutiennent qu’il faudra créer des dorsales à travers l’ensemble du continent. Pour y arriver, ils préconisent le modèle d’accès ouvert. Sous ce modèle éprouvé en Asie notamment, un montage financier ouvert à tous types d’investisseurs (grandes sociétés, gouvernements, petits FSI organisés en associations, groupes d’usagers) permettrait d’injecter les fonds nécessaires à l’établissement d’infrastructures de télécoms profitant à tous les partenaires.

 

Pour réussir, les sociétés civiles et le secteur des télécommunications africains doivent changer leurs pratiques afin de collaborer davantage. De leur côté, les grandes sociétés prédatrices, d’Europe pour la plupart, doivent être contraintes de revoir leurs accords avec les opérateurs africains.

 

La mise en place du réseau GOREeTIC se veut la réponse de la société civile à ce défi d’interconnexion. Le réseau agit non pas comme investisseur, mais bien comme lubrifiant, afin qu’à un très haut niveau politique et économique, les acteurs d’Afrique de l’Ouest et du Centre fassent changer les choses. Cela nécessite de chercher des solutions conjointement avec les parlementaires, de rassembler la société civile et les petits FSI et de s’investir auprès d’agences sous-régionales de régulation.

 

Cet objectif n’est pas irréaliste, parce que dans le domaine de l’internet, l’Afrique ne tire pas toujours la plus courte paille. Elle a, par exemple, réussi avec brio à casser cette dynamique de simple consommateur dans le domaine des adresses IP – ces numéros qui identifient chaque ordinateur connecté à l’internet. À force de livrer combat, l’organisation AfrinIC a vu le jour et elle gère maintenant les adresses IP du continent.

 

édité par R. Lyès pour une meilleur lisibilité.

Modifié par Lyès
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bonsoir

c'est sur qu'ils sont en train de nous arnaquer

car ils savent qu'on peut rien faire, tu les attaque en justice (ou ça ?),a la haye

y'a aucune solution ,il faut creer une association juste pour les emmerder,sinon ça rester sur ce debit jusqu'a la fin de nos jours,c'esta l'image du bled

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Maroc télécom dépend en grande partie de vivendi universal ce qui n'est pas la cas d'algérie télécom.

 

 

 

 

 

édité par R. Lyès pour une meilleur lisibilité.

 

Excellents articles pour bien comprendre ce qui se passe mais faut que je relie ça plusieurs foi car j'ai franchement compris trés peu de chose, à propos qu'est que c'est que le IBP ? ce que j'ai compris en tou cas c'est les pays du sud notamment l'afrique, payent beaucoup plus cher leur bande internationale car les prix sont imposés par le nord et sont non négociables et c'est réellement un handicap pour le déploiement du haut débit, mais je me pose la question qui concerne nos voisins le maroc et la tunisie, comment arrivent ils à proposer des abonnements perso arrivant jusqu'à 4 Mo et surtout moins chers par rapport à des abonnement équivalents à ceux de l'algérie ? est ce qu'ils ont peu d'abonnés par rapport à nous, investissent ils beaucoup plus d'argents dans la bande passante ou ils font comme A.T : Fournir des pseudo connexion à 1 Mo ?

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Maroc télécom dépend en grande partie de vivendi universal ce qui n'est pas la cas d'algérie télécom.

Je crois qu'AT dépend d'Orange,TELECOM ITALIA SPARKLE et de Telefonica.

 

Les prix baissent également lorsque le marché s’ouvre et que les opérateurs monopolistiques doivent accepter la concurrence.

C'est la seule solution pour améliorer l'internet en Algérie.

 

Excellents articles pour bien comprendre ce qui se passe mais faut que je relie ça plusieurs foi car j'ai franchement compris trés peu de chose, à propos qu'est que c'est que le IBP ? ce que j'ai compris en tou cas c'est les pays du sud notamment l'afrique, payent beaucoup plus cher leur bande internationale car les prix sont imposés par le nord et sont non négociables et c'est réellement un handicap pour le déploiement du haut débit, mais je me pose la question qui concerne nos voisins le maroc et la tunisie, comment arrivent ils à proposer des abonnements perso arrivant jusqu'à 4 Mo et surtout moins chers par rapport à des abonnement équivalents à ceux de l'algérie ? est ce qu'ils ont peu d'abonnés par rapport à nous, investissent ils beaucoup plus d'argents dans la bande passante ou ils font comme A.T : Fournir des pseudo connexion à 1 Mo ?

 

IBP: Internet backbone provider.

 

Sinon, il faut faire la différence entre Mo et Mbps ;)

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Regarde bien le lien c'est l'offre perso ;)

http://menara.ma/fr/Communiquer/Offres%20Menara/?id=menara_adsl_prix

 

et chose étonante! les offres pro chez eux sont moins chère ^^ !

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les offres pro sont hors taxe c'est pour sa qu'ils sont moins chères ores tout le monde sait que c'est les taxes qu'ils les rendent plus chères

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Âge du domaine L'âge du domaine peut vous donner une idée de la fiabilité d'un site. C’est parce que généralement les sites Web qui existent depuis longtemps doivent avoir fait quelque chose de bien pour être toujours en activité. Il convient toutefois de noter que certains propriétaires de sites peuvent acheter des domaines anciens dans le but d'essayer de tromper les gens en leur faisant croire qu'ils sont en activité depuis longtemps. L'âge du domaine à lui seul ne suffit donc pas à confirmer si un site est digne de confiance ou non. Expiration du domaine La date d'enregistrement d'un domaine indique la date à laquelle il a été enregistré et sa date d'expiration indique sa date d'expiration. La date d'expiration d'un domaine peut vous donner une idée de la sécurité du site. Les fraudeurs ont tendance à changer régulièrement de domaine, ce qui peut les empêcher de durer longtemps. Ils peuvent simplement créer des sites à court terme sur différents domaines et les utiliser à des fins frauduleuses. Vous pouvez ainsi vérifier quand le domaine a été enregistré et quand il doit expirer pour vous donner une idée si le propriétaire envisage de rester en activité pendant longtemps ou simplement de s'installer pendant une courte période pour passer à autre chose une fois ses activités illégitimes exposées. Détails WHOIS Consultez les informations WHOIS pour connaître les détails de l'enregistrement du domaine. Les informations WHOIS révèlent généralement les coordonnées, ou au moins le pays, du propriétaire du domaine, ce qui vous permet de vérifier son identité. Il est important de noter que certaines personnes utilisent la confidentialité du domaine ou du WHOIS pour masquer leurs coordonnées, vous empêchant ainsi d'accéder à leurs informations. Cela vaut néanmoins la peine d'essayer. Navigation sécurisée Assurez-vous que le site que vous consultez est sécurisé. Les sites sécurisés utilisent généralement le protocole HTTPS et disposent d'un certificat SSL/TLS valide. Ce certificat permet de chiffrer les données et de protéger vos informations personnelles. Pour vérifier que le site possède ce certificat, recherchez l'icône de cadenas dans la barre d'adresse. Assurez-vous également que l'URL commence par « https ». Conception et contenu professionnels En général, un site qui fait des affaires légitimes s'assurera d'avoir un design professionnel et ne plaisantera pas avec son bon contenu. Une fois que vous voyez un site avec de mauvaises images, une grammaire médiocre et de nombreuses fautes d'orthographe, vous savez que quelque chose ne va pas. Cela ne le rend pas dangereux, mais cela montre qu'il n'est pas bien géré. Soyez prudent lorsque vous visitez de tels sites. Avertissements concernant les logiciels malveillants et le phishing Utilisez des navigateurs sécurisés et des outils de sécurité en ligne qui fournissent des alertes contre les logiciels malveillants et le phishing. Soyez attentif à ces avertissements, car ils peuvent vous aider à identifier les menaces potentielles et vous indiquer si un site web est sûr ou non. Politique de confidentialité et conditions d'utilisation Les sites légitimes ont toujours une politique de confidentialité claire et concise, ainsi que des conditions d'utilisation claires. Ils vous informent également des types de cookies qu'ils utilisent et de l'utilisation qu'ils font des informations publiées sur leurs sites. Avis et notes des utilisateurs Découvrez ce que les autres disent de votre site. Consultez différentes plateformes en ligne pour consulter les avis de personnes ayant utilisé le service ou acheté le produit qui vous intéresse. Méfiez-vous des faux avis et soyez attentif aux signaux d'alarme, comme les avis qui se ressemblent, car les propriétaires de sites se font souvent passer pour des utilisateurs et publient eux-mêmes des avis sur leurs sites. Certains paient même des tiers pour leur donner de bons avis. Assurez-vous que les avis sont détaillés et sensés et n'oubliez pas de comparer les avis de différentes plateformes. Coordonnées Les sites légitimes n'ont rien à cacher et fournissent donc des coordonnées claires et légitimes. Celles-ci incluent généralement l'adresse, le numéro de téléphone et l'adresse e-mail. Service client Les sites professionnels sont toujours sérieux envers leurs clients et offrent donc un excellent service client. Les sites qui rendent difficile l'accès en cas de problème ne sont certainement pas dignes de confiance. Conclusion Bien que les conseils ci-dessus devraient vous aider à mieux décider si un site est fiable ou non, ils ne sont qu'une indication. Certains sites peuvent ne pas présenter certains des éléments mentionnés ci-dessus tout en étant sûrs et fiables. D'autres sites peuvent remplir certaines conditions tout en présentant un risque.
    • lyes...nimporte qui peut ouvrir un compte....mais il ne sert a rien sauf s'il est confirmé/verifié....et on fait cela avec une procedure....normalement tu sais ca...toute les "banques" fonctionnent comme ca....
    • je vois...je dois donc faire un test reel...et on verra... preuve en est que toute l'algerie...et le monde CONFIRME qu'il faut une carte debit/iban pour confirmer le compte....or j'ai confirmé ca avec juste un ID.... toute la terre s'est trompée ? on dirait bien vu que meme dans paypal cette info n'est pas explicite...
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