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Starlink Direct to Cell : ce qu'on sait du futur service d’Internet mobile via satellite


laliche

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Avec « Direct to Cell », SpaceX promet une révolution dans la connectivité mobile mondiale. Fini les zones blanches, vive le réseau satellitaire sans antenne relais. Sur le papier, le projet est ambitieux : permettre à n’importe quel smartphone compatible de se connecter directement aux satellites Starlink, sans passer par une infrastructure terrestre classique. Mais où en est-on vraiment ?

Starlink Direct to Cell est conçu pour combler les zones blanches

Le principe de « Starlink Direct to Cell » repose sur une idée simple : utiliser les satellites en orbite basse de la constellation Starlink comme relais pour le réseau mobile, et ce, sans modification matérielle des téléphones. Une mise à jour logicielle suffit. Cette connectivité directe permettra, dans un premier temps, de passer et recevoir des SMS dans des zones sans couverture cellulaire. À terme, les appels vocaux et l’accès à Internet en 4G devraient suivre.

 

 

Concrètement, le smartphone capte le signal satellite comme il capterait une antenne terrestre. Le réseau s’affiche alors sous le nom « T-Mobile SpaceX » pour les utilisateurs américains, partenariat historique oblige. Mais cette couverture satellitaire reste encore limitée aux fonctionnalités de base. Il s’agit davantage d’une solution de secours que d’un réseau de remplacement.

Un déploiement progressif, pays par pays

Le service a été officiellement lancé aux États-Unis début 2024 en partenariat avec l’opérateur T-Mobile. La première phase ne couvre que les SMS dans les zones rurales ou isolées, avec un élargissement prévu aux appels vocaux fin 2025, puis à la 4G courant 2026.

L’Australie et la Nouvelle-Zélande devraient suivre via des accords passés avec les opérateurs locaux Optus et One NZ. D’autres partenariats sont en discussion avec des opérateurs au Canada, au Japon, au Chili et en Suisse, selon SpaceX.

 

 

En revanche, en France, le projet est encore au point mort. Aucun accord n’a été conclu à ce jour entre SpaceX et les opérateurs nationaux.

La principale difficulté réside dans le cadre réglementaire : les fréquences utilisées pour ces transmissions doivent être autorisées par l’Arcep, l’autorité de régulation des télécoms. Or, pour l’instant, aucune bande n’a été allouée à cet usage.

Le potentiel reste toutefois indéniable : environ 5000 communes souffrent encore d’une couverture mobile insuffisante en France. Dans les Alpes, les Pyrénées, certaines zones forestières ou les îles, la promesse d’un réseau satellite capable de fournir au moins une messagerie d’urgence est loin d’être anecdotique. Le vrai levier pourrait être la sécurité civile : pour les pompiers, les randonneurs, les secours en mer, une telle connectivité peut sauver des vies.

Quels téléphones sont compatibles ?

Starlink Direct to Cell fonctionne sans antenne externe, sur des smartphones récents via une mise à jour logicielle. Voici les modèles actuellement compatibles :

  • Samsung : Galaxy S21 à S25, A14 à A54, Z Flip 3 à 6, Z Fold 3 à 6
  • Apple : iPhone 14, 15, 16
  • Google : Pixel 9
  • Motorola : Razr 2024, Edge 2024, G Stylus 5G, Power 5G, Moto G 5G (2024)
  • T-Mobile : REVVL 7 5G, REVVL 7 Pro 5G

Au total, plus de 50 modèles sont compatibles, en comptant les variantes Ultra, Plus ou Pro. Une mise à jour logicielle est nécessaire pour activer la fonctionnalité satellite.

Un coût encore flou mais appelé à évoluer

Pour les clients américains de T-Mobile, l’accès à Starlink Direct to Cell est pour l’instant gratuit, inclus dans certains forfaits. Ce modèle est cependant provisoire. SpaceX a déjà indiqué que le service pourrait devenir payant à mesure que les fonctionnalités s’étoffent. Une tarification à l’usage ou une option mensuelle dédiée est à l’étude. Aucun tarif officiel n’a encore été dévoilé, mais l’entreprise laisse entendre que le coût restera inférieur à celui d’un abonnement Internet mobile classique.

L’investissement pour les opérateurs partenaires est en revanche conséquent. Ils doivent collaborer avec SpaceX pour la gestion des passerelles terrestres, l’allocation de spectre et la validation réglementaire. Ce n’est donc pas un simple contrat d’itinérance, mais bien une refonte partielle de leur architecture réseau.

Des limitations techniques bien réelles

Malgré l’effet d’annonce, Starlink Direct to Cell reste soumis à de nombreuses contraintes techniques. Tout d’abord, la couverture satellitaire n’est pas encore continue. En 2025, seulement une petite fraction des satellites Starlink embarque des antennes compatibles. La couverture mondiale est donc partielle et sujette à des interruptions.

De plus, la bande passante par satellite est limitée. L’objectif est de fournir une connectivité de secours, pas de remplacer les réseaux mobiles dans les zones urbaines. Les débits attendus pour les données mobiles seront proches de ceux de la 3G à ses débuts, bien loin des standards 4G ou 5G. Quant aux usages gourmands comme la vidéo ou les applications temps réel, ils resteront inaccessibles via cette technologie dans l’immédiat.

Source : pix-geeks.com

 

 

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    • Tu peux faire un bénéf si tu fais ça ; tu vas en Tunisie une seule journée, tu reviens en Algérie et tu revends ce que t'as. Après si le but est de faire baisser le cours de devise du taux non officiel, on devrait autoriser tous les algériens à acheter des devises s'ils le souhaitent, qu'ils partent ou non. c'est une mesure démago pour faire semblant de foutre quelque chose ; ils distribuent juste les dividendes du pétrole.  le vrai problème de ce truc, c'est plutôt l'application ; faut aller dans une banque classique donner des dinars en échange d'un bon, puis au niveau de l'aeroport etc... échanger le bon l'équivalent contre des devises. J'ai hâte de voir la gueule des bureaux à la frontière tunisienne quand y aura 200.000 algériens qui vont vouloir réclamer leur dû   on est bons pour 30 bonnes années de communisme hein, les boomix de l'indépendance ont une bonne espérance de vie machallah. Un libéral à la Milei ça arrivera certainement pas dans le Dzistan.
    • Je ne suis absolument pas contre des garde-fous, le soucis c'est les décisions qui n'ont ni tête ni queue comme celle interdisant aux citoyens de pouvoir faire le change si ils voyagent moins d'une semaine, ça n'a aucun sens! ça veux dire que si un algérien décide de prendre 6 jours de vacances en Espagne, il n'ouvre pas droit au change ? Pareil pour la décision de faire appel au pénal pour une histoire de change de moins de 750 euros.. c'est RIDICULE. A croire que c'est une subvention.. c'est DU CHANGE, on échange de l'argent contre de l'argent. J'aime reconnaitre les choses quand elles sont bien faites, mais la c'est juste ridicule. Il faut vraiment régler cette histoire de devises une bonne fois pour toute.
    • Personne ne s'attendait à l'application de cette décision datant de plusieurs mois. Il fallait des garde-fous contre les risques de détournement ce qui explique la frilosité de sa mise en œuvre. De l'autre coté il y'a des pressions des partenaires internationaux dont l'UE qui en mettant l'Algérie dans la liste noire la pousse à prendre des mesures contre le marché parallèle de la devise afin de lutter contre le blanchiment.
    • @Sonkilary jai essayé tout...mais je n'arrive pas a linker redotpay avec paypal... que ce soit via APP ou via SMS je recois le message "nous n'avons pas pu confirmer identité" !!!! t'as entendu parler de cas pareils ?!    @yasi9898si tu as une idée je suis preneur..   javais lu il y a 2 semaines que paypal DZ n'acceptent plus les cartes etrangeres. un mec avait recu cette reponse de PP eux meme. il faut une carte DZ par une banque DZ....sachant que les banques DZ n'acceptent pas PP !!!!!!!!!!!!!
    • NOUVEAUTE interessante ! evolution interessante et qui concerne des millions d'algeriens ! pour les voyageurs vers la TUNISIE entre autres...on peut desormais payer la taxte via le net !   La Direction générale des impôts (DGI) a annoncé, jeudi dans un communiqué, le lancement d’un nouveau service de paiement en ligne de la taxe sur les titres de transport, via sa plateforme numérique dédiée au paiement des droits de timbre, « Tabioucom ». Ce service s’adresse aux détenteurs de passeports souhaitant voyager par voie terrestre ou ferroviaire vers les pays frontaliers. Il leur permet de s’acquitter à distance de la taxe applicable aux titres de transport, en utilisant la carte interbancaire (CIB) ou la carte Edhahabia, précise la même source. La DGI indique que ce service est disponible 24h/24h et 7j/7j, et accessible via le le meme site que la vignette AUTO. https://tabioucom.mf.gov.dz.
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