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Tour de vis sur l’investissement étranger


Invité salimdz

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Invité salimdz

Tour de vis sur l’investissement étranger

 

Droit de préemption sur les cessions de sociétés, transfert des bénéfices à l’étranger

 

jeudi 31 juillet 2008.

 

La privatisation de Sider au profit de Mittal, l’acquisition d’ACC par Lafarge ont mis à nu l’insuffisant pouvoir de régulation et de contrôle de l’État en cas d’opérations susceptibles de nuire à l’intérêt du pays. Dans l’affaire, l’Algérie aura perdu beaucoup d’argent.

 

Quelques jours après le discours du chef de l’État accusant certains investisseurs étrangers de gagner de l’argent au détriment des intérêts du pays et appelant à une révision des dispositifs régissant les privatisations et l’investissement, l’Exécutif, dans la foulée, vient d’annoncer de nouvelles mesures pour protéger ces intérêts, assimilées à un tour de vis. “Les révisions qui seront introduites sur les différents processus de privatisation, de l’investissement et du partenariat, objets d’examens en ateliers se préciseront lors de la rentrée sociale”, a indiqué le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, M. Boukerzaza, en réponse aux questions des journalistes, lors du point de presse consacré au compte-rendu sur le Conseil de gouvernement de mardi dernier. Ce dernier a annoncé qu’un bilan des privatisations et de l’investissement sera bientôt présenté incluant les lacunes enregistrées dans de tels processus. Il a précisé que les révisions attendues sont étudiées au niveau d’une série de conseils interministériels. Le Conseil des participations de l’État (CPE) et le Conseil national de l’investissement sont également mis à contribution.

 

“Les holdings ou SGP, une perte de temps et d’argent” Le porte-parole du gouvernement a indiqué parmi les mesures annoncées le droit de préemption permettant à l’État de récupérer les projets ou les sociétés dont l’investisseur national ou étranger désire transférer à une partie tierce. L’État a donc mis beaucoup de temps pour y mettre de l’ordre. L’acquisition par Lafarge d’Orascom Cement, faisant du premier le leader du ciment en Algérie à travers l’acquisition d’ACC, la filiale de l’égyptien Orascom, s’est faite sans pouvoir d’intervention de l’État quant à la préservation des intérêts nationaux, notamment celui relatif à la couverture des besoins locaux en ciment. Au demeurant, le ciment n’est pas toujours disponible aujourd’hui, en dépit de toutes ces opérations de privatisations et d’investissements. La privatisation de Sider au profit de l’indien Mittal Arcelor, bien que bénéfique à certains égards, n’a pas empêché la crise du rond à béton. Ces deux situations où l’État s’est trouvé les mains liées semble avoir fait réfléchir les responsables sur la nécessité pour les pouvoirs publics d’intervenir en matière de régulation dans les opérations de privatisation et d’investissement. Autre mesure décidée par le gouvernement, la définition des cadres et conditions de circulation des capitaux conformément aux règles appliquées à l’échelle mondiale ainsi qu’au respect des lois et réglementations en vigueur en Algérie. Le ministre a cité des sociétés en Algérie qui transfèrent vers l’étranger des milliards de dollars. Allusion sans doute à Orascom dans le domaine de la téléphonie mobile et aux compagnies pétrolières. Il s’agit de réglementer ces mouvements de capitaux en respectant les règles universelles en la matière. Ira-t-on jusqu’à réduire leurs rapatriements de bénéfices ou transferts de devises qui ont atteint 7 milliards de dollars en 2007 et qui risquent d’aller crescendo ? Dans le secteur bancaire, des établissements priorisent le financement des opérations du commerce extérieur, au détriment du financement des projets d’investissement créateurs d’emplois et de richesses. Elles gagnent de l’argent sans grand impact sur la croissance et le développement en Algérie. En somme, on n’est plus dans des privatisations ou investissements gagnant-gagnant. Par ailleurs, dans les premières moutures régissant l’organisation appelée capitaux marchands de l’État, le législateur avait prévu l’action spécifique qui permettait aux pouvoirs publics en détenant une seule action de contrôler la société, en cas de nécessité et donc d’orienter ses décisions au profit des intérêts du pays dans les opérations de privatisation et de partenariat. Curieusement, la disposition avait été supprimée, sans aucune explication. Il faudra souligner à ce propos que nos responsables n’ont pas été à l’écoute des réserves d’économistes sur ces deux dispositifs. Voici ce que disait un expert il y a dix ans : les holdings, c’est une perte de temps et d’argent. La réalité le confirme. Une cellule de professionnels au sein du Trésor aurait coûté moins d’argent et aurait été plus efficace, avait souligné un autre économiste. Aujourd’hui, on ne connaît ni les conditions de nomination des responsables des holdings actuellement appelés SGP, ni leurs actions ni leurs résultats en la matière. Sur l’investissement le premier disait : attention en cas de crise, les investisseurs étrangers seront les premiers “à retirer leurs billes”, d’où la nécessité d’encourager les sociétés locales fiables à détenir des parts de marché, surtout dans les segments d’activité jugés importants. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas attirer l’investissement direct étranger. Ce dernier devra être orienté en fonction des besoins et des intérêts économiques du pays. Un tel discours a été ignoré. L’Algérie paie aujourd’hui le prix de ces errements en matière d’ouverture du marché.

 

source : Liberté

 

source : http://algerie.actudz.com/article2420.html

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    • Personne ne s'attendait à l'application de cette décision datant de plusieurs mois. Il fallait des garde-fous contre les risques de détournement ce qui explique la frilosité de sa mise en œuvre. De l'autre coté il y'a des pressions des partenaires internationaux dont l'UE qui en mettant l'Algérie dans la liste noire la pousse à prendre des mesures contre le marché parallèle de la devise afin de lutter contre le blanchiment.
    • @Sonkilary jai essayé tout...mais je n'arrive pas a linker redotpay avec paypal... que ce soit via APP ou via SMS je recois le message "nous n'avons pas pu confirmer identité" !!!! t'as entendu parler de cas pareils ?!    @yasi9898si tu as une idée je suis preneur..   javais lu il y a 2 semaines que paypal DZ n'acceptent plus les cartes etrangeres. un mec avait recu cette reponse de PP eux meme. il faut une carte DZ par une banque DZ....sachant que les banques DZ n'acceptent pas PP !!!!!!!!!!!!!
    • NOUVEAUTE interessante ! evolution interessante et qui concerne des millions d'algeriens ! pour les voyageurs vers la TUNISIE entre autres...on peut desormais payer la taxte via le net !   La Direction générale des impôts (DGI) a annoncé, jeudi dans un communiqué, le lancement d’un nouveau service de paiement en ligne de la taxe sur les titres de transport, via sa plateforme numérique dédiée au paiement des droits de timbre, « Tabioucom ». Ce service s’adresse aux détenteurs de passeports souhaitant voyager par voie terrestre ou ferroviaire vers les pays frontaliers. Il leur permet de s’acquitter à distance de la taxe applicable aux titres de transport, en utilisant la carte interbancaire (CIB) ou la carte Edhahabia, précise la même source. La DGI indique que ce service est disponible 24h/24h et 7j/7j, et accessible via le le meme site que la vignette AUTO. https://tabioucom.mf.gov.dz.
    • Il faut toujours qu'ils trouvent un moyen de compliquer des choses simples.. c'est fou.
    • Merci me je disais que ce n’était pas normal 
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