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Il faut payer plus cher pour devenir Britannique


Invité salimdz

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Londres durcit les conditions de naturalisation

Il faut payer plus cher pour devenir Britannique

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Les étrangers résidant au Royaume-Uni et désirant devenir des sujets de Sa Majesté devront s’acquitter de frais plus importants et attendre huit ans au lieu de cinq actuellement.

La politique migratoire très sévère du gouvernement travailliste de Gordon Brown s’affirme jour après jour. Après avoir décidé de durcir les conditions de délivrance du visa touristique, en décembre dernier — réduction de son délai à trois mois et versement d’une caution par les familles d’accueil —, Londres s’attaque au dossier de la naturalisation. Mercredi dernier, le Premier ministre et la locatrice du Home Office, Jacqui Smith, ont dévoilé un projet de réforme des critères prévalant dans l’obtention de la nationalité britannique. Selon une procédure plus stricte et plus longue, les candidats à la naturalisation devront prouver qu’ils méritent de devenir des sujets de Sa Majesté.

 

De l’avis de la ministre de l’Intérieur, le nombre (raisonnable) et la (bonne) qualité des candidats à la citoyenneté britannique sont les principales motivations du projet de loi qui sera bientôt soumis à la Chambre des communes dans les prochaines semaines.

 

À ce titre, les étrangers résidant au Royaume-Uni et ayant été condamnés à une peine de prison supérieure à douze mois dans un autre pays ne seront pas éligibles à la naturalisation. Pour les autorités d’outre-Manche, les immigrés ont deux choix : fournir les preuves d’une bonne intégration et d’une allégeance sincère au Royaume et, de ce fait, devenir britanniques ou retourner dans leur pays. La période d’attente, s’étendra sur huit ans, au lieu de cinq actuellement.

 

À l’issue de cet intervalle, les candidats seront autorisés à faire une demande de naturalisation.

 

Un amendement prévoit d’écourter — de deux ans — le temps de patience des postulants qui acceptent d’accomplir un travail bénévole dans une association de charité ou un tout autre organisme chargé du bien-être communautaire. Ce genre d’activité entre dans le cadre d’une opération de mise en probation qui empêche les concernés de bénéficier d’un des dispositifs d’aide sociale. Après le dépôt de leur requête, les candidats seront invités à passer des tests pour évaluer leurs connaissances de la culture et de l’histoire britanniques ainsi que leur niveau de maîtrise de l’anglais. Sur ce dernier point, le gouvernement estime qu’une bonne connaissance de la langue de Shakespeare est de nature à prémunir les étrangers des exploitations dans le monde du travail. D’ailleurs, dorénavant, les personnes souhaitant rejoindre leurs conjoints au Royaume-Uni devront satisfaire la condition linguistique pour obtenir leur visa. Une énième modification de la législation prévoit le versement de frais plus importants. Actuellement, le coût de la naturalisation est de 655 livres (l’équivalent de 780 euros). Assurée de l’engouement constant des candidats, Jacqui Smith espère récolter beaucoup d’argent, destiné à être reversé aux services sociaux des conseils municipaux. C’est en 2009 que la nouvelle législation devra entrer en vigueur, si elle est adoptée par le Parlement. Elle s’appliquera uniquement aux futurs arrivants. Critiquant ces mesures trop molles à son goût, l’opposition conservatrice appelle à l’exécution de décisions plus radicales, comme la limitation du nombre des arrivants.

 

Le système de l’immigration à points envisagée par le gouvernement devra répondre en partie aux attentes de la droite.

Ce projet inspiré des lois en vigueur au Canada et en Australie entrera dans sa phase d’application en avril prochain. Il a pour objectif de trier parmi les postulants ceux qui sont susceptibles de combler les déficits du marché britannique de l’emploi.

 

Les compétences sont les bienvenues, d’autant que le Royaume-Uni est en proie à une grave fuite de cerveaux. Selon un rapport de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), rendu public jeudi dernier, 1 012 000 haut diplômés britanniques — sur un total de 3 247 000 émigrés — se sont expatriés ces dix dernières années au Canada, en Australie, aux États-Unis et sur le vieux continent. Le coût onéreux — flambée du prix de l’immobilier et taxation outrancière — sont à l’origine de cet exode sans précédent.

 

source : http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=90860

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    • Le wifi 7, de son petit nom 802.11be, a été présenté en 2018 et sa standardisation est lancée en  mai 2024. Toutefois, les contours de cette norme et les technologies associées sont tous connus depuis le premier brouillon. La principale évolution avec le Wifi 7 concerne le débit maximal théorique que la norme peut désormais gérer : 46 Gb/s, une valeur importante qui est multipliée par 4,8 par rapport au wifi 6 et 6E . Pour atteindre un tel débit, le wifi 7 joue sur la largeur des bandes de fréquences, la modulation du signal et le nombre de flux gérés. Actuellement, le wifi 6 peut gérer huit flux de données, ce qui correspond au nombre d’antennes dont sont dotés les routeurs les plus performants. Le wifi 7 voit le nombre de flux doubler pour atteindre 16 flux. Si nous devions faire une analogie, cette quantité de flux s’apparente à celle d’autoroutes disponibles pour les camions de déménagement. Ils peuvent donc déménager plus de domiciles vers plus de destinations. À l’augmentation du nombre de flux gérés s’ajoute le passage d’une modulation de fréquence en quadrature (QAM) de 1024 (10 bits de données possibles) à une modulation de 4096 (12 bits). En découle une performance de débit brute de 20 %. Reprenons notre déménagement et imaginez que l’intérieur de vos cartons est mieux rangé et peut donc contenir plus d'objets. C’est ainsi que le débit brut du wifi est multiplié par 2 x 1,2 x 2, soit x4,8. Le wifi 6 ayant un débit maximal théorique de 9,6 Gb/s, les évolutions de la norme permettent à la version 7 de passer à 46 Gb/s. Pour nos PC portables et smartphones, le débit maximal actuel en wifi 6 est de 2,4 Gb/s. La transition au wifi 7 ne portera celui-ci qu’à 5,8 Gb/s puisque les terminaux ne sont équipés “que” de deux flux. Il ne profite donc que du passage à 320 MHz (x2) et de la modulation de fréquence de 4096-QAM (x1,2), le nombre de flux étant inchangé. D'après des tests en réalité les débits maximaux atteints sont de l’ordre de 1,7 Gb/s réel en wifi 6 avec un PC portable, soit des transferts tournant autour de 210 Mo/s. On peut donc supposer que le wifi 7 sur PC portable permettra d’atteindre 4 Gb/s réels, soit un débit de 500 Mo/s. Autre grosse nouveauté du wifi 7 : le MLO (Multi-Link Operations). Il s’agit de l’agrégation de bandes de fréquences. Actuellement, quand un smartphone est connecté sur une bande de fréquences, il peut éventuellement changer de bande si la connexion (débit, latence, etc.) est mauvaise. Avec le MLO introduit par le wifi 7, au lieu de changer de bande, l’appareil pourra se connecter à plusieurs bandes simultanément (agrégation) pour contourner une éventuelle saturation. L'ensemble des nouveautés du wifi 7 est applicable aux bandes de fréquences de 2,4 GHz, 5 GHz et la toute récente bande de 6 GHz introduite par le wifi 6E. Évidemment, comme toutes les normes wifi précédentes, le wifi 7 est rétrocompatible. Un smartphone doté du wifi 7 pourra se connecter à une borne wifi équipée d'une norme inférieure et inversement, sans toutefois profiter des avancées du wifi 7. Source: lesnumeriques.com
    • Ils utilisent des répéteurs Wifi comme ça ce fait déjà  dans les cités universitaires . La différence par rapport au Wifi 6,5 et 4 réside dans le débit maximal atteignable. Sur  un canal Wifi 7 (46 Gbit/s) la latence est nulle ou presque et le débit qui peut atteindre de 5 fois plus .Le Wifi  6 et 6E permet 9,6Gbit/s en théorie. En Algérie le débit max est 3,8 fois moins que ce qu' offre le Wifi 7  d'où l'inutilité de ce dernier pour le moment .
    • Ils ne sont même pas fichus d'ajouter un bouton pour l'inscription.
    • la CNR ameliore ses services numeriques...meme si malheureusement ca arrive deja TROP tard https://www.algerie360.com/retraite-simplifiee-la-cnr-lance-un-nouveau-service-pour-tous-les-assures/
    • Pendant ce temps AT installe des réseaux locaux avec des répartiteurs Wifi 7 dont la portée n'excède pas quelques dizaines de mètres  et se vante d'avoir introduit cette technologie en Afrique . Vidéo sur l'installation de ce réseau à l'hotel aurassi 
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