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[Télécoms] Ouverture du marché au Privé ... La Fin du Monopole d'Algérie Télécom !


Hicham

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Exclusif : L’avant-projet de loi consacre l’ouverture du marché au privé

 

TIC : la fin du monopole d’Algérie Télécom

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Le secteur des TIC sera largement ouvert au secteur privé en particulier pour le Wifi grand public, l’ADSL, la fibre optique et l’installation de data centers.

L’avant-projet de loi relatif aux technologies de l’information et de la communication (TIC), dont Liberté détient une copie, est fin prêt. Il sera fort probablement soumis au Conseil des ministres qui se tient aujourd’hui, avant d’atterrir ensuite au Parlement pour examen et adoption. Le texte étend le champ d’application de la loi au-delà des réseaux de télécommunication constituant le support physique des échanges, aux ressources et services à valeur ajoutée sur ces réseaux.

 

Autrement dit, il consacre l’ouverture du secteur des TIC au privé en particulier pour le Wifi grand public, l’ADSL, la fibre optique et l’installation de data centers. Il vise aussi à améliorer la qualité des services offerts au public en brisant le monopole de l’opérateur historique Algérie Télécom, tout en permettant à ce dernier d’optimiser la bande passante, aujourd’hui très faiblement utilisée. En clair, il donne la possibilité à d’autres opérateurs de statut privé de mutualiser l’utilisation de l’infrastructure de l’opérateur et donc d’optimiser son usage. L’avant-projet institue le droit d’accès à la boucle locale. Les opérateurs privés autorisés pourront, à partir du réseau de transport de fibre optique d’Algérie Télécom, investir dans la boucle locale, soit dans un réseau de fibre optique jusqu’aux clients et abonnés qui auront ainsi accès à Internet avec un débit important et une grande vitesse de connexion.

 

Le texte prévoit des facilitations pour cette ouverture au privé. L’article 109 stipule qu’un exploitant d’infrastructures alternatives peut mettre à la disposition d’un tiers la capacité excédentaire dont il dispose après avoir déployé des infrastructures pour ses besoins propres afin de permettre à ce dernier d’établir un réseau de communication électronique destiné uniquement à fournir des services de hautes capacités aux opérateurs détenteurs de licences ou d’autorisations générales. Les infrastructures alternatives peuvent être des ressources en fibre optique, des canalisations ou des ouvrages de génie civil.

Ainsi, l’entité Sonatrach-Sonelgaz qui détient via ses gazoducs et oléoducs un réseau de fibre optique d’une longueur estimé à 20 000 kilomètres sous-utilisé peut l’ouvrir à des opérateurs privés.

 

L’article 92 précise que “les opérateurs de réseaux de communication électroniques fixes sont tenus dans des conditions objectives, transparentes et non discriminatoires, de donner suite aux demandes de dégroupage de la boucle locale formulée par les opérateurs de services de télécommunications électroniques titulaires d’autorisation. On entend par dégroupage la possibilité pour des opérateurs d’utiliser le réseau cuivre ou de fibre optique d’Algérie Télécom en vue de fournir le service internet en particulier dans des quartiers des grandes villes” et que “Les opérateurs de communication électroniques titulaires de licences (Mobilis, Djezzy, Oredoo ainsi que leurs filiales n’ouvrent pas droit au dégroupage de la boucle locale. Lorsque la boucle filaire est partiellement ou totalement inexistante ou lorsqu’elle présente un caractère d’obsolescence ou de vétusté, l’opérateur offrant autorise pour son compte, l’opérateur bénéficiaire à déployer une infrastructure de distribution dans le cadre d’une convention séparée de déploiement d’infrastructure de distribution, approuvée par l’autorité de régulation”.

 

Cette ouverture permettra la création d’un grand nombre d’emplois via la multiplication d’opérateurs dans la distribution de services de la boucle locale, d’industriels dans la fibre optique, d’entreprises de réalisation de réseaux de fibre optique. L’avant-projet de loi introduit le principe de partage des infrastructures. “Chaque opérateur doit partager dans la limite de ses capacités objectives ses infrastructures passives notamment les conduits, les fourreaux, les pylônes et emplacement de stations hertziennes, les locaux techniques avec les autres opérateurs.”

 

Algérie Télécom continuera, néanmoins, à détenir le monopole sur les grandes infrastructures. Le trafic international en partance ou à destination de l’Algérie est acheminé par le réseau d’Algérie Télécom. Elle exploitera donc les câbles sous-marins.

 

Ce qui veut dire qu’il n’y a pas d’ouverture à l’international. Algérie Télécom continuera à détenir la bande passante internationale.


Source : Liberté

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Justement Algérie Télécom va se concentrer sur autre chose et laisser la boucle locale à d'autres opérateurs comme ça on aura une bonne qualité de service et aussi la FTTH pourquoi pas !

 

Donc on pourra pas espérer un dégroupage total vu les travaux, l'investissement et le temps nécessaire ! puisque un nouveau provider devrait passer par la boucle locale d'AT

va t'il payer les frais d'utilisation aussi cher qu'avant ? sera t'il obligé de partager ses bénéfice en pourcentage comme autre fois ? car dans ce cas on aura la même histoire de l’hécatombe des fournisseurs d’accès au début des années 2000 et surtout celle de l'EEPAD.

Et pour la bande passante internationale je pense les nouveaux provider n'auront autre choix que de passer par celle d'A.T ou des opérateurs mobiles, donc je ne vois aucune différence avec le passé.

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Donc on pourra pas espérer un dégroupage total vu les travaux, l'investissement et le temps nécessaire ! puisque un nouveau provider devrait passer par la boucle locale d'AT

va t'il payer les frais d'utilisation aussi cher qu'avant ? sera t'il obligé de partager ses bénéfice en pourcentage comme autre fois ? car dans ce cas on aura la même histoire de l’hécatombe des fournisseurs d’accès au début des années 2000 et surtout celle de l'EEPAD.

Et pour la bande passante internationale je pense les nouveaux provider n'auront autre choix que de passer par celle d'A.T ou des opérateurs mobiles, donc je ne vois aucune différence avec le passé.

 

C'est ce que je voulais savoir, et le tableau est aussi noir que je prévoyais...:(

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Même si ça passera, le dégroupage sera partiel probablement, le temps que les FAI postulent, reçoivent l'accord, s'arrangent avec AT, accord financier et technique, étude de marché, mettre en place leur infrastructures, établir les offres, faut compter 2 ans. De plus, comme EEPAD je crains que les FAI ne proposent que pour Alger.

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ça dépend des lois de chaque pays, et comme en Algérie ils s'en foutent du piratage telecharge comme tu veux, le fournisseur te donne internet et toi daber rassek ce que tu fais avec, si par exemple un opérateur français vient proposer un service internet ici en Algérie il peut pas ramener avec lui des lois comme Hadopi et ce genre de truc, c'est a l'Algérie de s'occuper de ça...

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    • Les gars, est-ce qu'il y a moyen d'accéder à l'interface du modem V-sol lorsqu'il est en mode bridge? 
    • Le wifi 7, de son petit nom 802.11be, a été présenté en 2018 et sa standardisation est lancée en  mai 2024. Toutefois, les contours de cette norme et les technologies associées sont tous connus depuis le premier brouillon. La principale évolution avec le Wifi 7 concerne le débit maximal théorique que la norme peut désormais gérer : 46 Gb/s, une valeur importante qui est multipliée par 4,8 par rapport au wifi 6 et 6E . Pour atteindre un tel débit, le wifi 7 joue sur la largeur des bandes de fréquences, la modulation du signal et le nombre de flux gérés. Actuellement, le wifi 6 peut gérer huit flux de données, ce qui correspond au nombre d’antennes dont sont dotés les routeurs les plus performants. Le wifi 7 voit le nombre de flux doubler pour atteindre 16 flux. Si nous devions faire une analogie, cette quantité de flux s’apparente à celle d’autoroutes disponibles pour les camions de déménagement. Ils peuvent donc déménager plus de domiciles vers plus de destinations. À l’augmentation du nombre de flux gérés s’ajoute le passage d’une modulation de fréquence en quadrature (QAM) de 1024 (10 bits de données possibles) à une modulation de 4096 (12 bits). En découle une performance de débit brute de 20 %. Reprenons notre déménagement et imaginez que l’intérieur de vos cartons est mieux rangé et peut donc contenir plus d'objets. C’est ainsi que le débit brut du wifi est multiplié par 2 x 1,2 x 2, soit x4,8. Le wifi 6 ayant un débit maximal théorique de 9,6 Gb/s, les évolutions de la norme permettent à la version 7 de passer à 46 Gb/s. Pour nos PC portables et smartphones, le débit maximal actuel en wifi 6 est de 2,4 Gb/s. La transition au wifi 7 ne portera celui-ci qu’à 5,8 Gb/s puisque les terminaux ne sont équipés “que” de deux flux. Il ne profite donc que du passage à 320 MHz (x2) et de la modulation de fréquence de 4096-QAM (x1,2), le nombre de flux étant inchangé. D'après des tests en réalité les débits maximaux atteints sont de l’ordre de 1,7 Gb/s réel en wifi 6 avec un PC portable, soit des transferts tournant autour de 210 Mo/s. On peut donc supposer que le wifi 7 sur PC portable permettra d’atteindre 4 Gb/s réels, soit un débit de 500 Mo/s. Autre grosse nouveauté du wifi 7 : le MLO (Multi-Link Operations). Il s’agit de l’agrégation de bandes de fréquences. Actuellement, quand un smartphone est connecté sur une bande de fréquences, il peut éventuellement changer de bande si la connexion (débit, latence, etc.) est mauvaise. Avec le MLO introduit par le wifi 7, au lieu de changer de bande, l’appareil pourra se connecter à plusieurs bandes simultanément (agrégation) pour contourner une éventuelle saturation. L'ensemble des nouveautés du wifi 7 est applicable aux bandes de fréquences de 2,4 GHz, 5 GHz et la toute récente bande de 6 GHz introduite par le wifi 6E. Évidemment, comme toutes les normes wifi précédentes, le wifi 7 est rétrocompatible. Un smartphone doté du wifi 7 pourra se connecter à une borne wifi équipée d'une norme inférieure et inversement, sans toutefois profiter des avancées du wifi 7. Source: lesnumeriques.com
    • Ils utilisent des répéteurs Wifi comme ça ce fait déjà  dans les cités universitaires . La différence par rapport au Wifi 6,5 et 4 réside dans le débit maximal atteignable. Sur  un canal Wifi 7 (46 Gbit/s) la latence est nulle ou presque et le débit qui peut atteindre de 5 fois plus .Le Wifi  6 et 6E permet 9,6Gbit/s en théorie. En Algérie le débit max est 3,8 fois moins que ce qu' offre le Wifi 7  d'où l'inutilité de ce dernier pour le moment .
    • Ils ne sont même pas fichus d'ajouter un bouton pour l'inscription.
    • la CNR ameliore ses services numeriques...meme si malheureusement ca arrive deja TROP tard https://www.algerie360.com/retraite-simplifiee-la-cnr-lance-un-nouveau-service-pour-tous-les-assures/
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